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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

photo et poesie

Les arbres, si divers...

21 Avril 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Scènes de la vie rurale, #photos, #Billet d'humeur, #Tranches de vie, #VTT

En ce jour ayant débuté par une gelée fort nuisible au niveau des arbres fruitiers, j'ai enfourché mon VTT en pensant à eux.

Certes, le long du parcours que j'avais décidé d'emprunter, je savais que je ne trouverais pas forcément toutes sortes d'essences...  Mais c'était à ma manière une sorte d'hommage que je voulais leur rendre à tous...

Y compris par le premier trouvé sur mon chemin... Sec, sec, sec...

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Un peu plus loin, ce drôle de tronc auquel on ne comprend pas grand'chose.

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Et puis je pénètre dans Mézangers, à l'endroit précis où j'ai crevé l'autre jour..

Les arbres, si divers...

Près de l'étang, je m'arrête pour refaire le plein de mon bidon, puis je longe la jetée... Pour admirer de petits arbres isolés sur leur île.

Les arbres, si divers...

Je m'enfonce ensuite dans une végétation plus dense, pour y trouver, là encore, des troncs curieux...  Parallèles, ou traumatisés.

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Dans certains cas, il ne reste que des vestiges... troncs carrément sciés à la base suite à la terrible tempête dont a été victime la forêt.

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Continuant sur cette longue allée, je découvre encore des bizarreries...

Les arbres, si divers...

Encore, et encore... des trucs tarabiscotés...

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Et puis au coeur d'une cépée, je m'amuse à me "selfier"... bien que dans l'ombre, et les pieds au fond du tronc!

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

J'arrive enfin sur le parking, où gisent d'innombrables troncs que les bûcherons ont amassé là, afin sans doute de les acheminer plus tard vers les scieries. Voire au broyage...

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Certains résineux montrent encore leurs plaies non cicatrisées, et continuent de saigner leur résine...

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Récupérant la route goudronnée, je file alors vers le manoir de la Grande Coudrière, où, juste en face l'allée... se dressent des troncs alignés comme à la parade.

Les arbres, si divers...

Quelques arbres encore, 

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

J'arrive enfin à Hambers, où m'accueille le coquet plan d'eau fréquenté par de nombreux pêcheurs...

Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...
Les arbres, si divers...

Une halte pour refaire le plein du bidon, me désaltérer, et emprunter la route qui me ramènera chez moi.

 

Parcours de 32km, effectué "gentiment" en puisant dans la batterie lorsque mes jambes gourdes ont du mal à traîner la masse de ce VTT avec ses 21 kilos.

Je n'ai tout de même pas été trop gourmand puisque je n'ai perdu qu'une barre sur 5; c'était  au 23ème kilomètre.

 

Et voilà.

 

.

Les arbres, si divers...

Cela faisait longtemps que j'avais envie de prendre des clichés sur le thème des arbres, témoins de mes passages, et que j'avais déjà remarqués pour leurs allures parfois bizarres.

J'ai donc aujourd'hui rempli ma mission... jusqu'à la prochaine sortie, dont je n'ai pas encore arrêté le sujet!

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Ce Béluga, quel drôle d'avion!

14 Avril 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Billet d'humeur, #Tranches de vie

Mercredi 12 avril... c'est la saint Jules.  Mais aucun rapport avec ce qui va suivre! Et toc.

En fait, je suis assis sur mon banc devant la maison, et je prends ma dose de soleil. Quand, levant le nez vers les nuages (totalement absents ce jour-là!), j'aperçois quelques traînées blanches  sillonnant le ciel.

Et sur ma gauche... un avion filant vers le Sud-Ouest... apparemment volant à une altitude nettement inférieure à celle de ses congénères...

Et puis cette forme bizarre... un fuselage qui semble d'une hauteur supérieure à la normale...

Dans ma petite tête de "spotter", une idée germe immédiatement: "Ne serait-ce pas un...?"

Je me rentre bien vite afin d'aller consulter sur mon ordinateur un site que j'affectionne particulièrement. 

https://www.flightradar24.com/

Et là, bingo: il s'agit bien d'un Béluga.

Passant très légèrement à l'Est de Bais, volant à environ à 7000 mètres d'altitude.

