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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Vous avez dit : « Evaluer ? »

16 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques d'un instituteur original, #Billet d'humeur

Découvert samedi 14 février dans mon quotidien "préféré", cet article à propos des "notes" à l'école.

Vous avez dit : « Evaluer ? »

Noter?

Fort bien!

Mais noter comment,  pour quoi, pour qui   et pourquoi?

J'ai souvent mené cette réflexion, seul, ou en compagnie de mes collègues.

Sans vraiment trouver une solution "lisible" par tous.

Puis-je penser que  cette  démarche contribuait  à faire de moi l'instituteur "original" qu'évoqua un jour un de mes anciens élèves?

Toujours est-il que, dans un ouvrage qui verra peut-être le jour,  et qui devrait s'intituler "Chroniques d'un instituteur original", j'y ai  consacré un long chapitre.

Que je vous livre "brut de fonderie".

Chapitre qui n'apporte pas de réponses, mais qui se veut juste être un témoignage.

Voir ci-dessous.

 

Vous avez dit "EVALUER"?

Toute action pédagogique ne peut occulter cet épineux problème : évaluer !

Evaluer bien entendu les « productions » des élèves, mais aussi évaluer la prestation de l’enseignant.

Parce que, me direz-vous, c’est bien joli de prôner une pédagogie ludique, récréative et jubilatoire… Mais quelle en est son efficacité ?

Il est bien évident que cette dimension ne doit jamais être perdue de vue.

Commençons donc par la pratique au quotidien.

Vous avez tous connu comme moi les fameuses notes qui venaient "fleurir" la marge.

S’il est relativement facile de noter 4 opérations, ou un problème… cela devient beaucoup plus délicat à propos d’une rédaction par exemple.

J’avoue avoir toujours été perturbé lorsque je mettais un « zéro » en dictée. La « bulle » ne se justifiant à mes yeux que pour un travail non rendu.

C’est pourquoi j’ai essayé divers systèmes de "notation", ou d'évaluation, dont l’un utilisait des graphiques. La moins bonne performance au test se voyant positionner en bas de la courbe, la meilleure tout en haut. Et partant de là, j’appliquais une échelle de zéro à 20.

Mais c’était assez compliqué à mettre en oeuvre.

J’ai aussi tâté du système d’appréciation à base de lettres… sans être davantage convaincu.

Avec ce souci permanent qui me conduisait à penser que tout système de notation doit être lisible par tous ceux à qui il est destiné.

Mais au fait, pour qui « note-t-on ? »

En premier lieu sans doute pour les élèves, qui souhaitent savoir ce que vaut leur travail… et c’est légitime… même si j’avais tout naturellement tendance à préférer l’émulation plutôt que la compétition.

Pour les parents ensuite… avec les mêmes aspirations que leurs chères têtes blondes.

Et pour l’enseignant enfin, qui doit juger de l’efficacité de son enseignement…

Reste à savoir si l’exercice utilisé en tant que test est en adéquation avec la situation !

Que signifie en effet un exercice complètement raté au niveau d’une classe ?

Qu’il était trop difficile ? Que ma propre leçon était elle-même ratée ?

Allez savoir !

Mais j’ai quitté l’école (juin 2000) toujours en recherche d’un système d’évaluation qui puisse être satisfaisant pour tous ses utilisateurs…

En revanche, l’équipe pédagogique  dont je faisais partie disposait d’éléments très fiables, ne suscitant pas de doutes quant à leur interprétation !

Les documents que le principal du Collège nous transmettait suite aux évaluations des élèves de 6ème.

Nous passions de longs moments à compiler, comparer, soupeser les résultats… que le principal commentait lui-même d’ailleurs.

Et il nous disait combien nos élèves ne lui posaient guère de problèmes.

Et enfin, dans ce processus d’évaluation à deux niveaux, chaque enseignant sait bien qu’il va recevoir périodiquement la visite d’un inspecteur.

Moment souvent redouté… générateur de stress, même si on est persuadé que l’on fait son travail avec le maximum de conscience professionnelle.

