modelisme
Planeur Lidl
Ah... me direz-vous! Encore un qui a succombé au chant des sirènes.
Ben oui! Quand ce petit planeur est annoncé chez Lidl, il déclenche comme une sorte de "fièvre acheteuse" chez bon nombre de modélistes. Pensez, un bidule qui arrive prêt à voler en planeur vol libre pour moins de 8 Euros... Qui plus est incassable, ou presque, du fait de sa constitution en polypropylène expansé!
Et, cerise sur le gâteau, où cela devient intéressant, c'est qu'il est possible d'en faire un modèle radiocommandé... mais si, mais si!
Pour s'en convaincre, il suffit de taper dans un moteur de recherche les mots-clés qui vont bien... et vous verrez que ce bout de rien du tout a été agrémenté à toutes les sauces suivant l'imagination débordante de certains aéromodélistes... Pour en faire un avion à deux fuselages tel le P38 Lightning, en aile volante après suppression de toute la partie arrière... J'en passe... et des meilleures comme on dit couramment.
Voici ce qu'on trouve à la sortie de la boîte: un fuselage, une voilure blanche, un stabilisateur (réversible! Suffit de lire la notice afin de comprendre pourquoi), une planche d'adhésifs et une notice papier.
On passe le tout sur la balance:
194 grammes avec la planche déco et son support; pour 170g planeur tout nu, prêt à être jeté dans la première prairie venue! (La bille utilisée d'origine pour réaliser le centrage pèse 28 grammes... elle sera bien évidemment retirée)
Alors j'ai fait comme beaucoup de mes collègues: je l'ai équipé avec ce qu'il faut afin de pouvoir le radio-commander.
Sauf que ce matin, mon ami Patrice passe me voir, lorgne mon nouveau jouet, et me dit: "Ben moi, j'en ai acheté trois d'un coup! ça mange pas de pain... Mais quand je vois ta bidouille... c'est propre, simple... Tu pourrais pas m'en faire un tuto?"
Si y'a kça!
Rassurez-vous! Je ne vais pas réinventer l'eau tiède. D'autres l'ont fait nettement mieux. Merci à eux d'avoir déjà expérimenté.
Juste quelques détails qui permettront à Patrice (et d'autres!) de mener à bien la bidouille. Et décrire un peu le système d'incidence différentielle.
A savoir que l'on ne touche à rien sur l'arrière du modèle! Pas de gaines lourdes et disgracieuses...
Il faut bien évidemment découper l'aile en trois tronçons: celui du milieu mesure 60 mm. Trouver un morceau de carbone long de 180mm , diamètre 4mm, et le glisser dans un fourreau. Fourreau que j'ai confectionné avec une imprimante 3D... A 87mm du bord d'attaque, pistolet à colle chaude...
Creuser les emplacements pour loger les servos (Deux Bleuearrow 5010)
Plier les deux baïonnettes aux dimensions convenables... Les photos parlent d'elles-mêmes.
Vérifier que ça ne coince pas... et admirer le déhanchement des demi-ailes.
Par précaution, j'ai utilisé un petit élastique...
Et puis je suis allé dans la prairie qui jouxte ma maison... pour me rendre compte que le centrage était nettement trop avant. Ce qui m'a conduit à placer l'accu dans la partie centrale de l'aile, démontable... et quasiment invisible!
Retour dans le pré ( où le poète a dit que se trouvait le bonheur, cours-y vite cours-y vite!)
Et là, centré trop arrière cette fois... Ajout de 10 grammes de plomb pour domestiquer la bête. Et avec ce réglage, cela semble pas mal du tout. (CG à 55m du bord d'attaque; voir les têtes d'épingles noires)
Sur un lancer musclé face au vent, il est possible de faire un 360° avec parfois retour dans la main!
Yapuka attendre des conditions favorables pour essayer mon gadget en vol de pente! Quand j'irai à Erquy ou à Carolles par exemple!
Et si je trouve un petit moteur de 20 grammes environ... un hélice repliable du style 7x4...
Mais ça, c'est pour la suite des événements!
Alors, Patrice, tu t'y lances?
Addendum sur le matériel embarqué:
Un récepteur à la masse pharaonique, et au prix light de 8 Euros. Mais tout de même 4 voies disponibles!
Alimentation radio via un accu lipo 2 éléments 450 mA... et 28 grammes. Utilisation d'un U-Bec inséré à l'avant.
Signalons que certains "forages" ont été réalisés avec un fer à souder qui ne sert qu'à ça.... Bonjour l'odeur!
Concernant la décoration... j'ai reçu quelques petites questions, auxquelles j'ai répondu comme suit:
Réalisée avec le logiciel Dr Stika... Et découpée avec une machine qui date.
Achetée en 1999 par le club de Bais... Et dont on a fini par me faire cadeau dans la mesure où depuis le début elle était entreposée chez moi, que j'étais le seul à sortir des décos ou immatriculations (pour les autres membres du club)... et à propos de laquelle "Roland" avait continué de développer des drivers jusqu'à XP... Et puis plus rien...
