Etait-ce un "asnerie"?
Peu importe!
Le soleil brillait...
Et mon VTT s'ennuyait aufond du garage.
J'ai fait un petit essai en calant mon bras gauche de façon à ce qu'il soit asservi le moins possible..
Et je suis parti.
En choisissant un terrain le plus "plat" qui soit!
Ceux qui connaissent la région doivent doucement rigoler dans leur moustache.
Mais en suivant au plus près le bassin de l'Aron, on peut trouver de quoi se faire plaisir.
J'ai rejoint l'ancienne voie ferrée du côté de la Chapelle au Riboul.
Et j'ai pris mon temps... tout mon temps.
J'ai navigué au gré de mon humeur... en laissant mon bras pendouiller le plus souvent possible.
Quelques clichés...
Juste avant de rejoindre Grazay, j'ai passé un bon moment à contempler un pêcheur, le château de la Cour... des poulains... puis un peu avant le bourg, je me suis arrêté devant un panneau nous invitant à prendre des vacances... autrement!
Ayant traversé le bourg, j'ai pu admirer une autre "bâtisse" tout près de Grazay: le château du Bois.
Et tout en cheminant gentiment, j'ai croisé des tracteurs transportant des parfums campagnards aux fortes senteurs... de celles qu'on épand au printemps dans les champs afin de les fumer.
Mais à tout prendre, je préfère largement l'odeur des colzas rappelant le chou, dont les surfaces d'un jaune éclatant tranchent de plus en plus sur le vert de notre bocage.
Puis passage devant le château de Montesson... une sorte d'obligation!
Pour vérifier que la cache déposée par mes soins est encore fonctionnelle.
https://www.geocaching.com/geocache/GC6EFMQ_bais-chateau-de-montesson
Et retour au bercail, après une virée de 30 km...
Et encore 4 barres sur 5 au niveau batterie.
Etait-ce une "asnerie"?
Mon bras gauche se manifestera-t-il véhémentement dans les heures à venir?
Je n'en sais rien.
Mais une chose est certaine: c'était rudement bien!
La mauvaise herbe
Les hommes sont faits nous dit-on,
Pour vivre en bande, comme les moutons.
Moi j'vis seul et c'est pas demain,
Que je suivrai leur droit chemin.
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens.
C'est pas moi qu'on rumine et c'est pas moi qu'on met en gerbe,
Je suis d'la mauvaise herbe, braves gens, braves gens,
Je pousse en liberté dans les jardins mal fréquentés.
La la la la...
Georges Brassens ( né à Sète le 22 octobre 1921 - Décédé le 29 octobre 1981)
Chauffe-eau thermodynamique percé
En janvier 2013, le chauffe-eau électrique qui équipe ma noble demeure tombe en panne.
Je contacte un artisan local qui me conseille de passer au thermo-dynamique...
Dont il me vante les nombreuses qualités:
jusqu’à 70% d’économies sur la facture d'eau chaude
un prix très abordable : dès 2.000 € pour un ballon de 300 l., répondant aux besoins de 4 à 6 personnes
des aides qui réduisent considérablement l’investissement : crédit d’impôt à 30% et Prime Energie
un temps de chauffe très court : environ 8h pour un ballon de 250 l.
Le chauffe-eau thermodynamique est donc un système de production d'eau chaude performant, économique et rapidement rentable.
/https%3A%2F%2Fwww.quelleenergie.fr%2Fimages%2Fcontenu%2Fcms%2Fchauffe-eau-thermodynamique.jpg)
Le chauffe-eau thermodynamique permet de consommer entre 2 et 3 fois moins d'énergie. Son prix est en plus très abordable !
http://www.quelleenergie.fr/economies-energie/chauffe-eau-thermodynamique/
Je me laisse donc tenter, et j'acquitte la facture.
Montant: 2557.30€
Cuve inox... ça devrait tenir le choc, n'est-ce pas? Mais attendez la suite.
