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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50
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Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

13 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme, #Tranches de vie, #Billet d'humeur

 

Ayant effectué la grimpette en VTT vers la station du Lioran, j'étais passé plusieurs fois au pied du télésiège de Rombière.

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

Je m'étais mis dans la tête de l'emprunter un jour… mais pas tout seul !

Il était évident qu'un planeur m'accompagnerait lors de l'ascension, n'est-ce pas…

 

Et dans la mesure où en ce mercredi 12 août il faisait très chaud dans la vallée, j'étais quasiment certain de trouver un peu de fraîcheur si je prenais un poil d'altitude.

A l'aide de deux tendeurs, j'ai donc ficelé mon Solius dans ses housses à bulles… Dans le sac à dos, j'ai enfourné l'émetteur, un pull, un coupe-vent, l'appareil photo, et une petite bouteille d'eau.

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

Je me suis pointé à la station de départ, tout en demandant à la dame qui la gérait s'il y avait le moindre inconvénient à ce que…

« Pas de problème, mon bon monsieur !

Je vais même arrêter le siège afin que vous puissiez vous installer sans encombre… et vous serez accueilli là-haut pas ma collègue. »

Ce qu'elle fit promptement.

A peine étais-je embarqué qu'un klaxon tonitruant résonnait… doublé d'un coup de téléphone :

« Je t'envoie un monsieur avec un avion. Siège 14… tu l'arrêtes pour qu'il descende tranquillement ! »

Puis s'adressant à moi :

« Rappelez-vous : dernière descente à 17 heures… sinon, c'est à pied. Bonne montée et bon vol ! »

 

Quelques instants plus tard, j'étais arrivé là-haut, avec accueil tout aussi aimable de l'autre dame, qui prit la précaution d'arrêter le défilement des sièges.

 

Reste à escalader un petit raidillon caillouteux… et je découvre la station du Lioran enchâssée dans un écrin de verdure.

Un peu plus à droite, j'aperçois le téléphérique qui, au départ de Super Lioran emmène les voyageurs vers le Plomb du Cantal.

J'assemble mon planeur, puis je fais un tour d'horizon.

 

Vers le Puy Mary, des parapentes semblent tenir l'air dans une sorte de « cheminée » thermique.

Allez, on lance.

Dès le départ, la portance est sympathique, et le gain d'altitude conséquent.

Mon modèle passe en sifflant dans un décor de rêve.

Vingt minutes de vol, déjà.

Je pose afin de me désaltérer.

Je reste contemplatif un long moment.

Puis je m'apprête à installer la caméra sur l'aile du planeur.

Mais ? Les herbes penchent à l'inverse de tout à l'heure… Mes parapentistes sont très bas dans la vallée opposée !

Ah, l'aérologie de montagne et ses subtilités…

Je lance donc côté opposé. Mais mon modèle se retrouve très vite dans la position d'un poisson prisonnier d'un bocal et qui vient à la surface rechercher l'oxygène.

Situation inconfortable s'il en est.

Je préfère donc abréger l'expérience et grâce au moteur électrique, je ramène mon oiseau pas très loin de mes pieds… sur le chemin de Compostelle !!!

 

L'air est devenu subitement assez froid… et comme l'heure avance, je remets mon attirail en position « descente du télésiège »

 

 

 

Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)
Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)
Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)

Sur un chemin Saint Jacques de Compostelle (voir la coquille)

Quelques centaines de mètres me permettent d'atteindre la station « haute »… où la dame stoppe une fois encore la machine.

Et c'est reparti vers le bas.

Au milieu du parcours, les sièges s'arrêtent.

Juste à ma droite et au même niveau, des « voyageurs ascendants ».

Mais dans la mesure où les câbles sont pris d'oscillations verticales, avec un mouvement en opposition à celui de mes voisins, quand je suis en haut, ils se trouvent plus bas que moi, et inversement, de façon alternative. Mal de mer en vue !

Nos sièges sont également animés d'un balancement d'avant en arrière, ce qui fait dire à une gamine :

« Ben, j'savais pas qu'on avait aussi droit à un tour de balançoire ! »

Et inévitablement… la référence au film  Les Bronzés font du ski: « Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? »

Puis la descente reprend.

Je survole des chevaux… 

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente

Et puis j'arrive en bas, où je suis accueilli par un :

« Alors ? Ça a bien volé ?

- Pas trop mal… c'était génial… j'en ai pris plein les yeux !

- Au revoir monsieur, bonne soirée !

- De même pour vous, madame ! »

 

De retour au camping, j'ai raconté mon périple à mon épouse, qui n'avait pas voulu me suivre.

Mais j'ai cru comprendre qu'elle émettait maintenant quelques petits regrets !!!

Sauf peut-être au niveau de l'épisode « balançoire », qu'elle n'aurait sans doute pas apprécié !

Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
Télésiège de Lioran-Rombière et vol de pente
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Y'a pas que les facteurs !

8 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale, #Billet d'humeur, #Tranches de vie

Il était un temps encore pas si lointain où les facteurs desservaient les campagnes avec pour seul moyen de locomotion le vélocipède.

Maintenant qu'on les désigne sous le gentil vocable de « préposés », ils quadrillent la ruralité avec des petites voitures jaunes.

Quelques « privilégiés » ont toutefois été équipés de véhicules électriques… dont le « facteur » qui passe chez moi et qui, vantant les qualités de sa bicyclette jaune, escalade joyeusement les pentes de mon village.

Je partage avec lui un moyen de locomotion identique… un VTT à Assistance Electrique, qui me procure de bien belles e-Motions !

(Voir autres articles de ce blog)

Cependant, il en est une dont je me serais volontiers passé.

Figurez-vous qu'hier, empruntant le circuit « VTT » n° 1 du côté de Chalinargues, je m'apprête à traverser un hameau.

D'une cour de ferme, je vois alors surgir un chien, qui se met à aboyer, me laisse passer, continue d'aboyer...

Jusqu'à ce que tout à coup, je sente des crocs qui, tel un étau, se referment brutalement au bas du mollet gauche.

Vous avez dit "Chien Méchant"?

Vous avez dit "Chien Méchant"?

Suite à quoi, je profère je ne sais trop quels jurons, tout en maudissant ce sale clébard de m'avoir ainsi agressé.

Le fermier redescend précipitamment de son champ, alpague le chien et lui fiche une rouste mémorable.

Sa femme sort de la cour, et me demande ce qui s'est passé.

Mais elle comprend vite.

Tous deux se confondent en excuses, et me demandent d'entrer à la maison.

Là, ils vont me désinfecter les plaies - heureusement superficielles-, m'offrir une boisson fraîche, se re-confondre en excuses.

 

Et lorsque j'ai enfin repris mes esprits, ils me donnent leurs coordonnées au cas où…

 

L'empreinte des crocs... superficielle, heureusement!

L'empreinte des crocs... superficielle, heureusement!

Ma virée prend dès lors une tout autre tournure, et je n'ai qu'un objectif : rentrer au camping le plus tôt possible.

 

C'est donc la première fois que je me fais agresser par un chien… et je repense à la phrase du fermier :

« J'comprends pas… Y'a pas 5 minutes, trois cyclistes sont passés, et mon chien n'a pas bronché... »

Ajoutant avec un semblant de pointe d'humour :

« Doit y avoir chez vous quelque chose qui ne lui a pas plu... »

Ben voyons !

 

 

Mais cette petite phrase n'a cessé de me trotter dans la cervelle… jusqu'à ce que ma femme me dise.

« Te souviens-tu quand nous campions à Cahors… certains soirs tu faisais évoluer un petit modèle électrique… et les chiens des alentours se mettaient à hurler... »

 

Mais c'est vrai !!!

 

Poussant la réflexion un peu plus loin, nous nous sommes alors posé la question de savoir si ces fichus moteurs électriques n'émettraient pas des ultra-sons qui perturbent les chiens…

 

 

Hypothèse actuellement sans réponse.

 

Mais mon mollet se moque bien de l'existence des ultra ou des infra-sons… lui !

 

Une chose est toutefois certaine : lorsque juché sur mon vélo j'apercevrai prochainement un chien, je couperai prudemment l'assistance électrique !!!

 

Sait-on jamais ?

 

Se faire mordre par un chien, c'est Royal, n'est-ce pas?

Se faire mordre par un chien, c'est Royal, n'est-ce pas?

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Vol de pente col du Redondet

6 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme, #Photo et poésie, #Tranches de vie, #Billet d'humeur

Mon séjour dans le Cantal ne s'est pas borné à la pratique du VTT électrique, même si cette activité m'a procuré bien des plaisirs.

 

Parce que je suis monté plusieurs fois au col du Redondet pour faire évoluer mes modèles en vol de pente.

Ce col est situé juste en-dessous du Puy Mary et permet via le Pas de Peyrol un passage vers la vallée de Mandailles.

Le site a ainsi la particularité de permettre des vols soit d'un côté, soit de l'autre.

Lorsqu'on arrive, on « renifle » le vent, et après avoir assemblé son modèle, on jette au trou.

Par ailleurs, j'ai toujours constaté une meilleure portance côté « Mandailles ».

Je trouve en effet le rendement un peu plus faiblard lorsque la portance remonte le cirque du Falgoux.

 

http://www.ooings.com/index.php?pg=voler&bl=detailsPenteBloc&rst=France_15_39

 

Vol de pente col du Redondet
Vol de pente col du Redondet

Cependant, la fréquentation des modélistes doit être assez rare : je n'ai en effet jamais rencontré d'autres pratiquants.

