Faut pas être superstitieux!
Ce matin, je mets le nez au carreau, et dans l'air calme de cet automne naissant, j'aperçois au loin une paisible montgolfière.
Je vais alors chercher mon appareil photo à gros zoom.. Mais les accus sont morts. J'échange donc contre un jeu que je pense meilleur... Le zoom sort... mais la grosse boule ronde a déjà disparu derrière les arbres sur la ligne d'horizon. Zut... ça commence pas bien.
La dernière fois que j'ai vu des montgolfières, c'était au départ de Digoin, et après, ça s'est pas bien passé du tout...
Mais faut pas être superstitieux!
Ma femme se lève.
Je lui explique.
Mais elle me fait remarquer plus prosaïquement... qu'il n'y plus de pain!
Bon...
J'enfourche mon vélo et je descends dans le bourg.
Mais pour entrer dans la boulangerie, au lieu de prendre la porte de droite comme à mon habitude, allez savoir pourquoi, je passe par celle de gauche, ce que je ne fais jamais!
Je sors en me disant que cette journée part complètement de travers, que je me suis peut-être levé du pied gauche, et que... et que....
Mais faut pas être superstitieux, n'est-ce pas?
Petit déjeuner terminé, je prépare mon VTT afin de filer vers le Montaigu.
Je m'y vois déjà assis sur un banc, et j'envisage avec délices le spectacle du soleil encore bas sur l'horizon éclairant la plaine d'Evron et, tout à droite, les façades "Est" des immeubles de Laval.
J'escalade gaillardement la côte de la Beslière, puis celle du Bois-Mabon. J'enchaine avec les Ormeaux.
Et au moment où je m'apprête à basculer vers le Val-Auray, je sens vaciller mon pneu arrière. En un clin d'oeil, j'ai compris: crevaison!!!
Qui a murmuré que j'étais superstitieux?
Je me dis alors que c'est le moment opportun de sortir la bombe "miracle" qui se trouve dans ma sacoche de selle.
Mais en observant le cliché ci-contre, vous pourrez constater à quel point elle s'est avérée efficace!!!
J'avais à peine parcouru 3km à vélo... il ne me restait plus qu'a faire l'inverse, mais à pied!!!!
Quand je vous disais que cette journée démarrait mal!!!
Je n'avais pourtant pas eu l'impression d'être superstitieux!!!
J'entame donc le retour vers Bais.
Dans le ciel, j'entends un bruit que je commence à (re)connaître: il s'agit d'un passionné d'autogyre qui nous survole de temps à autre...
Et moi, je pousse mon vélo.
Au sommet de la côte près du carrefour de la Beslière, je me laisse aller à quelques clichés. Des coquelicots, le château de Montesson en arrière
plan....
Dans l'ultime
descente, j'aperçois sur le talus, des fraises sauvages... Je m'arrête afin d'en déguster quelques-unes..
.
Rue Henri quentin et son lavoir...
Puis arrivée à la maison.
Démontage... et je trouve une belle épine incrustée dans le pneu!
Comme il est presque lisse, j'en profite pour le changer...
Mais je peste contre ces petits tracas qui ont en partie gâché ma journée.
La prochaine fois que je vois des montgolfières...
Mais non, Bernard, faut pas être superstitieux!!!
Les écureuils
Par ce matin ensoleillé de septembre, je décide de faire
une petite sortie à vélo…
Direction l’ancienne voie ferrée Laval/Mayenne/Javron/Pré en Pail/Alençon. Que j’emprunte du côté de La Chapelle au Riboul.
Je pars vers le Nord... Loupfougères... Villaines la Juhel...
D'innombrables toiles d'araignées sont emperlées de rosée...C'est vrai qu'il fait frisquet sous la voûte des arbres, et mon
thermomètre n’affiche que 13 petits degrés
Les zones « à découvert » sont donc bienvenues pour réchauffer le bonhomme !
Officiellement, nous sommes donc en automne depuis hier… mais la végétation nous le signale avec ostentation.
Les arbres commencent à perdre leur verdure et arborent des couleurs en dégradé du plus bel effet.
Le sol se tapisse lentement de feuilles multicolores.
Sous les châtaigniers, des bogues épineuses n’entravent pas le cheminement de mon fidèle VTT.
