scenes de la vie rurale
Restauration de la rivière l’Aron et plan d'eau
Les habitants de Bais connaissent le plan d'eau autour duquel ils ont plaisir à se promener. Il fait partie de leur patrimoine depuis 1973. Pour ma part, j'ai connu la zone humide au travers de laquelle l'Aron serpentait... sachant qu'il a été nécessaire de "canaliser" l'Aron sur la droite du terrain de foot...
Et puis un jour, le bruit a couru qu'on allait remblayer cet étang...
Gros émoi dans la population... palabres... réunions... jusquà ce qu'on ce qu'on en vienne au projet actuel, qui fait l'objet de mon reportage..
je me bornerai à vous présenter les documents officiels... tels qu'ils sont affichés à la queue de l'étang ou qu'on peut les récupérer à partir du site internet de la mairie.
Ouest France a proposé un article en date du jeudi 27 juillet...
Je me suis donc rendu sur place afin de réaliser un reportage photographique.
J'ai effectué le tour du plan d'eau, en démarrant près des jeux implantés sur le terrain de foot... J'ai poursuivi mon chemin on longeant "le vieux cours de l'Aron"... le terrain de camping... Jusqu'au déversoir qui posait problème non loin du château de Montesson. (4ème photo ci-dessous)
Après quoi, j'ai longé le cours d'eau jusqu'au moulin... pour arriver au confluent du nouveau et l'ancien lit.
Traversant une zone humide, je suis reparti vers l'amont... jusque la station d'épuration. Où j'ai pu franchir un petit gué afin de me retrouver sur la rive droite.
Sur la gauche, j'ai pu observer une énorme tas de bois... dont la destination sera sans doute broyage en vue de paillage....
A ce propos, je vous invite à relire l'un des panneaux d'information.
Et j'ai bouclé la boucle en sortant au niveau où l'Aron a été dévié vers la droite. Sachant que la queue du plan d'eau va être un peu raccourcie.
Espérant que mon compte-rendu pourra avoir répondu à certaines de vos questions...
Quand je débarque... au plan d'eau de Bais!
Mardi 6 juin...2023 Anniversaire du Débarquement en Normandie. Il paraît que la météo était très différente de celle dont j'ai pu bénéficier aujourd'hui.
J'ai donc enfourché mon VTT électrique pour effectuer une boucle dans le sens anti-horaire. (Conter Clock Wise (ccw) en "français dans le texte"!)
Direction l'Hôtellerie, la Marchandière, pour attraper la voie verte près de la Chapelle au Riboul. On roule la plupart du temps à l'ombre, et malgré la chaleur ambiante, je supporte allègrement mon coupe-vent, bien utile avec cette bise de Nord-Est.
Sortie du boyau vert juste à l'entrée de Marcillé la Ville, pour filer ensuite vers Grazay.
Et au milieu du Bois de La Guesnerie, je prends carrément à droite.
Ce chemin me conduira près du Temple romain de Jublains.
C'est là que je vais deviser avec une Romaine! Enfin, presque... Il s'agissait en fait d'une prof d'histoire, habillée comme les dames de l'époque. Elle supervise le travail d'un certain nombre d'élèves de 6ème qui doivent mener une enquête sur le terrain, avec passages obligés à certains endroits afin de relever les renseignements nécessaires.
Je la quitte pour aller saluer mon copain le soldat en tôle qui se trouve tout près du Musée... Obligé!
Puis je m'en vais du côté d'Hambers, où je m'accorde une petite halte "boisson fraîche" près du plan d'eau. Bien fréquenté par des pêcheurs et quelques camping-caristes, très heureux de stationner loin des foules!
Mon périple se poursuit jusqu'au château de Montesson, où l'on peut admirer les carpes venues en surface afin de "respirer" de l'air frais.
Et puis au moment ou je m'offre mon traditionnel tour du plan d'eau de Bais... j'en profite pour prendre en photo les 3 documents affichés.
Très instructifs, ils concernent les importants travaux à venir...
C'est la raison pour laquelle le plan d'eau a été vidé... la vase a eu le temps de sécher gentiment. Après quoi il sera curé, ses rives seront stabilisées, et l'Aron le contournera désormais par la droite.
J'ai ainsi bouclé ma virée avec 35,670 km au compteur, le tout en 2h 13 min.
Ce n'est certes pas un exploit. Mais comme le dit judicieusement mon toubib:
"Tant que vous pouvez pédaler, ça vaut tous les médocs du monde!"