Sauf l'autre jour, où j'ai vu arriver des parapentistes, qui souhaitaient effectuer des baptêmes de l'air en biplace.

Le vent leur semblait parfois un peu fort… et j'ai été très été étonné de constater qu'ils ne possédaient pas le moindre anémomètre afin d'évaluer avec précision la vitesse du vent !

Par contre, les randonneurs sont eux très nombreux à franchir le portillon clôturant la pâture, et qu'il convient de refermer convenablement après son passage…

Emanant de néophytes, les questions fusent alors.

Vue  sur le Puy Mary
Vue  sur le Puy Mary

Vue sur le Puy Mary

C'est ainsi que j'ai été « confronté » à un groupe de jeunes à la bonne humeur communicative.

J'ai souvent pris plaisir à répondre aux interrogations par des boutades… du style :

« Comment voyez-vous les ascendances ? »

Et moi de rétorquer :

« Ben c'est facile : j'ai des lunettes spéciales !!! »

Ou encore :

« A quand remontent vos premières expériences du pilotage ? »

Et moi toujours malicieux :

« Oh, peut-être à l'époque du volcanisme… ou des dinosaures ! »

 

Vol de pente col du Redondet
Vol de pente col du Redondet

Bref, les échanges ont été joyeux.

 

 

Et puis, comme ils avaient constaté que je disposais d'une mini-caméra installée sur la visière de ma casquette, ils ont fini par me demander :

« Et on pourrait pas voir les vidéos ?

- Ben non, je n'ai pas apporté ce qu'il fallait pour les lire sur la pente…

- Dommage ! Vous pourriez pas les déposer sur Internet ?

- Oui, c'est possible, mais vous attendrez que je sois rentré chez moi, là où la liaison sera plus efficace que le wifi du camping ! »

 

Alors, amis randonneurs qui m'avez croisé sur le col du Redondet, envoyez-moi via mon blog un petit message, et je vous dirai comment récupérer les fichiers au moyen de wetransfer par exemple.

A moins que le courage me prenne et que je monte une petite vidéo que je déposerai chez Daylimotion ou Youtube.

 

Au plaisir d'une prochaine rencontre !

 

 

 

Vol de pente col du Redondet
Vol de pente col du Redondet
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Toi l'Auvergnat...

4 Août 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie, #Scènes de la vie rurale, #Billet d'humeur

Mon titre ne vous révélera rien pour l'instant… Il vous suffira juste d'être un peu patient, n'est-ce pas ?

 

Cela fait donc déjà quelque temps que je séjourne dans le Cantal, sans objectif particulier si ce n'est d'y passer de bons moments.

Et je dois dire que je ne suis pas déçu. Pour plusieurs raisons d'ailleurs.

Au premier rang desquelles je voudrais une fois de plus dire tout le bonheur que j'ai de posséder un vélo à électrons !

En effet, ce fier coursier me permet de quitter la vallée et d'escalader les pentes qui vont me conduire sur les planèzes.

Où il m'est possible de « renifler » toutes les senteurs qui s'offrent à moi.

Cela va de la forêt de feuillus en passant par les pinèdes.

Sans oublier la palette qu'offre le regain des foins en partant de l'herbe fraîchement coupée pour finir avec la blondeur de l'herbe vraiment sèche. Avec toutes les tonalités intermédiaires.

Levant parfois les yeux vers le ciel, j'admire les harmonieuses spirales décrites par les oiseaux de proie.

Ce qui me contraint à stopper ma bécane… béatement.

Quant aux différents paysages…

Sur la planèze

Sur la planèze

Si vous ne connaissez pas la région du Puy Mary, c'est un manque qu'il vous faudra combler au plus vite.

D'autant plus qu'on y fait parfois de bien belles rencontres.

 

Dimanche matin…

Je suis parti en direction de Farges.

Puis Chavagnac.

 

Toi l'Auvergnat...
Toi l'Auvergnat...

C'est dans cette portion de circuit que je m'arrête.

D'une part pour me désaltérer, et d'autre part afin de faire le point sur l'itinéraire que je vais prendre pour rentrer au camping.

 

Je vois alors sortir un homme, qui me dit spontanément bonjour.

La maison de mes hôtes

La maison de mes hôtes

Je lui réponds, et il me demande :

« Seriez-vous perdu ?

- Non, non…

- Mais si je peux vous être utile…

- C'est très gentil à vous, mais je vous assure…

- Même pas un peu d'eau fraîche ?

- Ah, c'est pas de refus ! »

Il me fait signe de monter vers sa cour

Je lui tends ma bouteille… qu'il refuse en me disant :

« Mais non, entrez donc... »

Et me voilà introduit dans sa maison qui, comme bon nombre des bâtisses ce cette région, arbore au-dessus de la porte sa date de construction : 1861.

