La mante et les fougères
Il paraît que la France vient de traverser une période de canicule sans précédent.
Avec des records propres à faire rougir même les climatosceptiques! C'est tout dire.
Chacun y est allé de ses propres astuces afin de "lutter".
Mais chaque jour ou presque, j'ai quand même eu l'opportunité de sortir le matin afin de faire évoluer un de mes modèles.
Et ce vendredi matin, chute brutale: nous avons perdu quasiment 20 degrés en une nuit. Ouf! On respire nettement mieux!
Allons voir au Montaigu s'il est possible de pratiquer l'aéromodélisme avec une température "raisonnable"...
Curieusement, malgré les 20° affichés par la voiture, je me sens obligé de mettre une petite laine!!!
Et puis je grimpe en direction de la chapelle... pour me rendre compte qu'une légère brise d'Ouest-Nord-Ouest caresse les flancs de mon promontoire.
Je pousse la barrière métallique pour me trouver en compagnie des chèvres auxquelles on a assigné le difficile travail d'éradiquer les fougères..
A ce propos, j'ai eu l'occasion de converser avec le couple qui vient régulièrement "traiter" le site à l'aide d'un rouleau broyeur attelé à une jument de trait. Et qui se montre très pessimiste quant au résultat attendu...
Bref.... J'allume mon émetteur... un petit gigotage des gouvernes en guise de visite pré-vol... et je lance.
La portance est vraiment très faible. mais avec 10 secondes de moteur mon Electro Junior atteint une altitude confortable permettant de redescendre lentement... croiser une toute petite ascendance par-ci par-là... Puis un nouveau coup de moteur.
Ayant ainsi joué pendant 20 minutes, je procède à l'atterrissage... comparable à ce qui peut se passer sur un porte avion! Ici, les brins d'arrêt sont les innombrables fougères sèches étalées sur le sol qui stoppent brutalement la glissade de mon planeur.
Je m'accorde alors une petite pause, pour contempler le paysage dont je ne me lasse toujours pas.
Et puis, observant de plus près mon émetteur posé à même le sol... j'aperçois une toute petite mante religieuse perchée en haut de mon manche gauche.
Vite, je sors le smartphone de ma poche... mais elle a déjà eu le temps de descendre de son perchoir improvisé...
Ravi du spectacle qui s'offre à moi, je m'en vais passer de longues minutes à observer ce curieux insecte aux moeurs que l'on dit cannibales.
Jusqu'à ce que la bestiole disparaisse sous un tas de feuilles sèches.
Je regarde ma montre... pour constater que la matinée s'achève, et qu'il est raisonnable de redescendre à la maison.
Heureux comme un gamin qui vient encore de passer quelques bons moments!
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PS: j'en connais qui vont encore dire:
"Avec 3 fois rien, là où certains auraient torché ça en deux phrases, lui, il en fait une page!"
Prenez date...
Le participe passé…
et votre passé simple…
conjugués au présent d’un soir.
Afin de retrouver l’école de vos jeunes années, revoir le tableau – pas si noir – de votre enfance, ou découvrir ce que vos parents ont pu délivrer par bribes de leurs souvenirs d’école.
Bernard Munoz, auteur d’un petit livre malicieusement intitulé, « Chroniques d’un instituteur original », vous donne rendez-vous sur les bancs de la Salle Communale de Sainte Gemmes le Robert
vendredi 15 novembre 2019
Un temps pour revoir de vieilles cartes géographiques ou des gravures de leçons d’histoire...Un temps ou vous pourrez même tremper la plume dans l’encrier nostalgique.
Il partagera son expérience d’instituteur où l’humour, le ludique et l’imaginaire côtoyaient son souci premier du savoir à transmettre, mais sûrement autrement !..
Avec la complicité de Pierre Candéla, comédien, qui mettra en relief, sous forme de saynètes, cette riche expérience pimentée d’anecdotes savoureuses.
L’équipe de la Bibliothèque de Ste Gemmes, initiatrice de cette soirée, vous invite à nous rejoindre pour ce moment convivial.
A chacun son dada
Ce matin, la météo annonce un vent de Nord Est 25/40km/h.
Je possède une petite pente avec cette orientation.
Chouette.
Je chope un Heron que je jette dans le coffre de la voiture... et me voilà parti...
Alors que j'assemble mon modèle, je vois passer de nombreux cavaliers.
Je m'attelle(?) ensuite à la grimpette, et arrivé là-haut je me rends compte avec satisfaction à quel point j'ai bien fait de me munir d'une polaire... parce que... ça ramone un max.
Tout en étant déjà assis dans l'herbe sèche, je lance!
Et dès le départ, je comprends qu'il ne sera pas question d'utiliser les volets, car il faut "rentrer" dans le vent.
D'autant plus que la configuration du relief génère de "joyeuses" turbulences qui rendent le pilotage très sportif.
Il sera même nécessaire de mettre pas mal de trim à piquer...
Le Solius aurait sans doute été plus à son aise.
Sur le petit chemin d'en-bas je continue de voir passer cavaliers et attelages, participant sans aucun doute à une sorte de rallye organisé par l'association "Les Chevaux du Montaigu"...
Ce qui précède me conduit à ne réaliser qu'un vol dont la durée sera tout de même supérieure à une demi-heure. Ponctué par un atterrissage très technique. En effet, comme il n'est pas possible de se poser face au vent en revenant de derrière, il est nécessaire de "plonger" plus bas, de laisser remonter gentiment le modèle en le faisant craber presque parallèle au relief, et enfin pousser sur le manche de profondeur pour le "plaquer" au sol. Tout le contraire de la technique classique où l'on demande au pilote de tirer de plus en plus gentiment afin "d'arrondir" en refusant la pistel...