Et là, je pense qu'il a amplement raison!
La descente VTT du Montaigu, ou les "travailleurs à la chaîne"
Ce dimanche 19 mars 2023, le CA Evronnais organisait une descente VTT sur le Montaigu.
Venus parfois de fort loin, 160 concurrents s'affrontaient en trois manches afin de réaliser le meilleur temps possible. Aux alentours de une minute trente.
Chronométrage électronique.
En raison des récentes pluies, le terrain s'avérait particulièrement gras...
Et on sentait que l'effort à appliquer sur les pédales était important.
Une fois la ligne passée, certains accusaient le coup...
Parfois, c'est la mécanique qui lâchait, et "les travailleurs à la chaîne" se trouvaient en panne, un maillon ayant sauté...
Le préposé au nettoyeur haute-pression était assuré de ne pas être au chômage...
Son appareil était d'ailleurs alimenté par un groupe électrogène fournissant l'énergie nécessaire également à la sono..
Il faut noter qu'une telle organisation demande assurément un nombre important de bénévoles...
Et il est indispensable de faire appel aux sponsors afin de couvrir les nombreux frais engendrés...
Quant au public, il semblait être au rendez-vous... Jamais je n'avais vu autant de véhicules au parking du haut ou sur la route en bas.
Mais lorsqu'on a descendu la côte... ben il faut la remonter! On n'a pas encore installé des télécabines sur le Montaigu, n'est-ce pas? Peut-être qu'un jour...
Toujours est-il que, lorsque tout ce petit monde aura quitté l'endroit redevenu calme, il me sera possible d'utiliser à nouveau ce coin où se situait l'arrivée: c'est de là en effet que je lance mes moto-planeurs quand le vent est orienté Nord-Ouest...
Ce qui était pourtant le cas ce matin!😉
Bonne "descente" à tous!
Institution Les Sarments
Courant mars 2022, l'hebdomadaire "Courrier de la Mayenne" avait annoncé à grand renfort de trompettes l'ouverture dans notre commune d'un "établissement scolaire pas comme les autres."
https://bernardino.over-blog.net/2022/03/nouvelle-ecole-a-bais.html
Les semaines ont passé, et le 1er septembre jour de rentrée, on n'a rien vu.
Pas davantage que le 8, ou le 15...
Mais là, c'était sûr, le 22, on allait voir ce qu'on allait voir, avec 17 élèves inscrits.
Et alors? Ben... on n'a rien vu!
Pas un chat dans la cour de cette ancienne école publique, érigée en 1905 par la République qui souhaitait asseoir son autorité vis à vis de l'Eglise.
Rien de rien!
A ce propos:
"France Bleu Mayenne a tenté de joindre et la direction de cette école, en vain, et a contacté la maire de Bais qui ne souhaite plus s'exprimer sur ce sujet. La rentrée dans cet établissement est donc reportée sine die, impossible de savoir pour l'instant si l'institution Les Sarments a prévu un calendrier d'ouverture."
Toujours est-il que dans le village, j'ai rencontré plein de gens qui, pour des motifs très divers, ne cachent pas leur satisfaction face à cette non-ouverture, y compris les membres de différentes associations locales qui ont dû accepter plusieurs contraintes afin de permettre aux Sarments d'occuper une partie du centre culturel Raoul Couzin.
Avec ce leitmotiv: "On accepte mal de devoir nous serrer la ceinture en faveur de gens qui n'habitent pas la commune!"
Il fallait que ce soit dit.
Et puis... en fin de matinée j'ai rencontré une dame, habituellement plutôt timide et réservée, qui m'a confié quelques propos bien sentis. Me disant:
" Vous savez bien que mon mari et moi allons tous les dimanches à la messe.
Mais, car je ne souhaite absolument pas qu'on m'assimile à ce mouvement, notre catholicisme n'a rien à voir avec celui de ces gens-là. Le nôtre est fait de tolérance et d'égards vis à vis des autres. Quant à l'hypocrisie affichée par les responsables de cette institution... je préfère ne pas m'étendre sur le sujet. Et je me félicite que cette école n'ouvre pas, ni ici, ni ailleurs!"
La messe serait-elle dite ?
Ite, missa est...
MISE A JOUR
Voir article Ouest France ci-dessous
L'école a effectivement ouvert le 26 septembre.
Mise au point pour coccinelles
Je lève le nez au ciel, en observant cette petite bise de Nord Est qui ne me convient guère en vue d'une sortie modélisme.
Quand baissant les yeux, mon regard tombe sur une petite boule jaune accrochée au mur de la cour.
Et en m'approchant un peu, je découvre une bestiole que je pense pouvoir identifier comme étant une coccinelle.
Toute jaune... uniformément jaune.
Un cliché pour immortaliser la scène.
Et je continue d'observer mon héroïne, qui se trouve apparemment juste au-dessus de deux "cocons"...
Et petit à petit, la magie s'opère.
Je vois apparaître des taches noires!!!
Combien de temps vais-je rester là, émerveillé par ce spectacle offert par la Nature!
Ma petite bête se lisse parfois les pattes ou les ailes. Puis elle se met en mouvement.
Pour se trouver en vis à vis avec une consoeur!
Consoeur qui déploie ses ailes et prend subitement son envol.
Quant à ma bébête, elle trouvera sans doute plus sécurisant de se réfugier sous la jardinière, où je ne l'apercevrai plus jamais.
C'est ainsi que muni d'un important stock de clichés, je me pointerai devant mon PC afin de faire le tri puis de réaliser un petit montage vidéo, que je vous propose ci-dessous.
En guise de mise au(x) point(s)😉... afin d'en savoir un peu plus sur ce type de coccinelle:
/https%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Fcommons%2Fthumb%2F3%2F39%2FAsian_lady_beetle-%28Harmonia-axyridis%29.jpg%2F290px-Asian_lady_beetle-%28Harmonia-axyridis%29.jpg)
Coccinelle asiatique - Wikipédia
La Coccinelle asiatique ( Harmonia axyridis) est une espèce de coccinelles aphidiphages (qui se nourrit de pucerons), originaire de Chine. Dès le début du siècle, mais surtout plus massivement ...
Les vieux de la vielle font du géocaching
En ce 22 décembre, mon acolyte Félix et moi avions un premier objectif: finaliser la cache Quizz Musique GC89D0G posée à Mayenne près de l'ancienne gare par l'ami Xavier.
Cache un peu particulière faisant partie de la catégorie "Reverse". A savoir qu'on nous donne rendez-vous à un endroit précis, et après avoir téléchargé un petit fichier indispensable, on part vers le point final où doit se trouver la boîte,
Sauf que, nos premières tentatives ont été foireuses.
J'ai donc contacté le poseur en lui faisant part de nos problèmes, et il nous a gentiment fourni les derniers "tuyaux" nécessaires.
Moyennant quoi, nous avons mis la main sur la "finale".
Puis nous sommes partis en direction de la Mayenne. Où nous avions à dénicher 3 boîtes, les 49, 50 et 51, répertoriées "#Le halage en aval de Montflours".
Mais comment accéder au halage pourtant si proche, pour lequel aucun chemin court ne semble à portée?
Qu'à cela ne tienne!
Nous avons stationné la voiture près de la ferme de l'Ame... franchi une première clôture de barbelés, puis une deuxième. Partie de rigolade entre deux vieux copains dont l'un appuie le pied sur le fil du bas tout en maintenant celui du haut avec la main afin de procurer une "ouverture" à l'autre! Les vieux de la vielle à quatre pattes dans l'herbe!
Cependant, si vous suivez un tant soit peu nos tribulations, vous avez dû comprendre que rien ne nous arrête!
Mais après cet exercice physique, à nous les 3 caches à venir!
Nous avons donc rapidement résolu les N° 49 et 50!
Je voudrais toutefois m'attarder sur la 51, pour laquelle on avait ce sibyllin renseignement:
"Avant tout, soyez observateur, manipulez délicatement.
C'est une Difficulté D3 (sur une échelle de 5), fournir un indice ou une photo spoiler réduirait la difficulté."
Une fois arrivés sur zone... on se doutait bien de l'endroit où il allait falloir glisser nos menottes.
Sauf que les premières investigations nous font tomber sur un leurre. Mentionnant avec malice "Trop facile!"
On continue de chercher... sous l'oeil peu amène de certains marcheurs.
Jusqu'à ce se présente un trio. La femme la plus âgée engage la conversation...
On explique gentiment ce qu'on cherche.
Sa fille embraie en posant de nombreuses questions, sous le regard de son fils, un ado d'environ 17/18 ans... qui ne dit mot...
Mais qui, après avoir observé tout ce joli monde, finit par laisser filtrer au travers de son épais cache col (il fait moins deux degrés) cette phrase narquoise et assassine:
"Ce serait pas ça par hasard que vous chercheriez?"
