Les éoliennes autour de Bais
Vous avez pu constater que pour moi qui suis souvent dans la campagne avec un modèle réduit, à pied ou à VTT électrique, les éoliennes sont un sujet photographique de choix.
Mais lorsque je croise des gens, et à propos de ces grands moulins à vent qui ont "poussé" autour de Bais, je me retrouve très souvent confronté à des questions
Du style
- Pourquoi à certains moments certaines tournent-elles et pas d'autres?
- Parfois il y en an une arrêtée, pas les autres... etc...
- Est-ce que c'est toutes les mêmes?
J'en passe...
Bien que n'étant pas technicien, j'ai toujours essayé de fournir une réponse... en fonction des mes connaissances et de mes compétences,
Mais dans la mesure où notre douce campagne a été tout dernièrement réveillée par l'arrivée des pales destinées aux chantiers de Trans-Courcité, je me suis dit que j'aurai sans doute encore d'autres questions à venir.
C'est pourquoi je me suis tourné vers mon compère Michel Lemosquet, qui a bien voulu me fournir un document fort complet sur "nos" éoliennes.
Et il a tout d'abord tenu à faire le point sur nos besoins énergétiques:
La consommation électrique totale de l'ancienne Communauté de Communes de Bais (4.850 habitants pour Bais, Izé, Hambers, Champgenêteux, Trans, St thomas de Courceriers, St Martin de Connée, St Pierre sur Orthe, Vimarcé) s'élève à 35 millions de kWh par an tout compris.
Les 9 éoliennes actuellement présentes produisent 42 millions de kWh par an.
Cela signifie qu'au total, nous exportons sur le réseau 7 millions de kWh par an.
Quand il n'y a pas de vent, nous importons bien évidemment l'électricité du réseau pour faire face à nos propres besoins; et s'il y a beaucoup de vent, nous exportons largement sur le réseau le surplus de notre consommation.
Dans la mesure où nous produisons plus que nous ne consommons d'électricité...
Nous sommes un mini territoire à Energie positive.
Actuellement 3 éoliennes sont en construction sur Trans/Courcité.
Les 2 machines de Trans viendront s'ajouter aux neuf déjà présentes sur notre territoire, ce qui fera 11 éoliennes pour la ComCom des Coëvrons.
Celle de Courcité viendra s'ajouter aux 5 de Crennes, 5 de St Cyr en Pail, 3 du Ham. La ComCom des Avaloirs totalisera donc 14 machines.
Maintenant, entrons un peu plus dans le détail des différents parcs:
Parc d'HAMBERS (raccordé au poste source de Villaines la Juhel)
Développeur: Futur Energie, groupe GDF Suez
* 4 éoliennes Senvion (ex Repower) de 2,05 MW
* 100 m de hauteur de mât en acier
* 46 m de longueur de pale
* 146 m de hauteur totale en bout de pale
* 8,2 MW (4x2,05MW) de puissance totale
Parc de TRANS (raccordé au poste source de Villaines la Juhel)
Développeur: Néoen
* 3 éoliennes Enercon E82 de 2 MW
* 77 m de hauteur de mât en acier
* 41 m de longueur de pale
* 118 m de hauteur totale en bout de pale
* 6 MW de puissance totale
Parc de BAIS/CHAMPGENETEUX
Développeur: Energieteam
* 2 éoliennes Enercon E82 de 2,3 MW
* 4,6 MW de puissance totale
* 85 m de hauteur de mât
* 41 m de longueur de pale
* 126 m de hauteur totale en bout de pale
Ce parc à trois particularités techniques:
** Les 65 premiers mètres du mât sont en béton, les 20 m suivants sont en acier, sa base est plus large, 6,37 m de diamètre et la porte d'entrée au ras du sol.
** Le raccordement électrique est fait directement en antenne sur la ligne de 20 000 volts en sortie de Champgenéteux route de Trans.
** Les extrémités des pales sont équipés sur 10 m par des "peignes" en fibre de verre, qui modifient le frottement de l'air et atténuent le bruit. Ce système nommé "SERRATON" s'inspire de la structure des ailes des rapaces nocturnes, dont le vol à pleine vitesse est presque totalement silencieux. Le gain moyen est de 2 décibels avec une modification du spectre sonore. Les sons graves, ceux qui se propagent le plus loin, étant très nettement atténués grâce à ce dispositif.
http://bernardino.over-blog.net/2014/10/quand-les-pales-d-eoliennes-peignent-les-filets-d-air.html
Eolienne de Bais/La Roche
Parc de TRANS/ COURCITE en construction (raccordé au poste source de Villaines la Juhel)
Développeur: VOLKSWIND
* 3 éoliennes Vestas V117/3300 de 3,3 MW
* 9,9 MW de puissance totale
* 91,5 m de hauteur de mât
* 57,5 m de longeur pale
* 150 m de hauteur totale
Autres remarques:
Les Enercon sont des éoliennes à attaque directe sans boîte de vitesse, à régime variable et réglage indépendant de chaque pale.
