bidouilles en tout genre
Maîtriser le PLA LW
Ce nouveau matériau est entré assez récemment dans l'univers des modélistes qui, comme chacun le sait, sont des enfants ayant "oublié" d'évoluer.
Il n'en reste pas moins vrai que cela offre de nombreuses pistes que certains aiment à explorer. Depuis mes tout débuts en aéromodélisme où il a fallu travailler le balsa, le contreplaqué, le papier japon, l'enduit nitro-cellulosique... avec les outils appropriés...
J'ai vu progressivement débarquer les moulages en fibre de verre et les ailes en polystyrène coffré..
Puis le Dépron.
Puis encore l'EPP quasiment incassable...
Mais revenons-en au PLA LW... qui, grâce aux imprimantes 3D, permet de fabriquer des pièces légères, voire des modèles complets.
Mais, chaque nouveau matériau impose ses propres contraintes, et il convient de les affronter... pour tenter une résolution adéquate.
C'est ainsi que si ce fichu PLA LW adore la colle cyanolacrylate, il ne "digère" pas très bien les adhésifs de type vynile... et qu'il est parfois nécessaire de vaporiser un léger voile de peinture afin de rendre la surface plus lisse.
Et puis... et puis... en visionnant une vidéo décrivant la construction d'un modéle produit par Eclipson... j'ai cru apercevoir...
Je me suis donc inspiré de cet exemple.
Et au lieu de découper des motifs avec ma petite STIKA, j'ai entrepris de les sortir en impression 3D
J'ai opté pour du PLA classique... Et au niveau des paramètres, j'ai fini par donner à mes motifs l'épaisseur de 0.4 mm, soit le format de sortie de la buse d'impression.
Et j'obtiens... en miroir.
Décollage identique à des lettres en vynile avec un adhésif idoine...
Et ensuite, j'applique de la colle Pattex multi sur la surface intérieure des lettres...
Et il ne reste plus qu'à positionner. A noter que j'ai tenté la colle cynao... mais sa rapidité de prise m'a causé quelques soucis. Difficile de repositionner si on s'est gourré...
Le faible poids et la légère surépaisseur de ces ajouts ne me semblent pas être un handicap majeur!
Et puis je ne saurais terminer ce petit exposé sans mentionner une autre bidouille.
Il m'est arrivé de devoir découper du PLA... Pour ce faire, j'ai "aménagé" un petit fer à souder (30watts) avec une lame de gros cutter.
Les clichés joints montrent quelques essais sur des "chutes"...
J'avoue ne pas être mécontent du résultat obtenu.
Bons vols à tous... avec tous les types de modèles que vous voudrez utiliser afin de prendre un maximum de plaisir.
Impression de modèles réduits en PLA LW... Premier bilan
En ce mercredi matin du 23 octobre, le brouillard avait épargné mon terrain de jeux.
J'en ai donc profité pour enfourner dans la voiture trois modèles entièrement réalisés avec des imprimantes 3D. (C'était le thème du jour!)
La petite expérience que j'ai pu acquérir me permet de dresser un premier bilan très personnel, et forcément subjectif!
En un premier temps, j'avoue être satisfait d'avoir pu maîtriser cette technologie entièrement nouvelle pour moi. Me promener dans le dédale des outils de découpe tels que Cura Slicer ou Qidi slicer n'a pas été une sinécure. Mais, le résultat est là: mes machines ont "bouffé" plus d'une bobine de ce fameux PLA LW qui est "réputé" fournir des productions plus légères que le PLA "normal". Malgré tout, j'ai encore du mal à trouver le bon compromis entre légèreté et solidité...
Un peu trop de matière pour davantage de robustesse, et le devis de poids risque d'en prendre un sérieux coup...
Pas assez, et la dentelle se révèle fragile...
J'en ai eu la preuve tangible dès le premier atterrissage de l'aile canard (le zinzin tout blanc) il a glissé sur l'herbe, puis est arrivé sur la piste, où il s'est fait drastiquement raboter le ventre par les gravillons.
De retour à l'atelier, j'ai cru bon de renforcer... grâce à trois patins en PLA noir normal... On verra à l'usage.
Concernant ce modèle original en raison de ses formes, j'avais initialement tenté de le faire décoller à partir d'un chariot... mais la turbine ne semblait pas en mesure de l'arracher du sol... Retour à la solution catapulte, et là, aucun souci!
Mais la bestiole file comme l'éclair. Il me faudra par ailleurs reculer un poil le centrage.
Revenons toutefois au premier modèle réduit tout PLA LW que j'ai mis en l'air: il s'agit du Model A de chez Eclipson... (le seul auquel j'ai ajouté des roues) C'est lui qui a essuyé les plâtres. Il est maintenant parfaitement opérationnel, plane très correctement, passe la voltige classique... Agréable en vol.
