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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

C'est quoi ce ballon?

31 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Modélisme, #Photo et poésie

"C'est quoi ce ballon?"

Telle est la question que me posa mon épouse samedi 29 août en fin d'après-midi.

Le ballon aperçu ce samedi 29
Le ballon aperçu ce samedi 29

Le ballon aperçu ce samedi 29

Curieux en effet.

Pas vraiment la forme d'une montgolfière classique...

Ressemblant plutôt à un ballon-sonde. Mais que ferait-il aussi bas?

Ma curiosité n'ayant guère de limites, j'inonde mes correspondants par mail afin de leur demander si, par hasard, ils n'auraient pas vu cet "OVNI"... ajoutant que, s'ils ont des infos, je suis preneur.

Une réponse me parvient, émanant de Ludovic, planeuriste chevronné:

"C'est un ballon à gaz ( hélium)

Ils sont plusieurs à bord et partent pour plusieurs jours."
Ouais, c'est bien beau tout ça, mais ça manque de consistance.
Je m'en vais donc fouiner sur le Net...
Moteur de recherche avec hélium, plusieurs jours, course...
Et je finis par tomber sur LES sites qu'il me fallait.
 
A savoir que ce ballon à gaz, parti de Pau,   participe vraisemblablement à la course Gordon-Bennet.
Règle du jeu, fort simple a priori: obtenir la plus grande distance entre le point de décollage et le point d'atterrissage.
 
Et en affinant ma recherche, je déniche le lien qui permet de suivre la course en direct!
 
J'apprends  alors qu'un équipage espagnol est en tête, suivi par un équipage américain.
Passage du ballon  FRA-1 au-dessus de la Mayenne
Passage du ballon  FRA-1 au-dessus de la Mayenne

Passage du ballon FRA-1 au-dessus de la Mayenne

Et que le ballon aperçu ce samedi serait celui piloté par l'équipage de FRA-1: 

Equipage Leys-Houver:  .
Pour les vainqueurs de précédentes compétitions, c'est l'atterrissage prématuré du côté de Saussay  avec 707.45km parcourus
 
Je me mets donc à suivre cette course par le biais d'Internet.
Jusqu'à ce que j'apprenne l'atterrissage des deux ballons de tête...
Parmi les raisons plausibles: la nuit tombe, et les ballons n'ont pas le droit de survoler la Biélorussie. Je me souviens alors que pendant  cette même course, un aérostat américan avait été carrément abattu au-dessus de ce territoire, faisant deux morts.

Ayant donc déniché l'adresse mail des deux pilotes de FRA-1, je leur adresse la photo de leur ballon et ce matin j'avais ce courrier:

Bonsoir,
A priori, c'est bien nous... Il est écrit "Saint-Michel" sur l'enveloppe, les biscuits.
De retour à la maison, je vérifierai l'enregistrement de notre vol et je vous dirai.
J'ai juste un petit doute sur l'altitude perçue sur la photo.
Cordialement.
Christophe HOUVER

Mais ce lundi matin, le suspense continue, car le ballon allemand GER-1 refait son retard, et finit même par devancer les USA, pour chatouiller les Espagnols!

Quant aux Suisses SUI-1, ils talonnent eux aussi les USA...

 

 

Le final... plein de suspense!

Le final... plein de suspense!

Et mardi matin, après de nombreuses péripéties, the winner is...  SUI-1

suivi par GER-1, SUI-2

Joli tir groupé des Suisses.

 

Bravo à eux!

Le palmarès  de l'édition 2015

Le palmarès de l'édition 2015

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C'est la rentrée...

29 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #VTT, #Scènes de la vie rurale

C'est la rentrée

 

Nous sommes fin août,

Je suis revenu du Cantal où j'ai passé des jours délicieux.

 

Après avoir escaladé le col de la Molède ou Prat de Bouc, mon VTT électrique s'ennuie depuis quelque temps en Mayenne car la météo se montre grincheuse.

Mais c'est sans doute un phénomène récurrent, propre à cette période de rentrée où se mêlent deux sentiments contradictoires : la joie de retrouver ses copains, sa maison, ses habitudes… et la tristesse de quitter l'été, les vacances, le farniente.

 

A la faveur d'une journée ensoleillée, j'ai enfin pu enfourcher ma bécane pour filer vers l'ancienne voie de chemin de fer.

C'est la rentrée...

Premier obstacle, avec un arbre en travers, suite sans doute aux vents violents qui ont balayé dernièrement notre région.