Appareil aux formes facilement reconnaissables, avec un fuselage très haut sur lequel le soleil se reflète fort bien.

Le Béluga N°3

Le Béluga N°3

Capture d'écran lors du passage de ce Béluga dans les environs de Bais

Capture d'écran lors du passage de ce Béluga dans les environs de Bais

"Mon" Beluga  N° 3 vient donc de Hambourg et il se rend à Saint Nazaire.

Que transporte-t-il?

Si j'en crois les renseignements glanés ici et là, son ventre doit contenir un fuselage d'Airbus.

http://www.airbus.com/aircraftfamilies/freighter/beluga/

 

En effet, les différents éléments constituant ces avions  sont construits un peu partout en Europe, pour être  rapatriés finalement sur le site d'assemblage.

Si le coeur vous en dit, vous pourrez aller consulter cette page qui  vous détaillera l'aventure "Béluga"

https://fr.wikipedia.org/wiki/Airbus_A300-600ST

 

 

 

Ce Béluga, quel drôle d'avion!

Vous pourrez également reproduire le vol de "mon" Béluga ce 12 avril en cliquant ici:

https://www.flightradar24.com/data/aircraft/f-gstc#d0a1662

 

Plaisir futile qui fut le mien ce jour-là...

Plaisir  gratuit de savoir que, dans le ciel au-dessus de ma tête,  passe un des maillons de l'aventure aéronautique.

 

 

PS: j'évoquais un jour avec une personne le fameux site flight radar, et je disais tout mon contentement d'observer la carte et d'identifier les avions qui sillonnaient le ciel au-dessus de Bais.  Ou d'ailleurs...

Quelle ne fut pas ma surprise de l'entendre dire:

"Bof! Je trouve ça d'un niaiserie sans nom..."

Inutile de vous dire que notre conversation fut très rapidement close!

 

 

 

 

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En direction du bois du Tay

30 Mars 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #VTT, #Photo et poésie, #Billet d'humeur, #Scènes de la vie rurale

Cela faisait quelque temps que mon VTT n'était pas sorti.

Et comme la météo se montrait clémente, j'ai décidé de l'enfourcher.

Direction Hambers, puis je vire à droite après l'église pour filer vers le but de ma promenade.

Lorsque je suis arrivé à la fontaine, je me désaltère grandement et je refais le plein du bidon.

Face à la fontaine, dont le filet d'eau s'amenuise graduellement...
Face à la fontaine, dont le filet d'eau s'amenuise graduellement...

Face à la fontaine, dont le filet d'eau s'amenuise graduellement...

Et je m'en vais ensuite tout là-haut.

Aucune voiture, pas un seul promeneur. J'ai tout loisir de prendre quelques clichés de la clairière, de la chapelle...

En direction du bois du Tay
En direction du bois du Tay
En direction du bois du Tay

Après quoi j'emprunte  la longue ligne droite qui me conduira au gîte.  Apparemment peu occupé en ce moment.  Calme, très calme...

En direction du bois du Tay

Et encore une longue ligne droite bosselée qui me voit déboucher sur la route Hambers/La Chapelle au Riboul!

Tournant à gauche, je reviens donc sur mes pas.

Le petit bourg d'Hambers m'accueille avec ses panneaux "rigolos"... Mais personne ne m'offrira  un seul verre de Bordeaux! Cru qui ne figure d'ailleurs pas dans ma "Musette"!

En direction du bois du Tay
En direction du bois du Tay
En direction du bois du Tay

Un petit tour au plan d'eau fort bien aménagé avec sanitaires, point d'eau, barbecue, aire pour camping-car... Point à partir duquel les randonneurs et autre vététistes peuvent rayonner pour effectuer de magnifiques promenades dans notre charmant bocage et ses chemins creux.

En direction du bois du Tay

Et ensuite, Montaigu or not Montaigu? Allez, soyons fou! La batterie sera un peu plus sollicitée pour pallier la carence de mon genou droit qui commence à manifester son mécontentement.

Arrivé au sommet, j'aperçois un radio-amateur qui, profitant de ce promontoire naturel,  converse avec l'un de ses correspondants.

En direction du bois du Tay

Je m'assois dans l'herbe pour contempler le paysage, et me désaltérer une fois encore. 

