C'est dans les vieux pots...
Pourquoi, précisément aujourd'hui, ai-je fourré mon nez dans les étagères de mon sous-sol?
Peut-être à la recherche d'un oiseau rare...
Toujours est-il que j'ai sorti une aile, puis une autre... que j'ai cherché le fuselage qui leur correspondait... et que je me suis dit que ce modèle pourrait reprendre du service!
Depuis quand n'a-t-il pas pris l'air?
Je suis bien incapable de le dire. Mais dans la mesure où, de planeur pur il a été converti en électrique... cela doit remonter à quelques années, voire quelques lustres!
Bref, ma façon d'immatriculer mes engins me permet toutefois de vous dire qu'il est sorti de mon atelier en juillet 1998.
Que en avril 1999, il s'est vu offrir une présentation dans la revue MRA.,
Alors qu'il pesait 1600 grammes dans sa version initiale, équipé moteur et accu, il n'a pris que 50 grammes!
Sauf que, il possédait encore à ce jour un "vieux" récepteur en 41MHz... et que j'ai forcément souhaité le moderniser quelque peu en insérant un moderne Rx 2.4GHz.
Après quoi, je suis monté à la Roche.
Test des gouvernes... du moteur... et hop, je lance face au vent. sans moulinette
L'engin se met à la verticale, je corrige en poussant à la profondeur... et boum, il se retrouve vaché dans l'herbe quelques mètres plus loin
Gasp, mon débattement sur cet axe est nettement trop fort.
Je fais quelques bips bips sur l'émetteur afin de corriger le tir... et je relance.
C'est mieux, mais encore trop chatouilleux.
Atterrissage... et nouvelle diminution.
Cette fois, le maniement des manettes est nettement plus cool.
Mon motoplaneur Upwind a retrouvé le plaisir d'évoluer dans un vent dont météociel indique qu'il doit osciller entre 15 et 30 km/h dans les rafales, ce que confirme mon anémomètre..
Ce modèle taille sa route comme un grand, passe très joliment la boucle, tient le vol dos de façon honnête... Bref, j'ai retrouvé ce que j'avais écrit à son propos lors de sa présentation dans la revue.
Et puis mes cervicales commençant à demander quelques ménagements, je finis par entamer le circuit d'approche.
L'index droit gigote sur la manette des aéro-freins jusqu'au toucher.
Plouf... Arrêt sans trop de douceur dans cette herbe grassouillette.
J'ai donc accru mon carnet de vol d'une heure... en utilisant un modèle âgé de presque 19 ans!
Et j'y ai trouvé un plaisir absolument intact!
Comme quoi, c'est dans les vieux pots... Vous connaissez la suite!
En direction du bois du Tay
Cela faisait quelque temps que mon VTT n'était pas sorti.
Et comme la météo se montrait clémente, j'ai décidé de l'enfourcher.
Direction Hambers, puis je vire à droite après l'église pour filer vers le but de ma promenade.
Lorsque je suis arrivé à la fontaine, je me désaltère grandement et je refais le plein du bidon.
Et je m'en vais ensuite tout là-haut.
Aucune voiture, pas un seul promeneur. J'ai tout loisir de prendre quelques clichés de la clairière, de la chapelle...
Après quoi j'emprunte la longue ligne droite qui me conduira au gîte. Apparemment peu occupé en ce moment. Calme, très calme...
Et encore une longue ligne droite bosselée qui me voit déboucher sur la route Hambers/La Chapelle au Riboul!
Tournant à gauche, je reviens donc sur mes pas.
Le petit bourg d'Hambers m'accueille avec ses panneaux "rigolos"... Mais personne ne m'offrira un seul verre de Bordeaux! Cru qui ne figure d'ailleurs pas dans ma "Musette"!
Un petit tour au plan d'eau fort bien aménagé avec sanitaires, point d'eau, barbecue, aire pour camping-car... Point à partir duquel les randonneurs et autre vététistes peuvent rayonner pour effectuer de magnifiques promenades dans notre charmant bocage et ses chemins creux.
