Une journée bien ordinaire
Le "Grand Cirque"
Si vous êtes amateur des engins volants et de leur histoire, vous connaissez forcément "le Grand Cirque".
Livre écrit par Pierre Closterman, et qui retrace ses combats aériens durant la seconde guerre mondiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Cirque
Mais je vais avoir l'occasion d'y revenir... Vous comprendrez pourquoi.
Je me trouvais donc ce matin au pied du Montaigu, à faire voler paisiblement un motoplaneur électrique.
Le vent n'était pas pile-poil dans l'axe pour pratiquer le vol de pente pur, mais quelques ascendances passaient et permettaient de prolonger agréablement le vol.
Jusqu'à ce qu'apparaissent des buses... apparemment en couples.
Leur prestation me ravit toujours.
J'aime admirer ces oiseaux aux qualités voilières indéniables.
J'ai alors vite posé mon modèle, afin d'embarquer une mini caméra Mobius...
Mais les bestioles ont dérivé loin derrière la butte, ne me laissant pas la possibilité de filmer.
J'ai à nouveau posé, afin de jouir du spectacle... durant de longues minutes.
Elles se rapprochaient de moi, puis s'éloignaient au gré des vents.
Et quand certaines buses avaient atteint une altitude respectable, elles se livraient à quelques fantaisies, parmi lesquelles le piqué ailes repliées que je trouve très spectaculaire.
Ou le vol en montagnes russes.
Ce que j'avais déjà pu observer maintes fois.
Elles piaulaient, de plaisir peut-être.
Jusqu'à ce qu'un intrus...
Un trouble-fête...
Je veux parler d'un corvidé... dont l'attitude ne m'a surtout pas semblé amicale.
Jugez plutôt: l'oiseau noir a littéralement foncé sur l'une des buses.
Tout ça dans un vacarme de cris stridents.
Et c'est là que les figures engendrées par ce duel aérien m'ont remis en mémoire le Grand Cirque... toutes proportions gardées...
J'ai cependant été très surpris de constater que c'est la buse qui a rompu le combat...
Je n'avais malheureusement pas les moyens techniques de filmer la scène (la Mobius ne possède pas de zoom).
C'est pourquoi j'aurais bien voulu visionner les films enregistrés par les ciné-mitrailleuses de mes deux combattants!
Mais j'ai trouvé sur le Net un document qui permet d'illustrer mon propos.
Merci à son auteur.
Contribuez au rêve
Ce dimanche matin, dans la mesure où la météo s'annonçait clémente, j'ai enfourché mon p'tit vélo afin d'effectuer une promenade champêtre.
Mon but est de pointer Champgenêteux pour rejoindre ensuite la voie verte à Loupfougères.
J'aime effectuer ce tronçon qui descend gentiment jusqu'à La Chapelle au Riboul.
Passage devant le centre équestre, et je contourne la gare.
Elle semble complètement abandonnée avec, sur son parking, des voitures envahies par des herbes folles; j'imagine alors que ces bagnoles doivent avoir oublié depuis logntemps la date de leur dernière sortie!
Mon parcours me ramène ensuite vers Champgenêteux, et je file maintenant en direction de Trans...
Où j'emprunte la rue des Loisirs.
Curieuse rue, dans laquelle on trouve l'école (est-ce un lieu de loisirs?) La mairie (encore moins loisir sans doute), et... la salle des fêtes!
Là, on comprend mieux.
Sur les grilles sont accrochés les panneaux électoraux des différentes listes candidates aux élections européennes.
C'est au retour de ma virée que je vais trouver la chose amusante.
Que je vous dise...
J'ai pris une photo "selfy" où je me mets en scène avec le panneau "rue des Loisirs" justement.
Mais sur la droite du cliché, regardez bien: une affiche dont on ne voit qu'un morceau...
Et sur laquelle on peut lire. "CONTRIBUEZ AU REVE...."
En réalité, le slogan est bien plutôt: "Contribuez au réveil citoyen".
Mais moi, je préfère le slogan tronqué, à savoir: "Contribuez au rêve..."
Après un virage à droite, j'entame la descente vers Bais.
Mais arrivé au carrefour de la ferme nommée... Le Carrefour, je tourne à nouveau vers la droite pour entamer la côte des Batailles.
Grâce à l'assistance électrique, la grimpette n'est pas trop pénible.
Lorsque je suis arrivé au faîte de ma balade, je bénéficie d'un large panorama qui va de Mayenne jusqu'aux Avaloirs.
Descente gentille, et je tourne encore à droite, direction le Vaublin.
Dans ce chemin creux qui m'est familier, j'ai la désagréable surprise de constater quelques dégâts.