Ce qui m'oblige à conserver dans mon atelier un PC avec Windows XP... et une grosse prise LPT! Dinosaure, le gars, hein? Mais pas forcément largué dans le domaine des nouvelles technologies!
Pourvu que ce vieux matériel me survive!
PS en date du 7 août 2021:
J'ai trouvé ce que je cherchais, à savoir un moteur destiné aux drones, BR 1806; on en trouve chez Banggood ou Aliexpress.
En fouinant sur des sites tels que Thingiverse ou Yeggi, j'ai déniché des fichiers customisables qui m'ont permis d'agrémenter le nez, voire d'imprimer des hélices.
Lidl Glider-things - Search - Thingiverse
Batterie 3S en 500 mAh incrustée dans la partie centrale de l'aile...
Alors si le coeur vous en dit...
Sky Surfer contre Dream Surfer
Sky Surfer contre Dream Surfer?
Ces deux-là ont un nom qui se ressemble énormément... Et j'en connais sans doute la cause.
La recette a été mise au point par Multiplex avec son Easy Star... qui volait tellement bien qu'on a vu fleurir dans la foulée une multitude de clones.
Pour ma part, j'avais acheté un Dream Surfer de chez A2Pro... Que j'ai eu l'occasion d'évoquer dans mon blog pour en dire tout le bien que j'en pense:
http://bernardino.over-blog.net/2014/09/dream-surfer-et-roulette-directrice.html
Les circonstances m'ont amené à en posséder un deuxième... qui vole toujours aussi bien que le premier...
Et puis en début d'automne 2019... je vois passer une petite annonce de chez Banggood proposant un modèle du même style à un prix défiant toute concurrence. Et comme Noël approchait... j'ai demandé au bonhomme barbu s'il ne pourrait pas.
Et c'est ce qu'il fit.
J'entreposai ce cadeau dans un coin de mon atelier... jusqu'à ce que... Covid19... Confinement...
Pourquoi ne pas utiliser le temps mis à notre disposition pour terminer ce Sky Surfer?
Faut dire qu'il arrive très pré-construit... Qu'il ne reste à mettre en place que les guignols pour les surfaces amovibles... Installer accu et récepteur... puis régler l'émetteur...
J'y ai pris tout mon temps... J'ai même ajouté une roue.... fabrication de son support grâce à une imprimante 3D. Tout ça parce que j'utilise un bout de route goudronnée comme piste d'atterrissage... Ainsi, la roulette protège le fond du fuselage.
L'engin est rapidement prêt au vol... Mais confinement oblige... je n'ai pas le droit d'aller au Montaigu. Qu'à cela ne tienne: je dispose d'un pré contigu à ma maison. Et c'est ainsi que le 06 mai 2020... mon nouvel oiseau effectue sa première sortie.
Suite à quoi quelques détails vont devoir être revus.
L'hélice fournie est une 5x5 Elle mouline dur... mais je trouve que ça ne "pousse" pas assez. Avantageusement remplacée par une APC E en 6x4. Là, au moins, on sent que ça va nettement mieux. Mais, et c'est la caractéristique de toutes les hélices en propulsif... ça miaule un max à plein pot... et j'avoue que mes oreilles ont du mal à s'y faire.
Le guignol de profondeur a fini par bouffer le matériau... Changement de modèle et ajout d'un renfort en contreplaqué.
Malgré l'ajout de poids à l'arrière dû à ma bidouille pour rendre tout l'empennage démontable... il est clair que le modèle est centré trop avant. Remplacement de l'accu préconisé en 3S/2200mAh par un 3S/1500 nettement moins lourd.
Et malgré ça... J'en suis à 15 grammes de plomb inséré dans la queue... Et je me demande si je ne vais pas encore reculer un peu le centrage. En effet, suite à un piqué, ben ça relève encore trop du nez à mon goût. et le vol dos demande à pousser sur la profondeur dans une proportion qu'on doit pouvoir diminuer.
Sinon, pour le reste, j'ai eu comme l'impression d'avoir au bout des manches un Dream Surfer... Pilotable presque uniquement à la dérive si on le souhaite... capable de tourner les tonneaux un peu mieux que le Dream... du fait de ses ailerons un poil plus grands.
Ces commentaires sont rédigés suite à ma sortie du samedi 16 mai... où le vent de Nord-Est avait fini par se calmer un peu.
Vous trouverez en annexe une série de clichés montrant les quelques différences qui existent entre Dream et Sky...
Mais je pourrais presque résumer par cette expression: "Copie conforme"!
En prime... le film d'un vol en continu... sans coupure ni montage... avec un atterrissage "Aux pieds!"
Sky Surfer X8 Banggood | Dream Surfer A2Pro |
827 grammes | 880 grammes |
Accu 2200 3S | Accu 1500 3S |
moteur XXD 2212 2450 KV | Moteur Turnigy D2826/6 2200KV |
Hélice 5x5 remplacée par 6x4 | Hélice 6x4 APC E |
C'est loin l'Amérique?
