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Le professeur et son tournesol
Professeur? Oui, je l'ai été, lorsque l'on m'a dit que je passais du stade d'instituteur à celui de professeur des écoles.
Tournesol? Il paraît que j'en ai un coup physiquement... bien que ne me prénommant pas Tryphon. La calvitie sans doute. Et peut-être aussi le côté "déjanté"... allez savoir!
Parce que "déjanté", moi qui pratique le VTT sous forme de loisir, j'aime nettement moins les crevaisons, même si elles sont apaisées par le liquide injecté dans les chambres à air.
Mais "déjanté" également en raison de certains comportements qui font parfois sourire mon entourage.
Figurez-vous qu'il y a de cela quelque temps, je me rends à l'Etang des Perles situé sur la commune de Villaines la Juhel... J'y effectue un circuit dont j'ai relaté les péripéties...
http://bernardino.over-blog.net/2020/07/vtt-sentier-panoramique-des-perles.html
Et au retour, je passe devant un magnifique champ de tournesols. Allez savoir pourquoi, cette grosse assiette jaune me séduit... tout autant que les roses trémières.
Je m'arrête pour effectuer quelques clichés... quand j'avise sur le talus un exemplaire tout chétif, qui devait être la risée de ses innombrables confrères largement épanouis.
Je n'hésite pas un seul instant: en prenant mille précautions, je le déterre méticuleusement... je le range dans le coffre de la voiture, et je file vers Bais.
J'essaie de lui trouver une place pertinente, et je commence à l'arroser copieusement.
Très peu de temps après, je vois jaunir les deux feuilles du bas, qui finissent par tomber. Cela me paraît fort mal parti.
Au bout de quelques jours pourtant, j'ai comme l'impression qu'il reprend goût à la vie...
Au point qu'une bestiole verte lui rend visite.
Et les jours passant... petit à petit, la corolle s'entrouvre...
Et puis encore un tout petit peu...
De façon irrégulière et erratique... Mais mon tournesol évolue! Il est vivant... 
Et je continue de le surveiller affectueusement... jusqu'à ce que la corolle s'ouvre en entier... avec encore la visite d'un insecte vert.
Et puis, de jour en jour...
Mon protégé reçoit la visite d'une abeille!
Qui semble prendre plaisir à lui tenir compagnie.
Jusqu'à ce que, enfin!
Vous me direz que je n'ai réussi aucun exploit...
Vous me ferez remarquer que mon tournesol est d'une taille ridicule par rapport à ceux qui l'entouraient lorsque j'ai décidé de l'emporter avec moi!
Qu'importe! Je me suis fait plaisir... et je vais continuer de le "déguster" encore pendant un certain temps... jusqu'à ce qu'il finisse par devenir "trop mûr"... (Tout comme je le deviendrai sans doute un jour!)
Mais je veux bien passer pour un original, dont l'oeil traîne partout à la recherche du moindre détail susceptible d'apporter une vision différente du monde dans lequel on vit.
C'est ce que je considère être une richesse hors-norme, et c'est pas demain la veille que je vais m'en priver!
Et même de dos il est joli!
Gastronomie et géocaching
Si vous avez déjà feuilleté les pages de ce blog, vous savez que parmi mes passions figure le géocaching... sorte de jeu de piste/chasse au trésor agrémentée à la sauce technologique.
Activité que je pratique très souvent avec mon bipôle Félix (alias maréchal1), pilote d'une très jolie MG de 1977 qui ne passe pas inaperçue.
C'est lors d'une "descente" vers Origné où nous avions déniché des caches que nous sommes arrivés à l'écluse de la Benâtre... et son petit restaurant. Le lieu nous ayant bien plu, nous avions convenu d'y revenir accompagnés de nos épouses.
Ce qui fut le cas ce samedi 18 juillet.
Mais sur les conseils d'une des serveuses, nous avions pris la sage précaution de réserver! L'ardoise affichait d'ailleurs "COMPLET".
Au menu? Une entrée, un plat, un dessert.... Pas le choix, c'est à prendre ou à laisser! Ce qui veut dire qu'on aura la surprise. Mais rassurez-vous. La cuisine "familiale" est d'excellente qualité...
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C'est ainsi que nous avons pris tout notre temps pour déguster le repas. Alors qu'un héron jouait le pied de grue sur le barrage. Cou replié, à la manière d'un ressort prêt à se détendre.
Et ensuite? Nos épouses ont commencé à marcher vers le Sud, à leur rythme, et nous... ben nous avons entamé la chasse au trésor.
Caches actuellement gérées par un géocacheur répondant au pseudo de "lafraise". Diverses, bien signalées, apparemment entretenues de façon régulière. Ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas!
Signature du logbook attestant notre découverte... obligatoire. Formalité incontournable... sauf pour certains "resquilleurs", voire tricheurs! (ce que nous ne sommes pas!)
Passage à l'écluse de La Fosse...
Avec la carrière en arrière-plan.
Où un kayakiste tente de remonter la rivière... cherche un endroit "escaladable" sur le barrage, et finit par faire demi-tour vers l'aval.
Nous enchaînons nos découvertes... avec un hic sur la cache 51... Qui avait pour indice "Vol au-dessus d'un nid de coucou". Si nous avons bien trouvé un nid artisanal au creux des branches... nous n'avons pas vu d'oeuf qui aurait pu contenir un logbook...
Matérialisé sur ma carte par un visage bleu... ce sera notre seul échec du jour.
Et puis, sur cette portion de halage mesurant environ 3 km, nous ne pouvions rater cette borne symbolique.
Il faut signaler que le kilométrage débute à Mayenne, près du syndicat d'initiative. Et il ne vous aura pas échappé que pour des Mayennais, la borne 53 revêt une importance particulière.
Il était donc obligatoire que... photos... sourires... Le bonheur tout simple.
A signaler que par cette belle journée d'été, le halage n'était pas fréquenté que par des marcheurs. Des vélos de toutes sortes... certains équipés pour transporter du couchage.... voire même avec une remorque derrière laquelle était arrimé un tout petit vélo à pignon fixe dont les pédales "manivellaient" à vive allure. Quant à son propriétaire, il dormait sagement dans la confortable remorque tirée par papa!
Nous sommes retournés à notre point de départ, où nous avons eu tout loisir de déguster une bière artisanale brassée à Pré en Pail... Nord-Est de la Mayenne.
Et comme il nous restait encore un peu de temps... pourquoi ne pas chercher les trois caches sur le bord de la route entre la Benâtre et Origné... Caches que nous n'avions pu débusquer lors d'un précédent passage... et pour cause. Puisque certaines avaient disparu.
C'est donc avec un score de 13 trouvées et une non trouvée que nous avons terminé notre périple, à la grande satisfaction de nos épouses, qui n'ont pas manqué de nous dire combien elles avaient apprécié cette jolie halte au bord de la Mayenne.
Comme quoi, il n'est pas forcément nécessaire de partir loin de chez soi pour trouver son petit plaisir!
Vélo-caching sur le halage
Vélocaching, c'est pas dans dans le dictionnaire? Et alors? je vais vous expliquer!
Disons qu'il s'agit d'un néologisme fabriqué avec la technique des mots-valises.
On prend les voyelles de géo... Qui sont les mêmes que celles utilisés pour vélo. Et l'on ajoute caching, issu de géocaching (anglicisme dérivé du verbe cacher...). Et, à la manière du dictionnaire hachette, ça pourrait donner:
vélocaching: n. m. 1. Activité qui consiste à pédaler pour aller chercher des caches. 2. Chasse au trésor au cours de laquelle on utilise un vélo pour se déplacer
Il faut vous dire que la veille, j'avais pratiqué le VTT sur un circuit près d'Averton, et que sa difficulté m'avait laissé quelques traces. C'est pourquoi l'idée de me rendre sur le halage de la Mayenne me semblait nettement plus sage. Et comme il me restait certaines caches à découvrir... d'une pierre deux coups, en "inventant" le vélocaching!
J'ai donc installé mon VAE sur le porte-vélo de la voiture, et j'ai mis cap au Sud, parking près de la cache #34 Le halage : en amont de Saint Jean sur Mayenne.
Si lors d'un précédent passage je ne l'avais pas trouvée, cette fois, elle était bien à sa place.
Et hop, on repart vers le Nord... pour arriver à la #35. Trouvée sans problème.
Survient la #36. Pour laquelle je commence à chercher à l'aide d'une photo indice...
Et que je te cherche... Et que je te cherche... Quand arrive un groupe de randonneurs, intrigués par mon comportement. Trois générations... J'engage le dialogue... "Ben ouais, on se demande ce que vous faites." J'explique... et afin de m'aider, le "papy" de la bande n'hésite pas à escalader spontanément le chêne en arrière-plan!
Malheureusement, je serai déçu de ne pouvoir leur montrer la boîte que je souhaitais découvrir. (Rondelle bleue ci-dessous)
Je remonte en selle, direction la 37 située à moins de 200 mètres.
Mais comme j'aperçois mes randonneurs qui s'approchent à grands pas, j'attends qu'ils arrivent, et nous cherchons ensemble "un intrus", que je découvre. Je peux alors leur montrer la procédure. J'ai alors droit à un: "Ben c'est sympa, votre truc! Comment on fait pour s'inscrire?"
Et toc, en voici encore quelques-uns de vaccinés. Je remonterai ainsi jusqu'à la 39... pour faire demi-tour, repasser devant mon parking, aller dénicher encore quelques caches. Et revenir à la voiture.
Première partie de mon plan réalisée, avec un seul échec. (rondelle bleue sur l'image)
Ré-installation du VTT sur la voiture, et direction l'écluse de La Nourrière. Descente du VAE, et je prends la direction du Sud... pour dénicher une cache que j'avais tentée par le passé, mais dont la boîte avait disparu. Cette fois, elle était là... Et comme j'ai envie de musarder, je repars vers le Nord, jusqu'à l'écluse du Port, où je m'accorde une pause "ravitaillement"... On y propose en effet des produits mayennais, et je m'offrirai une bière locale, puisque brassée à Argentré.
Assis à la table voisine, un couple s'attarde sur mon coursier. On engage la conversation. Et ces Lorientais me disent que la Mayenne est bien belle... Et qu'un sans doute ils passeront eux aussi à la propulsion électrique.
Juste auprès de l'écluse, je vois une bande de jeunes en train d'affréter un radeau de leur fabrication. Avec un vélo... relié à une hélice de propulsion? J'en doute quand même!
Je retrouverai cette joyeuse bande lors de mon retour vers la voiture... Sur cette embarcation règne une folle ambiance ponctuée de cris et de "ploufs" plus ou moins artistiques. J'envisage avec joie la façon dont ils franchiront le prochain barrage, mais je n'ai pas le temps d'attendre. Dommage!
Bilan de cette journée?
Des rencontres sympathiques. Une promenade de 15 kilomètres pas trop usante pour ma veille mécanique musculaire. Un VTT qui attire souvent le regard... et dix caches découvertes.
J'ai vu bien pire comme résultat.
Mais il faut avouer que pratiquer le vélocaching est nettement plus productif que le pédocaching. On va moins vite à pied et on abat nettement moins de kilomètres.
Sauf lorsqu'il est possible d'effectuer la sortie en MG avec mon coéquipier Félix... résidant actuellement du côté d'Erquy. Je pense que lorsqu'il sera revenu en Mayenne, nous attaquerons le joli circuit "géoart" du côté de Meslay du Maine. 53 caches à découvrir...
Avouez qu'en Mayenne, il était tout à fait normal d'arborer 53!!!
VTT Sentier panoramique des Perles
Voilà-t-y pas que sur Face de Bouc mon cousin Pascal signale un site qui propose des circuits à VTT
Je m'en vais y faire un tour... et j'avise une option qui me semble pas trop mal. A savoir le circuit N°4 intitulé... Circuit panoramique des Perles.
Je connais un peu le coin, et je me dis qu'en choisissant une distance pas trop longue... mon VTT étant équipé de l'assistance électrique, ça devrait le faire.
J'installe mon cheval à roulettes sur le porte-vélo... et direction l'étang des Perles à Villaines la Juhel.
Très discipliné, j'effectue le trajet dans le sens indiqué sur la carte, à savoir sens inverse des aiguilles d'une montre.
Le début me semble sympathique... sauf que notre cher bocage a dû voir ses arbres ratiboisés tout le long du chemin! Pédaler entre deux clôtures de fils barbelés, c'est pas ce que je préfère.
Et puis j'approche d'Averton, que je ne visiterai pas. Là, c'est mieux: on se promène dans un tunnel de verdure; et ça me convient bien. De temps à autre, on découvre une plaquette décrivant un arbre. Bravo.
Et puis arrive le premier gué... que je franchis grâce à la passerelle. Et là, je comprends mieux ce que dit la plaquette:
Un petit coin de montagne, situé au coeur du parc régional Normandie-Maine
qui vous enchantera pour la beauté de ses paysages accidentés et verdoyants.
Et quand j'arrive à un passage très pentu, caillouteux... que semblent emprunter les motards, voire les quads... ben je suis obligé de mettre pied à terre et de... pousser mon VTT. C'est en pareil cas que j'aurais apprécié l'option que m'offrait mon précédent vélo, avec un petit bouton sur lequel il suffisait d'appuyer pour que l'engin se mette en marche... et puisse même tirer son pilote! Aujourd'hui, j'ai été obligé de pousser comme un forçat! Pensez! le descriptif indique des passages à 14%!!!
Je décide de faire une pause afin de me désaltérer.
Quand soudain un chien me rejoint, puis je vois apparaître trois jeunes filles. A qui je demande poliment de me prendre en photo.
"Y'en a encore pour longtemps à grimper comme ça?
- Non, non... c'est presque fini... après c'est plat!
- Merci beaucoup."
Je navigue alors dans la forêt, où le sentier est nettement plus carrossable.
Traversée de la route Averton/Gesvre...
Et on attaque une nouvelle fois une sacrée grimpette.
Tout au long du chemin, je chipe à plusieurs reprises quelques cerises sauvages, qui tachent bien les mains. Et je parviens à une sorte de balcon d'où le regard embrasse un vaste panorama.
Un peu plus loin, je découvre une table d'orientation, fort bien documentée. Décrivant ce qu'est le bocage...
Quelques arbres bizarres jalonnent mon parcours...
Et je parviens à un autre gué... où mes godasses s'enfoncent dans la vase... mieux vaut prendre la passerelle!
Mais j'ai comme l'impression qu'au fil des kilomètres ma roue arrière perd de la pression... Bof, Le point de départ n'est plus très loin... Après avoir contourné le gîte, je me retrouve sur le parking, et je décide tout de même de rajouter un peu de distance en filant vers Villaines.
Sauf que, arrivé à ce panneau, je décide prudemment de faire demi-tour... voyez vous mêmes:
J'aurai juste le temps de rejoindre la voiture avant que je ne sois contraint de rouler sur la jante!
Bref... j'ai fait tout de même une belle sortie. Presque 15 kilomètres avec, comme le clame si bien le descriptif "des passages très techniques". C'est le moins qu'on puisse dire!
Et malgré tout un peu de chance dans mon malheur puisque j'ai pu rejoindre mon véhicule en étant toujours sur la selle.
Tenterai-je d'autres circuits proposés par la Base VTT des Perles? A voir!
L'enregistrement de mon parcours effectué par l'appli Endomondo
