photo et poesie
Vol de pente au Montaigu
Il a beaucoup plu et venté ces derniers jours.
Mais comme ce matin la météo semble avoir radouci ses moeurs, je scrute le ciel afin de savoir dans quel sens se promènent les nuages. ONO, c'est pas formidable, mais cela devrait pouvoir fonctionner sur la colline de Montaigu.
Pour ce faire, j'embarque mon antique Easy Glider, qui n'a plus rien à craindre!
Vous pourrez remarquer que la "piste d'atterrissage" n'est pas la plus lisse qui puisse exister, et que la végétation se montre rugueuse avec les modèles utilisés! Qu'importe..
Je glisse la caméra Mobius sur son support, et je pousse vers le trou!
La portance est faible... voire "dégueulante"; c'est pourquoi il est nécessaire d'activer parfois le moteur électrique.
Il arrive cependant qu'une zone ascendante se présente, et j'en profite alors pour accumuler le maximum d'altitude en plané pur.
Au jugé, j'essaie de cadrer la chapelle... On verra ce que cela donne lorsque je visionnerai le film.
Au loin, les champs de colza tranchent sur le vert ambiant.
Mais, conformément à ce qu'avait prévu la météo, le vent forcit. Ce qui ne manque pas de générer de jolies turbulences en raison de ce relief assez tourmenté.
Au bout de 20 minutes, je considère qu'il est temps de conclure.
Une première approche... zut, c'est trop long.
Seconde tentative, avec le vent travers, on arrive en crabe... on triture les manches afin de rester bien à plat...
Tout en ne perdant pas de vue la toute petite zone herbeuse sur laquelle j'ai choisi de poser mon EZ.
Et il ne faut pas se louper, car de gros cailloux peuvent traverser la route à tous moments!
Mon planeur finit gentiment sa course le nez dans les fougères sèches, et je n'ai plus qu'à parcourir quelques mètres pour le récupérer.
En redescendant vers le parking, je vais croiser un "droniste"... me disant que c'est la première fois qu'il vient filmer sur ce site.
Bon vol!
Quand je "biche", même dans le brouillard!
Pour ce samedi 11 mars, la météo annonçait une accalmie du vent, ce qui permettait peut-être d'envisager une sortie "vol"...
Sauf que... si Eole s'était effectivement assagi, c'est le brouillard qui avait pris le relais.
Mais dans la mesure où j'avais terminé les travaux de rénovation sur mon antique Easy Glider, je n'ai pu résister à l'envie de lui faire prendre l'air.
C'est ainsi que je suis parti en direction du Montaigu, en me demandant si la visibilité serait suffisante.
Mais une surprise m'attendait juste avant le virage de la Caillardière: au loin, une biche(1) en train de brouter au milieu du champ.
Je stoppe, j'attrape le numérique se trouvant sur la lunette arrière... mais le gentil animal m'a vu, et avant que je n'aie eu le temps de faire "clic", il a disparu dans le bosquet voisin...
Dommage.
Un peu déçu, je m'en vais jusqu'à mon modélodrome perso... J'assemble rapidement Easy Glider. Faut dire que c'est très vite fait, dans la mesure où j'ai installé un système qui branche les prises des servos d'ailerons automatiquement lorsque j'enfile chaque demi-aile sur le fuselage. Habituelle vérification pré-vol, mise en route de la caméra Mobius, et je lance.
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Je me demande quand même ce que ma brave petite bête va bien pourvoir enregistrer de potable dans cette crasse humide. Par ailleurs, et fort prudemment, il est bien évident que je n'envoie pas mon modèle très haut, m'amusant plutôt à faire des passages bas autour de moi.
C'est quand je serai revenu devant mon PC que je prendrai conscience du fait que, tout au cours de ce vol portant très court, c'est comme si l'objectif avait été nettoyé(?) avec une tranche de jambon!😄
Et après ce petit jeu pour lequel je ne trouve pas vraiment grâce, je finis pas entamer la procédure d'atterrissage.
Aux pieds, comme d'hab... Pour récupérer EZ, je n'ai plus qu'à parcourir les quelques mètres qu'il a effectués au roulage après être passé devant moi et avoir exécuté un savant demi-tour afin que l'objectif me "regarde" venir.
Coucou! c'est moi... avec une vue assez particulière, non?
Démontage... rangement dans le coffre, et je repars vers Bais, en me disant que, peut-être...
Bingo, ce n'est plus une, mais plusieurs biches qui se trouvent rassemblées là où se trouvait la première.
Mais cette fois, avec le numérique à portée de main, j'essaie d'être plus discret.
Et je peux ainsi réaliser plusieurs images, avec le zoom optique au maximum. (x22)
De temps à autre, mes hôtes lèvent la tête, regardent dans ma direction... Et je me dis que le spectacle risque de ne pas durer très longtemps.