Ah... il est des jours qui réservent de bien belles surprises!
Figurez-vous que ce matin, je trouve en commentaire de mon blog le texte suivant:
Buenas tardes,
Me cruze por su blog buscando un plano del Virus.
Pero el enlace para descargar, ya no vale ????????
Podria resubirlo por favor?
Saludos desde Ecuador
Dans la mesure où je baragouine un peu l'espagnol, je traduis quand même aisément par:
Bonjour, je suis tombé sur votre blog à la recherche d'un plan du Virus.
Mais le lien à télécharger n'est plus valide ????????
Pourriez-vous le télécharger à nouveau s'il vous plaît?
Salutations de l'Équateur
Rendez-vous compte que ce microplaneur Virus conçu il y a plus de trente ans, paru dans la revue MRA, puis dans un ou deux autres magazines européens... repris tout dernièrement par Silence Model pour en commercialiser un kit... (plus de stock, réapprovisionnement en cours!!!)
Ben cette "espèce de merde" comme l'avait baptisée mon ami GP... Plus de 500 ans après Christophe Colomb... Ben elle va traverser l'Atlantique pour rejoindre un constructeur résidant aux Amériques... L'Equateur!
C'est pas la porte à côté!!!
M'étonnera toujours autant ce machin-là!
Qui aurait pu penser, lorsque j'ai lancé quelques coups de crayons sur le papier?
Qui aurait pu penser...
Non, vraiment... j'en reste encore "tout émotionné"
J'ai donc rédigé un petit mot pour mon correspondant équatorien:
Hola amigo
Qué sorpresa ver que esta solicitud viene de tan lejos.
En adjuntos, los elementos solicitados.
¡Buena construcción y buenos vuelos!
PD: una pequeña foto cuando el modelo está listo para volar?
Que l'on peut traduire ainsi:
Bonjour
Quelle surprise de voir cette demande qui vient de si loin!
En pièces jointes, les éléments demandés.
Bonne construction, et bons vols!
PS: une petite photo quand le modèle sera prêt au vol?
Et l'aventure continue!
Virus - Silence Model - Un coup de jeune !
jivaro-models.org, le site de l'aéromodelisme radiocommandé sous toutes ses formes. Le contenu propose des plans de construction, des dossiers techniques, des reportages, des photos originales, des
Post scriptum: Remettez-en une couche... Voyez plutôt:
Le Virus en Amerique
Message
Bonjour Bernardino
J’habite a l’Uruguay. L’an dernier, tandis que j’etais en France, en faisant un tour para la Bretagne, j’ai tente d’acheter deux kits du Virus, mais les gens de Silence Model n‘Ont pas repondu. Dommage car j’etais tres interesse.
Donc si vous pouvez m’envoyer un lien je serais tres ravi
Je suis aeromodeliste depuis 1951 quad j’avais 9 ans. Depuis 1989 dedie seulement aux planeurs et depuis 2013 seulement vdp. Et quand je vais a l’Europe -sur tout en France - je porte mon Alula Trek pour profiter des montagnes, mais j’ai jamais reussi le faire sauf a l’Espagne.
Amities
Enrique
Envoyé par Enrique Gutierrez
Quand je me confine à fabriquer une aile volante en 3D
Mars 2020... Jolie année... Belle année...
Et ce fichu Coronavirus qui nous claque à la gueule! "Confination totale" Interdiction de sortir.
Faut donc trouver de quoi occuper à la fois sa tête et ses mains... C'est pourquoi j'ai entrepris un chantier que j'envisageais depuis un moment: construire un modèle réduit entièrement à partir d'une imprimante 3D.
J'ai fouiné sur le Net, et j'ai jeté mon dévolu sur ce modèle:
https://www.thingiverse.com/thing:1659724
Pourquoi une aile volante? Je me suis dit que le temps d'impression et la quantité de matériau à investir seraient moins "lourds" que pour un modèle classique avec fuselage, aile et empennages.
J'ai donc téléchargé les fichiers... J'ai récupéré une notice... que j'ai lue avec grande attention.
Et après avoir tenté de m'approprier les différentes astuces glanées ici et là... j'ai lancé l'impression du premier morceau.
Faut pas être pressé.
Quand je vous aurais dit que celui qui figure sur la photo a demandé 8h16...
J'ai étalé le travail sur trois jours... en faisant "fumer" mes 3 imprimantes: deux Anet 8 et une Creality Ender 3.
Mais à chaque fois, j'ai été surpris par les distorsions de poids entre ce qu'annonçait le concepteur, et ce j'avais obtenu. Et pas qu'une paille!
J'ai eu beau relire les documents en ma possession... Non, je ne semblais pas avoir commis d'erreur.
