Bais et ses Batailles
La commune de Bais possède un lieu-dit nommé Les Batailles.
Ce qui semblerait être un lointain souvenir lié à la Guerre de Cent Ans.
Mais jamais je n'avais fait décoller un de mes modèles à partir de ce coin-là.
Voilà donc un oubli réparé, ce qui nous donne des images inhabituelles, où l'aspect village-rue de notre commune est nettement moins visible.
Rappelons que les habitations s'articulent autour de la D35 suivant un axe quasiment Est/Ouest. La route départementale 35 est un axe routier secondaire reliant Sillé le Guillaume et Mayenne.
Concernant les cultures, vous pourrez remarquer que les champs sont décorés de curieux tracés, invisibles du sol!
Et puis l'objectif "grand angle" de ma caméra Mobius "bombe" parfois le paysage, donnant à la Terre une rotondité exagérée!
Mais l'oeil embarqué saisit des images dont le bipède cloué au sol ne peut bénéficier.
C'est ainsi que le regard de mon "oiseau" embrasse les éoliennes de Bais Hambers, ou celles de Trans.
Et comme les images insolites font partie de mon univers, je ne résiste pas au plaisir de vous donner le décollage, avec l'ombre du modèle au sol, ainsi que la séquence atterrissage...
Avec ce nouveau "reportage", la photothèque de notre village s'enrichit à nouveau.
Grâce à l'un de mes "drones" de modèles!
Et aux petites caméras embarquées, bien sûr!
Toutes les photos ici:
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/BaisVuDesBatailles?authuser=0&feat=directlink
ou là:
Quand le jaune envahit le bocage
Pour ce samedi de début avril, la météo annonçait une fenêtre avec du vent de Sud-Ouest.
Ce qui, vous l'aurez compris, m'a fait sortir de ma tannière.
Motoplaneur Solius "sous le bras", je suis donc monté à La Roche.
Le ciel est bas, gris... Au loin, de gros nuages noirs semblent bousculer l'horizon.
Qu'à cela ne tienne: "mon" vent est très bien axé, pas très fort, mais suffisant.
Afin de franchir la zone de turbulence et d'assurer l'envol, je mets un coup de moteur... vite stoppé dès que la zone de portance est atteinte.
Vont rapidement rejoindre mon modèle deux buses, qui s'amusent comme des folles en grimpant au maximum, pour se laisser tomber comme un caillou et rouvrir brutalement les ailes.
On dirait qu'elles jouent aux montagnes russes!
Mais jamais elles ne sembleront préoccupées par l'intrusion de mon planeur dans leur territoire.
Quelques gouttes viennent "pustuler" mes verres de lunettes, puis elles s'estompent.
Cela fait une bonne demi-heure que "mon oiseau" est en l'air, lorsque j'entends des voix.
Deux cavalières apparaissent à gauche sur le chemin de randonnée longeant l'herbage dans sa partie Sud.
Elles papotent joyeusement, ce qui a pour effet d'attirer les jeunes bovidés séjournant dans ce pré. Et ils vont ainsi accompagner les promeneuses tout à l'extrémité du champ... d'où je ne les verrai plus.
Jusqu'à ce que tout à coup, j'entende un bruit de cavalcade derrière moi.
Ah, les vaches!
Je me retrouve entouré par un lot de spectatrices, dont je ne sais comment me débarrasser.
Et moi de les invectiver:
"Mais fichez-moi le camp! Voyons?
Comment voulez-vous que je fasse atterrir mon planeur maintenant que vous êtes toutes là?"
Et puis, grosse surprise... L'une d'elles aurait-elle compris mon message pour le transmettre à ses consoeurs?
Toujours est-il que, aussi rapidement qu'elles étaient venues, elles se sont enfuies pour disparaître derrière la butte.
Ouf!
Le compteur de mon émetteur affiche maintenant 50 minutes.
Une trouée de soleil éclaire les colzas en contrebas.
Ce qui leur donne un aspect nettement plus agréable que le jaune-rouille parsemant le bocage... là où des produits "naturels" ont été pulvérisés afin de se débarrasser des herbes non utiles... (C'est pas comme ça qu'on dit?)
Et alors que le ciel s'obscurcit à nouveau, je vois apparaître une nuée d'oiseaux marins (des mouettes, des goélands?) qui enroulent joyeusement une ascendance dont je me fais un plaisir de profiter également.
Arrive un moment où il est raisonnable d'en sortir, parce que la vue a ses limites.
Et en redescendant, mon planeur aura droit à une petite séance d'acrobaties... comme les buses!
Le vol se poursuit, mais déjà au loin, je perçois des "rayées" sombres et obliques.
A n'en pas douter, c'est la pluie qui arrive, cette fois "pour de bon".
Mais j'ai déjà une heure de vol, et je décide sagement de faire atterrir le brave Solius.
Face au vent, aérofreins sortis.... Bzzzzz... et mon planeur rejoint sagement le plancher des vaches.... qui ne sont plus là!
Encore quelques gouttes, un peu plus grosses.
Je redescends à la voiture et je démonte le Solius pour le ranger dans le coffre.
C'est alors que je vois débouler mes "copines", qui s'amassent derrière la clôture!
Les gouttes se font maintenant nettement plus grosses, et plus drues...
Mais, si vous êtes fidèle(s) de ce blog, vous savez bien: quand je fais voler à la Roche... c'est que la pluie ne va pas tarder!
Pas bien grave!
Parce que j'ai largement profité de la petite fenêtre que me promettait la météo!
Ainsi que du jaune des colzas et de leurs cousins les pissenlits!
PS: dimanche après-midi, le scénario se présente de la même façon. Et hop! Je retourne à La Roche pour ajouter encore une heure à mon carnet de vol!
Tout dans la dentelle
Vive l'esprit civique!
PS2: Pour ce qui me concerne...
Déclaration des DROITS DE L'HOMME (Extrait)
Article XI
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.
Bais mon village vu du ciel
Cela fait bien longtemps que j'ai eu l'idée d'embarquer un appareil photo dans mes modèles réduits.
C'était au début des années "80", avec un Kodak Instamatic, lourd, encombrant, qui nécessitait un décollage, une montée... puis un atterrissage, un réarmement manuel... pour chaque photo!
Avec un résultat souvent désastreux.
Et tel monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, je "jouais" avec des drones(*)... à mon insu!!!
Cependant, au fil des ans, la technologie a fait un bond considérable, permettant au plus grand nombre de photographier d'en-haut, avec un coût minime... et une qualité photographique assez exceptionnelle.
En cette veille de printemps, je suis donc allé au chemin de la Beslière.
Caméra Mobius posée sur le dos de mon fidèle Easy Glider...
http://bernardino.over-blog.net/2014/02/filmer-avec-deux-keycams.html
Il faisait beau, et le soleil couchant étirait les ombres au sol.
Vous me ferez remarquer que j'ai déjà proposé des images de Bais.... en faisant décoller mon modèle de différents endroits.
Mais je suis toujours étonné par la qualité obtenue à partir d'une mini caméra, qui pèse moins de 40 grammes, et que l'on peut acquérir pour une somme comprise entre 55 et 90 Euros, selon qu'on l'achète à Hong-Kong ou en France.(**)
Et j'ai encore grand plaisir à vous faire partager ces prises de vues.
Avec toutefois une idée en tête...
Car la prolifération de ce qu'on appelle les "drones" ne va-t-elle pas conduire le législateur à prendre des mesures draconiennes afin de limiter les abus:
atteinte à la vie privée, droit à l'image, mise en danger d'autrui...
Pour ma part, ce sont des points sur lesquels je m'efforce d'être le plus "clean" possible...
Mais...
Et puis je ne fais pas commerce de mes clichés.... ce que d'autres utilisateurs ne se privent pas de faire, en enfreignant (parfois) la loi.
Bref, le débat est ouvert... et il me faut quand même revenir sur Terre.
Car tout vol "normal" doit se terminer par un atterrissage aussi conventionnel que possible.
Ce qui m'a valu le plaisir de poser mon modèle sur une bande herbeuse de quelques m².
Un atterrissage digne des pilotes de l'Aéronavale qui atterrissent sur le pont exigu d'un porte-avions.
Exercice réservé à des pilotes chevronnés!
Et puis je suis rentré chez moi afin de visionner le film d'où j'ai extrait la plupart des clichés illustrant cet article.
Jusqu'à ma prochaine sortie... avec ou sans drone!
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(*) Un drone (de l'anglais « faux-bourdon » ; sigle militaire : UAV, Unmanned Aerial Vehicle) est un aérodyne sans pilote embarqué et télécommandé qui emporte une charge utile, destinée à des missions de surveillance, de renseignement, d'exploration, de combat, ou de transport.
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(**)A noter que les clichés de cet article ont été allégés à l'aide de Fileminimizer Pictures afin de ne pas "plomber" la lecture avec des pages lentes à s'ouvrir.
"Poids" avant traitement: environ 3Mo...
Après traitement... 0.1Mo
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Et enfin... Si vous faites un détour par le site Internet de la Mairie, vous pourrez constater qu'un certain nombre de mes clichés ont été utilisés pour illustrer quelques pages:
http://www.bais.mairie53.fr/index.php?page=article&typer=3&menu=2
Autrans vu du ciel
Vue aérienne l'Escandille Autrans
En séjour à Autrans, j'ai bien évidemment fait du ski de fond, ce dimanche matin.
Mais je n'en ai pas pour autant oublié le modélisme.
Profitant du beau soleil de ce 2 mars, j'ai fait évoluer mon moto-planeur Easy Glider au-dessus du parc de l'Escandille en fin d'après-midi.
Et comme j'avais promis à des skieurs de déposer une vue aérienne sur le blog...
Volci donc quelques clichés extraits de la vidéo réalisée ce jour.
Faire du neuf avec du vieux
Quelles différences y a-t-il entre ces deux clichés?
Apparemment c'est le même bonhomme...
Vêtu du même blouson...
Ce serait le même avion...
Vous y êtes presque.
Figurez-vous qu'en 1985, je décide de construire un modèle réduit.
A la fois inspiré par le Chipmunk et le Zlin 526 biplace...
Avions "rétro", à la voltige très douce.
J'avais équipé mon modèle d'un moteur OS 4 temps au bruit feutré... que je possède toujours.
Baptisé "Zliny", il volait si bien, que la société Air Loisirs basée au Mans avait entrepris d'en faire un kit...
Le projet avorta, pour je ne sais plus quelles raisons.
Mais déjà dans ma tête trottait l'idée d'en faire un plus gros.
Mon petir Zliny au moteur 4 temps, construit en mars 1985. Photographié sur le terrain des "Ailes du Maine" au Mans, près du circuit des "24 Heures"
Je fus contraint de mettre mon projet à exécution, après que mon petit Zliny eût rencontré en vol un autre "oiseau", piloté par un jeune pilote dénommé... Pinson (ça ne s'invente pas, hein, Stéphane?)
La construction démarra en juillet 1988 (voir sur le fuselage: 88 pour l'année et G pour le 7ème mois)
Pour mener à bien mon projet, j'avais investi le garage dans la maison que je venais juste de faire construire.
Et en ce mois de juillet 88, on me vit découper, poncer, ajuster... de façon manuelle et fort artisanale. (Ce détail m'amuse, vous verrez pourquoi tout à l'heure!)
Je le nommai alors Atoll... allez donc savoir pourquoi? J'aurais pu tout aussi bien lui garder le nom de ZlinyII... non?
Mais comme déjà à l'époque je rédigeais des articles pour la revue MRA, ce nouveau modèle suivit la même voie que ses prédécesseurs.
L'article parut en novembre 1991.
Mon Atoll vola un peu partout, rencontrant toujours un franc succès de par ses lignes et la pureté de son vol.
Etant passé à la propulsion électrique, je décidai pourtant de le mettre en vente près de 20 ans après sa construction....
Il continua (et continue) d'évoluer, avec un super Tigre 15 cm3, gourmand en méthanol.
Et un "beau" jour, mon camarade de club Stéphane Pinson (encore lui!) m'apprit la mise en route d'un projet collectif.
On allait donc agrandir les cotes de mon Atoll pour en faire cette fois une version 2.50m d'envergure équipée d'un moteur à essence 35cm3.
Les pièces seraient découpées à la fraiseuse numérique.
(On n'arrête pas le progrès, mais je vous avais prévenu(s), n'est-ce pas?).
Et afin de minimiser les coûts, tous les achats seraient réalisés en commun .
Après quelques mois de gestation, l'entreprise suit son cours.
Pour l'heure, il ya sept Zliny à des états divers d'avancement. (voir photos)
Hier soir, les protagonistes de ce projet un peu dingue se rencontraient afin d'échanger sur ce gros modèle, qui reprend le nom et les lignes de son lointain ancêtre.
Nom qui a recueilli leurs suffrages à la place de Atoll...
Pensez tout de même que le petit Zliny est né en 1985, et que nous sommes en 2014!
Presque trente ans!
Bref.
Lors de cette réunion, et afin de faire moi aussi vraiment "collector", j'avais emporté le N° 623 de MRA, et je m'étais glissé dans le blouson "officiel" de la revue que m'avait offert à l'époque le rédacteur en chef, j'ai nommé Pierre Rousselot. Dont je salue la mémoire.
Voilà donc où en sont mes petits camarades.
Qui vont faire du "neuf" avec du "vieux"!
Enfin presque, car le plan a dû être sérieusement repris.
Il est passé dans Autocad, afin que la fraiseuse numérique puisse découper les pièces.
Ah, il est loin le temps où on dessinait au crayon et où l'on découpait tout à la main!
Nostalgie, quand tu nous tiens.
Il va sans dire que j'attends avec impatience le vol de ce premier néo-Zliny 250!!!
PS: j'ai entendu dire qu'un kit était en voie de commercialisation.
Si le coeur vous en dit...
Quand on franchit le mur du çon
J'ai pourtant l'impression d'être habituellement un gentil garçon, mais aujourd'hui, vous me permettrez de tremper la plume de mon clavier d'ordinateur dans l'encre de la plus mauvaise foi qui soit !
Avec la ferme intention de mettre en valeur un appendice typographique nommé cédille !
« Et pourquoi ça ? » me direz-vous,
Ben tout simplement parce que j'ai l'impression qu'on nous prend vraiment pour des çons. (sans cédille).
Figurez-vous que vendredi dernier, les Lavallois ont été « ébranlés » par une violente détonation,
La population s'affole, les téléphones s'emballent...
Et nos braves Mayennais, qui ont encore en mémoire la catastrophe de l'usine AZF à Toulouse, de se demander si par hasard...
Le directeur de l'hôpital prend immédiatement des mesures d'urgence afin de faire face, au cas où...
Mais on apprend avec soulagement que ce « BANG » serait tout simplement dû à un avion Rafale, qui aurait « accidentellement » franchi le mur du çon !
Si, si, accidentellement !
C'est du moins ce qu'affirme -avec le plus grand sérieux du monde- le porte-parole de « la Grande Muette » (ainsi surnomme-t-on l'Armée) pour expliquer la chose.
Je me plais cependant à rappeler que cette Grande Muette s'était tue un bon moment, avant de découvrir soudainement (accidentellement?) que certains projets éoliens risquaient de mettre en péril les vols d'entraînement à basse altitude de ses avions au-dessus de la Mayenne!
Vous remarquerez au passage la précision(?) avec laquelle on donne l'altitude de l'avion au moment du BANG: entre 3000 et 6000mètres.
Faudra tout de même cadrer mieux que ça pour voler à basse altitude, sinon...
Et toc, dans la foulée on retoque Charchigné...
Et toc, on retoque aussi sans doute Commer, Izé, Pré en Pail... et bien d'autres projets !
Tout ça à cause peut-être du Rafale, ce fleuron de la technologie française (cocorico!) dont personne ne veut, qu'on essaie en vain de refourguer aux pays émergents, dont aucun n'a les moyens de s'offrir un bijou qui, à l'échelle d'un Etat, correspondrait à une vulgaire montre Rollex !
Ah, les minables, les crève-la faim !
Bref, notre pilote a fait en sorte que la ville de Laval, déjà connue pour ses décorations de Noël, puisse maintenant s'afficher comme un ville « çon et lumières ».
Magnifique ! Flamboyant ! Détonnant !
Mais tout ça m'amène à pousser ma plaisanterie un peu plus loin.
En bon citoyen que je pense être, et afin de respecter les limitations de vitesse, j'ai acheté un appareil (légal) dénommé « aide à la conduite », qui m'informe en temps réel dès que je franchis le mur du çon.
En effet, dès que je roule à 91 km/h au lieu de 90 , une voix féminine me rappelle à l'ordre : « Votre vitesse est excessive »,
Alors, pourquoi n'équiperait-on pas nos « Rafale» avec un tel appareil ? (Inforad Ci dans mon cas). Qu'est-ce que ça représenterait par rapport au prix de revient d'un Rafale ? Une miette !
Et puis, afin de pousser ma mauvaise foi encore plus loin, voici ce que j'ai l'intention d'essayer prochainement.
Supposons que je me fasse « gauler » parce que j'ai franchi le mur du çon routier.
Dialogue avec le représentant de la Force Publique:
Lui :
« Bonjour monsieur... vous avez été pris au radar en flagrant délit d'excès de vitesse. »
Moi :
« Ah, monsieur l'agent, je vous présente mes plus plates excuses. Mais j'étais en train d'effectuer une mission d'entraînement, et je vous assure, très honnêtement, si j'ai dépassé la vitesse autorisée, ben je ne l'ai pas fait exprès ! Cela m'est arrivé... accidentellement !
Tout comme pour le pilote du Rafale!»
Lui :
« Et puis quoi encore, hein? Faudrait tout de même pas me prendre pour un çon! Rafale ou pas Rafale, en ce qui me concerne, je vais vous infliger, très accidentellement, une amende de quelques dizaines d'Euros avec retrait de points sur votre permis... »
Hé!
Je crains fort que ma blague ne se termine en effet de cette façon.
Sans déçonner! (vous pouvez enlever la cédille)
N'empêche, comme le dit l'éminent journal satirique qu'est le Canard Enchaîné, dont une rubrique s'intitule justement « Le mur du çon » :
« La liberté de la presse ne s'use que quand on ne s'en sert pas ! »
Et la Liberté d'un Citoyen, c'est aussi de s'exprimer quand il a l'impression que le mur du çon a été franchi !
Et BANG !
Le faucon de service... ou le vrai ... c'est à vous de voir!
Filmer avec deux Keycams
Si vous êtes habitué(es) de ce blog, vous savez que j'ai plaisir à installer des petites caméras sur le dos de mes modèles.
Nommées Keycams...
On en trouve sur le Net à différents prix... d'une même aspect extérieur, mais dotées de performances très diverses!
Voir ici: http://www.chucklohr.com/808/index.shtml
Les dernières que j'ai pu utiliser sont dénommées #18. Toujours au format porte-clé.
Mais la lignée se poursuit, avec un modèle d'aspect différent et nommé Mobius.
Cette caméra est un peu plus lourde que les précédentes. D'une meilleure résolution, plus facile à utiliser...
https://www.google.fr/search?q=mobius+camera&espv=210&es_sm=93&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=Bvb5Uu97g8nQBY7NgYgF&ved=0CEMQsAQ&biw=1920&bih=965
Et entre autres avantages, elle est paramétrable via un logiciel téléchargeable sur le Net!
D'éminents confrères ont abordé savamment le sujet dans leurs pages, vers lesquelles je vous renvoie très volontiers:
http://www.geeby22.fr/
http://lesscientastiques.over-blog.com/2013/12/mise-%C3%A0-jour-du-firmware-de-la-m%C3%B6bius-actioncam.html
L'objectif que je m'étais fixé aujourd'hui était de mettre en oeuvre la Mobius sur le dos de l'Easy Glider... et afin d'éviter d'avoir à l'image l'hélice quand elle tourne, ce qui n'est guère agréable, j'ai fixé la caméra sur un disque de servo.
Ce dernier est mixé avec la commande des gaz, si bien que lorsque je mets le moteur en route, la caméra pivote vers l'arrière automatiquement.
Et quand le moteur est coupé, on revient en vue "avant", plus classique.
J'ai donc obtenu des vidéos réalisées en même temps par les deux caméras.
Chacune pouvant filmer sa vis-à-vis.
En haut la Mobius en train de pivoter, en bas la Keycam #18 (numérotée 7 par mes soins) filmant la Mobius
L'Easy Glider est très tolérant et emporte ce "surpoids" sans sourciller.
Me reste maintenant à essayer le système de retransmission d'images vers le sol, ce dont la Mobius est capable.
Les essais en atelier étant pour l'instant très concluants, le vecteur sera cette fois mon Dream Surfer, qui possède une hélice à l'arrière de l'aile. Moins gênante que dans le nez pour ce genre de "travail".
http://www.a2pro-online.com/dream-surfer.html
La suite au prochain numéro.