Nous sommes début 2016... et mon fichu chauffe-eau semble fonctionner de plus en plus souvent d'une façon erratique. Le groupe électrique tourne en permanence. Et certains matins, je trouve même le bidule complètement arrêté. De ce fait, je ne dispose plus que d'une eau tiédasse. Pratique pour prendre sa douche!
Je ré-enclenche manuellement... et ça repart.
Jusqu'à ce funeste matin où, lorsque je veux remettre en route, cela fasse disjoncter le compteur.
Appel au nouvel artisan local (l'autre ayant pris sa retraite), et c'est alors que tombe le diagnostic:
"Hélas, la cuve est percée, elle fuit de partout, ce qui provoque vraisemblablement des courts-circuits... Et puis, dois-je vous assommer encore un peu plus?
- Heu?
- La maison Levanté a fait faillite. Nous ne disposons plus d'aucune pièce détachée..."
Bigre!
Consultant ma documentation, je constate que ladite cuve était garantie 5 ans... soit jusqu'en janvier 2018.
Mais contre qui se retourner?
Ayant parcouru de nombreuses pages sur Internet à la recherche d'une solution... partout on me dit que c'est pas la peine de perdre son temps à engager une quelconque procédure.
Je n'ai donc plus que mes yeux pour pleurer...
Avec la "grande satisfaction" de devoir repasser à la caisse.
Si j'ai rédigé ce billet d'humeur, c'est d'une part pour tenter de faire passer ma rogne.
Mais également pour vous mettre en garde:
le jour où on vous propose d'installer un quelconque appareil, ne faites pas aveuglément confiance à l'artisan qui vous fera miroiter des économies en prenant une "sous-marque".
N'hésitez pas à opter pour une marque pérenne. Cela vous coûtera certes quelques dizaines d'Euros supplémentaires, mais en cas de soucis... vous aurez la possibililté d'intenter un recours.
Ce qui n'est malheureusement pas mon cas.
Les incroyables comestibles
Bonjour à vous tous,
Voici un bref compte rendu des points soulevés lors de notre réunion de mardi 29/03 au sujet des jardinières de légumes et fruits à partager :
Nous avons réellement apprécié votre présence active et participative à cette initiative que nous souhaitons lancer. De nombreuses idées ont été spontanément exprimées et laissent envisager une dynamique intéressante et amusante. Merci à vous tous d'avoir été présents.
Pour ceux qui n'ont pu être présents, voici un point rapide sur ce que nous nous sommes dit :
· L'idée est de semer et planter dans des jardinières, des légumes et des fruits à partager avec les passants et de créer de nouvelles bases de rencontres entre les habitants (les jardiniers avertis comme les non-jardiniers). Ces jardinières ou bacs de plantations seront installés dans les espaces privés accessibles au public (balcons, murets … ) ; chacun est responsable de ses plantations et s'occupe de l'entretien de ses jardinières ou espace de plantation.
· Chaque endroit sera identifié à l'aide d'une signalétique 'Nourriture à partager' ainsi que d'un explicatif de l'initiative que nous allons réaliser en nombre suffisant pour chacun. (merci à Daphné pour les plastifications de ces affiches). Des petits panneaux indiquant la nature des plants pourront aussi être installés dans les bacs. Si vous avez des idées quant à la réalisation de ces affichettes, n'hésitez pas à partager !
· Des conseils nous ont été donnés par Gaël sur les types de plantations à privilégier en fonction du contenant, la manière de préparer la terre, les dates à respecter, entre autres conseils de culture. Nous allons concevoir un guide succin récapitulant tout ce qui a été évoqué à ce sujet.
· Selon les désirs et besoins de chacun pour mettre en place les jardinières, pour réaliser les plantations, des rencontres pourront être programmées afin de commencer tous ensemble.
· L'initiative étant déjà déployée dans de nombreuses villes en France, une communication existe déjà, notamment sur Internet ; la première étape étant de faire une photo de tous les participants devant le panneau de leur commune. Afin de nous y joindre nous avons fixé ce rendez vous pour nous prendre en photo le mercredi 13 avril à 18h00 à l'entrée de Bais, route de Mayenne. Bien sûr, nous y sommes tous conviés et vous attendons nombreux.