C'est alors que j'ai essayé une autre stratégie. J'ai envoyé le fichier du panneau intérieur gauche dans le logiciel "3D Builder", auquel j'ai demandé de transformer la pièce avec l'option "creux"... Sauvegarde au format STL... Ouverture du fichier sous "Repetier Host" . Puis tranchage avec CURA, avec un taux de remplissage à 3% (inférieur à ce que préconisait la notice. Export au format G-Code, et on met en route.
Immédiatement, je m'aperçois que cela ne correspond pas à mon attente: avec une "peau" non pas fine et rectiligne, mais avec des frisures étranges.
Stop!
Mieux vaut reprendre les réglages initiaux, et l'on voit parfaitement la différence entre la nervure toute rouge et celle avec du blanc... foireuse!
Et au fil des heures, j'obtiens les différents éléments du puzzle...
Aileron obtenu à 20 grammes pour 13 annoncés.
Donc toujours la même question: pourquoi mes pièces sont-elles plus lourdes que celles obtenues par le créateur du modèle?
Et au final, de longues heures après la mise en chantier, ma bestiole vide de tout équipement pèse 532 grammes, contre 360 annoncés!
Là, il doit y avoir un petit(?) quelque chose qui m'a échappé: réglage de mes machines? Mauvaise configuration du trancheur? Pour tout dire, je nage totalement!
Arrivé à ce stade, j'ai bien évidemment comparé avec les ailes volantes qui figurent dans ma panoplie de modéliste "moustachu".
La Ticky 750 en dépron affiche 234 grammes, prête au vol, pour une surface à peu près équivalente...
La Rainbow 2 en EPP (Polypropylène expansé) bombe le torse avec 427 grammes pour 1 mètre d'envergure!
Quant à la plus petite de la famille... 60 cm d'envergure... elle en est modestement à...115 grammes prête au vol.
Dois-je dresser un bilan définitif de mon expérience?
Pour ma part, je considère que c'est un échec dont il va me falloir tirer les leçons... comprendre pourquoi j'ai obtenu des éléments si lourds.
Mais il est hors de question que je perde mon temps en équipant mon parpaing avec un moteur et une radio. La nouvelle venue dans mon atelier va très certainement rester en l'état... et j'attendrai
- soit de solutionner ce magnifique raté,
- soit de trouver sur Internet un autre modèle dont je tirerai davantage de satisfaction!
Mais c'est en essayant qu'on avance, n'est-ce pas?
Qui ne tente rien n'a rien...
Alors... A la prochaine tentative!
Rencontre amicale de vol en salle
La météo annonçait l'arrivée d'un énième gros coup de vent ayant pour ambition de balancer des pointes à 95km/h.
Mais le bel avantage du vol en salle, c'est que l'on peut s'affranchir des caprices du dieu Eole.
Bravant donc la tempête, quelques modélistes courageux n'ont pas hésité à effectuer le voyage vers Bais.
Ce fut l'occasion pour certains de découvrir une salle de sports entièrement rénovée, qui a séduit tous les participants.
Accueil avec café et viennoiseries comme le veut la tradition du club... Et apéro...
Les vols ont pu se dérouler bien au calme... et au chaud. Alors que dehors ça soufflait méchamment, au point que nous avons "bénéficié" d'une panne d'électricité durant presque deux heures.
Au cours de l'après-midi, nous avons eu la visite de madame le Maire de Bais, toujours attentive à nos activités.
Peut-être aurions-nous vu une participation plus importante si les conditions météorologiques exécrables n'avaient freiné les ardeurs de quelques passionnés de modèles réduits au moment de prendre leur voiture.
Quoi qu'il en soit, le Club de Bais tient à remercier chaleureusement les différents modélistes présents:
- Le Club d'Aéromodélisme de Mayenne
- Pegase aeromodels
- l'Air Modèle Club d'Alençon (AMCA)
- La Ferté Bernard (Modèle Club Fertois)
Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...
La météo annonçait un petit vent de Sud Ouest.
Et si cela pouvait le faire sur la pente de La Roche?
J'enfourne mon Héron "bleu" dans la voiture et me voilà parti.
Arrivé sur place, je constate que le pré que j'utilise habituellement est abondamment occupé par de jeunes bovidés, curieux... comme des vaches qui voient passer un train.
Ce qui m'a parfois conduit à sentir derrière moi tout un troupeau collé au ras des fesses.
Situation pas vraiment confortable.
Je décide alors de descendre dans la pente... où je me retrouve face à un champ de maïs.
Il ne me reste plus qu'une étroite bande d'où je peux lancer. Entre les maïs et le petit bois. Short...
Décollage assisté par 4 secondes de moteur. Ce sera mon seul recours aux électrons. Mais j'ai déjà en tête le circuit d'atterrissage. Mieux vaut anticiper, et ne pas faire comme certains modélistes que j'ai rencontrés, et qui lançaient en se disant: "Bof, pour l'atterro, on verra ça plus tard!"
Dans un ciel encombré de gros nuages gris, le vol se poursuit, chahuté, turbulé. C'est alors que je repense aux échanges avec mon fils, modéliste comme papa quand il était gamin, puis parapentiste devenu adulte. M'expliquant qu'il s'est trouvé parfois sous sa voile balloté comme un fétu de paille... bousculé par des cisaillements au point qu'une oreille se refermait complètement...