En direction du bois du Tay

Et puis il faut bien se résigner à rentrer, sans oublier d'admirer le feu d'artifice blanc des cerisiers... sur le déclin, qui va laisser place aux différents jaunes des ajoncs et des colzas, ces derniers   commençant tout juste à pointer le bout de leur nez.  Mais d'ici quelques jours, du haut du Montaigu, on pourra voir d'immenses taches d'or tranchant avec le vert de la campagne.

En direction du bois du Tay
En direction du bois du Tay
En direction du bois du Tay

Retour à la base, avec 23 km au compteur.

"Peut mieux faire"  dirait un enseignant chargé d'apprécier ma prestation.

Mais je me contente de ce parcours.  On verra une prochaine fois!

Notez sur la carte l'emplacement des éoliennes

Notez sur la carte l'emplacement des éoliennes

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Les Lutins Gourmands

26 Février 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Billet d'humeur, #Tranches de vie, #Chroniques d'un instituteur original

Que je vous raconte.

Après avoir trimbalé le chariot à commissions dans toutes les allées de notre supérette locale, je dois forcément me diriger vers un point incontournable : la caisse !

Où l’hôtesse accueille notre couple par le traditionnel message de bienvenue, enseigné lors des séances de formation qu’on leur accorde.

Et après lui avoir répondu par un bonjour amusé que j’accompagne d’un sourire, je commence à déverser les achats sur le tapis roulant.

Quand, avisant la grande diversité de nos tablettes au chocolat, elle commente:

«Ah, je vois qu’il y a des gourmands par ici ! »

Les Lutins Gourmands

Et moi, avec le plus grand sérieux :

« Mais détrompez-vous ! Ces tablettes ne sont pas pour nous ! »

- Ah, bon ? »

Laissant passer la surprise, j’enchaîne avec la phrase qui tue :

« Ces tablettes, ce sont nos Lutins qui vont les manger,

- Les Lutins ?

- Mais oui. Avant d’aller nous coucher, nous laissons quelques morceaux de chocolat sur la table. Et quand passent nos Lutins, Les Lutins Gourmands, ben ils les dégustent. Voilà tout !»

Les Lutins Gourmands

La jeune femme ne sait si elle doit éclater de rire ou me demander d’être un peu plus sérieux.

Et moi d’enfoncer le clou encore un peu :

« Même que certains matins, alors que le linge attendait son repassage dans une corbeille, on se retrouve avec une pile prête à ranger dans les armoires ! C’est leur façon à eux, les Lutins, de montrer leur gratitude ! »

Cette fois l’hôtesse éclate d’un rire bien franc,

« Ah, comme j’aimerais avoir plus souvent des clients dans votre genre ! Cela agrémenterait les journées !

Merci pour ces quelques joyeux moments !

A la prochaine ! »

 

Les Lutins Gourmands

Et moi, tel un gamin en culottes courtes amusé par ses propres bonimenteries, de pousser gaillardement le chariot vers la voiture qui nous attendait sur le parking.

Cette facétie me remet en mémoire le joyeux temps où, comme me le rappelait tout dernièrement Charline, «Ah, M’sieur, ça vannait dur dans votre classe, et dans les deux sens ! Mais toujours avec respect ! »

Cette boîte à chocolats que j'utilise quotidiennement, héritage de ma mère.

Cette boîte à chocolats que j'utilise quotidiennement, héritage de ma mère.

Et donc de revisionner la blague que j’utilisais, souvent  lors de l’entrée en classe.

Que je vous explique :

Les élèves de service récupéraient les cahiers, empilés ouverts à la page que je devais vérifier. Après quoi, ayant gribouillé un « vu » à l’encre verte, ou apposé une note, je les entassais fermés, prêts à être redistribués le matin.

Cahiers ouverts : à corriger. Cahiers fermés : à distribuer. Simple comme un bonjour.

Combien de fois ai-je entamé la journée de classe par cette boutade où, avisant une ou deux piles fermées :

« Tiens, mes Lutins sont passés cette nuit, ils ont corrigé mes cahiers! Va encore falloir que je leur laisse quelques caranougats(1) sur le bureau afin de les remercier du travail qu’ils ont  effectué à ma place… Sinon, ils risquent de se fatiguer à bosser sans contrepartie ! »

Bien sûr mes « zèbres » n’étaient pas dupes, mais cela permettait de démarrer joyeusement une longue journée de classe.