 

Un arbre couché...

Un arbre couché...

Et puis chemin faisant, je m'imprègne des douces senteurs qui présagent déjà l'automne.

Des feuilles jonchent le chemin.

Dans les haies, des mûres à foison.

Les traîtres acacias côtoient les chênes majestueux ou bien  les "gentilles" prunelles qu'il ne faut surtout pas déguster en ce moment, au risque d'avoir la bouche comme un paillasson du fait de leurs propriétés astringentes !

 

Mûres, acacias, prunelles...
Mûres, acacias, prunelles...
Mûres, acacias, prunelles...

Mûres, acacias, prunelles...

Et puis les pommiers…

Qui réveillent dans ma bouche de bien curieuses saveurs, tout en évoquant mon premier livre de lecture : La méthode Boscher, avec ses pommes très colorées pour illustrer tantôt la leçon de lecture, tantôt la leçon de calcul.

 

http://ecolereferences.blogspot.fr/2011/09/methode-boscher-en-ligne-consulter.html

 

Ah, ces fameuses pommes qui, au cours d'une leçon de choses, se faisaient découper horizontalement ou verticalement pour offrir un spectacle différent, avant qu'on ne les déguste en fin de leçon.

 

 

Les pommiers de la Méthode Boscher

Les pommiers de la Méthode Boscher

Arrivé à Jublains, je m'en vais rendre visite à mon copain le soldat gallo-romain qui, sous son regard métallique, a bien du mal à cacher sa satisfaction de me revoir !

 

 

 

Avé, centurion!

Avé, centurion!

Un peu plus loin vers le Consent passe le ruisseau du Bias…

Je m'arrête afin de me désaltérer… et là ?

Deux « demoiselles » en train de se faire la cour près d'une mini cascade !

Autre leçon de choses très vivante.

 

Les "demoiselles"
Les "demoiselles"
Les "demoiselles"
Les "demoiselles"

Les "demoiselles"

 

Revenu à la maison, je consulterai Internet afin d'en apprendre un peu plus sur les moeurs de ces étranges créatures.

http://www.nature22.com/odonates22/zygopteres/calopteryx_vierge/calopteryx_vierge.html

 

 

Je file ensuite vers Hambers, le Montaigu…

J'en suis à 34,9km et je n'ai toujours pas perdu une seule barre de ma réserve électrique !

Mais cela chute inévitablement lorsque j'attaque le raidillon qui monte à la chapelle.

Un petit tour d'horizon avec des cavalières en arrière-plan…

 

 

 

 

C'est la rentrée...

Et retour à la maison après 40 kilomètres de balade dans mon bocage favori.

 

Voilà, j'ai donc moi aussi fait ma « rentrée »…

Pour retrouver des sensations beaucoup plus lointaines que celles éprouvées lorsque j'étais enseignant.

Des sensations beaucoup plus proches de celles d'un  marmot qui fréquentait le CP ou le Cours Elémentaire.

 
C'est la rentrée...

PS : lors de mon retour à Bais, j'ai de nombreuses fois été questionné sur le fait que, durant les vacances,  je n'envoyais plus rien concernant le blog via ma messagerie.

 

J'ai alors conseillé à mes correspondant(e)s de procéder à un abonnement.

 

De ce fait, dès qu'un nouvel article sort, vous en êtes informé(e)(s)…

 

Simple et confortable !

 
Comment s'abonner...

Comment s'abonner...

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A propos du débit Internet...

29 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Scènes de la vie rurale

Voilà-t-y pas que l'autre jour,  je découvre dans ma messagerie  une offre selon laquelle je serais éligible pour passer à la vitesse supérieure de l'ADSL.
Je me méfie toujours des arnaques.
Mais comme on me donne un N° de téléphone, je tente.
L'offre Orange pour le VDSL2

L'offre Orange pour le VDSL2

 
Je tombe sur un monsieur fort aimable, qui me dit:
" Mais  si, Orange déploie sa nouvelle offre, et dans la mesure où vous n'êtes qu'à 610 mètres du central, vous pouvez...
- Ah, bon, que je lui fais, et ça coûte?
- Rien!  que me dit l'gars. Suffit de dire si vous êtes intéressé.
- Et comment!!!
- Ok, il vous faudra juste patienter jusqu'au 14 septembre, le temps qu'on mette tout ça en chute.
- Merci M'sieur!"
 