Mais moi j'étais au sol... et en observant le comportement de mon planeur, je comprenais mieux encore l'inconfort qui pouvait être celui éprouvé par quelqu'un qui se trouve dans une masse d'air aux allures de tourbillons rencontrés derrière les piles d'un pont!
La télémétrie m'annonce l'altitude toutes les 10 secondes. C'est ainsi que je sais avoir atteint 120 mètres au maximum..
Et même si je ne suis pas en l'air, je trouve ce vol assez peu "confortable". C'est pourquoi, au bout de 20 minutes, je décide de faire revenir mon Héron sur la terre ferme. (j'ai pas osé écrire "sur le plancher des vaches!" Cf paragraphe précédent!) Mais attention à l'atterro pour lequel il ne faudra surtout pas se louper... sinon on aura droit à la punition "maïs".
Je rentre les volets, et je fais plonger Héron... alignement... vent travers. Tout se présente bien. Sortie de toute la mécanique, à savoir volets totalement baissés et ailerons tout en haut... Comme sur ces deux clichés.
Mais si l'appareil se montre très stable dans cette configuration, cela vaut dire a contrario qu'il n'est guère manoeuvrant!
C'est juste le moment que choisit le vent coquin pour m'envoyer une rafale, soulevant ainsi mon oiseau d'une dizaine de mètres.
Les paramètres viennent subitement de changer... En un éclair, j'applique la procédure "appontage".
A savoir que je pousse sur le manche de profondeur... Héron baisse le nez... sans vraiment accélérer. Mais je ne peux guère le faire dévier de sa trajectoire. Passage au ras des maïs... et... et... le bosquet se profile dangereusement devant son nez... On pousse encore un peu plus, et au dernier moment, hop, on cabre un peu afin que, comme cela se passe sur un porte avions, les herbes agissent telles un puissant frein. De la même manière que les filins tendus en travers du pont.
Atterrissage viril, disons... musclé!
Mais l'oiseau est revenu intact!
C'est alors que, les poumons remplis d'air frais, j'emprunte le petit sentier qui serpente entre les haies du bocage mayennais.
Un petit cliché souvenir...
Et grisé par le grand air, la tête un peu dans les nuages... je retourne à la voiture😊
Elle est pas belle la vie?
Rencontre amicale du Club d'Aéromodélisme de Bais
Il y a bien longtemps de ça, le club d'Aéromodélisme de Bais organisait un meeting annuel ouvert au public sur le Terrain de Boyère.
Mais au fil du temps... il a fallu modifier la stratégie face aux contraintes administratives et au changement de terrain.
Nous nous sommes rabattus sur d'autres types de manifestation du style exposition, et rencontres amicales.
C'était le cas dimanche 15 septembre 2019, où la nouvelle équipe en place avait convié les clubs voisins.
Il faut dire que la météo a été la première à nous offrir ses faveurs avec un ciel sans nuages et pratiquement pas de vent!
Et aux dires des participants de longue date, on n'avait jamais vu autant de voitures stationnées aux Ecottays où la cour pourtant vaste s'est avérée trop petite!
Nous avons eu la surprise de voir "débarquer" un grand nombre de pilotes représentant les clubs suivants:
Alençon, la Ferté Bernard, Le Mans, Lessay (50), Mayenne (1 et 2), Laval, La Flèche, La Chatre sur le Loir
Les 4 clubs de la Mayenne étaient donc présents.
Dans le parc des modèles, des petits, des gros... des en bois, des en matériaux composites, des en mousse de polypropylène...
Il y en avait pour tous les goûts et à tous les prix! Avec des pilotes cependant animés par une même passion.
Et puis vers onze heures, visite de madame le Maire, à qui l'on offre le café... s'excusant presque de n'être là que pour peu de temps, mais qui repart tout de même après l'apéro... Non sans nous avoir dit toute sa satisfaction de voir renaître notre club avec une ambiance fort sympathique.
Mais auparavant, traditionnelle photo de groupe... sur laquelle ne figureront pas ceux qui sont arrivés en début d'après-midi. Ils grossiront les rangs d'un groupe de passionnés déjà fort intéressant!
Au cours du repas, les échanges vont bon train, et certains se remémorent avec délices... les nombreuses anecdotes dont j'ai fait mes choux gras en les compilant dans un petit bouquin justement intitulé: "Délices d'hélices et d'ailes lisses..." Et mon plus proche voisin n'était autre que le héros de la première histoire, n'est-ce pas Yves-Robert?
Dans la mesure où il n'y avait aucune compétition et pas de présentation au public, chacun a pu faire évoluer ses modèles à son rythme... Mais l'entonnoir conduisant à la piste était parfois bien encombré!
Si je devais retenir quelques temps forts, je citerais les présentations faites par nos deux compères arborant des tee-shirts "Ch'ti pilot Team"... Stéphane et Thomas.