"Bravo Lorenzo," clame alors sa mère d'un air triomphant!
Ben ouais! Lorenzo avait mis la main sur le joli camouflage après lequel nous nous échinions.
Il a bien évidemment fallu continuer les explications, jusqu'à ce que la mère de l'ado nous dise:
"Mais c'est bonnard, vot' truc! Comment on fait pour pouvoir jouer à ça?"
Bref, j'ai toujours pensé qu'il y avait moldu et moldu.
En l'occurrence les trois moldus croisés ce jour vont sans aucun doute rejoindre nos rangs.
Et ça, comme le dit la dame, "Ben c'est bonnard!"
Merci aux Fouilloux pour cette série de caches, et un PF particulier pour celle-ci! (PF= Point Favori attribué quand on a particulièrement savouré)
Et comme il nous restait un peu de temps, nous avons effectué un léger(?) crochet afin de "cueillir" les récentes caches "In memoriam" posées par Drager 53 à l'entrée des cimetières.
C'est d'ailleurs grâce à ce dernier que j'ai appris ce qu'était un taphophile!
Deux boîtes assez facilement trouvées.
Et contents de notre journée avec un score de 6 caches "found it", nous avons regagné nos pénates.
La soirée s'est achevée en compagnie de nos épouses respectives autour d'une pizza.
Il fallait bien qu'on "arrose" dignement notre dernière sortie de l'année!
Après quoi nous avons convenu de nous retrouver début 2022 pour continuer notre petit jeu et engranger des découvertes parfois "subtiles", comme en témoigne ce panneau accroché à la charpente d'un lavoir...
Endroit que nous n'aurions jamais eu l'opportunité de visiter sans le géocaching!
Bonne année à toutes et à tous!
Que peut-on voir au Montaigu?
Ah, le Montaigu!
S'il n'existait pas, il faudrait l'inventer...
Certains s'étonnent d'ailleurs que je puisse le fréquenter avec autant d'assiduité.
Mais je dois leur avouer que là-haut, il y a toujours quelque chose à faire ou à voir.
Lorsqu'on se trouve à la chapelle, rien que le panorama, mérite le détour... même si on n'est pas certain d'apercevoir au loin le Mont Saint Michel.😁 Et pourtant, certains y croient dur comme fer!
On peut s'y adonner au géocaching... J'y ai en effet déposé de quoi faire avec une "adventure lab" par exemple! Pour laquelle j''ai reçu tout dernièrement ce message:
"Très belle découverte que ce site! Je suis pourtant Mayennais depuis toujours, je ne connaissais pas encore cet endroit. Très bonne idée d'y placer une série de labcaches. J'ai eu un petit souci sur une étape en voulant à tout prix placer un accent, sinon tout s'est bien passé. Je me suis posé un moment au niveau du dernier point pour profiter de la quiétude de l'endroit. La boîte finale sera trouvée facilement aux coordonnées. Je place un gros PointFavori ici. Merci bernardino53 pour cette magnifique aventure."😉
Je peux aussi y pratiquer l'aéromodélisme... avec un motoplaneur quand le vent est vissé au Nord-Ouest, ou bien avec un avion électrique dans les autres cas...
Et puis nombreux sont celles et ceux qui utilisent le site rien que pour marcher. Car les sentiers de rando qui convergent ou démarrent du lieu semblent réputés. J'y ai vu également nombre de cavaliers, des motard(e)s,
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J'y ai vu aussi des collectionneurs de vieilles voitures...
...Des chasseurs, en train de traquer du gibier qui n'a pu trouver son salut qu'en se réfugiant de l'autre côté de la route hors du terrain privé....
Quant aux vététistes, je ne les compte plus.
Et ce matin, j'y ai même rencontré des joggeuses et joggeurs qui semblaient suivre un entraînement poussé sous la houlette d'un coach sportif...
Mais comme le site ne comporte pas de vestiaire... ben on utilise les panneaux en guise de porte-manteau.
Comme quoi, hein, au Montaigu, il y a toujours quelque chose à découvrir!
Ruelle ou résidence?
Quand même les GPS ne semblent pas faire leur boulot!
Que je vous raconte...