 

J’ai même toujours eu l’impression que cette potion magique avait une faculté bienfaisante !

Alors si ça fonctionnait en classe, pourquoi pas au super-marché, n’est-ce pas ?

 

 

(1) Voir http://bernardino.over-blog.net/tag/chroniques%20d'un%20instituteur%20original/

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En passant par la cabane du cantonnier

16 Février 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Scènes de la vie rurale, #VTT

Depuis le matin, se faufilant  parfois derrière un nuage, le soleil me fait un clin d'oeil , et il semble vouloir dire:

"Alors, tu ne sors pas?  As-tu vu comme il fait bon?"

Oh que si, j'en ai grande envie. Mais d'abord, une sortie style "vol calme" au pied du Montaigu...

Le VTT attendra.

Dream Surfer, équipé d'une caméra Moebius

Dream Surfer, équipé d'une caméra Moebius

C'est donc  dans l'après-midi que je sors mon fier coursier au moteur électrique.

J'escalade alors la côte de la Ligerie, pour arriver à la Poterie... Où je vois? Une petite voiture blanche et jaune à côté de laquelle se trouvent deux employés du Conseil Départemental.  Ils devisent apparemment à propos de cette drôle de maison! Je m'arrête. On échange quelques propos. Je leur explique pourquoi je connais particulièrement l'endroit! Et je leur demande de me faire quelques clichés, non sans avoir précisé que j'ai déposé sur  mon blog un mini-reportage concernant justement cette cabane.

"Et on peut voir ça où?

- A cette adresse internet, leur dis-je en  tendant ma carte de visite.

- C'est notre Chef qui va être content, lui qui tenait tant à préserver la petite maison!"

La maison du cantonnier, entièrement rénovée.

La maison du cantonnier, entièrement rénovée.

On se quitte, et je dévale avec délices la route vers Sainte Gemmes le Robert, afin d'emprunter la liaison menant à  Gué de Selle.

En passant par la cabane du cantonnier

Au détour d'un virage, j'aperçois un VTT les roues en l'air, et un homme qui actionne une pompe à vélo. 

"Puis-je vous aider?

- Je vous remercie, mais je viens de changer la chambre... pleine d'épines ramassées le long des haies... Vous savez,  quand les ouvriers de la ComCom ont déblayé les dégâts de la dernière tempête."

Et avisant mon VTT:

"Vous en êtes content? Quelle autonomie?..."

Et puis avant de repartir dans des directions opposées, nous nous saluons  chaleureusement.

J'arrive à l'étang...  où je compte récupérer de l'eau. Nippe: robinets fermés, sans doute par précaution lors des derniers grands gels.

Sur la digue, je croise un nombre impressionnant de promeneurs.

Alors que je me repose sur un banc,  deux gamins en trottinette m'apostrophent:

"Bonjour Monsieur, c'est notre papy et notre mamie là-bas. Nous,  on est chez eux parce que c'est les vacances, et c'est rudement bien!" 

Une gorgée prélevée dans mon bidon isotherme, et je repars, pour constater  de grandes trouées dans les bois.  Avec des vues dont je n'avais  pu bénéficier en raison de la  végétation autrefois fort  dense, et qui est maintenant très  éclaircie.

 

En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier

C'est alors qu'au pied d'un arbre abattu, je trouve une immense tranche de melon!

La tranche de melon...

La tranche de melon...

Un peu plus loin, une petite photo, pour amuser la galerie... (Encore?)

En passant par la cabane du cantonnier

Lorsque mon tour d'étang s'achève,  je découvre  sur le parking un gigantesque tas de bois, résultat de l'immense nettoyage qu'il  a fallu effectuer, toujours  à cause des dégâts occasionnés par la tempête.

En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier

Je retrouve alors une route goudronnée... pour arriver à la Grande Coudrière...

 Ses  propriétaires ne m'avaient-ils pas  invité à venir les voir?...

J'emprunte le petit chemin... Mais il m'est impossible de frapper à leur huis...  Le portail me rappelant une  herse!!!  Imparable, incontournable!

Ce sera donc pour une prochaine fois.

Au bout de l'allée, comme une sorte de herse!

Au bout de l'allée, comme une sorte de herse!

La Grande Coudrière
La Grande Coudrière
La Grande Coudrière

La Grande Coudrière

Je repars en direction de Chellé où, le long d'un talus,  je découvre de jolis crocus.

En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier

C'est juste à ce moment que je croise de nouveau mon infortuné pédaleur à la roue crevée... Quelques mots... "Salut, et bonne route!"

En passant par la cabane du cantonnier

Quand j'arrive près des ruines de Chellé, je me demande toujours quelle allure devaient avoir  ces bâtiments lorsqu'ils étaient encore en bon état...

Ils conservent à mes yeux tous leurs mystères.

En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier

Un peu plus loin, j'aperçois sur ma droite la butte de Montaigu... où j'ai décidé de ne pas me rendre aujourd'hui.

En passant par la cabane du cantonnier

La côte de Toucheronde n'est pas aussi "Calme" que ça à avaler... Heureusement, mon moteur compense  mes faiblesses.

Descente vers Hambers, son joli plan d'eau... et comme à Gué de Selle, je suis une nouvelle fois bredouille face aux robinets... fermés.

Quelques clichés..

En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier

Et j'en finis avec la "côte de la Bolinière", courte, mais  ô combien  "casse-pattes"!

Je débarque enfin à la maison après une virée de 30.600km.

Je n'ai consommé qu'une barre dans la charge de la batterie.

"Exploit" salué par un gentil papillon se dorant au soleil, et qui me laisse tout juste le temps de le photographier.

Il faut dire que, tout comme lui sans doute,  j'ai  vraiment eu l'impression de ressentir les premiers effets du printemps... tout autant que  les personnes croisées cet après-midi!

A la prochaine!

 

En passant par la cabane du cantonnier
En passant par la cabane du cantonnier
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Le Montaigu vu par un autre Bernard

21 Janvier 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

Montaigu
Le Montaigu vu par un autre Bernard
Le Montaigu vu par un autre Bernard
Le Montaigu vu par un autre Bernard
Le Montaigu vu par un autre Bernard

Voilà donc qui est fait.

 

Merci encore.

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PS1: j'ai donc reçu ce jour un commentaire qui disait en substance...

"Ah pas de nouvel article, je vous ai pourtant croisé mardi après-midi juste avant Hambers sur la route du bois du Tay. Vous étiez sur votre vélo;  moi je suivais le camion; je repartais d'Hambers et vous vous arriviez."

 

Et auquel j'ai répondu:

"Il est des jours où l'inspiration n'est sans doute pas au rendez-vous... Ou bien je n'ai pas trouvé matière à... Juste le plan d'eau d'Hambers gelé...

Le Montaigu vu par un autre Bernard

Ou bien ma rencontre avec une ancienne élève sur le parking du Montaigu, faisant prendre l'air à son bébé âgé de 4 jours... jeune maman qui était ravie de me revoir. Mais c'est sans doute un peu juste pour bricoler un article, non? A la prochaine!"

 

PS2: Ah, ces fichus pseudos! Pas facile  de savoir qui se trouve derrière!  Parce que Taromit, ben... ça ne me dit pas grand'chose...

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Au-dessus du brouillard

8 Janvier 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Scènes de la vie rurale, #Billet d'humeur

Au-dessus du brouillard

J'aime bien quand on me fournit des nouvelles...

Quand on partage des tranches de vie...

 

Tranches de vie(s)... qui font mieux apprécier les bons moments.

A propos de bons moments, nous avons eu le plaisir de recevoir ce jour un appel téléphonique d'Olivier, le fils aîné:

"Y aurait pas  un peu de rab dans votre repas de ce dimanche?

- Pas de problème!"

 

Il s'est donc pointé à la maison, une peu "cassé"...

Sciatique d'enfer... qui le ronge.

Mais nous avons passé un fort bon moment à converser, à deviser... à évoquer justement les petits plaisirs de la vie.

Et lui de me dire.