Pour ceux d'entre vous qui veulent en savoir davantage :
un lien vers la page communication des Incroyables Comestibles en France :
http://lesincroyablescomestibles.fr/comment-reussir-les-incroyables-comestibles/
un lien vers une vidéo de présentation de la ville anglaise où est née l'initiative :
https://www.youtube.com/watch?v=KGwrcVWI6bw
Olivier : 07 61 61 27 38
Clara : 06 79 77 18 02
PS: Invitée à cette réunion, ma banquière a eu l'humour de me faire savoir:
Le Crédit Mutuel de Bais mettra quelques jardinières « comestibles » d’ici un mois : j’ai promis de l’oseille, des radis et du blé !
Brigitte
Après rupture... de stock... et de fuselage!
Qui se souvient de cette photo, où je montrais l'avant d'un planeur en "mousse" de polypropylène... qui ne ressemblait plus à rien... suite à la défaillance d'un servo-mécanisme. (Profondeur, ça ne pardonne pas!)
Mais sur tous les sites visités, je n'ai obtenu que cette réponse:
Sur le flanc gauche, pas de problème: les bulles de polypropylène retrouvèrent leur tonus en se gonflant d'aise.
Mais côté droit vraiment fissuré, c'était mal barré. Sous le choc, les bulles avaient éclaté, et ne pouvaient reprendre leur forme antérieure.
Qu'à cela ne tienne.
J'ai alors carrément ouvert la plaie dans laquelle j'ai inséré -tel un coin dans un morceau de bois- des chutes d'EPP, jusqu'à ce que le nez du modèle redevienne à peu près rectiligne.
Ponçage... rabotage... masticage...
Beaucoup d'huile de coude. Et de poussière (penser au masque)
Et puis sous les bienfaits de ma chirurgie esthétique, mon fuselage a repris petit à petit de la mine.
L'aspect en surface s'étant toutefois nettement dégradé, j'ai eu l'idée de "maroufler" ce fuseau avec du papier japon, vieux vestige de mes années "vol libre".
Tout ça appliqué avec une éponge trempée dans une mixture faite de colle blanche, enduit de finition, et un peu d'eau pour diluer (dosage pifométrique).
Parallèlement, le bord d'attaque des ailes fut reconditionné à l'enduit de rebouchage (lourd, certes, mais costaud, propre à encaisser les chocs provoqués par les hautes herbes lors des atterrissages).
Pendant que ça sèche d'un côté, on ponce sur une autre partie du modèle.
Et puis quelques jours plus tard... après barbouillage à la bombe de peinture, on pose les décos en vinyle. (Merci à "l'antique" petite machine Stika, qui ne tourne qu'avec des pilotes sous Windows XP, XP dont je conserve précieusement un disque dur qui ne me sert qu'à cela)
Et puis, et puis...
Après avoir viré tous les servos pour les remplacer par des modèles à pignon métallique... On vérifie les débattements, le centrage, pour se rendre compte qu'il va falloir adapter à la situation. (Le cul plus lourd oblige à avancer au maximum la batterie de propulsion.)
Et puis, et puis...
Le jour du second "premier vol" arrive enfin...
Sans trop d'angoisse. (voir plus loin pour la vidéo)
Et alors?
D'aucuns me diront que le jeu n'en valait sans doute pas la chandelle.
Du point de vue financier... les ingrédients évoqués plus haut, auxquels il faut ajouter de l'abrasif non encrassable... ça représente quelques beaux billets d'€.
Des heures de travail aussi...
Mais je ne peux me résoudre à poubelliser promptement.
On ne se refait pas...
Et comme dit mon copain Vincent-l'Aveyronnais:
"Tu es comme ma mère; tu fais durer!"
Bons vols à vous!
Pour visualiser ce nouveau "premier vol"
... c'est également ici: