Comme un point sur un i...
Allez savoir pourquoi, au cours de cette nuit digne d’un bon insomniaque, j’ai laissé divaguer mes neurones à propos de la lettre « i ».
Et pourquoi me suis-je posé la question de savoir quel était le mot français recordman en la matière.
J’ai commencé à chercher. Et je suis vite parvenu au fait qu’il me fallait utiliser des préfixes tels que « in », « ir », et des suffixes en « ible ».
Je suis assez rapidement tombé sur illisibilité… ce qui faisait scorer ma découverte à 5.
Et puis en poursuivant mes investigations, j’ai déniché « indivisibilité »… avec 6 i !
Cette trouvaille a dû apaiser mon esprit, et je me suis rendormi.
Mais au matin, après les ablutions d’usage, je me suis dit que le collègue chatgpt pourrait peut-être éclairer mes recherches.
Je lui ai donc posé la question :
« quel est le palmarès des mots français comportant le plus de lettres i ? »
Il m’a immédiatement retourné sa réponse :
Voici quelques exemples de mots français comportant un grand nombre de lettres "i", en tenant compte de la fréquence de cette lettre dans leur orthographe. Ces mots peuvent varier selon les sources et les dictionnaires, mais voici une sélection :
1. indivisibilité (6 "i")
2. inintelligibilité (6 "i")
3. inintelligible (5 "i")
4. irrégularité (5 "i")
5. immobilisme (5 "i")
6. invisible (4 "i")
7. initiative (4 "i")
8. insensibilité (4 "i")
9. irresponsabilité (4 "i")
J’ai pu constater qu’il a été beaucoup plus rapide que moi pour me proposer « indivisibilité »… et quelques autres mots !
Sauf que à partir du 3ème, sa logique comptable déraille un peu ! Parce que inintelligible ne peut prétendre qu’ à 4 i, ce qui n’est déjà pas si mal.
Au stade où j’en étais, je me suis tout naturellement posé la question de savoir pourquoi un point sur les « i »
Une rapide recherche m’a conduit vers cette hypothèse, extraite du site https://www.rtl.fr/culture/culture-generale/d-ou-vient-l-expression-mettre-les-points-sur-les-i-7900205763 :
C'est ce qu’on fait quand on veut mettre les choses au clair et éviter toute forme de confusion possible. Si c’est une expression au sens figuré, son origine, elle est au sens propre et ça nous ramène au XIe siècle quand les moines copistes ont la tâche, comme leur nom l’indique, de recopier à la main les manuscrits pour la population capable de lire.
À l’époque, il n'y avait pas de photocopieuse, ni même encore d’imprimerie. Ces ecclésiastiques passaient donc leurs journées à écrire. Ils utilisaient alors l’écriture gothique, une écriture serrée et abrégée choisie non par pour des raisons esthétiques mais tout simplement parce qu’elle permettait d’économiser le parchemin. À base de peau de mouton, de chèvre ou de veau, il coûtait la peau mais des fesses. (sic!)
Sauf que cette écriture gothique a fini par poser problème, car elle était assez illisible et pas mal de lettres se confondaient avec d’autres, notamment le "i". On l’écrivait alors sous la forme d’un simple trait vertical, donc on pouvait le prendre aisément pour un "l". Et deux "i" côte à côte, ça se faisait dans le français d’alors, ça pouvait ressembler à un "u". Bref un enfer.
C’est pour ça que pour le distinguer, les moines copistes décidèrent de mettre une marque au-dessus de lui et ils choisirent le point. Ce qui permit dès lors de clarifier la lecture. Eux aussi en mettant les points sur les "i" avaient vis-à-vis des lecteurs mis les points sur les "i" et même les points sur les "j" puisque cette lettre reçut le même traitement.
Me voici donc renseigné, et fort satisfait d’avoir mis des points sur mes propres i !
Moyennant quoi, j'ai pu revisiter ce poème... "comme un point sur un i... la lune..."
Alfred de Musset 1810 - 1857
Les "petits commerces"...
Chapitre un:
Jeudi19 décembre, c'était l'anniversaire de mon épouse Annie.
Sans rien lui dire, j'avais commandé un plateau d'amuse-bouche à la supérette Carrefour, et un plateau de pâtisseries chez Fabienne Roulland.