Sitôt dit, sitôt fait, je m'en vais faire un détour via Speedtest, où j'obtiens dans les 18Mbps     pour le débit descendant et 0.850 Mbps  pour l'ascendant.  (Vous noterez l'énorme différence entre les deux, d'où le nom du système ADSL, dans lequel le A signifie Asymétrique...)
 
Et ce matin 29 août, je tente à nouveau.
 
J'obtiens  plus de 22 en débit descendant et 3.71 en débit montant.
A propos du débit Internet...
Serais-je déjà passé à la vitesse supérieure?
 
Ah, je sais bien que ces chiffres risquent d'être de l'hébreu pour certain(e)s, qui bénéficient d'un débit nettement supérieur là où ils (elles) se trouvent.
 
Mais pensez que dans nos campagnes, des gens comme mon fils Olivier ne "tournent" qu'à 1 Mbps... et c'est pas demain la veille qu'il pourra espérer mieux: sa ligne est "pourrie", et comme France Télécom n'a surtout pas l'intention d'investir pour un mec perdu dans la ruralité mayennaise...
 
Nous ne sommes donc pas tous égaux...  
Douce France,  dont la devise est, si je ne m'abuse:
Liberté, Egalité, Fraternité.
 
 
Mais Olivier paie pourtant la même chose que moi... pour un service nettement moindre.
Cherchez l'erreur!
 
 
-----------------  Post Scriptum -------------
En fait, j'ai été basculé plus tôt que prévu, à savoir le 28 août.
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Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

13 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme, #Tranches de vie, #Billet d'humeur

 

Ayant effectué la grimpette en VTT vers la station du Lioran, j'étais passé plusieurs fois au pied du télésiège de Rombière.

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

Je m'étais mis dans la tête de l'emprunter un jour… mais pas tout seul !

Il était évident qu'un planeur m'accompagnerait lors de l'ascension, n'est-ce pas…

 

Et dans la mesure où en ce mercredi 12 août il faisait très chaud dans la vallée, j'étais quasiment certain de trouver un peu de fraîcheur si je prenais un poil d'altitude.

A l'aide de deux tendeurs, j'ai donc ficelé mon Solius dans ses housses à bulles… Dans le sac à dos, j'ai enfourné l'émetteur, un pull, un coupe-vent, l'appareil photo, et une petite bouteille d'eau.

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

Je me suis pointé à la station de départ, tout en demandant à la dame qui la gérait s'il y avait le moindre inconvénient à ce que…

« Pas de problème, mon bon monsieur !

Je vais même arrêter le siège afin que vous puissiez vous installer sans encombre… et vous serez accueilli là-haut pas ma collègue. »

Ce qu'elle fit promptement.

A peine étais-je embarqué qu'un klaxon tonitruant résonnait… doublé d'un coup de téléphone :

« Je t'envoie un monsieur avec un avion. Siège 14… tu l'arrêtes pour qu'il descende tranquillement ! »

Puis s'adressant à moi :

« Rappelez-vous : dernière descente à 17 heures… sinon, c'est à pied. Bonne montée et bon vol ! »

 

Quelques instants plus tard, j'étais arrivé là-haut, avec accueil tout aussi aimable de l'autre dame, qui prit la précaution d'arrêter le défilement des sièges.

 

Reste à escalader un petit raidillon caillouteux… et je découvre la station du Lioran enchâssée dans un écrin de verdure.

Un peu plus à droite, j'aperçois le téléphérique qui, au départ de Super Lioran emmène les voyageurs vers le Plomb du Cantal.

J'assemble mon planeur, puis je fais un tour d'horizon.

 

Vers le Puy Mary, des parapentes semblent tenir l'air dans une sorte de « cheminée » thermique.

Allez, on lance.

Dès le départ, la portance est sympathique, et le gain d'altitude conséquent.

Mon modèle passe en sifflant dans un décor de rêve.

Vingt minutes de vol, déjà.

Je pose afin de me désaltérer.

Je reste contemplatif un long moment.

Puis je m'apprête à installer la caméra sur l'aile du planeur.

Mais ? Les herbes penchent à l'inverse de tout à l'heure… Mes parapentistes sont très bas dans la vallée opposée !

Ah, l'aérologie de montagne et ses subtilités…

Je lance donc côté opposé. Mais mon modèle se retrouve très vite dans la position d'un poisson prisonnier d'un bocal et qui vient à la surface rechercher l'oxygène.

Situation inconfortable s'il en est.

