J'aime pas les glands...
Ben ouais..
Je sais, les glands, ça se mange pas...
Y'a guère que les cochons qui s'en délectent.
Mais imaginez qu'en cette saison, les chênes laissent tomber ces fichus glands, qui jonchent le sol.
Y'en a partout!
Et quand on arrive là-dessus avec un vélo aux pneus pas très larges, on a vraiment l'impression de circuler sur des roulements à billes.
Equilibre instable s'il en est.
Et de temps en temps, un de ces fichus glands se trouve coincé entre le pneu et le sol... et il fuse sur le côté à une vitesse impressionnante... comme un noyau de cerise que l'on pince entre ses doigts et qu'on propulse le plus loin possible.
Bref, j'aime pas les glands!!!
C'est ce que je me suis dit tout durant que j'ai pédalé sur l'ancienne voie ferrée qui allait de Mayenne vers l'Orne.
Quand je l'ai quittée, j'ai filé vers Grazay, Jublains (où je suis allé dire bonjour à mon soldat gallo-romain).
Arrivé à Hambers, j'ai eu envie d'escalader le Montaigu.
Là, j'ai découvert un chantier d'élagage qui m'a impressionné... ça a dégagé un max... Mais c'est peut-être un bien, allez savoir.
Puis je me suis retrouvé au pied de la chapelle...
Et comme je n'avais pratiquement pas enregistré d'images auparavant, j'ai enquillé ma caméra SJ 4000 au bout de la perche à selfie, et j'ai mis en route.
Sauf que les nuages noirs qui se profilaient à l'horizon ne m'inspiraient guère!
Alors je suis vite redescendu vers Bais, où les premières gouttes m'ont accueilli avenue Auguste Janvier.
Après une virée de presque 44km, je suis enfin rentré chez moi...
Et puis j'ai visionné ma courte séquence vidéo, dont je vous livre le montage que j'en ai tiré.
Et ce sera tout pour aujourd'hui...
Y'a des jours comme ça, où on n'a rien d'autre à raconter!!!
Où on se plaît même à... glander!!!
J'aime la galette...
...J'aime la galette
Savez-vous comment?
Quand elle est bien faite...
C'est sans doute ce que j'aurais pu chantonner l'autre soir, où, revenant de chez mon fils, j'entends un drôle de bruit... et quelques secondes plus tard j'éprouve l'étrange sensation que la direction se comporte bizarrement.
Je stoppe mon véhicule sur le parking d'une entreprise de travaux agricoles.
Et je me dirige sans sourciller vers la roue avant gauche... que je ne suis pas surpris de trouver complètement à plat!
Quelques jurons afin de bien entamer la galère qui s'annonce.
Parce qu'l fait nuit... et qu'il va donc me falloir effectuer le dépannage à la simple lueur d'une lampe LED.
C'est alors que je vois sortir du magasin quelques beaux gaillards, qui me demandent...
J'ai juste à leur montrer mon pneu.
"Filez-nous la galette qui est dans le coffre..." me lance l'un d'eux!
La "galette", ainsi nomme-t-on parfois la roue de secours d'une dimension moindre que la roue d'origine: elle est là pour dépannage uniquement.
Et pendant que je plonge dans mon coffre à la recherche de la galette, du cric, de la manivelle... je me retrouve soudain éclairé presque comme en plein jour.
L'un des compères s'est prestement installé au volant d'un tracteur stationné près du hangar, et tous phares allumés, il éclaire ses compagons dont l'un tourne la manivelle du cric, l'autre desserre les écrous...
Bref, en deux temps trois mouvements...
Et une fois que la roue est sortie de son emplacement, on découvre un trou de presque un centimètre de diamètre!
Ah, c'est sûr, le pneu a dû se dégonfler en un rien de temps.
Aussi vite qu'ils avaient démonté, mes gaillards installent la galette... et pour les quelques kilomètres qui me restent à parcourir afin de rentrer chez moi, ils me souhaitent bonne route.