En effet, l'agriculteur qui gère le champ sur ma droite a passé l'émousseuse tout le long de la haie ...
Plus de voûte verdoyante.
Pensez aussi que notre "brave"(?) paysan n'a même pas eu le civisme de nettoyer le chemin qui est maintenant encombré d'une multitude de branches entravant le passage!
Respect? Vous avez dit respect?
Arrivé sur le goudron, je remonte vers Jauneau, pour me rendre du côté de l'éolienne "La Roche".
Avisant quelques jolis coquelicots dans la haie, j'en profite pour faire une pause "photographie".
Avec la complicité d'un papillon, fort peu farouche, et qui prend la pose!
J'enfourche à nouveau mon VTT pour emprunter cette portion de chemin creux que je connais fort bien, puisqu'elle conduit à l'un de mes sites de vol favoris.
Aujourd'hui, elle m'offre l'opportunité de jouer une fois encore avec mon appareil numérique...
La descente vers Bais n'est que pur plaisir.
Un détour par le plan d'eau où, là encore, je fais "fumer" l'appareil photo...
Avant d'apercevoir deux oiseaux qui s'amusent à plonger, pour ne reparaître que plusieurs dizaines de mètres plus loin.
Je crois avoir identifié des foulques macroules.
http://www.francehydravion.org/content/les-foulques-et-poules-deau
Je mets alors le cap vers mon domicile... mais avant d'atteindre le terminus, je vais rencontrer un certain nombre de connaissances avec lesquelles nous échangerons sur les "bienfaits" du vélo à assistance électrique.
De retour au bercail, mon compteur affiche plus de 40 km, et je n'ai consommé que deux barres sur les 5 qu'arbore le "display" quand la batterie est pleine.
Bref.
Vous n'avez sans doute pas contribué au rêve que j'ai effectué ce matin sur mon VTT, mais j'ai toutefois essayé de vous faire partager mon "E-Motion"!
C'est bien comme ça que se nomme mon vélo Electrique, non?
Gentil grillon
Hier, je suis allé faire voler un planeur du côté de la Pagerie.
Depuis l'herbage où je me trouvais, je pouvais apercevoir au loin les collines de Trans et Izé.
Les oiseaux chantaient à tue-tête...
Quant aux grillons...
Déjà en escaladant la pente, j'avais pu apprécier leur chant, qui s'interrompt dès qu'on s'approche un peu trop d'un terrier.
Et ce matin, j'ai entrepris de tondre ma pelouse.
Dans le pré situé juste derrière chez moi, une colonie de grillons s'en donne à coeur joie.
Mais au moment de rentrer ma tondeuse... que vois-je juste devant la porte du garage?
Vidéo issue du Net et dont je ne suis pas l'auteur. (Rendons à César...)
Un gentil grillon qui trotte vers une destination inconnue... peut-être pour aller rejoindre ses congénères dans le pré d'à côté!
Je l'ai bien évidemment capturé, afin de lui tirer son portrait... puis je l'ai relâché.
Qu'il continue de gratter son crincrin!
Mon nouveau VTT: la saga continue!
Ce mercredi 14 mai, invité par le gentil soleil qui daigne se montrer, j'enfourche mon VTT, pour effectuer une sortie vers Mézangers.
Sauf que... ça démarre bien mal.
Alors qu'il se trouve "béquillé" devant ma noble demeure, mon fier coursier s'avachit lourdement sur la pelouse.
Devant le stade, je perds ma sacoche de selle.
En attaquant le raidillon de la Caillardière... je fais sauter la chaîne qui sort du petit plateau...
Quelques grosses difficultés pour remettre tout ça en place!
Mais c'est quand même pas mal pour un début, non?
Les mains un peu "cambouissées", j'attaque enfin la grimpée finale vers le parking du Montaigu.
D'où je découvre un panorama fort sympathique en direction de Neau.
Et où je m'offre quelques minutes de repos, avant de plonger dans la descente.
Virage à gauche afin d'emprunter le chemin qui me conduira vers le circuit Etiveau.
Fichu circuit, dans lequel je rencontre des conditions très difficiles.
(Pas étonnant après toutes les pluies que nous avons connues)
Je serai même contraint de franchir certains longs passages boueux à pied!
Et, comble de malchance, au beau milieu d'une traversée "merdique", ma fichue sacoche de selle se détache à nouveau!
Je finis donc par la ligoter carrément avec mon anti-vol!
(J'ai remédié depuis au problème)
J'arrive enfin à Villeneuve, puis Etiveau, où je vais pouvoir rouler sur du bitume.