Je réside un charmant village nommé BAIS, dans la Mayenne. Qu'il ne faut pas confondre avec son homologue Bais dans l'Ille et Vilaine. Si j'ajoute que chez moi c'est du 53 et l'autre du 35... Vous aurez compris que la source d'erreur n'est pas forcément négligeable. J'ai d'ailleurs quelques anecdotes sous le coude, drôles parfois... Comme celle de ce photographe scolaire qui avait débarqué dans le 35 et qui s'étonnait de ne pas nous trouver. Ou moins rigolotes, si j'évoque des gens voulant assister à une sépulture.... au mauvais Bais!
Parmi d'autres méprises, figure celle de mon adresse.
Car j'habite 9 résidence les Petits Champs... Mais attendez la suite...
Et si je remontais sur mon VTT?
Est-ce l'effet Covid lié à l'été peu clément que nous avons vécu?
Je ne saurais répondre. Mais il est vrai que j'ai "boudé" mon VTT à électrons durant un certain temps.
Sauf qu'en ce samedi d'octobre, le soleil a dû me persuader qu'il fallait réagir.
C'est pourquoi j'ai décidé de partir afin d'effectuer un parcours qui me plaît bien.
Ascension de la côte du Mont Rochard, longue descente vers Sainte Gemmes le Robert, où le radar me crédite de 39 km/h! Epoustouflant...
Puis j'accède à la voie verte qui me conduira vers Gué de Selle...
Autour de ce plan d'eau habituellement fréquenté, je pensais rencontrer davantage de monde...
Qu'importe! Une pause boisson et je repars...
Nouvel arrêt face au manoir de la Grande Coudrière.
Arrivé à Chellé... je pose pied à terre, afin de photographier les ruines, toujours aussi mystérieuses.
Remontée en selle ...
Avant de parvenir au Montaigu, je quitte le goudron pour prendre un chemin creux... envahi par les bogues de châtaignes.
Ascension assez longue qui va me conduire au sommet de la butte... Vive l'assistance électrique!
Au loin, j'aperçois le plan d'eau du Gué de Selle, petit point brillant au milieu de la verdure..
Dans la descente, quelques fougères jaunissantes m'incitent à réaliser un autre cliché... en contrejour.
Après avoir viré à gauche au carrefour, je m'engouffre dans le tunnel végétal.
Et il m'arrive parfois de rouler plusieurs dizaines de mètres sur un composé de feuilles, de châtaignes... et de branches mortes que je ne peux distinguer, cachées qu'elles sont sous ce que les arbres on pu déposer au sol. Si bien que j'ai parfois l'impression de rouler sur des billes.
Je traverse le carrefour des Pommiers... Le chemin est là encore envahi de châtaignes.
Jusqu'au moment où, m'apprêtant à doubler 3 personnes âgées, l'une d'elles m'apostrophe: "Bonjour monsieur, vous n'auriez pas un sac en plastique avec vous?
- Ben non, je suis désolé... je pourrais éventuellement vous prêter mon casque pour y déposer votre abondante cueillette... mais je crains quand même d'en avoir besoin!"
Un peu plus loin, un couple; le monsieur avec un grand seau blanc au bout de chaque bras...
Drelin, drelin... Aucune réaction. C'est lorsque je suis à quelque centimètres de lui qu'il s'exclame tout à coup:
"Heulâaa... J'avais rin entendu. J'tais en train de r'garder les gars là bas au fond... Y sont en train d'ensileu..."
(Dommage que je ne puisse vous transcrire le savoureux accent du patois mayennais!)
Traversée du chemin de la Basse Beucherie... La Haute Beucherie, la Beslière. Tout ce tronçon se fait en descente et à vitesse réduite afin de profiter au maximum...
Retour à Bais, où j'effectue mon traditionnel tour du plan d'eau.
Et au moment de déboucher au carrefour de la mairie... j'aperçois mon ami Michel... sur un vélo de course... sans moteur. Je n'ai aucune difficulté pour le rattraper. Mais il m'avoue être "rincé"... Il vient d'effectuer 40 km... avec le vent de face dans la partie retour vers Bais.
Moi, avec mes 33 km au compteur... J'ai sans doute fait appel très (trop?) souvent à l'assistance. Mais nous ne jouons pas dans la même cour. Nous n'avons ni le même âge, ni le même passé sportif... complètement inexistant en ce qui me concerne.
Bref... j'ai pris énormément de plaisir au cours de cette sortie.
Et le compte-rendu que je vous propose devrait satisfaire toutes celles et tous ceux qui me demandaient de bien vouloir me remettre à écrire et proposer des photos.
Voilà, c'est fait!!