 

C’est ainsi que j’ai été plusieurs fois inspecté dans ma carrière.

Et que cela s’est toujours bien passé.

J’étais donc moi-même noté par mon supérieur hiérarchique, qui justifiait sa note au travers d’un long rapport, que je devais renvoyer signé pour approbation.

Rappelons qu’au-delà de la satisfaction personnelle d’obtenir « une bonne note », cette dernière est synonyme de changement d’échelon, donc de promotion, avec à la clé une augmentation de salaire !

C’est aussi à la suite d’inspections que l’on m’a proposé de devenir Conseiller Pédagogique… ou bien de prendre la direction d’une école plus importante.

Rien que les circonstances qui m’ont conduit à prendre la direction de l’école de Bais mériteraient un chapitre à elles seules !

Mais j’ai toujours décliné l’offre ; pour au moins trois raisons.

  • La première, c’est que je me plaisais bien à Bais…

  • La seconde, c’est que je me voyais mal me passer de mes complices les élèves. En effet, un Conseiller Pédagogique n’a plus de classe à gérer.

  • Et enfin la troisième : je ne souhaitais pas atteindre ce que je pourrais appeler mon degré d’incompétence.

 

A ce propos, je me souviens fort bien d’un longue discussion avec un inspecteur, qui avait trouvé de « bons » arguments en vue de me faire accéder au poste de conseiller pédagogique… «  avec une rémunération plus intéressante ! » avait-il dit…

Mais il était resté sans voix, lorsque je lui avais asséné :

« Monsieur l’inspecteur, j’ai bien suivi votre argumentaire, mais je préfère être comme vous dites un bon instituteur qu’un piètre conseiller pédagogique ! »

Avais-je sous-évalué mes capacités ?

Peu importe.

Je suis resté instituteur carrément rural... peut-être original...

J’ai exercé un métier passionnant.

 

Et je ne regrette absolument rien !

 

 

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Fonctionnement d'une éolienne

14 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes

Eolienne de La Roche

Eolienne de La Roche

Depuis le temps que je vous rapporte des images  à propos de l'éolienne de Champgenêteux...

Des lecteurs n'ont pas manqué de me poser quelques questions d'ordre technique.

En fonction de mes connaissances et/ou compétences, voici ce que je peux donc vous dire.

Identique à celle de la Roche, la machine en construction est de type E82, c'est à dire que son rotor mesure 82 mètres de diamètre.

 

Détails dans le tableau ci-dessous, prélevé sur le site du fabricant Enercon:

http://www.enercon.de/fr-fr/62.htm

 

Puissance nominale: 2.000 kW
Diamètre du rotor: 82 m
Hauteur du moyeu: 78 m / 85 m / 98 m / 108 m / 138 m
Classe de vent (DiBT): WZ III
Classe de vent (IEC): IEC/NVN IIA
Particularités techniques: sans boîte de vitesse, régime variable, réglage individuel des pales
Rotor
Type: face au vent à ajustage actif des pales
Sens de rotation: sens des aiguilles d’une montre
Nombre de pales: 3
Surface balayée: 5.281 m²
Matériau utilisé pour les pales: GFK (résine époxy); protection parafoudre intégrée
Vitesse de rotation: variable, 6 - 17,5 tours/min
Système de réglage des pales: système de réglage indépendant de chaque pale ENERCON, 3 unités indépendantes avec système d'alimentation électrique de secours
Système d’entraînement avec générateur
Paliers principaux: roulement à 2 rangées de rouleaux coniques + un roulement à rouleaux cylindriques
Générateur: générateur annulaire ENERCON
Alimentation du réseau: onduleur ENERCON
Systèmes de freinage: 3 unités indépendantes avec alimentation de secours, frein d'arrêt du rotor, dispositif de blocage du rotor
Système de contrôle d’orientation (yaw): d’engrenages, amortissement proportionnel à la charge
Vitesse de coupure: 28 - 34 m/s (avec mode tempête ENERCON)
Système de surveillance à distance: ENERCON SCADA

En feuilletant des pages Internet, je suis "tombé" sur une vidéo d'animation que je trouve fort intéressante. Et que je vous propose.