Il en est tout autrement lorsque je passe sous les chênes. En arbres « généreux » qu’ils sont, ils ont semé par places des quantités industrielles de glands sur lesquels mes roues semblent se dérober comme si elles se trouvaient sur des billes. Peu confortable en réalité.
Je trouve par-ci par-là encore quelques mûres, dont un gisement très propice avec des fruits de belle taille. Au retour de ma balade, mes doigts en conserveront encore quelques délicieuses traces.
Par moments je suis submergé par d’énormes bouffées aigrelettes… Hé oui, nous sommes en pleine période d’ensilage.
Au beau milieu du chemin, j’aperçois soudain un cèpe, intact. Je le laisse en place pour qui voudra le joindre à sa cueillette. Il est vrai que sur les talus, on peut apercevoir d’autres espèces, pas forcément toutes comestibles.
J’ai mon baladeur MP3 sur les oreilles. S’enchaînent des morceaux tels que la symphonie N°1 « Titan » de Mahler, ou le 1er concerto pour violon de Mozart, ou bien encore… mais mon téléphone portable sonne.
Coup de frein, je décroche.
C’est mon frère Jacques.
« Dis-donc, t’en as de la veine de faire du vélo ! Je te suis à la trace sur Internet au travers du logiciel Endomondo installé sur ton smartphone… »
Et le voilà qui me situe avec exactitude, me donne la durée du trajet ainsi que le nombre de km déjà parcourus !
« Mais ton GPS n’a pas dû fonctionner depuis le début, parce que ton parcours démarre loin de ton domicile !
- Hé, non, frérot, je suis venu rejoindre la voie ferrée avec mon VTT sur le porte-vélo de la voiture!
- Ah, bon, j’aime mieux ça ! »
Quoi qu’il en soit, l’espionnage ainsi réalisé par mon frère Jacques me donne une idée : comme je roule souvent seul, personne ne sait jamais où je me trouve. La prochaine fois, avant de partir, je mettrai en route le PC de ma femme branché sur Endomono, et ainsi elle pourra suivre mon périple !!! Bien au chaud!!!
J’avais décidé de faire demi-tour au quinzième km… qui arrive.
Je repars alors dans l’autre sens.
Un magnifique geai me file sous le nez en braillant… (Notons que les ornithologues disent qu'il cacarde, cajole ou jase.)
Quelques kilomètres encore, et cette fois c’est un oiseau de proie qui décolle côté « tunnel ». Il va ainsi parcourir une bonne distance avant de trouver
dans la haie une trouée lui permettant de récupérer un espace de vol davantage à sa convenance.
Et puis… quelques kilomètres encore…
Et… au milieu du chemin, que vois-je soudain?
Un écureuil !!! Assis sur ses pattes de derrière, il s’applique à décortiquer une noisette.
Il ne m’a pas vu. Je m’arrête aussitôt, et je saute sur l’appareil photo !
Mais il est beaucoup plus prompt que moi : vite, il détale et disparaît dans le fourré voisin.
Quelques kilomètres encore… et cette fois, c’est un autre écureuil qui débouche sur ma droite.
Il va courir ainsi une vingtaine de mètres devant moi, puis bifurquer à gauche… et disparaître lui aussi !
Jamais deux sans trois, me dis-je !
Alors que j’en termine avec mon parcours, je vois traverser… un autre écureuil!!!
Mais celui-là va avoir la bonne idée de grimper dans un arbuste.
Je dégaine prestement mon appareil photo… et je tente de suivre ses cabrioles.
Un vrai funambule. D’une vivacité étonnante.
Je « mitraille » comme je peux. Mais « Panache » n’est ni facile à distinguer au milieu de la ramée, ni facile à suivre dans ses évolutions…
Je reste là planté un bon moment, émerveillé par le spectacle qui m’est offert… jusqu’au moment où mon acrobate va disparaître définitivement.
A mon grand regret.
Suite à cette première sortie de l' automne, je rentre chez moi non sans avoir "enregistré" quelques splendides images.
Dont mes trois écureuils ont été de gentils réalisateurs.
Obsolescence programmée
Je viens de découvrir cette magnifique expression pas plus tard que ce matin!
Mais ce n'est qu'une partie de ce que j'ai pu apprendre...
Tout ça parce que devant une batterie d'ordinateur portable vieillissante, j'ai eu la « bonne » idée d'en commander une autre.