Et ensuite, Montaigu or not Montaigu? Allez, soyons fou! La batterie sera un peu plus sollicitée pour pallier la carence de mon genou droit qui commence à manifester son mécontentement.
Arrivé au sommet, j'aperçois un radio-amateur qui, profitant de ce promontoire naturel, converse avec l'un de ses correspondants.
Je m'assois dans l'herbe pour contempler le paysage, et me désaltérer une fois encore.
Et puis il faut bien se résigner à rentrer, sans oublier d'admirer le feu d'artifice blanc des cerisiers... sur le déclin, qui va laisser place aux différents jaunes des ajoncs et des colzas, ces derniers commençant tout juste à pointer le bout de leur nez. Mais d'ici quelques jours, du haut du Montaigu, on pourra voir d'immenses taches d'or tranchant avec le vert de la campagne.
Retour à la base, avec 23 km au compteur.
"Peut mieux faire" dirait un enseignant chargé d'apprécier ma prestation.
Mais je me contente de ce parcours. On verra une prochaine fois!
Géochaching dans la forêt de Sillé
Ce vendredi, il faisait un temps que j'avais jugé "impropice" pour faire du VTT ou envoyer en l'air mes petits z'avions. Alors? Ben, allons-y pour du géocaching!
Avec un objectif: cinq caches à débusquer afin de porter mon "score" de 235 à 240.
Cela me semblait possible en me rendant du côté de la grande forêt domaniale de Sillé le Guilaume.
Première cache facilement trouvée "Les étangs secrets #4"
https://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?wp=GC41KC1
Direction maintenant vers "Les étangs secrets #1".
Alors que j'étais resté bredouille un première fois en prenant à droite, je contourne cette fois le petit plan d'eau par la gauche, et je trouve assez facilement la boîte.
J'entame ensuite l'escalade afin de trouver la cache nommée
Et là, je vais en baver un peu plus. Car la belle est fort bien camouflée au milieu d'un amas de gros cailloux. Après quoi, un peu de repos est le bienvenu.
Et je pars en direction de la "Croix Maigret Sillé 2".
C'est le moment de tester mon gadget présenté tout dernièrement. Avis fort mitigé... S'il est intéressant tant qu'on marche, cet appendice proéminent devient vite gênant dès qu'on se baisse ou qu'on fouille. Heureusement, il se démonte instantanément.
Là, je vais d'abord trouver une ciste... bidule concurrent de géocaching. Mais je ne découvrirai pas ce que je cherche... Y compris à la deuxième tentative sur le chemin du retour, Cache pour laquelle un précédent chercheur a signalé avoir été bredouille le 23/01//17. La dernière mention de "found it" remontant à juillet 2015... Au vu de quoi, il me semble que le poseur de cache serait bien inspiré d'aller voir sur place si cette dernière est encore opérationnelle.
Je m'en vais alors, toujours à pied, vers
Pas de souci. Mais le "carnet de bord étant plein et humide, je procède à la maintenance.
Au retour, je m'amuse à réaliser quelques clichés...
Mon objectif n'étant pas atteint, je décide alors de filer vers un village au Nord de Sillé, où je trouve facilement ma 5ème cache.
Mais comme il en existe d'autres tout à côté, je me dirige vers l'église, où je me casse "proprement" la figure sur les marches très glissantes, sans débusquer la cache qui aurait dû y être. (Signalée non trouvée par 5 personnes avant moi... ce qui motivera un message à son propriétaire pour lui demander de bien vouloir se rendre sur place...)
Et je continue, vers le terrain de sports.
Une bande de gamins s'ébat tout à l'autre bout. Je me dis alors qu'ils ne vont pas s'occuper de moi. Muni des renseignements fournis par Cgéo, je me glisse dans le fourré... où je trouve la cache.