Les Senvion ainsi que les Vestas possèdent une boîte de vitesse (multiplicateur de type epicycloïdal)
La Senvion MM92 atteint sa puissance nominale de 2,05 MW dès 12,5 m/seconde soit 45 km/h mais ne démarre qu'à partir de 3m/seconde soit 11 km/h
L'Enercon E 82 de 2,3 MW démarre à 2m/seconde (7,2km/h) et atteint sa puissance nominale à 14 m/seconde (50 km/h).
L'Enercon E82 de 2 MW démarre aussi à 2m/seconde et atteint sa puissance optimale à 13m/seconde.
Réponse à la question 1
Les éoliennes ENERCON de Bais-Champgenêteux-Trans tournent plus souvent que celles (SENVION) d'Hambers, L'explication est fort simple: il leur suffit de 2m/s pour démarrer (soit un vent de 7,2km/h) alors qu'il faut du 3m/seconde (soit 11km/h) pour celles d'Hambers.
Réponse à la question 2
Parfois une éolienne sur quatre est en arrêt!
Plusieurs causes possibles:
-Chaque éolienne est munie de nombreux capteurs (capteur de bruit, humidité, vibration, chaleur etc....) Si un défaut est signalé par un capteur, l'éolienne est stoppée automatiquement.
-Il peut arriver qu'une éolienne soit privée de vent par effet de sillage alors que les autres en disposent suffisamment.
-Une éolienne peut être en révision (entretien, contrôle....)
-En cas de problèmes sur le réseau à cause d'orages ou de tempêtes, le réseau ENEDIS impose l'arrêt des machines pour raison de sécurité.
-Enfin cause très rare: en cas d'excès de courant sur le réseau , Enedis peut faire stopper provisoirement une éolienne ou plusieurs pour retrouver l'équilibre du réseau.
Réponse à une troisième question: en cas de tempête! Exemple des éoliennes Enercon
-Ces éoliennes disposent d'un système de contrôle spécial leur permettant de fonctionner par tempête.Cela assure un fonctionnement régulé de l'éolienne en cas de vitesse de vent très élevée. Lorsque le mode tempête est activé, la vitesse nominale est réduite de façon linéaire à partir d'une vitesse de vent définie pour chaque type d'éolienne. La machine ne s'arrête qu'à partir d'une vitesse de 34m/seconde (122km/h) de moyenne sur dix minutes.
A titre de comparaison, lorsque le mode tempête est désactivé, l'éolienne s'arrête à une vitesse de 25m/seconde (90km/h) sur une moyenne de trois minutes, voire de 30m/seconde (108km/h) sur une moyenne de quinze secondes.
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Voilà donc quelques éléments que l'on pourra compléter à la demande.
Mais, sachant que l'évolution des technologies est très rapide dans le domaine éolien, il nous faudra un peu de temps afin d'obtenir les informations requises auprès des constructeurs de machines,
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PS: quelques jours après la parution de mes récents articles, je devais découvrir un message adressé via le formulaire de contact du blog.
Après m'avoir signalé quelques erreurs sur la longueur d'un pale par exemple, un représentant de la firme VOLKSWIND me proposait une rencontre pour le mercredi à suivre.
Excellente initiative, qui devrait nous permettre d'obtenir les renseignements directement à la source... et dont je ne manquerai pas de vous faire part!
Eoliennes de Trans 1
Ce vendredi 28 octobre, mon smartphone se met soudain à vibrer.
Tiens, je viens de recevoir un SMS.
J'ouvre, et je lis:
Sans me préoccuper de savoir qui est le gentil informateur (j'apprendrai plus tard qu'il s'agit d'une informatrice), je me saisis prestement de mon appareil à gros zoom, et je saute dans la voiture.
J'arrive au bas de la ruelle, et là... je tombe sur des images saisissantes.
Lorsque le dernier petit bout de pale disparaît après le virage, je remonte vite dans la voiture, et plutôt que de suivre le convoi derrière lequel sont amassées de très nombreuses voitures, je bifurque à droite, direction Champgenêteux, puis à droite encore vers Trans.
Où j'arrive en même temps que le premier camion.
Quelques clichés encore.
C'est alors que je me colle à la file de voitures.
Sortie de Trans avec un salut au soldat de 14/18...