Une amie complice était chargée d'arriver "à l'improviste" avec ces "gourmandises" vers 18h30
Progressivement d'autres personnes ont rejoint le petit groupe: amis... cousins...
On a bien rigolé... et on a aussi tenté de refaire le Monde!
Chapitre deux:
Vendredi matin, je suis bien évidemment passé rendre les plateaux, et éponger mes dettes.
Je me plais dès lors à signaler que la boulangère avait joint un petit paquet "gratuit... pour l'anniversaire de madame Munoz"
Et à la supérette Carrefour Contact?
Si le prix annoncé par le patron Christophe m'a semblé dérisoire (15€ le plateau figurant sur le cliché), je suis tombé sur le cul lorsque j'ai soudain vu son épouse Delphine déserter sa caisse pour aller récupérer un bouquet en bout de gondole, enlever prestement l'étiquette, tout en ajoutant:
"Vous l'offrirez à votre épouse de notre part! Et vous lui souhaiterez un joyeux anniversaire"
A quand le même rapport clientèle chez Hyper bidule ou autre enseigne à taille inhumaine?😁
Chapitre trois:
Ayant fait part de cette belle aventure à plusieurs personnes de mon entourage, j'ai reçu quelques messages parmi lesquels:
Excellent !!!!
Tu conviendras Bernard que tu n'es pas un client très assidu d'un U que ce soit à Evron ou Mayenne. Cependant ces deux commerçantes sont très gentilles et d'une délicatesse remarquable.
A plus, et bises à Annie.
Beau geste de la part des commerçants.
Ces commerces qui sont si précieux à la vie locale!
Joyeuses fêtes à tous
Chapitre quatre:
Il ne tient qu'à vous de l'enrichir!
Alpha planeur Muliplex
Voilà-t-y pas que l’autre jour, mon ami Stéphane me dit :
«Je suis allé au Ménez-Hom en compagnie de mes camarades d’Alençon. Mais le vent était aux abonnés absents… pente Sud qui plus est !
Même les planeurs les plus récents tout plastique aux prix faramineux allaient au trou.
Sauf un ! Celui d’un « vieux modéliste » ayant repris de l’activité après de nombreuses années d’interruption, et qui avait sorti un Alpha Multiplex !
Il était le seul à tenir l’air…. A tel point que mes copains vont mettre en route une petite série, découpage laser !
Tu as encore le tien ?
- Bien sûr… Il dort sur une de mes étagères, mais je vais voir…
- Ah… essaie de le remettre en vol ! »
Suite à quoi, j’ai étalé sur mon plan de travail le fuselage et les ailes de mon ancêtre… pour constater que s’il n’était plus neuf, il avait encore fière allure.
Je me suis mis alors à chercher… et je suis tombé sur un moteur brushless Mega 20/30 3… accusant sur la balance environ 220 grammes.
D’où l’idée de virer les grains de plomb qui se trouvaient dans le nez pour les remplacer par cet « accessoire ».
Ah, j’ai gratté... gratté… pour constater que ce lest équivalait pratiquement à la masse du moteur !
Il n’en fallait pas davantage pour m’inciter à entreprendre une rénovation !
J'ai donc entrepris de moderniser.
Avec la ferme intention cependant de ne pas trop amocher son look,: couper le nez certes, sans trop amocher la verrière.
Ce qui fut obtenu quelques jours plus tard !
Equipé d'un moteur alimenté par un accu LiPo 1500mAh 3S... je me retrouve avec un modèle dont la masse est de 1750 grammes… sensiblement ce qu’il affichait en planeur pur.
J’aurais même pu gratter quelques grammes en remplaçant ses servos obèses par des plus légers…
Bref...
Il ne restait plus qu’à...
Travail terminé, je me suis mis à lorgner les jolis nimbus et les petits cumulus en attendant des conditions favorables.
C’est ainsi que ce samedi 14 décembre je m’aperçois qu’un vent faible caresse la pente de la Roche !
Bien que le ciel soit particulièrement brumeux et la température voisine de 2°, il n’en fallait pas davantage pour me motiver.
Arrivé sur zone, je vérifie une dernière fois les gouvernes, j’inspire un bon coup et je lance !