Je préfère donc abréger l'expérience et grâce au moteur électrique, je ramène mon oiseau pas très loin de mes pieds… sur le chemin de Compostelle !!!

 

L'air est devenu subitement assez froid… et comme l'heure avance, je remets mon attirail en position « descente du télésiège »

 

 

 

Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)
Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)
Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)

Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)

Quelques centaines de mètres me permettent d'atteindre la station « haute »… où la dame stoppe une fois encore la machine.

Et c'est reparti vers le bas.

Au milieu du parcours, les sièges s'arrêtent.

Juste à ma droite et au même niveau, des « voyageurs ascendants ».

Mais dans la mesure où les câbles sont pris d'oscillations verticales, avec un mouvement en opposition à celui de mes voisins, quand je suis en haut, ils se trouvent plus bas que moi, et inversement, de façon alternative. Mal de mer en vue !

Nos sièges sont également animés d'un balancement d'avant en arrière, ce qui fait dire à une gamine :

« Ben, j'savais pas qu'on avait aussi droit à un tour de balançoire ! »

Et inévitablement… la référence au film  Les Bronzés font du ski: « Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? »

Puis la descente reprend.

Je survole des chevaux… 

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

Et puis j'arrive en bas, où je suis accueilli par un :

« Alors ? Ça a bien volé ?

- Pas trop mal… c'était génial… j'en ai pris plein les yeux !

- Au revoir monsieur, bonne soirée !

- De même pour vous, madame ! »

 

De retour au camping, j'ai raconté mon périple à mon épouse, qui n'avait pas voulu me suivre.

Mais j'ai cru comprendre qu'elle émettait maintenant quelques petits regrets !!!

Sauf peut-être au niveau de l'épisode « balançoire », qu'elle n'aurait sans doute pas apprécié !

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
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Y'a pas que les facteurs !

8 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale, #Billet d'humeur, #Tranches de vie

Il était un temps encore pas si lointain où les facteurs desservaient les campagnes avec pour seul moyen de locomotion le vélocipède.

Maintenant qu'on les désigne sous le gentil vocable de « préposés », ils quadrillent la ruralité avec des petites voitures jaunes.

Quelques « privilégiés » ont toutefois été équipés de véhicules électriques… dont le « facteur » qui passe chez moi et qui, vantant les qualités de sa bicyclette jaune, escalade joyeusement les pentes de mon village.

Je partage avec lui un moyen de locomotion identique… un VTT à Assistance Electrique, qui me procure de bien belles e-Motions !

(Voir autres articles de ce blog)

Cependant, il en est une dont je me serais volontiers passé.

Figurez-vous qu'hier, empruntant le circuit « VTT » n° 1 du côté de Chalinargues, je m'apprête à traverser un hameau.

D'une cour de ferme, je vois alors surgir un chien, qui se met à aboyer, me laisse passer, continue d'aboyer...

Jusqu'à ce que tout à coup, je sente des crocs qui, tel un étau, se referment brutalement au bas du mollet gauche.

Vous avez dit "Chien Méchant"?

Vous avez dit "Chien Méchant"?

Suite à quoi, je profère je ne sais trop quels jurons, tout en maudissant ce sale clébard de m'avoir ainsi agressé.

Le fermier redescend précipitamment de son champ, alpague le chien et lui fiche une rouste mémorable.

Sa femme sort de la cour, et me demande ce qui s'est passé.

Mais elle comprend vite.

Tous deux se confondent en excuses, et me demandent d'entrer à la maison.

Là, ils vont me désinfecter les plaies - heureusement superficielles-, m'offrir une boisson fraîche, se re-confondre en excuses.

 

Et lorsque j'ai enfin repris mes esprits, ils me donnent leurs coordonnées au cas où…

 

L'empreinte des crocs... superficielle, heureusement!

L'empreinte des crocs... superficielle, heureusement!

Ma virée prend dès lors une tout autre tournure, et je n'ai qu'un objectif : rentrer au camping le plus tôt possible.

 

C'est donc la première fois que je me fais agresser par un chien… et je repense à la phrase du fermier :

« J'comprends pas… Y'a pas 5 minutes, trois cyclistes sont passés, et mon chien n'a pas bronché... »

Ajoutant avec un semblant de pointe d'humour :

« Doit y avoir chez vous quelque chose qui ne lui a pas plu... »

Ben voyons !

 

 

Mais cette petite phrase n'a cessé de me trotter dans la cervelle… jusqu'à ce que ma femme me dise.