Et au moment où j'en sors, arrivent à vélo deux garçonnets qui, surpris de me voir, me demandent:
"Ben, m'sieur, qu'est-ce que vous faites là?"
Il a bien fallu que j'explique. Avais-je d'autres solutions?
Suite à quoi, l'un de mes jeunes interlocuteurs appelle ses copains, qui ne m'avaient pas remarqué. Toute la bande est maintenant autour de moi, me posant d'innombrables questions, auxquelles je réponds, avec l'aide fort intéressante de l'un des gamins qui connaissait géocaching.
"Ouais, mon frère, il fait ça aussi!"
Ils observent la carte des caches sur mon smartphone. Puis au moment de nous nous quitter, je précise avec force qu'ils se doivent de respecter les règles.
C'est au moment de mettre le cap vers Bais que je me rends compte qu'une autre cache se trouve à quelques dizaines de mètres à droite de la route.
Hop, je m'y rends, et alors que je suis à peine descendu de la voiture, je vois arriver comme un bolide sur son vélo l'un des gamins rencontrés précédemment. Il avait eu le temps de repérer cet endroit!
Nous découvrons donc ensemble cette boîte, qui sera ma 7ème "conquête".
Si je devais dresser un bilan de la journée...
Il est somme toute intéressant. Mais je déplore que des caches soient un poil négligées par leurs propriétaires.
Pour ma part, je me cantonne à 4 boîtes placées, considérant qu'il vaut mieux en posséder peu, mais les entretenir correctement.
Et puis, aurais-je "converti" quelques gamins à ce passionnant jeu de piste?
Ce qui serait une excellente chose à mes yeux!
Bon géocaching à toutes et à tous.
Pour partir chercher les caches "mains dans les poches"
Si vous avez suivi ce blog, vous devez savoir que l'une de mes occupations concerne le géocaching.
Sorte de jeu de piste que l'on pratique à l'aide d'un smartphone équipé d'un GPS.
Oui mais voilà. Sur des distances un peu longues, mon bras gauche (en particulier ) se montre mécontent de tenir l'outil, surtout quand il est accompagné de sa batterie de secours.
D'où l'idée de bricoler un petit quelque chose qui me permettrait de me promener les mains dans les poches.
Pour ce faire, je suis parti d'un support élastique utilisé avec les caméras style GoPro ou autres SJ Cam par exemple.
Un petit morceau de tôle alu récupéré chez mon menuisier habituel. Coudé bien comme faut (le bout de métal, voyons, pas le menuisier, bien sûr!) afin qu'il puisse se glisser par le haut dans le support du boitier de l'appareil photo.
Au bout de ce "Z", j'ai vissé un support de récupération, pièce noire sur le cliché. Cet accessoire provient d'un kit fourni avec les supports à ventouses destinés à fixer les GPS sur le pare-brise.
Sur ce dernier, je glisse la housse déjà utilisée sur le guidon de mon VTT...
Et à l'intérieur? Le smartphone.
Et une fois que c'est fini? Ben on essaie pour voir ce que ça donne. Ah, c'est un peu curieux je vous l'accorde!
Mais tout cet accastillage me permet d'embarquer "confortablement" ce dont j'ai besoin pour la pratique de mon loisir. (Enfin presque... faut souvent posséder un crayon pour "loguer" sur le livret inséré dans la boîte-cache)
Je peux même accrocher une batterie annexe (bloc orange noir sur le cliché précédent) . Vous aurez sans doute compris qu'un après-midi de géocaching vide proprement la batterie du smartphone. Sont en fonctionnement quasi permanent: l'antenne GPS, l'antenne téléphone, ET... l'écran! Tout ce petit monde se montrant très vorace en énergie électrique!
C'est la raison pour laquelle j'utilise depuis déjà fort longtemps ces batteries annexes qui me permettent de tenir la charge. Et dans la mesure où Qui peut le plus peut le moins, j'ai opté pour un boitier dont la capacité est de 5000mA. Fixation sur une des bretelles avec une simple bande velcro...