Alpha part gentiment tout droit et commence à grimper ! Doucement, mais il grimpe !
Je viens de retrouver mon Alpha, dont je me plaît à être le Roméo ! (gag)
Je précise une fois de plus que le vent parvient tout juste à faire tourner les 2 éoliennes Enercon toutes proches, mais les 4 d’Hambers sont complètement immobiles, Eole étant insuffisant pour elles !
Lorsque mon planeur est arrivé à une certaine hauteur, je mets progressivement le moteur en route, mais cela génère un couple cabreur fort désagréable. Je coupe… sauf que l’hélice continue à mouliner ! Il me faudra donc régler le contrôleur en activant le frein, ajouter un mixage sur la profondeur du style « moteur donne à piquer 15 % », et peut-être installer une hélice un peu moins grande.
Toujours est-il que je viens de remettre en vol un modèle sorti de mon atelier en juillet 1976… (c'est écrit sur la dérive) avec lequel j’ai accumulé un nombre impressionnant d’heures. Avec lequel mon fils Olivier a fait ses débuts de pilote. Anecdote : je lui avais un jour fait part de mon intention de vendre cet Alpha pour me permettre d’acheter un planeur plus grand ! Ce qui avait déclenché une vive réprobation de sa part!
Me permettrais-je d’ajouter que cet Alpha était devenu une sorte d’icone au Ménez-Hom. Ceux qui se souviennent pourront témoigner. Combien de fois n’ai-je pas été mis au défi par des modélistes chevronnés: "Le dernier qui pose!" eux qui possédaient des modèles dits plus sophistiqués, agacés qu'ils étaient parce que dans le petit temps mon Alpha était encore en l’air alors que leurs super-machines allaient au trou ?
A ce propos, j’ai en mémoire un article paru dans Radio-Modélisme je crois, dans lequel on pouvait lire : « Seul le planeur de monsieur Munoz était encore et toujours en l’air, au point qu’on pouvait se demander s’il n’était pas gonflé à l’hélium ! »
Souvenirs, souvenirs !
PS : combien sont les modélistes qui possèdent encore un modèle capable de voler presque 50 ans plus tard ? Vous avez dit VINTAGE...
O'Ciel nouveau restaurant à Mayenne
Le quotidien Ouest France lui avait consacré un article
C'est donc mû par une certaine curiosité que je me suis rendu sur place.
Et j'ai bien fait d'arriver avant 12 heures, parce que je visualisais parfaitement l'endroit et que je connaissais l'étroitesse du parking.
Bien m'en a pris! Lorsque je suis sorti vers 13 heures, tout était plein, y compris chez les voisins Aldi et Total de l'autre côté de la route Nationale 12, pas si facile à traverser!
Je pense que cela va être le point faible de l'enseigne. (Problèmes de voisinage à court terme!)
Revenons-en à l'accueil: il n'était donc pas midi, et en compagnie d'une vingtaine de personnes j'ai poireauté dans l'entrée jusqu'à l'heure fatidique.
Puis on m'a trouvé une place... un serveur m'a demandé si je voulais une boisson... et m'a dit que je pouvais aller me servir.
IMMENSE! DELIRANT!
Les deux clichés que je vous propose ne peuvent traduire à eux seuls l'impression de délire que j'ai pu ressentir.
Et tout pendant mes allers/retours vers les différents buffets, la foule n'a pas cessé d'affluer.
Je suppose qu'il faut y voir une curiosité semblable à la mienne... Sera-t-elle pérenne? Wait and see!
Tiens, justement, au niveau de la langue, j'ai cru percevoir une maîtrise imparfaite chez certains de ces employés, tous d'origine asiatique.
Ceci dit, je n'ai eu que l'embarras du choix.
Au moment de payer, le terminal n'a jamais voulu digérer mon "sans contact smartphone"... Retour à la CB classique.
Et toujours très souriant, le gérant m'a offert le café...
J'ai payé 21.10€ (repas à volonté 16.80€ + bière 4.30€) Raisonnable.
Y retournerai-je?
Sans doute, en raison des fruits de mer et des desserts... mais sans mon épouse du fait de sa mobilité réduite.
Pour conclure...
Si je devais utiliser une seule expression pour traduire mon expérience du jour, ce serait:
Au Royaume de la démesure!