Et là, je me trouve plongé fin du 19ème siècle.

 

Au sol de grandes dalles disjointes.

Une vaste cheminée dont la fumée a patiné les murs ainsi que le mobilier.

A part le grand écran plat de 140cm… rien n'a dû vraiment changer.

Sa femme me remplit la bouteille.

J'adresse mes plus vifs remerciements.

Et nous entamons la conversation.

La pluie, le beau temps, la rudesse de l'hiver dernier qui les a bloqués chez eux plusieurs jours durant.

Et mon hôte de me demander :

« Vous allez où comme ça ?

- Ben je vais rentrer à Murat.

- Mais vous allez jamais y être rendu pour midi !

- Vous croyez ?

- Je crois que ça va pas être facile, d'autant plus que si vous passez par Fortuniès, ça continue de grimper. »

 

Et là, arrive la phrase qui va me scotcher.

« Dites-moi, vous voulez pas manger un petit quelque chose ? Ça vous donnerait des forces pour continuer votre chemin... »

 

Quelque peu hébété par une telle proposition, j'ai décliné poliment l'offre.

 

Et le monsieur d'ajouter :

« Ben si vous repassez par là, et que vous avez besoin, arrêtez-vous... »

 

J'ai salué mes interlocuteurs.

J'ai enfourché mon VTT.

 

Mais depuis un certain temps déjà trottait dans ma cervelle la chanson de Brassens :

« Toi l'Auvergnat qui sans façon... »

 

En ces temps où certains déplorent un égoïsme galopant, je me suis dit qu'il était extraordinaire de rencontrer des gens prêts à vous offrir l'hospitalité… sans idée de spéculer ou d'en tirer un quelconque profit.

 

Oui… Toi l'Auvergnat.

Quand tu mourras.

Quand le croque-mort t'emportera.

Qu'il te conduise

A travers ciel

Au Père Eternel !

 

 

Fortuniès et sa chapelle

Fortuniès et sa chapelle

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Un peu de bon sens, que diable!

31 Juillet 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Tranches de vie

Cette simple réflexion parce que l'autre jour, mon voisin de camping me dit :

« C'est quoi ce truc là-haut ? Je pense que c'est un phare ? »

Et moi, très étonné :

« Un phare ? Au milieu d'un camping en plein Cantal, dans le fin-fond de la vallée ? 

- Ben ouais, » que surenchérit mon interlocuteur.

J'ai essayé de lui faire comprendre que ce qu'il prenait pour un phare, ce n'était rien d'autre que le tubage en inox issu de la chaufferie. Ce dernier envoyait des éclats sous les effets du soleil couchant.

 

Le "Phare" du camping de Murat;;; avec lentilles de Fresnel?

Le "Phare" du camping de Murat;;; avec lentilles de Fresnel?

Mais dans la mesure où il n'a pas voulu en démordre et qu'il est du Finistère, ce breton qui, tel un marin aperçoit  des phares partout se voit affublé du sobriquet  l'Amiral !

 

Autre tétouinerie, toujours sur le même camping.

Cramponné au guidon de son scooter Piaggio, un Belge se fait pousser dans la légère descente qui mène à l'accueil… tout en injectant des coups de démarreur.

Son engin refuse obstinément de pétarader.

Lorsque je reviens une ou deux heures plus tard, je retrouve mon Belge accompagné de deux bonshommes. Tout ce petit monde essaie de déloger la batterie bien encastrée dans un recoin du carénage.

Et le pilote d'affirmer avec conviction :

« C'est un problème électrique, la batterie est à plat... »

Sauf que je relate aux témoins la séance « poussette »…

« Non, non, c'est la batterie.. » insiste l'entêté.

Un autre campeur arrive avec des câbles, qu'il branche sur la batterie d'une voiture.

A près quelques hoquets du Piaggio, son démarreur cale, impuissant.

J'ajoute alors :

« Voyez que c'est pas la batterie, puisque même avec celle de la voiture -pourtant bien chargée- votre scooter ne veut rien savoir...Vous avez noyé le moteur.

- Ah que non ! me rétorque mon Belge... Si j'vous dis qu'c'est la batterie. »

Et les aide-mécanos autour de moi d'ajouter timidement :

« Ben, le monsieur doit avoir raison, parce que en plus, ça pue l'essence un max…

- Non, non...C'est... »

Vous connaissez la suite.

Quelque peu agacé, j'ai abandonné le groupe, et zut ! Je suis parti prendre l'apéro, laissant mon Belge emmouscailler encore un peu davantage les gens qui daignaient lui porter assistance.

Ne me demandez pas ce qu'il est devenu…

Et enfin cette troisième anecdote.

J'arrive sur un camping, je dételle ma caravane, je baisse les béquilles… puis je m'en vais brancher mon fil à la borne électrique.

Un peu de bon sens, que diable!

Je vois alors surgir un grand escogriffe d'Allemand qui, dans un sabir de français guttural tente de m'expliquer :

« Avant qu't'arrives, j'avais du courant ! Maintenant qu't'es là, j'ai plus de courant ! »

Comme chez moi ça fonctionne, je permute les prises, puis les câbles… et ça fonctionne toujours chez moi, pas chez lui

Je tente alors de lui faire comprendre que la coïncidence de mon arrivée n'a sûrement rien à voir avec ses ennuis.

« Non, non !  Avant qu't'arrives, j'avais du courant ! Maintenant qu't'es là, j'ai plus de courant ! »

J'avance alors timidement que, parfois, sans le faire exprès, on peut actionner le disjoncteur de la caravane, très souvent placé dans la penderie.

 

Le disjoncteur dans la penderie de ma caravane

Le disjoncteur dans la penderie de ma caravane

« Non, non !  Avant qu't'arrives, j'avais du courant ! Maintenant qu't'es là, j'ai plus de courant ! »

Agacé, je m'apprête à descendre vers sa caravane pour aller vérifier moi-même que le fichu disjoncteur…

Il s'interpose… me balance des « Ruhe...Ruhe... » (Du calme !)

C'est alors que je vois sa femme sortir de la caravane, pointant la lampe extérieure qui vient de se rallumer.

Comme par enchantement, le courant était revenu !

Ce qu'elle a pu dire à son furieux ?

Je n'en sais rien.

Mais à coup sûr, elle a ré-enclenché le p'tit bouton noir dans la penderie

Est-ce utile de préciser que, à l'issue de cet incident dont je n'étais aucunement responsable, je n'ai pas eu droit au moindre mot d'excuse ?

 

Mais si mes trois tétouins avaient fait preuve d'un peu de bon sens… hein ?

 

Ben, vous n'auriez pas eu droit à ces petites tranches de vie qui pimentent la vie des campeurs!

Et pas rien qu'eux !

 

Mais que diable, un peu de bon sens n'a jamais fait de mal à personne, n'est-ce pas?

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Quel merveilleux métier!

29 Juillet 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Tranches de vie

Quel merveilleux métier !

 

C'est encore et toujours ce que je me dis lorsque j'évoque toutes les anecdotes accumulées au long de ma carrière d'enseignant… même plusieurs années après avoir quitté les bancs de l'école.

Cependant, il risque de ne pas y avoir les mêmes souvenirs joyeux chez tout le monde.

Mais lisez plutôt...

 

Comme vous le savez déjà si vous êtes habitué(e) de ce blog, je nourris une dévorante passion pour l'aéromodélisme.

De ce fait, je n'oublie jamais d'emporter dans mon grand coffre de toit quelques modèles afin de les faire évoluer sur tous terrains.

L'autre soir, au bout du camping de Murat, je vois approcher deux gamins et leur mère.

Au-dessus du camping de Murat (15300)

Au-dessus du camping de Murat (15300)

Qui me bombardent de questions sur mon modèle, sa caméra embarquée…

Et la maman de me dire :

« N'auriez-vous pas été enseignant par hasard ?

- Si… Pourquoi ?

- Ben à la façon dont vous faites partager votre activité… votre passion… avec des images très parlantes pour les enfants… Avec en permanence, au travers des questions que vous leur posez, le souci de savoir s'ils ont compris ce que vous dites…

- Ah… déformation professionnelle sans doute…

- Peut-être, mais…  »

 

Puis après quelques autres échanges évoquant les méthodes pédagogiques, le fait que j'avais mis en place au sein de l'école un atelier modélisme (j'y reviendrai un peu plus loin...), la jeune femme, apparemment très gênée, me demande :

«  Et vous avez fait le même métier toute votre vie ?

- Oui, pourquoi ?

- Ben… je suis professeur des écoles… Et… J'avoue… comment dire ? Je ne me sens pas à ma place dans cette institution qu'est l'Education Nationale. J'envisage de bifurquer vers un autre métier… et abandonner le Mammouth… (cf le ministre Claude Allègre).

Faut aussi vous dire que je suis très admirative devant votre fougue encore juvénile pour évoquer ce métier d'enseignant que vous semblez avoir exercé avec passion... »

Fin ce ce premier acte… que je perçois toutefois avec une profonde tristesse vis à vis de cette jeune femme.

 

Parce que, même si cela fait déjà 15 ans que j'ai quitté ma classe, ce métier d'enseignant me procure encore bien des satisfactions.

Jugez plutôt :

Nous déambulons dans les rues de Salers.

A Salers

A Salers

S'approche un grand gaillard qui nous dit :

« Bonjour Madame et Monsieur Munoz ! »

Et moi immédiatement :

« Salut Vincent...  Vincent… Vincent… Ah, zut, j'ai oublié ton nom de famille. »

Le jeune homme me donne alors la première syllabe, et toc… tout est recadré.

Il nous présente sa femme, ses trois enfants, et le voilà parti à évoquer ses souvenirs.

 

« Ah, le CP avec madame Munoz…

Et le CM avec monsieur Munoz… »

Puis s'adressant à moi :

« J'étais pas un bon élève, hein ? Mais qu'est-ce que j'aimais le mardi après-midi, quand l'école était complètement éclatée en différents ateliers.

Moi, j'avais choisi l'aéromodélisme. Ben… vous me croirez si vous voulez, mais le modélisme, ça a beaucoup aidé les manuels comme moi à surmonter pas mal de difficultés… et même encore maintenant.

Et puis il faut que je vous dise : j'ai déménagé plusieurs fois depuis que j'ai quitté l'école… Mais mon « avion » me suis partout. Bien emballé… Je fais attention à ne pas lui casser la moindre nervure… J'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. »

Les trois enfants sont là, bouche bée, écoutant leur père avec grand intérêt…

Et moi, je prends encore une fois conscience de ce que ma façon d'enseigner a pu « marquer » certains élèves.

 

Elèves que je retrouve toujours avec grand plaisir.

Comme ce fut le cas l'autre jour à Aurillac.

Où je savais dénicher Florian.

Avec le sourire de Florian

Avec le sourire de Florian

 

Qui tient avec sa jeune épouse un restaurant nommé… la Table des Matières.

Restaurant sur les étagères duquel figurent d'anciens manuels que les instit's Munoz leur ont procuré quand l'établissement a ouvert.

Et Florian d'évoquer son passage dans notre école.

Et de dire avec une certaine fierté à ses clients installés en terrasse :

« Voyez, j'ai le grand plaisir aujourd'hui de servir ma maîtresse de CP et mon maître de CM2... »

 

Voilà…

Souhaitant presque occulter la première anecdote qui me peine, je préfère plutôt me tourner vers les deux dernières.

A elles seules, ne suffiraient-elles pas à justifier pleinement le titre de ma rubrique du jour ?

 

 

Quel merveilleux métier  que celui d'enseignant!

 

Le barbu de service à Salers

Le barbu de service à Salers

 

 

A propos de "la Table des Matières"  où nous avons magnifiquement déjeuné, vous pouvez toujours dire que vous venez de ma part… mais n'oubliez pas de réserver !

 

In-dis-pen-sable !

 

 

La Table des Matières
5 rue de l’Hôtel de Ville
15 000 AURILLAC
04 71 48 25 50

 

 

http://www.restaurant-latabledesmatieres-aurillac.com/

Quel merveilleux métier!
Quel merveilleux métier!
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Que d'E-motion!

21 Juillet 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie, #Photo et poésie, #Billet d'humeur

Faut que je vous raconte !

Ce matin, j'enfourche mon petit vélo électrifié en direction de… et puis en cours de route, j'avise une pancarte « Route des Gazelles ». Et comme ça me plaît bien… je me dis : « Allons-y ! »

 

La batterie de mon VTT  Emotion...

La batterie de mon VTT Emotion...

Mais ça monte plutôt raide.

Je parviens à un carrefour où l'on peut lire : « Route forestière interdite à tous véhicules »

Bof… allons-y quand même.

A ma droite, un ruisseau distille son gentil babil en sautillant sur les cailloux.

L'odeur des pins sciés côtoie agréablement celle des feuillus.

Je pédale quasiment toujours à l'ombre, mais qu'est-ce que ça monte !!!

Je vais d'ailleurs perdre la première barre de la batterie après avoir parcouru moins de 6km…

Cela ne m'était jamais arrivé !!!

(Dans l'après-midi, un petit détour vers Endomondo me permettra de comprendre que j'ai avalé 450 mètres de dénivelé en un peu plus de 6 km… soit une pente moyenne d'environ 7%!)

Que d'E-motion!

Je parviens enfin au col de la Molède, où je rencontre un couple de Vététistes charmants…

Avec lequel j'échange quelques propos.

La dame suggère de me prendre en photo.

Que d'E-motion!

 

Et je plonge ensuite dans la descente vers Albepierre. Avec des pentes à plus de 10 %.

 

 

Ayant rattrapé la route goudronnée, je savoure mon plaisir.

Puis je bifurque à droite afin de regagner la chapelle de Bredons par le sentier de randonnée qui surplombe la vallée de l'Alagnon.

Caillouteux à souhait… sourceux à la moindre occasion…

Gare à la chute !

 

 

 

La fontaine de Bredons est atteinte... et hop, à gauche pour une folle glissade sur la route bitumée qui me conduira au camping.

 

 

Où Annie m'accueille avec un grand : 

« Alors, c'était comment ?

- Ben je crois que même avec l'assistance électrique, je n'en ai jamais tant bavé.

- Des photos ?

- Ouais, j'vais te montrer..»

 

 

Mais, mais... où est l'appareil photo ?

C'est alors que je comprends le scénario : avec les cahots du sentier avant la fontaine, il a dû en profiter pour sortir de sa sacoche.

 

Vite je saute dans la voiture… Je croise des marcheurs, à qui je demande si par hasard..

Non, ils n'ont rien vu.

Que d'E-motion!

On change alors de stratégie : je remets mon VTT sur le porte-vélo, et Annie m'accompagne jusqu' à l'entrée du sentier…

Et je repars à VTT vers la fontaine… En très légère descente

Je scrute..

Un km… rien

Deux km… toujours rien..

 

Et tout à coup, ben en vue sur le sol… que vois-je gisant dans l'herbe au milieu du sentier ?

Mon appareil photo !

 

Que d'E-motion!

Je le relève délicatement, et je l'allume : il fonctionne.

Je veux téléphoner ma joie… mais je n'ai pas de réseau...

 

 

Je reprends alors le chemin à l'envers, et je ne mégote pas sur l'assistance.

Puis, à la faveur du dernier virage, j'aperçois mon épouse qui a, elle aussi, tenté de me téléphoner.

 

Du plus loin que je la vois, je brandis la canne selfie à laquelle était accroché mon numérique.

Elle comprend alors que l'opération a été menée avec succès !!!

 

 

 

Tout est bien qui finit bien…

 

Mais… Après avoir déjà connu de belles émotions à Châtillon en Diois, où j'avais perdu mon numérique, que j'avais miraculeusement récupéré, que va-t-il m'arriver encore maintenant ?

 

 

Jamais deux sans trois !

 

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Les joies du camping

20 Juillet 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie

La pratique du camping réserve parfois de bien cocasses situations.

Scène 1 :

Dans une douche j'entends un gamin qui beugle :

« J'aime pas la douche ! »

Et son père de lui répondre :

« Mais si tu te laves pas, tu vas être sale…

- J'm'en fiche d'êt' sale… J'aime pas la douche… »

Le tout émis au travers de profonds sanglots…

Et le gosse d'ajouter :

« J'préfère quand c'est maman qui me fait des câlins…

- Ouais, mais si tu te laves pas, maman trouvera que tu sens mauvais… et elle aura pas envie de te faire des câlins !

- M'en fous... j'aime pas la douche ! »

Scène 2 :

J'entre dans le local où l'on fait la vaisselle.

Un homme sifflote joyeusement tout en tournicotant son éponge sur le cul d'une casserole qui semble avoir déjà bien vécu.

Je lance un « bonsoir » convaincu.

Le mec ne répond pas et continue de torcher sa casserole.

Arrive son épouse.

Il s'adresse alors à elle :

« Tiens, tu peux récupérer la cocotte... »

Il se remet à siffloter.

Et moi, dans tout ça ?

Ben j'entame gaillardement le sifflotement de l'Internationale. (C'est la luuuutte finaaaaale... »)

Et subitement, mon voisin de merle cesse son tour de chant !

Scène 3 :

Dans la mesure où le vent est tombé, je sors mon Dream Surfer pour lui faire effectuer son traditionnel vol du soir.

Faut dire que j'ai juste à côté de mon emplacement une zone bitumée, idéale pour réaliser de jolis atterrissages.

S'approche une dame d'âge mûr, vêtue d'un pull rose flashy du plus bel effet(?) ; elle me lance en rigolant :

« Alors, on est retombé en enfance ? »

Encore une qui se croit intéressante!

J'y suis pourtant habitué… Mais ce genre de propos a toujours le don de m'agacer.

Et moi, dans tout ça ?

« Ah, là, ma p'tite dame, vous commettez une première erreur…

- Euh... pourquoi ?

- Ben, faut savoir que l'enfance, je ne l'ai jamais quittée… Et toc !

Et si tant est que -pour ma part- je sois retombé en enfance comme vous le dites, je ne pense pas que ce soit pire que d'être entré prématurément en sénescence, si vous voyez ce que je veux dire ! »

La p'tite dame a piqué son fard, et s'est tirée pour se calfeutrer dans son fourgon camping-car décoré comme un fourgon mortuaire.

Mais si, mais… Tout noir avec des vitres teintées en noir.

Un fourgon sans doute issu de chez Leclerc Pompes Funèbres…

Fin de l'acte 1

La suite ?

Dans un prochain numéro peut-être ?

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Frelon asiatique... pique... pique...

7 Juillet 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale, #Photo et poésie, #Billet d'humeur

Lundi soir, mon téléphone sonne:

"Dis-moi Bernard, si tu veux observer des frelons asiatiques de près, tu viens voir sous mon cabanon de jardin... Le nid fait actuellement la taille d'un gros pamplemousse.