Pratiquer assidûment le vol de pente permet d'assimiler tout un tas de procédures d'atterrissage non conventionnelles! (Et parmi ceux à qui j'ai transmis ces connaissances, y en aura-t-il un seul qui osera me démentir?)
Pour ma part, j'ai pris un bon bol d'air!
Sans avoir besoin d'être sur une selle!
Parce que je ne suis pas trop "à cheval sur les principes" sans doute! (sauf en matière d'atterrissage qu'il vaut mieux réussir!)
A chacun son dada, n'est-ce pas?
On va tout peindre en vert-bio
Quelle ne fut pas ma surprise ce matin de découvrir un jolie étiquette. Où le vert domine. Vert... vertueux rappelant l'écologie.
Et si j'ajoute que ces Kiwis sont issus de l'agriculture bio.
OK... c'est peint en vert, c'est très tendance.
Mais en y regardant de plus près... on s'aperçoit que ces verts-kiwis nous viennent... de l'autre bout du monde. Nouvelle Zélande!!! Mazette... c'est pas la porte à côté!
Et ils ne sont pas venus chez nous par leurs propres moyens, n'est-ce pas?
A mon avis, ils ont été obligés de prendre l'avion! Puis une fois l'atterrissage effectué, hop, dans un camion...
Et là, patatras... le côté vertueux du bio en prend un grand coup dans la tronche.
Parce qu'on le veuille ou non, pour effectuer le parcours d'environ 20.000km... si on utilise un bateau (fonctionnant au fuel lourd pas très écolo non plus!), les fruits auront largement le temps de mûrir... voire de pourrir, même si on les entrepose en chambre froide!
Alors? Il faut nécessairement utiliser l'avion qui, comme chacun le sait, fonctionne avec des moteurs à élastique non polluants.
Bref, mes kiwis, je n'allais tout de même pas les jeter à la benne: c'eût été encore moins vertueux.
Mais j'avoue que j'ai un peu de mal à les "digérer"!
Lors des prochains achats effectués par mon épouse, il faudra que je me montre un peu plus vigilant...
Géocachez en paix, mes frères!
Et-ce que ça va durer encore longtemps votre cirque?
Comme en état de manque...
Par ce samedi matin très ensoleillé... je rumine.
Il fait beau, et "mon" Montaigu me manque. Alors?
Je m'installe au volant de mon Scénic... je le sors du garage, pour constater que mon bras gauche est en mesure de suivre le mouvement. Il n'aura d'ailleurs pas grand'chose à faire une fois que la main droite aura mis en service la boîte de vitesses automatique!
Hop! Une petite aile volante jetée négligemment dans le coffre, et je file en direction de la butte... pour m'installer comme à mon habitude sur "mon" terrain de vol favori. Derrière moi, en un mois, les maïs ont pris de la hauteur. Devant moi, en direction d'Hambers, les blés qui étaient verts sont maintenant d'un blond éclatant.
Et le vent? Anémique.
J'ai juste à allumer l'émetteur, brancher la batterie réception... un p'tit coup pour faire gigoter les gouvernes, constater que ma main gauche "repose" presque sur l'émetteur sans tirailler sur l'épaule.... et je lance!
Mââââââgique! Depuis le temps que je n'avais pas humé l'air vivifiant de mon bocage.
Allez, juste un petit vol de 5 minutes, rien que pour le plaisir... et puis on pose, aux pieds. Sortie du smartphone pour réaliser la photo souvenir!
Et vous avez alors devant vous un homme heu-reux!
Je remonte alors en voiture pour me rendre au parking... sentier Saint Michel à pied vers la chapelle.
Sur ma gauche, la pinède dégage des odeurs de résine presque enivrantes...
Quand je parviens au sommet, mon regard embrasse un vaste panorama...
Je reste un long moment à scruter l'horizon... Puis je redescends par le petit chemin encombré de racines...
De retour sur le parking, je respire à pleins poumons un air au délicieux goût de miel. Chatons des châtaigniers très odorants...
Je me dirige ensuite vers une cépée avec laquelle j'avais déjà joué "dans le temps".
Quelques clichés encore...
Mais l'heure avance et il me faut songer à redescendre pour le repas de midi.
Dommage... J'y serais bien resté encore un peu, là-haut...
Travail réalisé à partir d'un ordinateur plus tout jeune, non équipé de Windows... mais tournant très bien sous Linux Mint 19.1
Photos traitées par lot, allégées et indexées avec filigrane grâce au logiciel XnView
Il est pas beau mon bandeau?
Tout ça pour dire que je fête aujourd'hui le premier mois-versaire de mon intervention à l'épaule.
Un mois... c'est à la fois long et court... à moins que ce ne soit l'inverse!
Mon atelier est certes très accueillant, avec une température nettement plus clémente que celle de l'extérieur.
Mais je me languis de ne pouvoir piloter mes modèles réduits... surtout lorsque j'observe les buses qui tracent de grandes orbes dans le ciel. Ah, comme mes planeurs aimeraient partager ces jolies ascendances...
Quant à mon VTT électrique, il est en RTT! Contraint au chômage technique pour cause de pilote momentanément "handicapé".
"Mais ça va revenir. Il suffit d'attendre, se montrer patient," comme me le suggère Sabine ma kiné... "C'est que de la mécanique!"
Mécanique dont elle s'occupe deux fois par semaine, en constatant que cela évolue tout à fait normalement.
Wait and see!!!
PS: On m'a fait remarquer qu'il pouvait s'agir d'un Bandeau-Néon en raison du tube éclairant mon atelier! Et en avant la musique...