Lorsque tout à coup, l'une des biches se met à détaler, provoquant la fuite de ses compagnes... ne me laissant comme impression visuelle que le toupet blanc de leur arrière-train.
Voici donc le résultat d'une sortie un peu particulière, qui m'aura permis de dire fièrement... que je "biche", même dans le brouillard!
PS: un lecteur m'a fait remarquer que j'avais confondu avec chevreuil...
Dont acte.
La Nature a déjà revêtu ses habits de l'automne
Cela faisait longtemps...
Et mon VTT électrique semblait faire la gueule à chaque fois que je passais près de lui.
Mais il avait fait chaud, très chaud, au cours de ce mois d'août.
Puis je suis parti du côté d'Erquy, sans vélo..
Puis les orages sont arrivés...
Mais aujourd'hui, j'ai jugé qu'il était envisageable d'enfourcher mon cheval à électrons.
Je suis donc parti vers un circuit que je connais bien, et qui correspond (encore?) à mes aptitudes.
Ascension de la côte vers le Rochard, descente vers Sainte Gemmes le Robert, où le "radar" me crédite d'un glorieux 43km/h
Puis j'emprunte la voie de liaison vers l'étang de Gué de Selle.
Où, très bizarrement, je rencontre peu de monde. Est-ce dû à l'interdiction affichée de ne pas pénétrer dans les bois. Mais les allées principales sont pourtant autorisées. Personne non plus à la baignade.
Je quitte le plan d'eau... passage devant le manoir de la Haute Coudrière... pour m'arrêter à l'entrée d'un champ dont les tournesols me séduisaient, lorsqu'ils étaient en fleurs. Mais le spectacle est aujourd'hui nettement moins pittoresque. J'en profite cependant pour chiper une grosse "assiette" pleine de graines noires.
A Chellé, c'est une bignone qui attire mon regard.
Et puis j'envisage d'emprunter un petit chemin qui me conduira au Montaigu en évitant la dure côte de la Mare.
Gravissant enfin le sentier qui mène à la chapelle, j'aperçois une femme menant un attelage dont le rôle est d'éradiquer les fougères. Bon courage!!!🙄
Au second sommet de mon périple, je prends le temps d'admirer le paysage... ainsi que les fougères, qui ont pour la plupart déjà revêtu leurs habits d'automne.
Après une longue pause, je redescends pour emprunter le chemin qui me ramènera à Bais via le carrefour des pommiers.
Là encore... cela sent trop tôt l'automne...
Débouchant à la Bellière, je fais une halte afin de profiter du panorama.
J'entre dans Bais... Avenue Albert Chauveau, la piscine, bien fréquentée. Tour du plan d'eau, désert; et retour à la case départ.
Dans la mesure où l'application habituellement utilisée n'a pas voulu coopérer, (Strava) j'avais mis en route une autre appli nommée Geo Tracker, qui semble fonctionner même en l'absence de réseau.
J'ai ainsi pu exporter le fichier au format GPX... exploitable, et à propos duquel je vous livre quelques copies d'écran.
Bilan des courses:
33.110km en à peine trois heures, mais je n'ai pas utilisé la fonction "pause" lors de mes arrêts.
A la prochaine!
En prime, la vidéo obtenue grâce à l'appli Relive:
Mise au point pour coccinelles
Je lève le nez au ciel, en observant cette petite bise de Nord Est qui ne me convient guère en vue d'une sortie modélisme.
Quand baissant les yeux, mon regard tombe sur une petite boule jaune accrochée au mur de la cour.
Et en m'approchant un peu, je découvre une bestiole que je pense pouvoir identifier comme étant une coccinelle.
Toute jaune... uniformément jaune.
Un cliché pour immortaliser la scène.
Et je continue d'observer mon héroïne, qui se trouve apparemment juste au-dessus de deux "cocons"...
Et petit à petit, la magie s'opère.
Je vois apparaître des taches noires!!!
Combien de temps vais-je rester là, émerveillé par ce spectacle offert par la Nature!
Ma petite bête se lisse parfois les pattes ou les ailes. Puis elle se met en mouvement.
Pour se trouver en vis à vis avec une consoeur!
Consoeur qui déploie ses ailes et prend subitement son envol.
Quant à ma bébête, elle trouvera sans doute plus sécurisant de se réfugier sous la jardinière, où je ne l'apercevrai plus jamais.
C'est ainsi que muni d'un important stock de clichés, je me pointerai devant mon PC afin de faire le tri puis de réaliser un petit montage vidéo, que je vous propose ci-dessous.
En guise de mise au(x) point(s)😉... afin d'en savoir un peu plus sur ce type de coccinelle:
/https%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Fcommons%2Fthumb%2F3%2F39%2FAsian_lady_beetle-%28Harmonia-axyridis%29.jpg%2F290px-Asian_lady_beetle-%28Harmonia-axyridis%29.jpg)
Coccinelle asiatique - Wikipédia
La Coccinelle asiatique ( Harmonia axyridis) est une espèce de coccinelles aphidiphages (qui se nourrit de pucerons), originaire de Chine. Dès le début du siècle, mais surtout plus massivement ...