"Tiens, l'autre jour, mon copain Nicolas me téléphone.  Dans la conversation, je lui explique que la Harasserie -où j'habite- est dans le brouillard givrant... Beurk  Et Nicolas de me répondre que lui, au-dessus de la couche de brouillard, il bénéficie d'un soleil radieux..."

 

Olivier me dit alors  avoir eu envie de "prendre de la hauteur" au mont Rochard pour effectuer une virée à pied,   au-dessus des nuages.

Avec la plaine d'Evron entartrée dans la ouate.

 

Et justement à propos de sa promenade:

"Tiens, p'pa, faut que je te montre...  avec mon smartphone, j'ai fait  quelques clichés... pour me souvenir.  Parce que j'en ai vraiment pris plein les yeux."

 

J'ai transféré  sur l'ordinateur...

Et j'ai vu...

Regrettant de ne pas avoir bénéficié d'un tel spectacle.

J'ai alors demandé à lui "piquer" ses photos... dont je vous livre quelques extraits.

Au-dessus des nuages...

 
Le mont Rochard et ses ré-émetteurs.

Le mont Rochard et ses ré-émetteurs.

La très nette séparation avec la brume... mer de nuages. Comme lorsqu'on se trouve dans un avion de ligne.

La très nette séparation avec la brume... mer de nuages. Comme lorsqu'on se trouve dans un avion de ligne.

Au-dessus du brouillard
Au-dessus du brouillard
Au-dessus du brouillard
Au-dessus du brouillard

Et puis dans la redescente à travers la brume... avec un  cheval pour complice.

 

Petits plaisirs, vous disais-je.

Au-dessus du brouillard
Au-dessus du brouillard
Au-dessus du brouillard
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La magie du givre

1 Janvier 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Tranches de vie, #Billet d'humeur

Dimanche premier janvier 2017.

Dans les maisons, restes de cotillons et serpentins.

Mais dehors?

Le brouillard givrant a paré ce début d'année  d'innombrables paillettes.

Les toiles d'araignées deviennent des sortes de cordages plus ou moins réguliers.

La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre

La végétation n'échappe pas à cette décoration naturelle, avec des effets parfois surprenants...

La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre
La magie du givre

Et même le pilote de mon avion-girouette  se trouve embarrassé pour ramener son bolide à bon port!

Il en a plein les lunettes... pas équipées de système anti-givre!

 

La magie du givre
La magie du givre

Dommage que le soleil n'ait pu filtrer la grisaille.

Cela nous aurait fourni une lumière avec de bien meilleurs contrastes.

 

Mais quoi qu'il en soit, contentons-nous du spectacle tel qu'il est.

 

Bonne année à vous tous!

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Quand le brouillard joue à cache-cache

11 Décembre 2016 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie, #Billet d'humeur, #Eoliennes, #Modélisme

Quand le brouillard joue à cache-cache

Depuis le matin, le brouillard rampe sur le sol, laissant parfois apparaître un soleil pâlot qui voudrait bien pointer le bout de son nez...

Et dans l'après-midi, il finit par se déchirer,  laissant  place à de jolis rayons  bienfaisants.

Vite, je "jette" un modèle dans la voiture et je pars au Montaigu.

Assemblage, visite pré-vol... et je lance.

L'air est vraiment très froid, et absolument pas porteur. Pour preuve...

Toutes les dix secondes, je suis informé par la télémétrie que le planeur chute d'environ 6 à 7 mètres... pas brillant.

Et puis, venant de l'Ouest, un gros paquet cotonneux semble approcher assez rapidement.

Je comprends très vite qu'il vaut mieux procéder prudemment à un atterrissage avant que mon joli modèle ne se fasse avaler par le brouillard.

Le temps de  remballer mes affaires, et je suis complètement enveloppé par la crasse. On n'y voit goutte.

Je reprends la route vers Bais, pour déboucher soudain dans la lumière. Je file alors  sur l'autre versant de la colline en direction des Batailles. Là où apparemment on peut encore espérer faire voler sans trop de risque.

Mais  avant de lancer, j'installe une caméra Mobius.

 

 

Les éoliennes de Bais et Hambers émergent de la brume

Les éoliennes de Bais et Hambers émergent de la brume

Le vol ne va cependant guère durer... je vous laisse deviner pourquoi.