A vitesse réduite, nous progressons, jusqu'à ce que je gare ma voiture à l'entrée d'un chemin.
Et je m'en vais à pied vers le site où les pales seront déchargées.
Alors que j'arrive à la hauteur d'une voiture, une dame s'adresse à moi:
"Vous croyez que c'est vraiment là que ça s'arrête? Parce que moi, je les suis depuis Mayenne... et je commence vraiment à m'impatienter! Si j'avais su qu'elles allaient vers ST Thomas où je me rends, j'aurais emprunté un autre itinéraire, et je serais déjà arrivée!"
Je compatis... Que puis-je faire d'autre?
Quelques clichés encore où vous pourrez admirer le travail des roues orientables sur l'essieu arrière.
Et comme de nombreux curieux m'ont devancé, c'est tout naturellement que nous devisons.
Sur la taille de ces monstres.
Pensez qu'une pale mesure presque 59 mètres, ce qui donne un rotor de 118 mètres.
Un détail que j'ai immédiatement remarqué: tout comme celles des 2 éoliennes "La Roche", ces pales sont munies de peignes destinés à amortir le bruit du souffle.
De place en place, on remarque également de petites protubérances, moins visibles, dont j'ignore la fonction... (piège à couche limite pour diminution du bruit? Autre?)
Et la grosse protubérance au pied de pale est déjà installée, contrairement à ce qui était le cas pour les deux "La Roche" de marque Enercon.
Les machines qui seront installées sur le site sont de marque Vestas. Vous pourrez prendre connaissance de leurs caractéristiques sur le tableau joint.
Fort intéressé par ces transports spéciaux, j'ai alors demandé à l'un des motards de l'escorte s'il pouvait me dire le jour où...
Et fort gentiment, il m'a répondu:
"Jeudi prochain très tôt, on retourne à Rouen; on charge 3 autres pales sur les remorques, et environ aux mêmes heures, nous arriverons chez vous."
Pour ma part, je ne pourrai être présent.
Mais si le coeur vous en dit!
En prime, quelques images du chantier situé à Courcité
Sauvegarde de l'orthographe
Ah, l'orthographe...
Que je vous raconte.
Descendant ce matin dans mon bourg tranquille, je tombe sur une affiche..
Que voici:
Et que dit cette dernière?
Qu'un Evronnais s'est pris de passion pour les vieilles croix,
Et qu'il les sauvegardent!
Ben... lorsque je vois que "monsieur Ouest-France" se prépare à lancer son jeu qui permettra de gagner de nombreux cadeaux, je me dis qu'il serait urgent d'offrir à ceux qui en auraient besoin des petits livres tels que le Bled ou le Bescherelle.
http://bescherelle.com/bescherelle-la-grammaire-pour-tous-9782218952005
Et que par la même occasion, en soient dotés celles et ceux dont le boulot est chargé de faire la pub pour leur journal.
Parce que si l'Evronnais milite pour sauvegarder les croix, moi je milite pour sauvegarder l'orthographe, ou ce qu'il en reste!
Une boîte de Géocaching s'est envolée
Hier soir, j'avais un mail m'indiquant que ma cache au bois du Tay (près de la Chapelle) avait été saccagée.
Le type en question me disant qu'il avait enregistré comme étant découverte (si elle n'est plus là, c'est quand même curieux).
Je lui demande par retour s'il a trouvé des morceaux aux abords de la cachette... sa réponse me revient dans la foulée: négative.
Curieux, curieux... car si on ne trouve aucun indice (papier, morceaux de boîte), on peut tout supposer.
Elle a pu être déposée un peu plus loin, ce qui arrive.
Mais elle a pu être volée... ce qui arrive, hélas!
Un peu en colère, je suis allé immédiatement voir sur place.
Rien!
Les (gros) cailloux sous lesquels elle était planquée ont été repoussés à quelques mètres.
Alors, que faire?
J'y ai longuement réfléchi cette nuit.
Et puis ce matin j'ai préparé une autre boîte.
Je suis retourné au bois du Tay.
J'ai arpenté en long en large et en travers afin de trouver un endroit un peu plus discret.
Tout en ronchonnant, je me suis dit:
"Et merde, si certains sont trop cons, pourquoi est-ce que je me casserais le c..l à entretenir ce que d'autres s'amusent à casser?"
Ma décision était prise: je suis redescendu à la maison... pour supprimer cette cache, qui n'apparaît donc plus sur les cartes de Géocaching.
Désolé également pour Otima53, qui y avait placé un objet voyageur... qui se sera envolé... chez le voleur!
Perdu à jamais.
Quant à son propriétaire allemand, Zogger 86... il voit là s'arrêter brutalement l'aventure de son objet qui totalisait plus de 12.000km.