« Te souviens-tu quand nous campions à Cahors… certains soirs tu faisais évoluer un petit modèle électrique… et les chiens des alentours se mettaient à hurler... »

 

Mais c'est vrai !!!

 

Poussant la réflexion un peu plus loin, nous nous sommes alors posé la question de savoir si ces fichus moteurs électriques n'émettraient pas des ultra-sons qui perturbent les chiens…

 

 

Hypothèse actuellement sans réponse.

 

Mais mon mollet se moque bien de l'existence des ultra ou des infra-sons… lui !

 

Une chose est toutefois certaine : lorsque juché sur mon vélo j'apercevrai prochainement un chien, je couperai prudemment l'assistance électrique !!!

 

Sait-on jamais ?

 

Se faire mordre par un chien, c'est Royal, n'est-ce pas?

Se faire mordre par un chien, c'est Royal, n'est-ce pas?

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Vol de pente col du Redondet

6 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme, #Photo et poésie, #Tranches de vie, #Billet d'humeur

Mon séjour dans le Cantal ne s'est pas borné à la pratique du VTT électrique, même si cette activité m'a procuré bien des plaisirs.

 

Parce que je suis monté plusieurs fois au col du Redondet pour faire évoluer mes modèles en vol de pente.

Ce col est situé juste en-dessous du Puy Mary et permet via le Pas de Peyrol un passage vers la vallée de Mandailles.

Le site a ainsi la particularité de permettre des vols soit d'un côté, soit de l'autre.

Lorsqu'on arrive, on « renifle » le vent, et après avoir assemblé son modèle, on jette au trou.

Par ailleurs, j'ai toujours constaté une meilleure portance côté « Mandailles ».

Je trouve en effet le rendement un peu plus faiblard lorsque la portance remonte le cirque du Falgoux.

 

http://www.ooings.com/index.php?pg=voler&bl=detailsPenteBloc&rst=France_15_39

 

Vol de pente col du Redondet
Vol de pente col du Redondet

Cependant, la fréquentation des modélistes doit être assez rare : je n'ai en effet jamais rencontré d'autres pratiquants.

Sauf l'autre jour, où j'ai vu arriver des parapentistes, qui souhaitaient effectuer des baptêmes de l'air en biplace.

Le vent leur semblait parfois un peu fort… et j'ai été très été étonné de constater qu'ils ne possédaient pas le moindre anémomètre afin d'évaluer avec précision la vitesse du vent !

Par contre, les randonneurs sont eux très nombreux à franchir le portillon clôturant la pâture, et qu'il convient de refermer convenablement après son passage…

Emanant de néophytes, les questions fusent alors.

Vue  sur le Puy Mary
Vue  sur le Puy Mary

Vue sur le Puy Mary

C'est ainsi que j'ai été « confronté » à un groupe de jeunes à la bonne humeur communicative.

J'ai souvent pris plaisir à répondre aux interrogations par des boutades… du style :

« Comment voyez-vous les ascendances ? »

Et moi de rétorquer :

« Ben c'est facile : j'ai des lunettes spéciales !!! »

Ou encore :

« A quand remontent vos premières expériences du pilotage ? »

Et moi toujours malicieux :

« Oh, peut-être à l'époque du volcanisme… ou des dinosaures ! »

 

Vol de pente col du Redondet
Vol de pente col du Redondet

Bref, les échanges ont été joyeux.

 

 

Et puis, comme ils avaient constaté que je disposais d'une mini-caméra installée sur la visière de ma casquette, ils ont fini par me demander :

« Et on pourrait pas voir les vidéos ?

- Ben non, je n'ai pas apporté ce qu'il fallait pour les lire sur la pente…

- Dommage ! Vous pourriez pas les déposer sur Internet ?

- Oui, c'est possible, mais vous attendrez que je sois rentré chez moi, là où la liaison sera plus efficace que le wifi du camping ! »

 

Alors, amis randonneurs qui m'avez croisé sur le col du Redondet, envoyez-moi via mon blog un petit message, et je vous dirai comment récupérer les fichiers au moyen de wetransfer par exemple.

A moins que le courage me prenne et que je monte une petite vidéo que je déposerai chez Daylimotion ou Youtube.

 

Au plaisir d'une prochaine rencontre !

 

 

 

Vol de pente col du Redondet
Vol de pente col du Redondet
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Toi l'Auvergnat...