Peu après la Moulinière, je bifurque à gauche... et dans une ferme, je suis accueilli par un tigre... qui monte la garde, fièrement installé sur le capot d'une vieille guimbarde.
Mais rassurez-vous, ce fauve n'est en fait qu'une peluche!
Puis le goudron disparaît à nouveau pour m'offrir encore de la boue, des flaques, des ornières, sur une distance que je trouve infiniment longue, et pénible!
Je débouche à Rame.
Commençant à étouffer sous mes vêtements, je décide alors de faire halte et de me déhousser quelque peu.
Mais mon sac à dos qui contient la poche à eau étant vraiment étroit, j'aurai de nombreuses difficultés à y enfourner ma polaire noire!
Virage à droite direction Mézangers.
Rue des Juifs, l'église, le château des Rochers, virage à droite vers Bahay.
Je retrouve boue, flaques, gadoue.
J'en ai assez pour aujourd'hui.
Ma décision est prise: je ferai fi du bois d'Hermet et de son circuit "La pierre, l'eau, la forêt et le feu..."
Je finirai mon parcours en privilégiant le bitume!
Longue traversée du bois d'Hermet. Tranquille... sur du goudron!
Carrefour du Consent... Filons vers Hambers.
Sur ma droite, j'aperçois la pancarte indiquant le joli circuit "la pierre, l'eau, la forêt, le feu"... Vous savez bien, celui que je ne voulais plus emprunter!
Dans les longs faux-plats qui conduisent vers le moulin de Lingé, je suis très heureux de faire appel à mon assistance électrique.
Un tour du plan d'eau à Hambers... Puis la cassante côte de la Bolinière/Les Planchettes...
Et je suis de retour à Bais, avec 32.3km au compteur.
Bien qu'ayant souvent fait appel à l'aide électrique dans les passages boueux ou en montée, je n'ai perdu que 2 barres.
Mon VTT est plein de boue... Et il n'est pas le seul!
Mais je procéderai à son nettoyage après le repas...
Et c'est là que je vais avoir une jolie surprise!
Parce que sur la roue avant, bien fichée dans le pneu...
Devinez quoi...
Ben... Une magnifique épine me nargue avec toute sa splendeur.
Je mets un peu d'eau autour, pour voir: pas une seule bulle!
Cependant, je ne ferai pas comme avant-hier: cette fois, je me garde de l'extraire!
Et à titre "préventif"(?) j'injecte toutefois une petite dose de mousse, vous savez, de cette jolie mousse qui reste encore dans la bombe essayée deux jours auparavant.
Et je guette...
Le lendemain matin? (Donc jeudi)
Ben mon pneu semble encore gonflé à bloc!
N'empêche.
J'ai commandé un flacon de liquide "Joe's No-Flats Super Sealant" dont on dit le plus grand bien un peu partout sur le Net.
Produit également recommandé par mon voisin Dominique, grand Vététiste devant l'Eternel, et qui m'a dit:
"Moi, après injection du bidule, je ne retire jamais les épines! Et quand je change mes pneus, il n'est pas rare que je découvre une bonne dizaine de cochonneries qui m'auraient empoisonné l'existence si je ne l'avais pas utilisé pour traiter mes chambres à air."
Tout est dit!
Voilà pour la saga du jour...
La suite au prochain numéro.
Increvable, qu'ils avaient dit!
Que je vous raconte!
La météo prévoyant une forte dégradation pour cet après-midi, je décide d'enfoucher mon VTT électrique dès 9h30.
Direction le Sud en passant par la Basse-Beucherie.
La grimpette des pentes du mont Rochard s'effectue gentiment, puis descente vers Sainte Gemmes le Robert, où le panneau lumineux placé à l'entrée du bourg me signale une vitesse de 32km/h. (Banal, vous verrez pourquoi tout à l'heure!)
A la sortie du village, je bifurque à droite afin d'emprunter la liaison "verte" conduisant vers Gué de Selle.
Je rencontre quelques marcheurs, et à l'étang, je me désaltère avant de reprendre la route...
Chellé, direction Hambers, et on attaque le Montaigu.
Là, il faut que je vous parle de ma consommation.
Vous pourrez observer ce parcours assez accidenté, pour lequel la consommation électrique n'a véritablement pas été linéaire.
J'ai en effet perdu la première barre du graphe vers 20km, la seconde vers 25!
Et la troisième à 32km.
Quant à Endomondo, il m'a crédité d'une vitesse max de 91.2km/h. Wouahou!
De retour au bercail après 38km et des poussières, je suis accueili par mon épouse qui me dit:
"Je t'ai suivi sur l'écran de l'ordinateur tout au long de ton périple.
T'es vraiment "increvable" depuis que tu as un moteur sur ton VTT..."