Mais, me direz-vous, cela fait partie du jeu.
N'empêche que j'ai du mal à digérer.
Comment s'envoyer en l'air
Mon quotidien me réservera toujours de bonnes surprises.
Jugez plutôt!
Le correspondant local fait état d'un accident...
La dame a perdu le contrôle de son véhicule..
Bon, là je suis d'accord... mais c'est la suite qui me fait rire.
La dame a perdu le contrôle de son véhicule.. alors qu'elle était au volant!
Où auriez-vous donc voulu qu'elle se trouvât?
Dans le coffre? Sur le siège arrière?
Voire en dehors du véhicule pour regarder ce dernier évoluer à sa guise...
Non, franchement!
Ou alors, étant donné que cette dame se trouvait près de l'aéroport, n'a-t-elle pas essayé tout bonnement quelques figures de voltige aérienne, du style tonneau ou looping?
Mais faut toujours faire attention à être dans le bon sens afin d'effectuer un atterrissage conventionnel. Et ne pas se poser "en vol dos!"
Peu importe.
Mais avouez tout de même que, pour une septuagénaire, c'était une drôle de façon de "s'envoyer en l'air"!
PS: A moins que cette brave automobiliste ait cru qu'elle se trouvait au volant d'un modèle Terrafugia...
La voiture volante.
Et s'il n'en reste qu'un...
Solius et caméra SJ 4000 Wifi au Montaigu
Il faisait presque grand soleil.
Le vent était très faible.
Et cela faisait longtemps que je n'avais pas utilisé ma petite caméra SJ Cam (SJ4000Wifi)
Je suis allé au Montaigu, j'ai installé l'appareil dans la cabine du motoplaneur Solius...
Mais le soleil assez bas sur l'horizon a généré du contre-jour.
Dommage.
Et après un très (trop?) rapide montage via Windows Movie Maker... voici ce que ça donne.
Sur Dailymotion
Sur Youtube
Le virage et la brume
Ce matin, le soleil semblait vouloir pointer le bout de son nez.
Mais timidement.
Oh... c'est pas ça qui va m'arrêter. D'autant plus que, poussé par la curiosité de savoir pourquoi la route entre Bais et Evron est coupée, il me semblait plus raisonnable d'y aller voir à VTT.
Et c'est parti pour l'escalade du col du mont Rochard...
Je passe la bosse, et juste au-dessous... je trouve du gros matériel qui barre la route.
Mais c'est "MON" virage!
Celui dans lequel je me suis ratatiné en ce funeste jour du 13 janvier 2016! Celui qui a provoqué une chute dont mon bras gauche souffre encore.
Quelques clichés, et je fais demi-tour, parce que la route est vraiment impraticable, labourée qu'elle est... jusqu'à la terre.
J'entame donc la descente, pour tourner à gauche en direction de la Basse Beucherie.
Au loin, les éoliennes jouent avec les paquets de brume... tantôt on ne leur voit que la tête, tantôt on ne leur voit que le pied...
Autre virage à gauche, pour m'engouffrer dans le chemin qui me conduira au pied du Montaigu.
Par endroits, le sol est littéralement couvert de bogues abandonnées par les nombreux châtaigniers. Des sortes de petits hérissons.
Plus loin, des feuilles aux couleurs d'automne forment comme un patchwork. Ou bien du pointillisme...
Mais le "danger" vient plutôt d'en-haut. Pensez! Toutes ces ronces qui pendouillent et qui griffent le casque lorsque je baisse la tête pour les franchir...
Et ma virée se poursuit dans ces chemins creux très particuliers qui nous enveloppent tels des tunnels.
Je sors enfin du boyau végétal... là où, à défaut de regarder des trains, des vaches regardent passer... les vététistes!
Je décide alors de monter jusqu'à la chapelle... où, sous l'attaque de plus en plus agressive de la brume, la vue diminue progressivement.
Encore un cliché histoire de s'amuser un peu...
Et puis c'est la descente... calme, en prenant bien son temps. Séquence "dégustation"!
Lorsque soudain, sur ma droite, j'aperçois une biche qui se met à courir en parallèle. Avant qu'elle ne bifurque brusquement à droite vers un fourré, j'ai le temps de la suivre ainsi pendant 200 mètres environ. Ses sabots claquent en cadence sur la terre meuble.
Et là, je regrette amèrement de ne pas avoir installé une caméra qui filmerait mon environnement... Tant pis, j'ai quand même conservé en mémoire d'élégantes images.
Retour au bercail, pour une sortie somme toute assez courte, mais pourtant pleine de "clichés".
Et moins d'une heure après... il se mettait à pleuvoir!