Vous remarquerez que le système d'engrenage n'est pas le même que sur la E82,  pour laquelle l'entraînement est direct, sans passage par une boîte de vitesse.

 

Mais le film me semble toutefois fort intéressant.

Intérieur de la nacelle d'une éolienne E82

Intérieur de la nacelle d'une éolienne E82

Si la grosse majorité des éléments constituant le puzzle de "ma E82" se trouve maintenant sur site... je guette quand même l'arrivée du générateur annulaire (N° 3 sur l'écorché de la nacelle) et j'attends surtout les pales...

Avec les délicates manoeuvres au carrefour de l'Aubrière!

Au sujet de ces pales, seront-elles munies des peignes qui ont été installés après-coup sur sa "soeur" de La Roche afin d'atténuer le bruit?

A suivre...

Peigne de l'éolienne "La Roche"

Peigne de l'éolienne "La Roche"

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Eolienne de Champgenêteux Arrivée hub et nacelle

13 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes

Ce vendredi 13... j'étais bloqué à la maison une partie de la journée.

Mais j'ai quand même réussi à me libérer... 

 

Qui a dit que j'étais superstitieux?

Parce qu'en me rendant sur le site, ben... j'ai eu la chance de croiser deux camions...

Voir ci-dessous:

Comparez  avec l'éolienne  en fonctionnement...
Comparez  avec l'éolienne  en fonctionnement...
Comparez  avec l'éolienne  en fonctionnement...
Comparez  avec l'éolienne  en fonctionnement...
Comparez  avec l'éolienne  en fonctionnement...

Comparez avec l'éolienne en fonctionnement...

Au loin, je constate que la grue est enfin assemblée, avec sa flèche principale avachie sur le sol.

Eolienne de Champgenêteux Arrivée hub et nacelle
Eolienne de Champgenêteux Arrivée hub et nacelle

Et le hub, partie recevant les pales est également arrivé.

Le hub avec ses trois "trous" destinés à recevoir les pales
Le hub avec ses trois "trous" destinés à recevoir les pales
Le hub avec ses trois "trous" destinés à recevoir les pales

Le hub avec ses trois "trous" destinés à recevoir les pales

A suivre...

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Le respect

12 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques d'un instituteur original

Si l'instituteur original  qu'on me dit être aborde ce sujet aujourd'hui, c’est sans doute parce qu’on me fit comprendre très jeune une chose capitale : on ne peut être digne de respect que si l’on respecte soi-même les autres.

Illustration :

Comme cela m’est arrivé aussi souvent que possible, je me suis inscrit afin de suivre des stages permettant de faire évoluer ma pratique quotidienne. Cette fois-là, ce devait être pour une mise à niveau « informatique ».

Le lundi matin, je laisse donc sur mon bureau quelques consignes destinées à mon remplaçant, et je file à l’Ecole Normale de Laval.

Le soir, en rentrant, je demande à mon épouse si tout s’était bien passé.

Et elle de me dire : 

« Ben, pas vraiment ! Dès la première récré du matin, j’ai vu arriver un groupe de filles, irritées, en pétard, me disant :

-M’Dame, le remplaçant de monsieur Munoz, il nous a tous traités de débiles… !

J’ai essayé de leur faire comprendre qu’il devait avoir eu un mot malheureux. Mais elles n’ont rien voulu entendre. »

J’ai appris plus tard que toute la classe avait fait corps et s’était montrée particulièrement rétive au jeune instituteur maladroit.

Il a certainement passé une semaine dont il a dû se souvenir fort longtemps !

La même année, je suis reparti pour la seconde partie de mon stage.

Ce fut une jeune femme qui me remplaça.

A mon retour, en ouvrant mon journal de classe, je trouvai ce mot : 

« Monsieur Munoz, j’ai effectué un excellent séjour au milieu de vos élèves. Vous avez une classe vivante, avec des enfants charmants, comme j’aimerais en rencontrer tous les jours. Si vous avez l’intention de vous absenter à nouveau, faites-moi signe, je reviens aussitôt ! Cordialement  »

 

Il s’agissait des mêmes élèves !

