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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Réparation par lamelles de contreplaqué

2 Février 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Casser un modèle réduit fait partie de la vie classique de tout "bon" modéliste...
J'entends par-là celui qui passe davantage de temps à faire voler qu'à papoter sur le terrain.CTP01 (2)

Et quand c'est cassé, il faut bien évidemment réparer. ( Non, je ne fais pas encore partie de ceux qui considèrent qu'un modèle réduit  est à usage unique...)

Parmi  les techniques de réparation, il en est une que j'affectionne particulièrement, et que je ne vois pas très souvent employée.
C'est celle que j'ai nommée "Réparation par lamelles de contreplaqué".
Pour ce faire, j'utilise un disque à tronçonner. Je recolle bout à bout les morceaux de façon sommaire avec de la cyano.
Puis avec le disque j'effectue une fente, dans laquelle viendra se glisser une lamelle de CTP plus haute que prévu. (du 1mm suffit la plupart du temps)
Cette dernière viendra durablement consolider le collage bout à bout. (voir  sur l'album le fuselage de Baron ou le stab de planeur)
Mais qui n'a jamais pesté lorsqu'un joli fuselage est brisé juste avant le pied de dérive? J'ai  donc  étendu  CTP01 (4)cette méthode aux fuseaux en fibre.

J'ai en effet abandonné la réparation qui consiste à rajouter du tissu de verre par l'extérieur...méthode  qui ne m'a pas souvent donné de résultats probants, sauf à faire une excroissance disgrâcieuse si on met une couche de tissu trop épaisse...

Dans mon cas, je "raboute"  simplement les morceaux à la cyano, en vérifiant que tout est "d'équerre". J'obtiens alors un assemblage encore fragile. Puis je pratique une fente avec le disque, j'insère une lamelle qui va  déborder à l'extérieur et  à l'intérieur de quelques milimètres... collage cyano.  On retourne,  et on recommence l'opération 3, 4 ou 5 fois, selon le diamètre du fuselage.
Déjà à ce stade, on se rend compte que le tout est fort bien rigidifié!
Il est alors  possible de pratiquer au niveau de la réparation  un trou de 2 à 3mm,  par lequel, grâce à une seringue,  on va injecter de la résine époxy à l'intérieur du fuselage.
Et en maintenant le fuselage horizontal, on va  lui appliquer un mouvement de  rotation.CTP01 (12)
A l'intérieur du fuseau, la résine va alors provoquer un cal de part et d'autre du pied de chaque lamelle.
(A comparer avec les radiographies réalisées après la fracture d'un os chez les humains...)
Quand tout est durci, on arase avec le disque à tronçonner... un petit voile de mastic pour cacher les imperfections... Puis un discret coup de peinture.
Mes fuseaux réparés de cette manière n'ont jamais cassé à l'endroit réparé!
Et je ne les ai pas alourdis davantage que lorsque je réparais avec du tissu de verre...
Essayez donc ma méthode, applicable sur du balsa, de l'EPP, de la fibre... Consultez l'album pour voir.
Vous m'en direz des nouvelles!!!
Lien vers l'album:
http://bernardino.over-blog.net/album-1561610.html



CTP01 (13)PS: si quelqu'un connaît la combine afin de faire s'afficher les photos de l'album dans un ordre chronologique... Je n'y parviens pas. Dis, Monsieur Over-blog, tu pourrais pas faire en sorte que tes albums fonctionnent comme chez Picasa? CTP01 (14)
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On peut rêver, non ?

1 Février 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Il fait nuit noire.

Du fond de mon lit douillet, j’écarquille  un œil. Timidement, lentement…Sans nom

Pour apercevoir mon réveil qui affiche digitalement 4 :44

 

Et je pars à rire… mais doucement, afin de ne pas perturber le sommeil de mon épouse.

Que je vous raconte.

L’histoire commence ainsi :

Je descends au bar/tabac de mon village pour y acheter… je ne sais quoi d’ailleurs, puisque je ne fume pas.

L’homme derrière le comptoir me salue et me dit :

« Tiens, j’ai appris que vous pratiquiez le modèle réduit.  Je savais pas. Ben moi aussi, avec une préférence pour les planeurs…

- Ah, bon… C’est curieux quand même qu’on n’ait jamais réussi à en parler !

- Venez, je vais vous faire visiter mon atelier. »

Nous quittons la salle de bistrot, et nous entrons dans une pièce pleine à ras bords d’ailes, de fuselages, de stabs… Il y flotte  une douce odeur de balsa et d’enduit nitro-cellulosique. Mais on trouve également des fuseaux en fibre de verre, des ailes volantes, des planeurs en « mousse »… Une vraie caverne d’Ali Baba.

Après quelques échanges, arrive forcément cette fatidique question :


«  Mais où volez-vous ?
me demande le cafetier

- Oh, sur différents petits sites autour de Bais, je pratique surtout le vol de pente, et depuis l’arrivée en force des moteurs électriques brushless, j’exploite même des collines au sommet  boisé, en faisant partir mon planeur d’en bas grâce aux électrons…  Et vous ?

-  Ben je m’en vais à XXXXX(*). Je suppose que vous connaissez ?

-  Ben non ! On peut y faire voler des planeurs ?

-  Ben oui !  Venez, je vais vous y emmener. » googleearth

Nous montons dans sa voiture, et au bout de quelques petits kilomètres, nous débouchons sur un magnifique dôme, recouvert d’une herbe qu’on dirait de la moquette,  exploitable sur 360°…

Il suffit de sortir son matériel du coffre, renifler d’où vient le vent, et jeter le planeur dans la bonne  direction. Pas un poil de marche à effectuer pour se rendre au site de vol…

Et pour atterrir ? Ben, la moquette, vous dis-je !

Bref, le rêve.

 

Ce que voyant, béat, je n’arrête de  répéter :

« Mais bon sang, Bernard,  depuis le temps que tu habites ce village, tu n’avais pas encore déniché ce coin. Quel idiot tu fais !!! »

 

C’est juste  à ce moment que je me suis réveillé…100_0713.jpg

Hilare… et  à la fois déçu que ce rêve ne soit pas réalité…

 

Si d’aucuns ont une petite expérience dans la « traduction » des rêves… qu’ils se fassent connaître…

Peut-être pourront-ils m’en dire davantage…

Mais j’en ris encore !!!!

 

 

(*) j’ai oublié le nom du lieudit…peut-être qu’il existe, on peut rêver, non ?

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