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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Le canal d'Ille et Rance

31 Octobre 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie

Si vous êtes un(e) habitué(e) de ce blog, vous connaissez sans aucun doute l'amour que je porte aux voies d'eaux.

N'ai-je pas déjà parcouru en compagnie de mon fidèle VTT tout le Canal du Midi, celui du Nivernais, le canal de Bourgogne ?

N'ai-je pas entamé quelques portions du canal de Nantes à Brest ainsi que celui du Centre ?

 

Mais toujours à la recherche de nouveaux terrains d'aventure(s), je me suis rendu hier dans l'Ille et Vilaine.

La raison principale était en fait de « consommer » une box qui me donnait droit à un repas dit « à la ferme ».

Car à propos de ces « box », j'avoue qu'il est difficile de trouver une maison d'accueil dans des conditions qui pourraient nous convenir... sans dépasser la date limite d'utilisation !

Et dans un rayon raisonnable par rapport à mon domicile !

J'ai donc fini par trouver « un point de chute » à Cardroc, où déjà satisfait d'avoir reçu un accueil très chaleureux, j'ai pu déguster un excellent repas :

www.aubergelucas.com

 

Le canal d'Ille et Rance

Puis je me suis déplacé vers Hédé (35), où grâce à Internet, j'avais lorgné la maison du canal d'Ille et Rance. (Fallait « rentabiliser » le déplacement, n'est-ce pas ?)

C'est donc à Hédé-Bazouges que se trouve une maison éclusière dans laquelle on a aménagé un musée se rapportant au canal.

Exposition, cartes, différents objets ayant trait à la batellerie ou aux canaux, photos d'époque, vidéo avec témoignages d'éclusières...

Echanges divers avec l'hôtesse d'accueil... remise de documents.

Le canal d'Ille et Rance
Le canal d'Ille et Rance

Pour la modique somme de 2,50€ par personne, il est donc possible de passer un bien agréable moment.

Suite à quoi, en compagnie de mon épouse, j'arpente une partie de "l'escalier" composé de 11 écluses.

http://maisonducanal.free.fr/

 

Le canal d'Ille et Rance
Le canal d'Ille et Rance

Séparés d'environ 200 mètres les uns des autres, ces ouvrages sont destinés à « absorber » un dénivelé de 27 mètres.

Il faut en effet savoir que le profil d'un canal s'apparente à celui d'une « montagne » pour laquelle on franchirait un col.

Avec cette absolue nécessité que « le col »  se trouve impérativement à un niveau inférieur à celui des points d'eaux destinés à alimenter ledit canal.

Car cette eau doit descendre toute seule par gravité, sans recourir à des pompes (Se reporter à l'époque où l'on a construit ces canaux!)

Le canal d'Ille et Rance
Le canal d'Ille et Rance

Cette obligation du « plan d'eau au-dessus » a souvent contraint les ingénieurs à réaliser d'autres prouesses techniques.

C'est la raison pour laquelle on a dû creuser des tunnels dans la partie « haute » de certains canaux. Voir les exemples que constituent les voûtes de la Colancelle sur le canal du Nivernais, ou bien encore la voûte de Pouilly en Auxois sur le canal de Bourgogne.

 

Ces ouvrages sont toujours très spectaculaires... avec des règles de circulation contraignantes pour les bateliers,  dans la mesure où, en raison de l'étroitesse du passage, il est  impossible d'effectuer un croisement. Ce qui implique des heures réservées à la voie montante, et d'autres à la voie descendante.

Concernant donc ce canal d'Ille et Rance, j'ai pu découvrir qu'il était aménagé en voie verte, et je pense qu'il recevra un jour la visite de mon VTT.

 

Il faut en effet souligner que de nombreux départements ont compris l'aspect touristique de ces voies navigables qui, conçues à l'origine pour permettre le trafic de marchandises, ont vu leur activité péricliter face à la concurrence « déloyale » du rail, puis de la route.

Et ont failli carrément mourir!

Mais la navigation de plaisance leur a redonné vie, et c'est tant mieux.

 

Et puis je voudrais signaler une utilisation sans doute marginale.

Et pourtant...

Le canal d'Ille et Rance
Le canal d'Ille et Rance

J'ai plusieurs fois remarqué que des gens ont élu domicile sur un canal.

Certains par choix délibéré, habitant une péniche qui peut s'avérer luxueuse.

D'autres par absolue nécessité...

J'ai pu le constater tout dernièrement sur le Canal du Midi, où un « marinier » avait affiché devant son embarcation les raisons pour lesquelles, plutôt que de devenir « sans-abri », il avait dû se résigner à loger dans une embarcation de « fortune ». (Sans jeu de mot, bien sûr!)

Est-ce la même raison qui a conduit ce jeune homme aperçu hier près de l'écluse de la Madeleine ?