"Comment vous remercier...
- Ben vous avez eu de la chance que ce soit vendredi soir: on fête toujours la fin de la semaine, c'est pourquoi on était encore là... Mais si vous voulez nous faire plaisir...
- Offrez-nous l'apéro la semaine prochaine!" lance alors un des compères.
Je prends note de leurs souhaits, et je leur promets donc de revenir avec une bouteille de boisson anisée... Breuvage qui "blanchit" si on y ajoute de l'eau...
Samedi matin... je file chez mon garagiste et je lui montre le pneu.
"Ben, pour que ça fasse un trou pareil, vous avez sûrement chopé une bout de ferraille... et pas un petit!"
Tentative de réparation par l'extérieur avec un mèche... Résultat peu probant.
Il faut démonter le pneu et utiliser un "rustine" interne.
La réparation est effectuée en une petite demi-heure.
Mais, imaginez que cette crevaison se soit produite en pleine campagne... sans lumière ou presque...
Et puis est-ce que mes petits bras auraient été en mesure de desserrer les écrous?
Bref, je m'en tire à bon compte... et j'aime maintenant encore davantage la "galette"... si... si!!!
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PS: suite à ma mésaventure, j'ai reçu ce simple mail:
Ben dis donc, ils sont sympas dans ta campagne
Il est en effet très réconfortant de rencontrer des gens pour qui solidarité n'est pas un vain mot.
Merci messieurs!!!
Quand je retrouve Gué de Selle et le Montaigu
En ce joli matin de début septembre, j'ai enfourché mon VTT dès potron-minet.
Cela me laisse en effet davantage de temps avant midi... pour muser, flâner, rêver.
J'ai décidé de partir en direction du mont Rochard, pour redescendre vers Sainte Gemmes le Robert, et pénétrer dans l'agglomération à la vitesse pharaonique de 43 km/h!
Puis à la sortie du village, direction la liaison aménagée conduisant vers Gué de Selle.
Au passage, je remarque un arbre au squelette famélique...
Il contraste bizarrement avec la végétation luxuriante qui l'entoure.
Est-ce la raison pour laquelle je me suis rué sur les mûres omniprésentes dans les haies?
Mais un peu plus loin, je suis particulèrement déçu de ne plus trouver aucune prune le long de cette voie...
Hier, c'était dimanche, et je suppose que les pruniers ont dû être dépouillés de leurs derniers fruits!
Je parviens à l'étang du Gué de Selle, fort calme en cette fin d'été.
Seuls cinq ou six pêcheurs taquinent le poisson, et je croise quelques petits groupes de marcheurs...
Après avoir longé le centre équestre, je pénètre dans la forêt, puis j'entre dans le hameau de Chellé.
Un petit kilomètre, et je vire à droite, direction le Montaigu.
Auparavant, il aura fallu se "farcir" la côte de la Mare...
Je grimpe ensuite jusqu'à la Chapelle, point culminant de mon périple, d'où mon regard embrasse le paysage. Sous la caresse des rayons du soleil d'Est, je distingue au loin Hambers, Jublains, Mayenne...
Puis je redescends afin d'emprunter le sentier qui passe au carrefour des Pommiers.
Une agréable odeur de pins fraîchement coupés flotte dans l'atmosphère.
Le carrefour des Pommiers
Je poursuis ma balade dans ce ce chemin qui ressemble parfois à un véritable boyau...
Le chemin creux typique du bocage mayennais.
Puis je grignote encore quelques mûres, avant de me glisser dans le chemin qui descend à la Beltière.
Dès sa sortie, je retrouve la lumière et je vois alors s'ouvrir vers l'Ouest un vaste panorama verdoyant.
L'entrée dans Bais s'effectue par une jolie descente, qui va m'amener à faire le tour du plan d'eau... totalement désert à cette heure.
Sous les saules du plan d'eau de Bais
Et enfin, retour au bercail après une virée de 33.4km.