Sauf que... à propos d'increvable... mais attendez la suite.
Comme il est l'heure de passer à table, je laisse mon fier coursier au garage, et je redescends un peu plus tard pour le nettoyer.
C'est à ce moment que j'aperçois une épine sur le pneu arrière.
Tiens, ça va être le moyen de vérifier que ces pneus sont conformes à la page de présentation qui vante les pneus increvables dont est doté ce VTT.
Une paire de pinces... je tire petit à petit, et tout d'un coup: "PFFFFFFFFFFFFFFFFFFF..."
Le tout accompagné d'un doux Zéphyr au niveau de mon visage.
Ah, ben, pour de l'increvable...
Mais j'aurais p'têt pas dû enlever l'épine! Allez savoir...
Bon, je vous l'accorde, l'épine est de taille respectable, mais pour des pneus dits "increvables..." hein, faudra tout de même qu'on m'explique!
J'essaie alors de démonter la roue arrière... et j'ai un mal fou à trouver la combine.
Je renonce alors, en choisissant de me dépanner à l'aide d'une bombe.
Résultat stupéfiant!
Mais totalement improductif...
En désespoir de cause, je remets mes paluches sur cette fichue roue arrière, que je finis enfin par démonter.
Première constatation:
Les pneus ne ressemblent en rien à ceux que j'ai vus sur le comptoir du vendeur... avec des punaises plantées dedans.
Ceux-là sont sans doute increvables! Quant aux miens...
Second point: la chambre à air me semble être d'un modèle tout à fait classique.
Alors?
Increvable, qu'ils avaient dit!
Ben j'ai réussi, non sans peine, à effectuer le remplacement de la chambre.
Mais dès ce mardi matin, je vais m'entretenir avec le vendeur afin qu'il m'explique ce qu'il entend par "pneu increvable"!
Parce que moi, je n'y ai vu que du vent!
En conclusion, puis-je quand même me permettre d'ajouter que, en raison de ma crevaison et de la pluie qui s'est pointée, la forte dégradation a bien eu lieu?
PS: expliquant mes déboires à mon voisin Vététiste, ce dernier m'a expliqué qu'il injecte un produit dans ses chambres à air et qu'il ne retire jamais ses épines.
J'ai donc commandé de l'anti-crevaison miracle, et peut-être qu'après traitement, mes pneus deviendront comme ceux-ci:
Mon BH Emotion NEO Xtrem et son porte-téléphone
Je vous ai déjà livré mes impressions quant à ce VTT électrifié dont je tire partie avec grand plaisir
Vous savez également que lors de mes sorties, j'ai toujours avec moi un smartphone sur lequel j'ai installé le logiciel Endomondo.
Sauf que cet accessoire se trouve dans une de mes poches, et que ce n'est pas toujours pratique pour aller le consulter.
C'est pourquoi je me suis enquis d'un support afin de fixer mon Samsung sur le guidon.
J'ai donc fouiné sur le Net. Mais aucun des systèmes que j'ai pu voir ici ou là ne m'a donné satisfaction.
A l'arrière de ce boitier prennent donc place deux boulons poeliers eux aussi collés à la cyano.
Je suppose que vous aurez compris comment se solidarisent boitier et support alu?
Deux écrous nylstop permettent d'obtenir le réglage afin que ce système entre dans deux évidements de l'alu sans trop forcer, juste ce qu'il faut pour que mon téléphone ne prenne pas sa liberté.
Et maintenant?
Le système "boitier" est très facilement amovible: il suffit de pousser vers l'avant... (La plaque d'alu reste à demeure)
Accès facile...
Lisibilité parfaite.
Pas de vibrations... (Contrairement aux bidules du commerce haut-perchés sur leur dispositif)
Et tout ça pour un coût dérisoire!
Alors, si le coeur vous en dit.
Mais peut-être qu'avec cette installation l'envie me viendra d'acquérir le module bluetooth qui peut remplacer l'actuel "display"...
Et ainsi obtenir un boitier de commande nettement plus sophistiqué à partir de mon Samsung.
Logiciel téléchargeable sur le site BH.
En démo ici:
http://electriccyclery.com/easymotion_wireless_bluetooth_control.html
Bonne route!
Post Scriptum:
Comme ce matin il faisait un temps de chien, j'ai repris mon projet afin de l'améliorer.
C'est ainsi que maintenant je peux aussi disposer mon numérique sur le guidon.
Il a suffi de refaire une autre plaque d'alu légèrement modifiée afin qu'on puisse lui greffer le sommet de mon second trépied "tordable".
Avec la boule qui permet d'orienter l'appareil photo à la demande.
Ce qui donne...