- Ok à demain matin!"

 

Ce mardi, me voici donc parti par un dédale de petits chemins qui serpentent au milieu de jardinets.

Moi qui suis Baidicéens depuis un bon nombre d'années, je n'avais jamais exploré ce coin!

Etonnant, non?

 

Et en compagnie de mon "informateur", je découvre...

 

 

Frelon asiatique... pique... pique...
Frelon asiatique... pique... pique...

"Approche si tu veux..." que me propose mon comparse...

"Heu, moi, j'préfère jouer du zoom...

- Attends, je vais secouer le bidule avec un manche, ça va les faire sortir!"

 

Ben ça les a fait sortir en effet...

Et tout ce petit monde de vouzouner... jusqu'à ce que j'entende:

"Ah la vache, y'en a un qui m'a piqué à la paupière!"

De fait, on aperçoit un petit point rouge... mais ça ne gonfle pas.

Frelon asiatique... pique... pique...
Frelon asiatique... pique... pique...

C'est alors  que mon  compagnon ajoute:

"J'avais l'intention de les zigouiller, mais là, ça va pas être long!!!"

 

Pour ma part, j'ai quitté prudemment les lieux, et toujours muni de mon appareil numérique, j'ai emprunté la rue Oy-Mittelberg, où j'ai eu tout loisir de m'approcher des trémières...  et de leurs occupants... sans prendre le moindre risque.

Parce que les frelons, qu'ils soient asiatiques ou non, moi, j'aime pas très!!!

Chacun ses goûts, n'est-ce pas?

Frelon asiatique... pique... pique...
Frelon asiatique... pique... pique...
Frelon asiatique... pique... pique...
Frelon asiatique... pique... pique...

PS:  en cours de journée, je me suis préoccupé de la santé de "mon piqué".

M'apprenant  qu'il  avait dû consulter le médecin parce que le pourtour de l'oeil avait beaucoup gonflé... on lui a prescrit un traitement à base de cortisone...  

 

 

Frelon asiatique... pique... pique...

Plusieurs heures après la piqûre, la  douleur ressentie était "non négligeable"... voire importante.

Comme quoi... Il convient de se méfier de ces bestioles!!!

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On a volé Internet!

5 Juillet 2015 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

"Bernard?"

- RRRRR...

- T'as l'poste?

- Tu dis?

- J'te d'mande si t'as l'poste...

- Non... et j'dormais bien...

- Ben mets-toi le casque sur les oreilles..

- Et pourquoi?

- Tu te rends compte, on a volé Internet!

- Mais on peut pas voler Internet!

- Si, si, ils le disent dans la radio..."

Et moi, faisant un effort considérable pour lever une paupière, j'aperçois les digits du réveil qui indiquent... 4h22

 

"Ouais , on verra ça demain matin...

- Mais tu te rends compte, on décrit des trucs... c'est pas possible!"

 

J'ai donc mis le casque audio sur les oreilles, j'ai chopé France Inter, et en effet, on décrivait un monde apocalyptique.

Avec des reportages "en direct".

Changeons de station, pour voir.

Ben aucune ne faisait état d'un tel cataclysme.

J'ai tourné le dos, j'ai laissé retomber ma paupière,  et je me suis rendormi.

 

Mais au matin, un doute subsistait toutefois dans ma cervelle encore embrumée.

J'ai donc  allumé mon PC... et là, devant mes yeux presque émerveillés, j'ai retrouvé Internet.

Avec toute sa magie!

C'est qu'on avait sans doute eu le temps de réparer "la toile" durant la nuit...

 

 

 

 

On a volé Internet!On a volé Internet!

J'avais cependant une petite idée derrière la tête, car je sais que sur France Inter, on diffuse parfois aussi des émissions de "Science fiction"...

Et en consultant les programmes...

 

France Inter: "Chérie, j'ai rebooté le shaker!"

France Inter: "Chérie, j'ai rebooté le shaker!"

Ben voilà... il était là, le "canular".

C'est alors que je me suis aussi souvenu.

L'émission d'Orson Wells...

http://www.anecdote-du-jour.com/la-diffusion-de-la-guerre-des-mondes-a-la-radio-fit-paniquer-des-auditeurs/

 

Et la panique que cela engendra.

http://www.wat.tv/video/canular-orson-welles-sur-martiens-1dsox_2exyh_.html

Si vous  souhaitez écouter  l'émission qui a quelque peu affolé mon épouse:

http://www.franceinter.fr/emission-cherie-jai-reboote-le-shaker

 

Mais essayez quand même d'imaginer qu'un jour  Internet puisse devenir inopérant...

 

Brrrr!

Je n'ose même pas y penser...

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