Je n'ai perdu qu'une barre du graphe de la batterie.
Faut tout de même dire que, même si chez nous c'est loin d'être plat, cela n'a rien à voir avec mes récentes escapades auvergnates!
Mais notre bocage vaut quand même bien qu'on lui consacre quelques commentaires, n'est-ce pas?
Caméra embarquée: SJ 4000 ou Mobius?
Possédant déjà un jeu de caméras Mobius dont je suis satisfait, voir ici:
http://bernardino.over-blog.net/2014/02/filmer-avec-deux-keycams.html
j'ai complété mon équipement en achetant un système de retransmission vers le sol.
https://www.hobbyking.com/hobbyking/store/uh_viewitem.asp?idproduct=78401
Sur le modèle, la caméra est insérée dans un boîtier incluant l'émetteur... Au sol, le récepteur renvoie l'image dans une mini télé... que j'ai arrimée à mon émetteur FrSky Taranis.
Premier inconvénient, c'est que tout le bazar "terrestre" commence à peser.
J'ai donc décidé de mettre le récepteur vidéo et la batterie d'alimentation dans ma poche... sauf que de temps en temps, et en fonction de mes mouvements, le bouton commandant le changement de canal reçoit une légère impulsion... et je n'ai plus rien à l'écran.
J'ai donc décidé de laisser pendre la partie réception à mon ceinturon.
Autre problème lorsqu'il est question de visionner l'image sur l'écran... sans perdre de vue le modèle: même avec le pare-soleil issu d'une boîte en carton, la lisibilité est loin d'être parfaite...
Bref, l'expérience est intéressante, mais demanderait des ajustements(?) non négligeables.
(Je précise d'ores et déjà que je n'ai pas l'intention d'acquérir des lunettes FPV...)
Autre tentative... après l'achat d'une caméra SJ 4000 wifi... une vraie, pas un clone.
http://www.sj-camera.fr/
Mon idée était de renvoyer l'image non plus sur la télé, mais sur mon smartphone ou une tablette. Ces deux gadgets sont en général moins lourds et plus lumineux qu'un écran TV à 40 sous.
Des essais au sol via Wifi laissaient entrevoir une portée avoisinant les 50 mètres... en ligne directe. Le moindre obstacle faisant écran, la liaison est perdue.
Mais la forme de cette caméra étant moins intéressante que celle des Mobius, il m'a fallu
bricoler une "verrière" en styrodur afin de diminuer la traînée engendrée par la SJ4000.
Et on part voler...
Si j'ai effectivement gagné en luminosité, je suis maintenant confronté à un autre phénomène dû au fait que la radio et le wifi sont tous deux en 2.4GHz.
En effet la liaison est visiblement brouillée: image fortement dégradée, et portée chutant à environ 1.5m!!! Ce que je n'avais pas forcément prévu.
Déception....
Voilà donc où j'en suis de mes tribulations.
Juste une remarque concernant la qualité des images obtenues.
Mes yeux ne sont pas suffisamment "aiguisés" pour déceler une quelconque différence entre les deux.
Images que je trouve d'une très bonne qualité.
Mais à ce stade, oserai-je dresser un premier bilan?
A l'issue de la première mi-temps de ce "match" entre mes deux types de caméras, je donnerais un bon point à la SJ, qui permet de "voir" le cadrage avant l'envol, mais sa forme est trop "cubique" pour permettre une prise de vue dans l'axe vers l'avant... Et elle coûte plus cher que la Mobius.
Caméra Mobius qui est moins lourde, plus plate, qui peut se positionner un peu n'importe où sur le modèle... mais qui ne possède pas d'écran pour visualiser le cadrage. Et pout laquelle il est impératif de passer par un appareil tiers afin de procéder à ses réglages (Ordinateur ou smartphone)
Alors?
Ben.. je dirais match nul...
Afin d'optimiser mes résultats, faudra sans doute envisager des prolongations!