Il semblait avoir élu domicile dans une antique caravane elle-même installée sur une barge.

Un câble électrique était raccordé à une borne sur le quai... alors que le scooter utilisé pour les déplacements terrestres attendait sagement près de la passerelle donnant accès à la demeure flottante...

Parce que je ne suis pas absolument certain que ce bateau devait quitter souvent son « port d'attache ».

 

Le bateau-caravane est tout à droite du cliché

Le bateau-caravane est tout à droite du cliché

Quoi qu'il en soit, si vous voulez en savoir davantage sur ce « petit » canal qui ne figure pas parmi les plus connus de France, il suffit d'utiliser un moteur de recherche...

Vous savez bien, comme le dit si  souvent mon petit-fils : 

« Hé, Papy, on trouve tout sur Internet ! »

 

http://www.jedecouvrelafrance.com/f-65.cotes-d-armor-canal-ille-rance.html 

 

------------------------Post Scriptum--------------------

J'ai oublié de vous dire que j'ai fini la journée à Cancale.

Et avant d'aller déguster des huîtres sur le port, je m'étais installé sur la pointe du Grouin, d'où j'ai pu assister à un magnifique coucher de soleil... 

Autres clichés ici:

http://bernardino.over-blog.net/coucher-de-soleil-%C3%A0-cancale.html

Le canal d'Ille et Rance
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Passer à travers les gouttes

24 Octobre 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Tranches de vie

Passer à travers les gouttes

Que j'vous raconte...

 

Cela faisait un bon moment que je n'avais pas effectué de marche... Pas envie, pas le courage...

Bref, compteur à zéro.

 

Et cet après-midi, voyant le soleil pointer le bout de son nez, je me décide (enfin) à partir dans les petits chemins.

Le vent de Sud-Ouest se déchire et hurle en agressant les branchages...

Mais dans mon creux de chemin, je ne le sens absolument pas.

 

Je débouche sur la route qui monte vers Trans, et là... changement de décor.

Une horde de corbeaux crie à tue-tête,

Les oiseaux semblent surfer à la crête de vagues invisibles qui, poussées par le vent violent, remontent les flancs de la colline.

 

Je continue à grimper vers les Batailles...

Mais arrivé au sommet de mon périple, j'aperçois au loin une magnifique nuée qui se déleste gentiment.

De gros nuages gris arrosent abondamment le village de Jublains.

Je décide alors d'accélérer le pas afin de parvenir au moins à la Chauvière, où je pourrai me réfugier sous le hangar.

 

Je constate alors avec délices que la pluie a dû prendre du retard.

Mon prochain abri devrait donc être le Carrefour Market.

En avant pour cette option.

J'en profite pour grappiller quelques mûres, sans doute les dernières de la saison.

Mais les gouttes entament leur gentil ballet... doucement, posément...

C'est alors combien je regrette de n'avoir pris qu'une polaire... rouge et noire.

Ah, elle va être jolie dans quelque temps mon "éponge" bicolore!

Passer à travers les gouttes

Mais que vois-je sur le parking de la supérette?

Une Toyota Avensis portant une  longue caisse grise.

Que je connais forcément très bien !

Vite, je me précipite... Mais la voiture démarre...

Je cours comme un dératé...

Arrivée au Stop du Parking, mon épouse ne m'a toujours pas vu.

C'est alors que survient un gros camion qui l'oblige à attendre!

Je frappe au carreau! Elle sursaute.

Je suis sauvé!

Non seulement j'ai trouvé un abri,  mais je peux bénéficier d'un véhicule pour le retour,

Juste au moment où la pluie se met à tomber  à seaux.

 

Voilà comment j'ai réussi à passer à travers les gouttes.

 

Un dernier détail: j'ai parcouru 5.5km, dont la plupart en montée, à la vitesse moyenne de 5.4km/h... (Voir ci-dessous)

Pas mal, non?

 

Passer à travers les gouttes
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Polaris... Dragonfly... Skipper...

8 Octobre 2013 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme

Il en est du modélisme comme pour beaucoup d'autres formes d'activités.

Je veux parler des effets de mode.

Certains se souviennent de l'époque PiccoZ, ce micro hélicoptère qui fit des ravages au niveau chiffre de ventes.

Et actuellement?

Il semblerait qu'un avion un peu étrange soit destiné à connaître un grand succès lui aussi.

Il s'agit de la réplique d'un modèle nommé Northstar, qui était paru en plan dans la revue MRA il y a de cela quelques "bonnes" années. ( N° 569, en 1987)

Déjà à l'époque, le concept m'avait séduit.

Pensez: un avion amphibie qui peut décoller de la terre, de l'eau, et même de la neige.

Qui peut donc être utilisé comme aéroglisseur!