Me reste maintenant à expérimenter sur le terrain, pour de vrai! Voir si ça ne brinquebale pas trop dans tous les sens. Et si ce n'est pas plus gênant que la solution utilisée précédemment.
Mais a priori, je ne pense pas être trop déçu par ma nouvelle bidouille... qui me laisse les mains totalement libres, (c'est le but recherché!) même tout près de l'endroit où je dois fouiner avec mes deux petites paluches afin de trouver les jolies caches.
Affaire à suivre!
Le choc...
Tiens, mon papier du jour va rassurer celles et ceux qui m'ont croisé ces derniers temps en me disant qu'ils se languissent de voir arriver de nouveaux sujets sur le blog.
J'aurais pu, mais le sujet aurait peut-être été trop mince, évoquer ma rencontre de ce Jeudi 16 mars...
Où je vois arriver à la maison un octogénaire qui, il y a deux semaines, m'avait dit:
"Vous avez causé dans le poste... et j'ai eu envie de vous acheter "Chroniques de l'instituteur original..."
Et puis il est revenu quelque temps plus tard pour acquérir "Les années 50".
Et qui revient une autre fois! Encore...
Ou encore hier en fin d'après-midi.
J'étais allé sur le Montaigu faire voler un modèle.
Mais comme il ne faisait pas bien chaud, j'ai abdiqué au bout de 20 minutes.
Le temps de faire une petite photo, puis je descends au parking.
Où je commence à ranger mon matériel...
Passe une voiture...
Qui freine, recule, s'arrête....
Un homme en descend.
"Ouais, ça tombe bien... Je voulais justement vous voir. Pourriez pas me réserver un livre?
- Oh, mais... Je peux même vous le fournir tout de suite... Parce que c'est souvent qu'on me fait ce coup-là. Alors, au cas où... maintenant, j'en ai toujours dans la voiture.
- Chouette... j'peux avoir une dédicace aussi?"
Et c'est ainsi que, pour la toute première fois, j'ai vendu un bouquin tout là-haut sur le site de mes exploits.
Avec dédicace à l'appui.
Etonnant, non?
Et puis hier soir encore, au cours de l'AG du Crédit Mutuel, où je rencontre plein de gens qui évoquent mon passage à France Bleu Mayenne.
Et d'autres qui me demandent s'ils ne pourraient pas obtenir un livre...
Vous connaissez la suite... J'ai donc encore vendu des bouquins. Avec des échanges souvent très chaleureux de gens qui me disent tout leur plaisir...
Et puis ce matin...
Où je m'en vais donner les vidéos réalisées hier soir à l'un des responsables de la troupe théâtrale qui a joué une petite pièce au cours de cette AG. (Partenariat/échange avec le Crédit Mutuel sous la houlette de Créavenir)
Nous montons dans le bureau. Branchement de mon disque dur externe...
Et lorsque je me retourne...
Que vois-je?
Non?
Accroché au mur, un planeur Isba. (Maison en bois dans la Russie, mais aussi anagramme du nom de Bais où j'habite)
Modèle que j'avais conçu tout en bois afin qu'il puisse ne pas se faire percer les entoilages comme sur le D-UN
Modèle que de nombreux élèves ont construit dans ma classe de CM1/CM2
Et celui-là? Sorti N°12 dans la chaîne de production année scolaire 86/87
Et mon ancien élève de me confier:
"Ah, ça... il ne m'a jamais quitté. A chacun de mes déménagements, il m'a suivi."
Vous allez me dire que je suis un peu trop fleur bleue.
Mais j'ai éprouvé un choc. Vraiment!
Comment un simple assemblage de bouts de bois peut-il faire l'objet d'autant de... de quoi, d'ailleurs?
Les mots me manquent.
Et mon interlocuteur l'a bien senti.