J'ai fait comme nombre d'entre vous: j'ai tapé les références de ma batterie dans Google, et après comparaison de différentes propositions, j'ai cliqué sur « Commander »
Alors que l'adresse du site se terminait par .fr, j'ai eu la surprise de voir ma batterie arriver de... Hong Kong !
Depuis, j'ai touvé ceci:
http://www.100000volts.com/news.php?id=8
Certains sites chinois (bien camouflés en sites Français) ne respectant pas la réglementation (sans mention légale, versement de TVA à l'état Français, charges sociales de salariés Français, taxes de recyclage environnementales )... proposent à bas prix batteries et chargeurs. Disposant pour certains d'un nom de domaine ".fr", tout y est fait pour donner l'illusion que le site est Français : les internautes ignorent qu'ils sont sur un site Chinois...
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises !
Installation de la batterie dans le PC, mise en charge, et quand le voyant vert finit par s'allumer indiquant qu'elle s'est gavée d'électrons, j'arrête tout ; je débranche le 220V, et je rallume.
Procédure de redémarrage normale... puis au bout de quelques secondes, écran noir, arrêt complet du PC...
Tests divers... Recherches sur le Net... Questionnement auprès de gens dont les compétences en informatique semblent établies.
J'en déduis sans doute hâtivement que ma batterie est défaillante... ou pas compatible? Et pourtant, il est écrit dessus que...
Retour à l'envoyeur. Quelques semaines plus tard, je reçois une autre batterie... au comportement en tous points similaire!
Je passe alors sur les nombreuses heures que je vais consacrer à essayer de comprendre, pour en arriver rapidement à expliciter le titre de mon papier.
Figurez-vous que ces fichues batteries comportent à l'intérieur un circuit électronique muni d'une puce (Eprom). L'ordinateur communique avec ce « mouchard » pour vérifier la provenance du produit, et s'il l'accepte, enregistre le nombre de démarrages, de recharges, la durée d'utilisation...
La preuve, c'est qu'en déconnectant le pack de batterie (les bâtonnets mauves sur le cliché précédent) et la fameuse plaquette (photo ci-dessous) , le logiciel chargé de gérer l'alimentation me fournit quand même des indications comme si le pack était branché !!!
Et quand j'insère un pack d'accus strictement neuf rechargé avec mon matériel de modélisme... j'obtiens les mêmes données erratiques !!! Conformes à celles de la plaquette utilisée sur la vieille batterie, et non celles du pack batterie inséré!
Je vous livre alors ce que me dit un de camarades, lui-même vendeur et réparateur d'ordinateurs:
"Sur les fameuses platines, y'a comme un bidule qui dit au PC si ta batterie
est d'origine ou pas... (voir photo ci-contre) Cas des cartouches d'encre sur les imprimantes, et cas
également de ta nouvelle batterie dite compatible, achetée en Chine, qui
démarre 20 secondes et qui arrête le PC!
T'aurais dû acheter une batterie labellisée Toshiba!
Ce même mouchard embarque un compteur caché, qui totalise le nombre
d'allumages, le nombre d'heures d'utilisation... et qui est programmé pour
déclarer la batterie morte au bout d'un certain temps!
Tu peux toujours mettre des accus Li-ion neufs, ton PC va s'aligner sur les infos de
la platine!!!"
(c'est vrai que j'ai branché la platine sans le pack d'accu au derrière... et
que j'ai quand même obtenu à l'écran le taux d'usure de la vieille batterie!!!)
Et mon copain de poursuivre:
"Sauf à être électronicien talentueux... t'as plus que tes yeux pour pleurer!
Mais rassure-toi, de nombreux appareils fonctionnent de la sorte. Les
téléviseurs par exemple, ou certains téléphones..."
J'ai alors téléphoné chez Toshiba... où une charmante dame m'a dit que je devrais solutionner le problème en effectuant une mise à jour du BIOS, ce que
j'ai fait...
Résultat: néant, c'est toujours la même chose.
Alors ?
Ben voilà : j'ai compris au moins une chose, c'est que de nombreux appareils sont programmés pour tomber en rade au bout d'un certain temps.