4 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie, #Scènes de la vie rurale, #Billet d'humeur

Mon titre ne vous révélera rien pour l'instant… Il vous suffira juste d'être un peu patient, n'est-ce pas ?

 

Cela fait donc déjà quelque temps que je séjourne dans le Cantal, sans objectif particulier si ce n'est d'y passer de bons moments.

Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Pour plusieurs raisons d'ailleurs.

Au premier rang desquelles je voudrais une fois de plus dire tout le bonheur que j'ai de posséder un vélo à électrons !

En effet, ce fier coursier me permet de quitter la vallée et d'escalader les pentes qui vont me conduire sur les planèzes.

Où il m'est possible de « renifler » toutes les senteurs qui s'offrent à moi.

Cela va de la forêt de feuillus en passant par les pinèdes.

Sans oublier la palette qu'offre le regain des foins en partant de l'herbe fraîchement coupée pour finir avec la blondeur de l'herbe vraiment sèche. Avec toutes les tonalités intermédiaires.

Levant parfois les yeux vers le ciel, j'admire les harmonieuses spirales décrites par les oiseaux de proie.

Ce qui me contraint à stopper ma bécane… béatement.

Quant aux différents paysages…

Sur la planèze

Sur la planèze

Si vous ne connaissez pas la région du Puy Mary, c'est un manque qu'il vous faudra combler au plus vite.

D'autant plus qu'on y fait parfois de bien belles rencontres.

 

Dimanche matin…

Je suis parti en direction de Farges.

Puis Chavagnac.

 

Toi l'Auvergnat...
Toi l'Auvergnat...

C'est dans cette portion de circuit que je m'arrête.

D'une part pour me désaltérer, et d'autre part afin de faire le point sur l'itinéraire que je vais prendre pour rentrer au camping.

 

Je vois alors sortir un homme, qui me dit spontanément bonjour.

La maison de mes hôtes

La maison de mes hôtes

Je lui réponds, et il me demande :

« Seriez-vous perdu ?

- Non, non…

- Mais si je peux vous être utile…

- C'est très gentil à vous, mais je vous assure…

- Même pas un peu d'eau fraîche ?

- Ah, c'est pas de refus ! »

Il me fait signe de monter vers sa cour

Je lui tends ma bouteille… qu'il refuse en me disant :

« Mais non, entrez donc... »

Et me voilà introduit dans sa maison qui, comme bon nombre des bâtisses ce cette région, arbore au-dessus de la porte sa date de construction : 1861.

Et là, je me trouve plongé fin du 19ème siècle.

 

Au sol de grandes dalles disjointes.

Une vaste cheminée dont la fumée a patiné les murs ainsi que le mobilier.

A part le grand écran plat de 140cm… rien n'a dû vraiment changer.

Sa femme me remplit la bouteille.

J'adresse mes plus vifs remerciements.

Et nous entamons la conversation.

La pluie, le beau temps, la rudesse de l'hiver dernier qui les a bloqués chez eux plusieurs jours durant.

Et mon hôte de me demander :

« Vous allez où comme ça ?

- Ben je vais rentrer à Murat.

- Mais vous allez jamais y être rendu pour midi !

- Vous croyez ?

- Je crois que ça va pas être facile, d'autant plus que si vous passez par Fortuniès, ça continue de grimper. »

 

Et là, arrive la phrase qui va me scotcher.

« Dites-moi, vous voulez pas manger un petit quelque chose ? Ça vous donnerait des forces pour continuer votre chemin... »

 

Quelque peu hébété par une telle proposition, j'ai décliné poliment l'offre.

 

Et le monsieur d'ajouter :

« Ben si vous repassez par là, et que vous avez besoin, arrêtez-vous... »

 

J'ai salué mes interlocuteurs.

J'ai enfourché mon VTT.

 

Mais depuis un certain temps déjà trottait dans ma cervelle la chanson de Brassens :

« Toi l'Auvergnat qui sans façon... »

 

En ces temps où certains déplorent un égoïsme galopant, je me suis dit qu'il était extraordinaire de rencontrer des gens prêts à vous offrir l'hospitalité… sans idée de spéculer ou d'en tirer un quelconque profit.

 

Oui… Toi l'Auvergnat.

Quand tu mourras.

Quand le croque-mort t'emportera.

Qu'il te conduise

A travers ciel

Au Père Eternel !

 

 

Fortuniès et sa chapelle

Fortuniès et sa chapelle

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