Faut-il donc que j’ajoute un commentaire ?

 

Et pour faire suite au sujet « respect », cette autre anecdote.

Lorsqu’en novembre 1994 nous avons pris possession du nouveau groupe scolaire, il était convenu que chacun se montre encore plus respectueux des lieux et des personnes.

Lors d’une rentrée qui suivit, un jeune instit’ incorpora l’équipe de vieux routards que nous formions.

Et, un matin, je l’entends encore sous le préau, m’apostrophant en ces termes : 

« Ben ça fait un moment que je voudrais te dire… Je suis estomaqué ! Y’a pas un bout de papier à traîner dans la cour ou dans les couloirs. »

Et moi de lui demander : 

« Et ça t’étonne ? Ben... c’est normal, non ?

- Oui mais ici, c’est… je sais pas… comment dire ? Pas de dégradations, tapisseries nickel, bas de murs intacts…

- Mais pourquoi me le dis-tu aujourd’hui ?

- Ben parce que je viens de voir une gamine qui, sortant son mouchoir de la poche, a laissé tomber un petit morceau de papier. Et aussitôt, un de ses camarades lui a tapoté gentiment l’épaule pour le lui signaler, pointant son index vers la poubelle toute proche. »

 

Il est certain que nous avons toujours été très vigilants sur le sujet.

Tout comme au moment des récrés… pendant lesquelles les enfants avaient le droit d’utiliser le terrain en herbe… sauf dans certains cas.

S’il avait plu, ils s’adressaient à l’enseignant(e) chargé(e) de la surveillance en demandant :

« S’il vous plaît M’dame, est-ce qu’on peut aller sur le plateau ? »

La réponse était  inéluctable: « A votre avis, dans quel état vont être vos chaussures lorsqu’il faudra entrer en classe ? »

Et ils prenaient eux-mêmes la décision, du style : 

« Ben non, c’est trop gras… ça va donner trop de boulot à Yvette et à Christelle.. »(les employées communales chargées du nettoyage de l'école)

Je n’avais même pas à trancher !

 

Il nous semblait en effet évident que les femmes de service n’avaient pas à se voir infliger un travail supplémentaire, uniquement parce que les enfants avaient envie de jouer au foot.

 

Une des  morales de cette fable ?

« Tant pis si je me prive d’un plaisir, mais j’en éprouve un bien plus grand lorsque je respecte les autres ainsi que  leur travail. »

 

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Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant

12 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes, #Photo et poésie

Ah, faisait pas bien chaud ce jeudi 12 février!

Une magnifique gelée blanche rendait la campagne fort agréable pourtant.

Alerté toutefois par un(e) de mes correspondant(e)s qui me signale avoir suivi ce matin des camions transportant des éléments de grue, je me suis donc rendu sur le site.

Deux semi-remorques étaient là. Un troisième attendait dans une zone plus en amont.

Avec le soleil dans le dos (c'est mieux pour photographier!) j'ai eu tout loisir d'assister au spectacle.

Où l'on peut voir l'ombre du photographe  au premier plan
Où l'on peut voir l'ombre du photographe  au premier plan

Où l'on peut voir l'ombre du photographe au premier plan

Le travail du grutier est toujours aussi impressionnant de délicatesse.

Il communique par signes avec les hommes au sol, qui agitent leur main droite en tournicotant, en levant le pouce...

Ma chance du jour aura été de pouvoir me trouver très près d'un élément terminal de la grue, celui qui comporte deux roues...

Elément terminal de la grue, qui sera très haut placé...
Elément terminal de la grue, qui sera très haut placé...

Elément terminal de la grue, qui sera très haut placé...

J'ai également eu la possibilité de converser avec le responsable du Bureau Véritas, qui me demandait de rester aussi éloigné que possible.

Cet homme est d'ailleurs chargé de vérifier tout l'aspect sécurité des techniciens: port du casque, stationnement du personnel en dehors de la zone grutée, charge au bout de la grue ne "survolant" pas la cabine des camions...

A ce propos, vous pourrez remarquer l'utilisation des "sangles" munies de mousquetons avec lesquels nos joyeux funambules s'arriment sur la "ligne de vie", câble situé de chaque côté du cheminement.

 

Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant
Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant
Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant

Mais j'avais froid, réellement froid!

J'ai  pris encore quelques autres clichés, tels que le "socle" métallique sur lequel repose cette fameuse grosse grue à chenilles.

Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant

Et  tout comme chaque camion, je me suis senti soulagé à chaque fois que la grue soulevait une gueuse de plomb destinée à équilibrer le "cul de la grosse grue".. 

Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant

J'ai aussi pu contempler les éoliennes d'Hambers... à moitié perdues dans la brume.

Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant

Et avant de partir,  je suis passé tout près du sytème de projecteurs permettant parfois de travailler la nuit.

Chaque "ampoule" délivre 1000 Watts!

Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant

Et vaincu par le froid, je me suis enfin résolu à regagner mes pénates...

 

Avec l'idée de "remonter" très prochainement voir l'avancement des travaux!

Ce que j'ai fait dans l'après-midi...

Mais les ouvriers ont surtout effectué des travaux  de maintenance, tels que de la soudure.

 

A suivre.

Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant
Eolienne de Champgenêteux Le Meccano géant
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Eolienne Champgenêteux Installation Grosse grue

11 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes

Je suis monté vers le chantier à l'aide de mon VTT électrique

Je suis monté vers le chantier à l'aide de mon VTT électrique

Cela faisait quelque temps que l'activité semblait au ralenti du côté de E1.

Ma virée  du jour à VTT m'a permis de stationner un bon moment pas très loin du chantier, où j'ai pu constater que la grue de moyenne taille (tout est relatif!) utilisée pour assembler le mât est partie.

 

Elle a été remplacée par les premiers éléments d'une machine plus puissante, et qui sera plus haute!  

Rappelons que celle qui était utilisée jusqu'alors faisait du "remplacement" afin de ne pas retarder les travaux...  Mais elle s'avérait un peu trop courte en taille...

 

 

 

 

Grues de la société Dufour, avec au premier plan la structure basse de la nouvelle venue.
Grues de la société Dufour, avec au premier plan la structure basse de la nouvelle venue.

Grues de la société Dufour, avec au premier plan la structure basse de la nouvelle venue.

Aidés par une "petite" grue  (tout est relatif!), des ouvriers s'affairent à poser au sol de très grosses plaques métalliques  sur lesquelles reposera la nouvelle venue.

Tout ça pour stabiliser l'ensemble et répartir équitablement la pression au sol, je suppose...

Question qui me vient à l'esprit:  une fois que tout sera en place, quelle sera  la charge au m²?

 

Toujours est-il que la partie "char d'assaut" est sur place.

Rien que la taille des chenilles donne le vertige.

 

 

Pose de plaques métalliques au sol.
Pose de plaques métalliques au sol.

Pose de plaques métalliques au sol.

Des camions continuent d'apporter  des tronçons de cette grosse grue.

Un jeu de Meccano géant!

Il paraît que dans le courant de la semaine prochaine, cela devrait avancer dur sur le chantier...

Dixit un chauffeur avec lequel j'ai pu converser.

Attendons déjà de voir  cette grosse machine assemblée.

Car rien que pour décharger les pales, il faut recourir à deux grues.

 

Affaire à suivre...

Et si vous voyez quelque chose d'intéressant qui pourrait m'échapper, comme l'arrivée des pales... n'hésitez pas à m'appeler au téléphone!

Je me précipite avec mon appareil photo.

 

http://dufour-cranes.com/fr/nos-solutions/grues-treillis-jusque-800t?AG_MK=0&AG_form_paginInitPages_1=1&AG_form_albumInitFolders_1=levage/grues_treillis_800&AG_form_scrollTop=466&AG_form_scrollLeft=0&AG_MK=0

La nouvelle grue ressemblera-t-elle à celle qui avait été utilisée à Montpion?

La nouvelle grue ressemblera-t-elle à celle qui avait été utilisée à Montpion?

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Les éoliennes de Trans vues du ciel

10 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes, #Bidouilles en tout genre

Les Grandes Batailles en contre-jour

Les Grandes Batailles en contre-jour

Ce lundi 9 février,un soleil frisquet régnait sur notre bocage, mais le vent de Nord presque discret n'accentuait pas l'impression de froid

C'était l'occasion rêvée de remettre les jambes en mouvement après une trêve peu propice au maintien de la forme physique.

J'entame le "Grand tour des Batailles" à pied.

D'où je découvre à nouveau un panorama fort sympathique.

Tout en marchant, je me dis quand même qu'il serait judicieux de revenir dans l'après-midi afin d'effectuer des vues aériennes de ce coin... que j'ai curieusement oublié de faire figurer dans ma banque d'images!

Après le repas, je m'installe donc sur la petite route entre l'embranchement de la Roncinière et la Noë Feuvre.

Carte détaillée (Extraite de Memory Map)

Carte détaillée (Extraite de Memory Map)

Visite pré-vol, comme d'hab... mise en route de la caméra, et ... face en vent, avec les trois éoliennes  devant moi, hop... c'est parti.

Décollage, avec ombre du modèle au sol.
Décollage, avec ombre du modèle au sol.

Décollage, avec ombre du modèle au sol.

Le moteur tire allègrement mon Solius qui grimpe sans sourciller.

La caméra étant montée sur un servo, je modifie en vol l'axe des prises de vues.

C'est ainsi que je réalise plusieurs vidéos, dont je vais extraire les photos qui illustrent cet article.

A gauche la Beltière, et à droite La Roncinière
A gauche la Beltière, et à droite La Roncinière

A gauche la Beltière, et à droite La Roncinière

Le variomètre sonore signale quelques petites ascendances, que mon planeur confirmera également en  étant un peu bousculé par les turbulences.

 

Les éoliennes de Trans vues du ciel
Les éoliennes de Trans vues du ciel

Lors du visionnage des films, je constate que l'horizon est encombré d'une "bonne" crasse brumeuse, empêchant de "voir" très loin... Dommage!

Mais un oeil averti pourra quand même distinguer différentes fermes ou hameaux tels que le Tertre, les Batailles, La Roncinière, La Beltière, La Boyère...

Et même Champgenêteux.

Champgenêteux  à droite du premier cliché. Second document: réalisé à partir de Google Earth
Champgenêteux  à droite du premier cliché. Second document: réalisé à partir de Google Earth

Champgenêteux à droite du premier cliché. Second document: réalisé à partir de Google Earth

En cours de vol, je reçois la visite d'un "voisin" accompagné de son chien.

"Voisin", puisqu'il habite la Noë Feuvre du Haut.

 

La Noë Feuvre du Haut
La Noë Feuvre du Haut
La Noë Feuvre du Haut

La Noë Feuvre du Haut

Il me questionne sur les moyens technologiques utilisés.

Se montre étonné par les possibilités de  mes "outils" qui permettent de connaître en temps réel l'altitude,   d'enregistrer les paramètres du vol... et il y va de son petit commentaire sur les fichus drones qui ont survolé tout dernièrement quelques centrales nucléaires.

 

Quand vient le moment d'atterrir.

Les éoliennes de Trans vues du ciel
Les éoliennes de Trans vues du ciel

De retour chez moi, je  récupère les paramètres du vol.

Il suffit  de tripatouiller sur le PC avec Open Tx, puis Google Earth.

Et j'obtiens confirmation que l'altitude max atteinte ce jour a été de  180 mètres.

Avec 3 montées au moteur...

 

Mais il faudra peut-être que je retourne du côté du Château d'eau des Batailles... un jour moins brumeux!

 

A gauche, le château d'eau des Batailles

A gauche, le château d'eau des Batailles

Vue panoramique à 180 mètres d'altitude. Droit devant: la Beltière

Vue panoramique à 180 mètres d'altitude. Droit devant: la Beltière

PS:  En prime, une vidéo fort intéressante à propos des  différentes étapes de montage d'une éolienne Enercon E82, identique à  celles de Trans ou La Roche...

 

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Une Ferrari ? C'est hors de prix !

8 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Ah, les bagnoles !

Y'a des gens qui sont prêts à dépenser des fortunes pour s'acheter la voiture de leurs rêves.

Et je ne parle pas des Dinky Toys, non, non…

Des vraies bagnoles échelle 1...

Je peux comprendre...

 

Cependant, pour moi, la bagnole, c'est ni plus ni moins qu'un utilitaire, qui doit répondre à mon cahier des charges, et qui doit aussi entrer dans l'enveloppe budgétaire que je consens à lui accorder.

 

Mais où j'me marre, c'est quand je lis dans la presse qu'un ancien transporteur niortais a pu accumuler une centaine de véhicules… pas pour voyager, non, non !

Même pas pour se rendre à son boulot. (*voir fin de l'article)

Rien que pour son plaisir !

 

On nous dit aussi que ces véhicules rares et chers sont restés sous la poussière pendant des décennies…

Qu'on vient de les retrouver…

Qu'on va les mettre en vente…

Que parmi ces voitures  figure une Ferrari...

Cette Ferrari aurait appartenu à la célébrité qu'est Alain Delon... Ce qui expliquerait son prix?

Cette Ferrari aurait appartenu à la célébrité qu'est Alain Delon... Ce qui expliquerait son prix?

Ouais...

Accumuler à ce point, ça me paraît déjà suspect… même s'il s'agit d'oeuvres d'art.

Car je n'ai toujours pas compris à quel(s) besoin(s) cela pouvait bien correspondre.

 

Néanmoins, pour en revenir à la belle Ferrari de 1961,  je vous livre le prix auquel elle s'est « envolée » :

14,2 millions d'Euros !

Mazette !!!

 

Sans compter les frais, ce qui porte le prix du jouet à 16,3 millions !

Presque 970 années de salaire au SMIC !!!

Soit pratiquement un millénaire  de labeur!!!

 

Moi, rien qu'avec le « virgule  trois millions », j'en aurais plus que suffisamment pour me faire des petits plaisirs.

Parce que ce « virgule  trois » ça représente quand même 300.000€.

De quoi déjà acheter presque une dizaine de véhicules neufs !

Rien qu'un seul me suffirait, et le reste des sous me permettrait de sillonner la France pour découvrir des paysages, rencontrer des gens, goûter aux spécialités locales, assister à des concerts…

Vous me direz que tout ça est bien matérialiste, très « Terre à terre » !

Ma foi...

 

Et puis je rigole(?) en pensant à la façon dont l'acheteur va pouvoir s'acquitter de sa dette.

Avec sa carte bleue ?

Faut p'tête pas rêver !

En signant un chèque ?

Y'aura pas assez de place pour écrire la somme en toutes lettres !

Ben…

J'aurais fort envie de proposer à ce richissime acheteur (anonyme, bien évidemment) de contacter Bernardette afin de lui échanger ses pièces jaunes.

Livraison du magot avec une ribambelle de camions 38 tonnes !!!

 

Pensez tout de même que si on s'amusait à payer rien qu'en pièces de 0.50€ pesant 7.8 grammes chacune, cela représenterait 2089 tonnes en menue monnaie!!!

 

Et puis on compte tout ça « à la main » ! Comme oncle Picsou !

Une Ferrari ? C'est hors de prix !

Vous allez me dire que je perds complètement la boule.

Mais comment réagir autrement face à une telle monstruosité ?

 

Tout ça dépasse mon entendement.

Et j'ai vraiment l'impression qu'on marche sur la tête dans un monde complètement déboussolé !

 

Tiens, à propos de marcher la tête en bas, et regarder le Monde à l'envers, je préfère retourner écouter tonton Georges.