Sur le site dont je donne le lien ci-après, on vend d'ailleurs un système chargé de ré-initialiser la platine. Et dont on dit (traduction faite par Google):
Batterie EEPROM Works est conçu pour simplifier le processus de réparation de batterie
d'ordinateur portable. Ce processus peut être divisé en deux parties: le remplacement des cellules(pack batterie) et la fixation du contenu de l'EEPROM (la platine) ou flash intégré du
contrôleur de batterie d'ordinateur portable. Alors que le remplacement des cellules est facile et peut être faite par tout technicien qui peut travailler avec une machine à souder, fixation
EEPROM est très compliquée et importante tâche et peut être faite que par le personnel avec des compétences et des équipements spéciaux.
Battery EEPROM Works rend ce processus aussi simple que 1-2-3. Le technicien a juste besoin de se connecter à l'adaptateur de puces EEPROM et appuyez sur le bouton. Tous les travaux nécessaires
seront effectués par le logiciel. Les données de la batterie portable va ressembler une nouvelle marque: Capacité de charge complet sera le même que vous avez entré et reflétera réelle capacité
de cellules, le compte Cycles sera mis à zéro, et date de fabrication sera changé à ce jour le système actuel, Drapeau échec permanent seront enlevés et tous les autres changements nécessaires
seront apportées aussi. Batterie EEPROM Works supporte un grand nombre de batteries d'ordinateurs portables de différentes marques.
http://www.fileguru.com/Smart-Battery-Workshop/info
Et alors?
Ben au bout d'un certain temps donc, ces appareils ne sont plus fonctionnels, et deviennent obsolètes...
D'où cette magnifique expression : obsolescence programmée !
Cherchez bien autour de vous, et vous devriez comprendre un certain nombre de choses.
Mais si vous voulez en savoir davantage sur cette obsolescence programmée, vous trouverez en fin d'article quelques liens vers des sites fort bien documentés.
Liens qui m'ont été fournis par mon ami Christian, qui lui aussi peste contre ces pratiques.
Amis consommateurs, continuons donc de consommer.
De gré... ou de force !!!
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Liens vers des sites traitant de l'obsolescence programmée:
http://www.ecologie.tv/economie/l-obsolescence-programmee-un-mythe-ou-une-realite-09082011-3530.html http://www.siteduzero.com/news-62-39477-l-obsolescence-programmee-un-gaspillage-de-masse.html http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Pret-a-jeter/3714422,CmC=3714270.html
http://www.lessentiel.lu/lup/infographie/obsolescence_objets/index1.html
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PS: un de mes correspondants vient de m'adresser ce commentaire malicieux
"L'être humain n'est-il pas lui-même le plus bel exemple d'obsolescence programmée?"
Mais je me refuse à comparer l'Homme avec de vulgaires appareils!
Et pourtant...
Certains "pionniers" de la recherche scientifique ou médicale auraient bien envie de trifouiller dans les gènes avec plaisir, ce potentiel génétique qui est pour notre corps ce que les Eprom sont aux machines...
Parce que ça, au moins, c'est bien connu: "Là où y'a d'la gêne..."
Marcher, goûter, faire voler….
En ce début de septembre où le soleil semble reprendre de la vigueur, je sens des fourmis dans les jambes.
Et à la vue des hirondelles qui tournoient par endroits, j’entreprends un truc un peu fou… rien qu’un peu.
Je sors mon sac à dos.
J’y entrepose une bouteille thermos avec de la boisson fraîche, mon émetteur de radio-commande, une batterie de rechange, un pull…
Je me pose une casquette sur le crâne, et sous le bras gauche, je place mon motoplaneur Electro-Junior.
Lecteur MP3 raccordé à mes écouteurs, avec lecture aléatoire des pistes… et c’est parti.
Objectif ? rejoindre le chemin qui passe au-dessus de Bais et qui suit une courbe de niveau exposée au Sud.
http://www.visugpx.com/?i=1314989602
De là-haut, on jouit d’un spectacle intéressant : la vue embrasse l’horizon depuis le Mont Rochard jusqu’aux collines d’Hardanges.
Premier arrêt dans un herbage près de la Chauvière.
Malher, Symphonie Titan…
Je lance mon modèle, avec le moteur… Accrochage de quelques petites ascendances.
Sur le chemin, un tracteur s’avance lentement. Aux commandes, je reconnais Xavier, le maître des lieux. Je fais atterrir mon modèle. Xavier s’arrête, et nous entamons la discussion.