"J'ai comme l'impression que vous êtes troublé"...
- Ben... Euh... oui... Qu'un fichu zinzin en balsa puisse encore survivre trente ans après..
- Ouais, mais j'y tiens beaucoup, même s'il il a pris des gnons lors des différents transports...
- N'empêche, tu ne peux pas savoir..."
J'avais déjà eu des témoignages de "gamins" devenus adultes qui m'avaient confié le rapport vivace qu'ils entretenaient avec ces "petits avions", l'entraide qui en découlait lors de la construction: les forts en maths n'étaient pas forcément les forts en découpe/collage/lecture de plans. D'où un regard différent sur "l'autre".
Je pourrais longuement disserter sur le sujet.
Pardonnez-moi d'avoir été sentimental. (Trop peut-être?)
Mais j'avais besoin ce matin d'exprimer mon vécu.
Et de partager aussi cette joie de pleinement "comprendre", quelques décennies plus tard, l'importance d'une activité que je pensais parfois "annexe".
Me permettrais-je d'ajouter que je souhaite à tous les enseignants du monde de pouvoir connaître eux aussi ce genre de "choc"!
Un gars dans le vent
Il est des jours où j'aime le vent.
Comme ce fut le cas ce matin où, avisant un flux de Nord, j'ai vite embarqué mon motoplaneur Héron pour filer vers le Montaigu.
Mais il est tôt... Le vent joue à saute-mouton par-dessus la butte, sans générer une portance intéressante, le tout "agrémenté" par de fortes turbulences rendant le pilotage peu agréable.
Et petit à petit, la machine thermique se met en route. Me permettant de boucler un vol crédité de 45 minutes.
Et dans l'après-midi? Ben ça fait un certain temps que je n'ai pas utilisé mon vélo "électronique". Ce sera donc l'occasion de lui faire prendre l'air.
Mais ce fichu vent qui ce matin était mon allié, quelques heures plus tard, il allait se révéler contrariant.
Les rares moments où j'ai pu rouler abrité par une haie... ou vent de dos... ont été rares, très rares.
Seules les éoliennes semblaient ravies.
Ce qui ne m'a pas empêché de rendre visite à mon soldat romain, très content de me revoir:
J'en ai également profité pour faire une petite visite "maintenance" aux caches du coin... Dont la "Bonus" de Jublains.
Une petite virée dans Jublains encore...
Et puis je décide de rentrer.
Le graphe de ma batterie perdra une barre au 24ème kilomètre, dans la rude côte qui monte vers la carrière de la Saulaie.
Au loin, se profilent le Montaigu et l'antenne du mont Rochard.
Et puis toujours vent de 3/4 face, je puise dans l'assistance afin de soulager mes vieilles guiboles.
Passage devant le château de Montesson. Une visite à ma cache: RAS.
Et retour à la maison, avec 31 km au compteur et toujours 4 barres sur 5.
Mais qu'est-ce que j'ai pu maudire le vent tout au long de ce parcours. Manque d'entraînement sans doute.
Ce n'était certes pas le moment d'envisager un long périple... n'est-ce pas Gilles? Toi qui me pris en photo derrière les pancartes affichées dans ta cour!!!
Le Guatemala ou l' Afrique du Sud.... vaudra mieux envisager un autre véhicule que mon VTT électronique!!!
Ma 200ème géocache
Un tout petit mot afin de vous faire part d'un minuscule événement.
Je viens de passer le cap de 200 caches trouvées.
J'ajoute que ma satisfaction est d'autant plus grande que j'ai enfin réussi à débusquer deux bestioles qui me résistaient jusqu'à présent.
Je ne vous dirai pas où elles se trouvent... bien sûr!
Les deux "rebelles" enfin débusquées! Sur le second cliché, observez bien la petite boîte verte nichée au creux d'un arbre, visible après avoir retiré la mousse qui la protégeait.