Mais sans doute occupé par d'autres projets, j'avais abandonné...

Il se trouve que je viens de découvrir la réplique de ce modèle!

http://www.colinusher.info/Model%20Aircraft/Polaris%20Construction%20Guide%20Scratchbuild.pdf

D'une taille réduite, construite en dépron, propulsée par un moteur électrique.

Et sur  les différentes listes de discussion, on vantait les qualités de vol de cet engin.

Fouinant sur le Net ou dans les revues, je devais découvrir qu'on pouvait trouver un modèle très semblable nommé Butterfly ou Snipper selon les revendeurs!

Avec des articles élogieux!

Il n'en fallait pas davantage pour que je me mette au boulot.

J'ai donc construit mon Polaris.

Et alors?

Ben dès le premier vol, j'ai compris que mon modèle devait être né sous une mauvaise étoile.

Un centrage un peu trop avant, un atterrissage un poil trop cabré, le "cul" qui talonne, et tout l'empennage arraché!

Mais déjà j'entrevois les capacités du modèle!

Réparation... Et pose de quelques renforts...

 

Polaris... Dragonfly... Skipper...
Polaris... Dragonfly... Skipper...

Seconde sortie. L'engin décolle en glissant sur l'herbe accompagné du miaulement aigu de l'hélice...

Le bonheur!

Et puis tout à coup, mon Polaris s'incline à droite, s'engage en virage serré...

Damned!

Je comprends immédiatement que le servo d'ailerons vient de lâcher!

Je préfère ne pas décrire le retour au sol. Mais mon bel oiseau est très fortement cabossé.

Re-réparation... 

Troisième sortie: je perds l'hélice en vol!

Quatrième sortie: juste avant le décollage, je me rends compte que le servo d'ailerons (pourtant remplacé...)  vient de rendre l'âme! Avouez que le sort s'acharne, non?

Retour à l'atelier pour procéder au changement.

Cinquième sortie: en enfournant le Polaris dans le coffre, je m'y prends comme un manche: je casse l'extrémité de l'aile gauche et son flotteur...

Re-re- réparation.

Mais depuis, j'ai effectué quelques vols sans ennuis.

Je crois donc avoir enfin  vaincu le (très) mauvais oeil qui me poursuivait!

 

L'homme heureux de faire voler un tel modèle.L'homme heureux de faire voler un tel modèle.

L'homme heureux de faire voler un tel modèle.

Cependant,  échaudé par mes "expériences malheureuses", j'avais  déjà entrepris  la construction d'un second appareil!

Il est donc bien avancé.

Mais je voudrais juste revenir sur les réparations.

Pour ce faire, j'utilise la colle "Résist à tout" de chez Pattex. Pas donnée,  puisque je la trouve dans mon patelin à 7.56€ le tube de 20 grammes.

Cela fait cher du kilo! (Je vous laisse faire le calcul!) Mais je lui trouve tellement de qualités..

Et au niveau de la finition? Je me sers d'un enduit de rebouchage...

Vous trouverez ci-dessous quelques clichés de mon modèle N°1... alors en pleine restructuration. Et à ses côtés, celui qui est appelé à lui succéder!

Ah, j'ai oublié de mentionner un de mes "défauts" dont certains se moquent allègrement:

il paraît que j'ai horreur de jeter, et que "je fais durer"... (consultez d'autres articles de ce blog, vous comprendrez!)

Même avec un modèle très endommagé, j'entreprends une expertise, souvent suivie d'une remise en état.

Curieux comportement tout de même... dans ce monde du consommable où dès qu'un produit présente la moindre panne, on s'empresse de le remplacer par un neuf!

M'enfin!

C'est pas maintenant que je vais changer!

 

 

Polaris... Dragonfly... Skipper...Polaris... Dragonfly... Skipper...
Détail emplanture droite réparée avec colle "Résist à tout"  et le nez barbouillé avec enduit rebouchage.Détail emplanture droite réparée avec colle "Résist à tout"  et le nez barbouillé avec enduit rebouchage.

Détail emplanture droite réparée avec colle "Résist à tout" et le nez barbouillé avec enduit rebouchage.

Le saumon gauche a été arraché lors de la mise dans le coffre de la voiture...  La séquence: recollage, enduit, puis peinture.Le saumon gauche a été arraché lors de la mise dans le coffre de la voiture...  La séquence: recollage, enduit, puis peinture.

Le saumon gauche a été arraché lors de la mise dans le coffre de la voiture... La séquence: recollage, enduit, puis peinture.

A-t-on  vraiment l'impression que ce modèle a subi d'importantes réparations?  Il a juste le nez un peu moins pointu!

A-t-on vraiment l'impression que ce modèle a subi d'importantes réparations? Il a juste le nez un peu moins pointu!

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