Habitué de mon blog, il revient malicieusement sur la rencontre que j’ai pu faire récemment avec un de ses collègues… me précisant bien que tous les « paysans » ne sont pas du même acabit ! Et heureusement…
http://bernardino.over-blog.net/article-de-la-solidarite-paysanne-81298781.html
Quelques mots encore. Il repart vers sa ferme, et je relance mon planeur.
Mais la brise n’est pas bien axée, et la portance aléatoire.
Je décide donc de poser afin d’aller voir plus loin.
Passant près de la Chauvière, j’avise sur le sol de toutes petites poires.
J’en ramasse quelques-unes. Elles ont un goût râpeux… et me rappellent le poiré, sorte de cidre où les poires ont remplacé les pommes.
Un peu plus loin, je tombe sur un verger, d’où j’extrais justement deux ou trois pommes rouges. Elles sont sucrées à souhait et me permettent d’étancher la soif.
Je descends maintenant dans le chemin creux qui mène au Vaublin. Sa fraîcheur est bienfaisante.
Par endroits, des bogues de châtaignes pas encore mûres tapissent le sol…
Mendelssohn, Symphonie Ecossaise…
C’est alors que je rencontre madame B. Tout étonnée de me voir sortir du chemin avec un planeur sous le bras.
Je lui explique mon périple.
Elle qui a subi dans sa chair quelques vilaines morsures dues à un « crabe » qu’elle semble avoir maintenant maîtrisé, elle est contente de me voir ainsi trotter allègrement, et me dit que les gens seraient bien inspirés de goûter aux petits plaisirs de la vie.
« Comme vous le faites ! » ajoute-t-elle avec un large sourire. (voir commentaire en fin de texte)
Je reprends la marche.
Passant derrière le hameau La Roche, j’avise un petit pêcher, auquel je chipe un fruit.
Le côté exposé au soleil est tiède et bien mûr.
L’autre face est presque froide, et nettement plus dure à croquer !
Puis je redémarre.
Mozart, Requiem…
De temps à autre, je prélève quelques mûres, dont la saison s’achève.
Mais je me garde bien de succomber au charme des jolies prunelles dont le goût est encore très astringent.
Je débouche enfin dans le champ au-dessus duquel deux buses semblent attendre de jouer avec mon planeur.
Je m’installe confortablement.
Et je lance le modèle.
Beethoven, Symphonie Pastorale
La portance est cette fois nettement meilleure. L’altitude atteinte sera souvent impressionnante.
Tout au long de ce vol, je m’accorde quelques pauses pour me désaltérer,
pour jouir du spectacle, ou tout simplement pour rêvasser.
Je décide enfin d’arrêter ma séance alors que le chrono affiche 1h40minutes.
Et je reprends le chemin du retour.
Schubert, Symphonie « La grande ».
Au détour d’un virage, quelques toutes petites pommes jonchent le sol : je me souviens alors de nos bagarres de gamins avec des lance-pommes, ce qui réveille soudain un douleur bizarre à l’oeil gauche, lui qui avait un jour été victime d’un impact violent.
Quelques mûres encore… Deux ou trois noisettes que je casse à l’aide d’un caillou.
Le mignon calvaire où Maxence prenait
son « petit goûter »…
La source qui génère d’habitude un petit ruisseau à travers le chemin… mais qui semble en mauvaise santé par ces temps de disette pluviale.
Beethoven, concerto pour piano l’Empereur…
Puis le chemin qui descend vers « Les Petits Champs ».
La lumière du soleil qui plonge vers l’Ouest joue avec les branchages et l’ombre nichée au creux du « boyau » de verdure.
Mozart, concerto pour basson.
Puis je débouche dans mon lotissement…
Retour au bercail.
Environ 8 km de marche, 1h40 de vol…
Contrat rempli !!!!
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Pour visualiser mon parcours, l'horaire, les altitudes, un détour vers cet excellent site qu'est visugpx:
http://www.visugpx.com/?i=1314989602
Enregistrement à l'aide de mon Nokia 5800 équipé de Endomondo
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J'ai reçu par mail un commentaire d'une de mes lectrices qui écrivait:
" Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité?"
Et il a répondu :
"Les Hommes... Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent. Ensuite, ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.