Le score ne me semble pas le plus important dans l'histoire.
Mais le Géocaching m'a fait découvrir des endroits où je n'aurais pas forcément mis les pieds.
Merci à tous les artisans de ce jeu qui passent une partie de leur temps à déposer des caches.
Dans des lavoirs retirés...
Près d'oratoires pittoresques...
Sur des sites au panorama découvrant un horizon lointain.
Merci également à celles et ceux qui déposent des objets voyageurs (Travel Bugs ou TB), qui les font voyager, en les plaçant dans d'autres caches.
Pour mémoire, les deux miens sont toujours en route.
Après avoir transité par la Savoie, puis Collioure, le premier circule aux Pays-Bas, avec 2823 km au compteur.
TB qui a eu la chance de passer entre les mains de gens vraiment sympathiques, m'envoyant très souvent des clichés de l'endroit où il se trouvait.
https://www.geocaching.com/track/details.aspx?id=6489806
Le suivre avec Google Earth:
https://www.geocaching.com/kml/tbkml.aspx?tbguid=2ebc2adc-4aad-4b88-9c6b-d869bb28ade7
Le second se trouve actuellement du côté de Troyes avec 1584 km parcourus.
https://www.geocaching.com/track/details.aspx?id=6671633
Le suivre avec Google Earth
https://www.geocaching.com/kml/tbkml.aspx?tbguid=5b9648e9-a95f-46ea-9f24-73474644f40f
Sans vouloir passer pour un grincheux... Juste une toute petite remarque...
Il est dommage que certains géocacheurs ne se soucient plus trop de leur boîte après l'avoir déposée. Signalée comme non trouvée par plusieurs personnes à la suite...
A-t-elle été volée, vandalisée?...
Une visite s'imposerait afin de vérifier.
Ce que font la plupart des géocacheurs très consciencieusement.
Mais parfois aucune maintenance n'est effectuée.
Et puis je préfère passer sous silence les actes inciviques de gens qui saccagent les boîtes sans raison...
Vous avez dit: "Respect?"
Mais c'est sans doute la rançon à payer face à un jeu pourtant fort sympathique.
Alors, puis-je vous donner rendez-vous pour ma 300 ème découverte?
PS: juste après avoir rédigé ce texte, j'ai décidé de contacter Geocaching. Et j'ai réçu qelques jours plus tard ce courrier sybillin figurant en pas de page, qui me disait en gros ceci:
"Vous pouvez contacter l'examinateur qui a donné son veut vert pour que soit publiée cette cache, que vous avez mentionnée pour maintenance."
Ce que j'ai fait... Et quelque temps plus tard, j'ai reçu copie du courrier adressé au déposeur de cache négligent, l'informant que les caches signalées "vides" lui avaient été désactivées, et que, faute d'une remise en ordre avant un mois, elles seraient carrément supprimées.
Avouez que c'est tout de même dommage de perdre ainsi des lieux de recherche...
Si on ne se sent pas capable d'assurer la maintenance, mieux vaudrait s'abstenir de "poser un lapin" aux géocacheurs!
## Reply above this line or click the link below to add a note to this request ## |
Hello Bernard-
Thank you for contacting Geocaching HQ.
You could contact the reviewer who published the cache that you flagged for maintenance to look into it.
Best regards,
Martin
Community Management Lead
Abatteuse d'arbres
Revenant de faire voler un modèle réduit au pied du Montaigu, je suis tombé sur un spectacle inhabituel pour moi.
Une grosse machine au vert "John Deere" se livrait à un déboisage en règle tout au bord de la route.
Nettement moins bruyante que les tronçonneuses au cri insupportable, cette bestiole vous attrapait un arbre à son pied, le sciait, le mettait à l'horizontale.
Avec une "souplesse" et une dextérité dont son pilote savait faire preuve.
S'ensuivait l'ébranchage et le tronçonnage.
Avec dépôt des morceaux obtenus sur différents tas en fonction de leurs caractéristiques.
Je suis resté un bon moment à humer l'odeur de résineux, ébahi que j'étais face à cet engin diabolique effectuant, apparemment sans danger et sans trop de peine, un travail que des hommes auraient mis de longues heures à terminer.
Décidément, on n'arrête pas le progrès!
Vidéo trouvée sur le Net, à propos d'un engin similaire:
C'est pas moi, M'sieur!
Ce mardi 28 février 2017, je me trouvais dans les studios de la station France Bleu Mayenne.
Invité par l'animateur Bernard Christin et sa complice Isabelle Marchand afin de faire causer dans le poste un "instituteur original", m'ont-ils dit.
Expérience intéressante pour un rural comme moi, qui s'en va à la capitale de son département affronter une émission radio en direct intitulée: "Curieux de campagne".
Accueil chaleureux autour d'un petit café.
Et pendant ce temps-là, on me pose quelques questions qui serviront de trame durant l'émission.
Où je cause de tout et de rien.
De mes multiples activités, mais surtout à propos du "Pourquoi instituteur original"?
Je m'empresse de préciser que c'est ainsi qu'on évoque l'enseignant que j'ai été, mais que cette dénomination n'est pas de mon propre fait.
Alors je raconte...
Tout un tas d'anecdotes dont j'ai nourri mon livre.
Et en rentrant à la maison, ma femme me dit.
"Pendant que je t'écoutais, il m'est revenu une histoire... que tu n'as pas insérée dans ton recueil."
Et la voilà qui me rafraîchit la mémoire.
Alors, pour réparer cet oubli, je me dois de reprendre le travail.
Cela remonte donc à quelques lustres
Venait d'arriver à Bais une famille de trois enfants, dont le cadet était un joli spécimen de malice.
De ce que les parents qualifiaient eux-mêmes de "boisseau de puces".
Nous étions au beau milieu d'une leçon, et mon gentil Sébastien ne semblait guère attentif à mes propos.
Il paraissait nettement plus intéressé par sa gomme, qu'il faisait avancer sur son bureau à la manière d'une petite voiture genre Dinky Toys que l'on manipule entre pouce et index..
Jusqu'à ce que cette dernière émette comme un crissement, imitant en cela un véritable coup de frein.
Et moi, irrité, prenant un air sévère (faut aussi savoir être comédien quand on est enseignant!)
"Sébastien!"
Et le gamin, sans se départir le moins du monde:
"C'est pas moi, M'sieur, c'est ma gomme!"
Ben voyons.
Je n'ai même pas réfléchi à la réponse qui a fusé:
"Tu diras donc à ta gomme qu'elle a trois tours de cour à faire en guise de punition à la récré...
- Oui, M'sieur!"
Fin du premier acte.
L'heure de la récré arrive... et s'emparant consciencieusement de sa gomme qu'il arborait tel un trophée visible de tout le monde, mon gai luron entame sa ronde.
Ayant enfin effectué ses trois tours, il revient vers moi et, affichant un large sourire charmeur, il me lance:
"Voilà, M'sieur, ma gomme a fait sa punition. J'peux aller jouer maintenant?
- Bien sûr!"
Vous conviendrez avec moi que, lorsqu'un joueur a dépassé les règles établies, un enseignant peut s'avérer aussi parfois arbitre élevant un carton jaune...
Mais ça, c'était du temps où on appelait un chat un chat, un crayon un crayon, et une gomme une gomme...
Parce qu'il paraît qu'aujourd'hui, à propos d'une gomme, il faut évoquer un "bloc mucilagineux à effet soustractif"
Me replongeant avec délectation dans le passé, je me vois très très bien dire à mon galopin de Sébastien:
"Tu diras donc à ton bloc mucilagineux à effet soustractif qu'il a trois tours de cour à faire en guise de punition."
Punition?
Oh, non, ça fait trop ringard!
Comment dit-on alors?