( La chti team: l'un a été pilote sur Transall puis pilote de démo sur Cap 232 dans l'Armée de l'Air; dans le civil a fait 100 H de Fouga Magister avec Jack Krine et des démos en meeting sur planeur Pilatus B4. Le second est le responsable Ouest de l'association Mach2.2 qui fait la promotion des avions a réaction en modèles réduits. Note rédigée par notre président)
Pilotes d'un très haut niveau présentant de manière quasi professionnelle des modèles d'exception.
Je pense en particulier au Rafale équipé d'un réacteur ou à l'Extra 330 SC... dont le propriétaire avait piloté exactement le même, à l'échelle 1, pour participer à des championnats de voltige aérienne...
Et puis vers 18 heures, nous avons été prévenus par radio que les ULM qui stationnent aux Ecottays demandaient à atterrir. Ils revenaient d'une excursion à plusieurs parmi lesquels figurait un modèle d'autogyre.
Petit à petit, les pilotes ont commencé à démonter leurs modèles, pour les ranger méticuleusement dans leurs véhicules.
Et venir ensuite nous saluer avant leur départ, pour nous dire tout le plaisir qui avait été le leur.
Dans la soirée, notre président diffusait le message suivant, qui résumait parfaitement la journée:
Et juste pour conclure, ce petit mot émis par un fidèle modéliste qui avait participé à nos tout premiers meetings de Boyère...
"Merci à vous tous pour ce nouveau départ pour 30 années supplémentaires."
René modéliste de la Manche
L’Union européenne harmonise la réglementation des drones
Amis aéromodélistes, il me faut absolument revenir sur l'article paru précédemment à propos de mon petit Zéphyr.
Car un lecteur m'a adressé un lien et voici ce nous attend... abaissement de la masse des modèles "loisirs" de 800 à 250 grammes:
Tout ça parce que l'on fait l'amalgame entre les muti-rotoristes et les aéromodélistes!
Mais bon Dieu, c'est tout de même pas la même chose!
Et c'est pas non plus la même utilisation!
Quand le législateur prendra-t-il enfin conscience qu'il y a une énorme différence entre des modèles qui décollent et atterrissent à la verticale (ce que tout le monde appelle à tort drones), et nos modèles réduits qui sont obligés de décoller ou d'atterrir en tangentant le sol?
Les premiers peuvent intrusivement partir d'un espace très restreint... voire en ville, ce que certains dronistes n'ont pas manqué de faire!
Nous, impossible, on ne peut absolument pas envisager cette hypothèse. Et en plus, nos modèles sont incapables de faire du vol stationnaire! Type de vol que les bipèdes au sol considèrent comme instrusif, agaçant... et je ne parle pas du bruit engendré par ces multi-rotors.
Il me faut rendre hommage à l'auteur de cette splendide caricature: je veux bien évidemment évoquer mon ami Gérard Pierre-Bès, parti rejoindre les nuages...😔
Et merde! Quoi qu'il advienne, je continuerai d'aller faire voler mes motoplaneurs au Montaigu!
Là où je rencontre des gens qui m'abordent avec le sourire et ne me trouvent pas emmerdant du tout! Bien au contraire...
Ah, si... Et dans tout ça, que fait notre Fédération Française d'Aéro-Modélisme pour les pratiquants de la discipline du style loisir tel que je le pratique?
Je me demande pourquoi je paie encore une licence!!!😔
L'article dans son intégralité:
Afin de favoriser ce marché en plein essor, l’Union européenne a instauré une charte commune à tous les pays membres. Ce «code du ciel» visant à harmoniser la réglementation des drones entrera en vigueur à partir de juillet 2020.
Depuis cinq ans, le marché des drones a pris son envol, et il est temps qu’il s’harmonise. Ces petits engins volants télécommandés devraient avoir encore de beaux jours devant eux, le chiffre d’affaires du marché ne cessant de croître. À titre d’exemple, plus d’un million de drones ont été vendus par l’entreprise Parrot depuis son lancement dans le secteur en 2010. Les drones ont de plus récemment conquis de nouveaux marchés, notamment dans le secteur professionnel (commerce en ligne avec Amazon et Google, construction, sécurité etc.).
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C’est pourquoi l’Union européenne a adopté ce mardi un règlement commun concernant les drones qui survolent l’ensemble du ciel européen, afin de «garantir la sûreté et la sécurité des opérations de drones en Europe». Cette loi sera applicable dès juillet 2020 et se substituera progressivement aux réglementations nationales sur un délai de trois ans. La loi contient deux objectifs: protéger la vie privée des individus par l’intermédiaire de règles restrictives, et faciliter la tâche des entreprises grâce à l’harmonisation des règles.
En effet, pour l’instant les réglementations concernant les drones sont nationales, ce qui peut rendre complexes les démarches d’un opérateur de drones français voulant travailler ailleurs en Europe, où il doit se soumettre à des règles et des procédures administratives différentes en fonction des pays. Le rapport de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) affirme que désormais «une fois que les opérateurs de drones ont reçu une autorisation dans l’état d’enregistrement, ils sont autorisés à circuler librement dans l’Union européenne. Cela signifie qu’ils peuvent utiliser leurs drones de manière transparente lorsqu’ils voyagent dans l’UE ou lorsqu’ils développent une entreprise impliquant des drones dans toute l’Europe. Une bonne nouvelle pour Patrick Ky, le directeur exécutif de l’Agence européenne de la sécurité aérienne. Il affirme ainsi que «l’Europe sera la première région du monde à se doter d’un ensemble complet de règles garantissant des opérations sûres et durables des drones, tant pour les activités commerciales que pour les loisirs. Des règles communes contribueront à favoriser les investissements, l’innovation et la croissance dans ce secteur prometteur».
Ce qui va changer pour la France
Pour l’instant, la France est soumise à la réglementation votée en 2016. La principale règle fixe un seuil de 800 grammes, au-delà duquel le drone doit être immatriculé et doté d’un dispositif de signalement sonore et lumineux. De plus, l’utilisateur d’un drone supérieur à cette masse doit avoir suivi une formation de télépilote. Concernant les survols de zones interdites (zones militaires, centrales nucléaires, etc.), «par maladresse ou négligence», ces actes peuvent valoir jusqu’à un an d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.
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Dans la nouvelle réglementation, l’enregistrement des drones et l’inscription de leur propriétaire sur un fichier national devront se faire dès que le drone pèse 250 grammes (au lieu de 800 grammes actuellement en France). Tous ces drones enregistrés devront également être équipés d’un système de «barrière électronique» afin d’empêcher les intrusions dans les zones interdites. La réglementation est encore plus lourde pour les drones de 900 grammes et plus, qui devront être dotés d’un transpondeur leur permettant d’être identifiés à distance. Pour l’AESA, «cela contribuera à mieux prévenir des événements similaires à ceux de 2018 aux aéroports de Gatwick et d’Heathrow».
Concernant la limitation des vols, actuellement la réglementation française interdit toute utilisation de drone au-dessus d’une zone habitée sans autorisation spéciale. Désormais, tous les modèles de moins de 25 kg (la catégorie dite «ouverte»), c’est-à-dire tous les drones disponibles dans le commerce, ne nécessite pas d’autorisation spéciale, tant que ces drones sont pilotés à vue, qu’ils ne dépassent pas une altitude de 120 mètres de haut, et qu’ils ne survolent pas un rassemblement de personnes.
Petit motoplaneur Zéphyr
Il est des moments où j'aime retrouver de vieux compagnons de vol.
Ce fut le cas pour ce petit modèle dont l'envergure atteint à peine 1.50 mètre.
Il est sorti de mon atelier en juillet 1998... cela fait donc plus de 21 ans.
Et comme nombre de ses collègues, il n'a guère subi de mauvais traitements... il suffit de bien observer le cliché pour constater son état de fraîcheur.
Il devait être propulsé à l'ancienne! J'entends par-là le fait que son moteur devait être un bidule à charbon et les accus des cadmium-nickel. Lourd tout ça...
Je l'ai mis au goût du jour, à savoir que j'ai installé un moteur brushless au rendement bien supérieur, et pour alimenter le tout, je lui ai fourni un accu Li-Po en 2S d'une capacité de 1800mA.
Un mini récepteur Frsky 4 voies pesant moins de 3 grammes... et coûtant 8€ chez Banggood!
Passage sur la balance, et le monstre prêt au vol, accuse une masse de 661 grammes!
Ce détail pourra vous paraître anodin mais...
Car depuis la sortie de mon petit Zéphyr, on a connu de gros changements dans la gestion des aéromodélistes. Que l'on a assimilés aux utilisateurs de drones... avec des lois coercitives...
Fixant plus ou moins arbitrairement à 800 grammes et plus la masse des bidules volants sans pilote à bord qui sont soumis à réglementation.
Comme vous pourrez le constater, mon "jouet" échappe à tout ça, et je peux, en théorie, le faire évoluer où bon me semble.
Ce qui ne veut pas dire n'importe où, comme ont pu le faire certains adeptes des drones multirotors.
Après quelques essais destinés à affiner les réglages, mon Zéphyr est donc à nouveau opérationnel.
Moteur lancé à fond, il grimpe littéralement à la verticale, et je n'ai besoin que de 10 petites secondes pour considérer qu'il a atteint une altitude raisonnable.
Et après, il n'en finit pas de descendre... sauf s'il attrape une ascendance thermique qui me permettra de prolonger durablement le vol.
Voilà pour ajourd'hui.
Ne serait-ce que pour prouver combien l'aéromodélisme peut se pratiquer sans dépenser des sommes folles!
Et pour fêter ça, une très courte vidéo, réalisée smartphone sur un trépied.
Montage sommaire avec windows Movie maker...
Le tout suffisant à mon bonheur!