J'ai toutefois le temps de filmer en direction de Trans, où l'on distingue également les moulins à vent.

A gauche les éoliennes, alors qu'un paquet de coton  s'insinue dans le creux d'un vallon.

A gauche les éoliennes, alors qu'un paquet de coton s'insinue dans le creux d'un vallon.

Et je ramène bien vite mon oiseau au bercail.

Quand le brouillard joue à cache-cache
Quand le brouillard joue à cache-cache

Je remballe une nouvelle fois... et je file en direction du chantier éolien de Trans, là où j'ai passé beaucoup de temps ces derniers jours.

Pour  rencontrer à nouveau le brouillard, qui me laisse toutefois  le loisir de prendre quelques clichés..

Les nouvelles éoliennes de Trans  émergeant de la brume... sous le regard de la lune.

Les nouvelles éoliennes de Trans émergeant de la brume... sous le regard de la lune.

Et je me dirige ensuite vers le chantier.

A l'entrée duquel j'ai la surprise de trouver une voile de paramoteur bouchonnée à côté de son chariot.

Je demande alors à une dame si elle a besoin d'un petit coup de main.

Tout en  me remerciant, elle me dit que son mari est parti à pied à travers champs en direction de Fléchigné, afin de récupérer voiture et remorque qui permettront de rapatrier le matériel.

http://mayenneparamoteur.com/intro/lecole/

Et avec un grand sourire, elle ajoute:

"Mon mari vient d'obtenir le brevet qui lui permet de prendre un passager. On est donc allé faire un tour du côté de Saint Léonard des Bois... et c'est en revenant  que la brume nous a bouffés. On est rapidement descendu dans l'espoir de trouver une éclaircie... pour apercevoir le champ de blé  de l'autre côté de la route... poser, et se faire de nouveau avaler.  C'était la première fois que mon mari et moi faisions un vol ensemble... Pour mon baptême, avouez que  j'ai été servie."

Peu de temps après arrivait la voiture de dépannage...

Mais  n'ayant ni les uns ni les autres envie de jouer à cache-cache avec la brume... nous sommes rentrés chez nous!

Et moi, je me suis réfugié près du joli feu de cheminée!

 

 

 

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Il a tempêté...

20 Novembre 2016 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Photo et poésie

Cette nuit, il  a tempêté. (en un seul mot, bien sûr!)

Météo France nous en avait avertis.

Mettant en garde contre l'une de ces tempêtes classiques pour la saison, avec des rafales dans les terres pouvant atteindre  90 à 100 km/h.

Et il est vrai que cela a soufflé...  Fort, très fort.

Le vent cherchait à s'insinuer par  le moindre interstice de la maison, en sifflant, en râlant, en hurlant.  Furieux de ne pouvoir entrer.

Et moi, j'étais bien à l'abri, douillettement installé près de ma cheminée.

Mais dehors... il en était tout autrement.

Et je ne pouvais m'empêcher de revenir sur ce poème écrit par Anna de Noailles, dont je vous livre un extrait:

" Les feuilles dans le vent courent comme des folles ;
Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent,
Mais le vent les reprend et barre leur chemin.
Elles iront mourir sur les étangs demain."

 

 

 

 

Il a tempêté...

 

Alors qu'Eole avait bien secoué son monde, le journal de ce matin faisait état de toitures endommagées, d'arbres violentés,  de secteurs entiers privés de courant électrique.

Mais chez nous, rien de tout cela.

Simplement quelques feuilles, qui avaient essayé de se protéger en se blottissant les unes contre les autres, au pied d'une rose trémière sur le déclin. Se fanant lentement, comme à regret de devoir quitter ce monde.

 

Il a tempêté...

Ou bien, emportées par le  tourbillon d'une valse effrénée qu'elles ne maîtrisaient pas, elles s'étaient rassemblées pour former une masse conséquente...

Il est vrai qu'à plusieurs, on est parfois plus forts.

Il a tempêté...

Mais en pareil cas, il n'y a guère de solution que de  courber l'échine...

Attendre que la furie s'apaise.

Et pendant que cela tempête...

Encore et toujours...

"Les feuilles dans le vent courent comme des folles..."

 

http://www.poetica.fr/poeme-1518/anna-de-noailles-automne/

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