 

Gearges Brassens  qui interprétait cette chanson dont les paroles se terminent ainsi :

 

 

"Mais en homme prudent et perspicace
Pour l'avenir j'ai tout prévu.

Je vais apprendre demain à me tenir sur les mains
J'irai pas très vite bien sûr mais je n'userai plus de chaussures.
Je verrai le monde de bas en haut c'est peut-être plus rigolo.
Je n'y perdrai rien par surcroît:
Il est pas drôle à l'endroit."

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Le plan d'eau est gelé

4 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Photo et poésie

Le plan d'eau est gelé

Il est des matins comme ça...

Où les nouvelles ne sont pas bonnes.

Alors on tente de se réfugier "ailleurs"...

Mon "ailleurs" sera donc un retour en arrière...

Mes deux sorties de la veille...

C'était mardi.

Il est tombé quelques flocons sur Bais. Juste un saupoudrage au sucre glace.

Mais la nuit ayant été froide, le plan d'eau s'est vu offrir une pellicule de... glace.

Le plan d'eau est gelé
Le plan d'eau est gelé
Le plan d'eau est gelé
Le plan d'eau est gelé

L'appareil photo en bandoulière,  je chemine lentement, essayant de trouver un cadrage, une lumière, des formes...

Mais tout est gris, ou presque.

Je rentre chez moi.

 

Dans l'après-midi, le soleil daigne se montrer.

Je repars en direction du plan d'eau.

Je croise une connaissance, avec laquelle je papote, et qui évoque mon blog, mes photos, mes balades.

"Je suppose que vous avez de quoi photographier, parce que ça m'étonnerait que vous partiez les mains vides."

Je sors alors mon Sony qui était bien "caché" sous ma grosse polaire.

"Ah, je savais bien!" dit-elle en riant.

Et je repars.

Au bout du plan d'eau, la lumière est nettement meilleure que le matin.

La surface occupée par la glace a un peu rétréci.

Quelques clichés...

 

Le plan d'eau est gelé
Le plan d'eau est gelé

Mais la température n'est pas vraiment  "chaleureuse".

Je décide de rentrer.

C'est  en passant près de l'église que,  tout en haut du clocher,  j'avise le coq...

 

Lui non plus ne semble pas avoir chaud!

Le plan d'eau est gelé

Et je pense déjà au joli feu de cheminée qui m'accueillera chez moi.

Quant au malheureux coq, il  continuera de grincer sur son axe,  en grelottant de froid.

Attendant, lui aussi, des jours meilleurs...

 

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Eolienne Champgenêteux passage câbles

2 Février 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes

Eolienne Champgenêteux passage câbles

Ce lundi 2 février, je suis parti en voiture afin de voir si le chantier avait repris.

Empruntant la route qui mène vers Mayenne, j'ai tout de suite aperçu une sorte de conteneur au bout des filins de la grue.

Ce dernier était juste au-dessus du dernier tronçon, légèrement décalé par rapport à l'axe.

Un premier cliché pris  à partir de la route de l'Hôtellerie.

 

 

Eolienne Champgenêteux passage câbles

Poursuivant ma route, je suis monté jusqu'à Mézières... mais je me trouvais en plein contre-jour...

Eolienne Champgenêteux passage câbles

J'ai alors poursuivi mon chemin pour me retrouver du côté de Jauneau.

D'autres clichés, permettent de voir à l'intérieur du conteneur un gros rouleau de câble tournant sur un tambour.

Observez la taille des bonshommes...
Observez la taille des bonshommes...

Observez la taille des bonshommes...

Parce que si une éolienne est en mesure de produire du courant électrique, il faut bien évidemment pouvoir l'acheminer vers le réseau...

 

La suite?

Apparemment changement de grue dans les prochains jours...  arrivée du tronçon terminal... nacelle.... pales... hub...

sans doute la semaine prochaine.

Eolienne Champgenêteux passage câbles
Eolienne Champgenêteux passage câbles
Eolienne Champgenêteux passage câbles
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