Accès à la vidéo en cliquant ci-dessous:
Deux "Héron" Multiplex au Montaigu
Héron, et ron petit patapon...
Banal comme mise en route d'un article. Ouais, mais on n'est pas forcément toujours inspiré.
Faut dire que le Héron Multiplex est devenu mon PTT... Traduisez ce sigle par Planeur Tout Terrain! Voire Planeur Très Tranquille.
J'ai déjà eu l'occasion sur ce blog de dire tout le bien que j'en pense... Et rien que pour prouver mon attachement à ce modèle, ben j'en ai un deuxième sous le coude... au cas où! Déco perso à base de rouge.
Le premier utilise la planche de décals fournie par MPX; à base de bleu. Il a déjà un paquet d'heures de vol. Et ses rides commencent à se faire de plus en plus profondes au fur et à mesure qu'il avance en âge.
Lorsque tout dernièrement mon ami Félix m'a proposé d'effectuer un séjour en sa compagnie dans la résidence qu'il a rénovée du côté d'Erquy... il faisait bien évidemment partie de mes bagages
Sauf que lors d'un atterro pourtant "normal", ce fichu Héron a joué aux ricochets sur une touffe de bruyère, ce qui l'a propulsé plus loin en accélérant... pour achever sa glissade le groin contre un gros caillou à qui je n'avais rien demandé! Stoppé net!!!
Les ailes ont giclé... et le fuselage s'est "fendu la pipe", à certains endroits où j'avais déjà dû mettre de la colle. Et les clés d'ailes? ben elles avaient pris un drôle de gauchissement qui rendait leur réinstallation sur le fuseau impossible.
Quant aux charnières des volets ou ailerons... seul le miraculeux adhésif Blenderm pourrait tenter de les rendre à nouveau efficientes...
De retour à la maison... que faire? Bof... ce brave Héron méritait bien de prendre sa retraite. J'ai alors consulté des pages Internet, et j'ai fini par commander un nouveau kit.
Mais c'est plus fort que moi, je ne peux que très rarement me résoudre à jeter...
C'est pourquoi j'ai tenté de redresser ces "tubes" carrés qui étaient salement tordus... J'ai même ajouté deux aimants afin que tout ça reste plaqué à l'intérieur du fuselage.
Et puis, et puis... la météo n'annonçait-elle pas en ce dimanche matin un petit vent de Nord-Ouest, ce qui me convient parfaitement pour utiliser la déclivité du Montaigu.
J'ai donc enfourné le vieux et le jeune Héron dans la bagnole, et je suis parti en direction de mon terrain de vol.
Où j'ai pu me rendre compte que si les éoliennes d'Hardanges et d'Hambers tournaient, moi, je n'avais pas un souffle à ma disposition!
Je me suis alors dit que ce serait d'excellentes conditions pour comparer mes deux Héron!
Premier vol avec le vieux et son moteur MPX... Pour 10 secondes de moteur, la télémétrie me donne une montée vers 70 mètres, et perte d'environ 5 mètres au plané toutes les fameuses 10 secondes. J'effectue un vol de 10 minutes.
On change... Et avec son moteur Turnigy, le jeune Héron se montre plus vigoureux, atteignant 90 mètres durant le même temps moteur. Taux de chute identique au plané. Dix minutes de vol également.
Alors que mes deux modèles sont au sol arrive le gars Roland avec sa super 5. Qui s'arrête. On discute de tout et de rien, de son jardin au lieu-dit La Mare... de sa vigne, de ses arbres fruitiers, de la sécheresse ambiante...
Et puis petit à petit, le vent semble se lever...
Je reprends le vieux Héron... que je balance vers les cieux...
Et là, je constate avec béatitude que la machine à créer des montgolfières naturelles s'est manifestement mise en route!!!
Avec une efficacité presque hors norme. Pensez qu'il m'est arrivé de mettre mon Héron en vol dos, volets en négatifs, donc un poil porteurs dans cette configuration... et de prendre 25 mètres d'altitude en 10 secondes... Qu'après un piqué pour enchaîner tonneau + looping mon modèle se retrouvait à une altitude supérieure à celle d'entrée de figure!
Qu'ayant à plusieurs reprises entamé la procédure d'atterrissage, mon Héron m'a signalé une ascendance... que je me suis empressé d'exploiter.
Dans ces conditions hyper-favorables, j'ai fait monter mon oiseau jusqu'à 260 mètres d'altitude... mais que dans ce cas-là, il faut être d'une vigilance extrême afin de ne pas le perdre de vue.
L'altimètre montrait donc lui aussi son contentement tandis que le chrono égrenait les minutes.
Jusqu'à ce que mon épaule gauche finisse par me supplier d'interrompre le vol... pour lequel j'ai fini par me fixer une sorte de challenge en poussant sa durée jusqu'à une heure!!!
Prise de terrain... sortie et modulation des aérofreins... pour un atterro aux pieds!
C'est mon copain Lagapette qui était content!!!
Et moi donc!!!