Piafs en folie


Les cigognes sont de retour
En ce radieux matin du 5 juin 2021... je file vers le Montaigu afin de profiter des conditions météo fort sympathiques.
Premier vol avec le MiniMag...
Puis je sors l'Electro Junior
Lorsque j'aperçois au loin deux buses en train de tourner.
Si tôt dans la journée... ça veut dire que la machine à fabriquer les ascendances s'est réveillée de bonne heure... Mais je n'ai pas embarqué de planeur... Tant pis.
Je poursuis mon vol... quand, sous un petit nuage anodin, que vois-je?
Quatre cigognes en train de décrire des cercles qui se décalent lentement sous l'effet d'un vent anémique
Le temps de poser mon modèle... récupérer un appareil photo numérique dans le vide-poche... Les bestioles ont déjà eu le loisir de s'éloigner quelque peu.
Tentative de mise au point sur + l'infini... Mais mon outil n'est pas des plus performants... et son zoom optique n'est que de 10.
Tant pis, je vise au jugé... on verra ce que ça donne un fois rentré à la maison.
Alors ne m'en veuillez pas si la qualité des images n'est pas exceptionnelle. Mais on fait avec ce qu'on a sous la main, le plus promptement possible.
Ce quatuor de cigognes semblait venir du Nord-Nord-Ouest... avec un trajectoire à tendance Sud.
J'ai suivi leur vol le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'elles disparaissent dans le contrejour du soleil...
Bon voyage, mesdames!
Lune...
Lune...
L'une...
L'autre? Oui, celle qui promène son unique oeil dans le ciel à la manière d'un Cyclope.
Lune... toi qui intrigues. Toi qui inspires... Toi qui fascines... Toi qui joues avec les mers en les gonflant ou les dégonflant au travers du phénomène des marées...
Toi qui joues à cache-cache avec le moindre obstacle... buisson, toit, maison..
Toi que l'on dit responsable de tant d'insomnies lorsque tu es pleine... Parce que non contente de changer ta forme, tu te permets aussi de varier tes couleurs...
Toi qui bien souvent es le premier être que je rencontre lorsque je descends chercher mon journal.
Et qui, suivant l'humeur du jour, me fais sortir l'appareil numérique pour que je me livre à un jeu si stérile qu'il déclencherait le rire des gens bien pensants...
Mais ce matin, ton oeil semblait me regarder de travers.
J'ai tenté de le poser sagement sur différents supports... calmement... délicatement...
Mais rien n'y faisait... Après chaque photo prise, je ne pouvais m'empêcher de penser.
Penser à un être cher qui lutte actuellement contre cette saloperie de virus...
Mais tu n'y es absolument pour rien.
Continue malgré tout de nous intriguer...🙄
Voire de hanter nos esprits...
Les amants du Rochard ont froid...
Tôt ce matin, je reviens de Villaines la Juhel... et le soleil pointe le bout de son nez au ras de l'horizon.
Arrivé à Bais, je récupère vite fait mon appareil photo Sony...et je file vers le Montaigu... où même avant de parvenir au parking, je comprends qu'on vient de me jouer un sale tour.
Venue de nulle part, une brume crasseuse englue le paysage avec obstination.
Quelque peu dépité, je pars vers la chapelle, pour croiser un marcheur qui, apercevant mon numérique se dandinant sur mon bedon, m'apostrophe ainsi:
"Ah, sûr que c'était mieux tout à l'heure, mais c'est encore tout de même beau... non?"
Ouais...
C'est pas ce crottin de cheval encore "brûlant d'actualité" qui va me faire oublier ma déconvenue!
Tant pis, puisque c'est ainsi, je décide d'aller rendre visite à la statue du mont Rochard.
Imperturbables malgré la froideur ambiante, les deux amants sont toujours serrés l'un contre l'autre...
Avec une légère touche de neige sur l'épaule.
Et grâce au zoom, on peut distinguer les mouvement du bois... au niveau de l'omoplate!
Et si j'allais voir l'antenne qui est toute proche?
La légère différence d'altitude fait que la neige est encore un peu plus présente qu'à la Croix des Landes...
Mais ce grand mât a la tête dans les nuages...
Quand on songe qu'il mesure 200 mètres... qu'il est maintenu vertical grâce à de nombreux haubans...
Et qu'il repose sur un socle aux dimensions particulèrment réduites!
Mâââgique, non?
Bref, j'étais parti pour réaliser des clichés.
Même si cela ne correspond pas à ce que j'en attendais... J'ai fait des clichés!!!
N'est-ce pas?