Le deuxième larron, ce fut cette aile GASB1 due à Carletto... (extrémités d'ailes en rouge et noir) Débuts difficiles en raison d'un contrôleur qui jouait à cache-cache lorsqu'on lui demandait d'intervenir. Quand j'ai eu enfin compris d'où venaient mes déboires, tout est rentré dans l'ordre. Vol sympa... et départ également à la catapulte.
Et le troisième à prendre l'air, c'est cet élégant delta canard actuellement tout blanc évoqué précédemment.
Et puis, et puis... j'avais acheté des fichiers afin d'imprimer une aile volante que je trouve particulièrement élégante.
Mais je ne saurais dire pourquoi, je remets sans cesse son vol inaugural à plus tard! Procrastination quand tu nous tiens!
Bref... je dois avouer que je considère être modéliste heureux de pouvoir rester dans la course des technologies nouvelles... sans mettre mon budget dans le rouge.
Chacun ses choix.
Bons vols à tous
Réparer une aile en PLA LW
Je suis en pleine exploration des modèles réduits réalisés entièrement en PLA LW. Et cela ne se fait pas sans me causer quelques petits(?) problèmes.
Cependant, je pense m'en tirer pas trop mal... dans la mesure où j'ai réussi à mettre en vol un modèle de chez Eclipson... qui un jour a perdu son moteur en l'air... pendouillant au bout de ses trois fils jusqu'au sol! J'ai réparé.
Et aujourd'hui, j'ai entrepris d'inauguer une aile volante dont j'ai récupéré les fichiers sur le Net :
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GASB One - RC Flying wing fully printed (ONLY 9 PIECES GLUELESS) by Carletto73
Hello everyone!Enjoy my GASB One! The most printed plane in the world !!! If you like my model support me Your help is really appreciated and allows me to develop new models that can be downloaded ...
Mais comme je n'étais pas certain que la bestiole puisse prendre son envol avec un simple lancer main, j'ai voulu la propulser avec un petit sandow.
Allez savoir pourquoi; elle a ratissé le sol jusqu'à ce qu'elle finisse par croiser le chemin du piquet qui retenait l'élastique... Allo maman bobo!
J'ai préféré arrêter les fais et je suis renté fort marri.
Réparer ce genre de bidule, ben ça ne fait pas (encore) partie de mon savoir-faire. Alors, j'ai un peu réfléchi, et je suis retourné voir 3d Builder, grâce auquel j'ai prélevé un élement de l'aile droite.
Puis j'en ai découpé un fragment. Pour ensuite le faire imprimer par une Ender 3Pro.
A toutes petites touches, j'ai fini par obtenir une "rustine"... qu'il m'a fallu greffer.
Pas facile! D'autant plus que je me suis aperçu d'un phénomène gênant: l'accélérateur en bombe destiné à activer la colle cyano ramollit le PLA LW.
Malgré cet inconvénient... j'ai obtenu...
Et quand cela m'a semblé acceptable, j'ai appliqué un mastic de finition soluble à l'eau (Pattex Filler)
Ponçage avec un grain pas trop gros..
Un voile de peinture.
Et c'est reparti pour un tour!
Les prochaines tentatives se feront un peu plus tard, en demandant à un de mes collègues de lancer la bestiole... pendant que j'aurai les doigts directement sur les manches pour parer une éventuelle ruade!
On n'arrête pas le progrès!
Imaginer qu'un jour on m'ait dit: "Tu verras... Tu seras en mesure de faire voler des modèles réduits construits avec des matériaux dont tu ne soupçonnes même pas l'existence, puisqu'ils ne sont pas encore inventés!"
J'aurais certainement souri!
Et pourtant... L'autre jour mon voisin Michel est entré dans mon atelier, se plantant devant l'une de mes dernières productions.
Et lui de dire: "Il est loin le temps de tes débuts, où il fallait couper le balsa au cutter, le contreplaqué avec une scie à chantourner. Colle blanche ou colle cellulosique à l'odeur de bonbon... Entoilage papier japon et enduit nitro..."
J'ai donc suivi l'évolution des techniques, ainsi que celle des matériaux.
Et aujourd'hui, pour la première fois en ce qui me concerne, je viens de mettre en vol un modèle réduit entièrement réalisé avec des imprimantes 3D.
Pas peu fier le gars, d'autant plus que je suis le premier au club!
Mes compétences en dessin "volumique" étant très limitées, je me suis contenté d'acheter les fichiers prêts à... moyennant toutefois quelques modifications au niveau des paramètres.
Et après de loooonnngues heures à scuter le petit filament mesurant 0.4mm de diamètre qui sort de l'extrudeur... j'ai eu l'immense plaisir de mettre en vol un modèle ne comportant ni balsa, ni contreplaqué, ni polystyrène, ni...ni...
Une petite révolution dans le microcosme modélistique.
Quant à la proplusion, pas d'essence, pas de méthanol... Non, non, un moteur électrique brushless (sans balais au charbon) et une batterie Li-po.
Ce qui me plaît également dans tout ça, c'est qu'il faut se remettre en question, apprendre à maîtriser les nouveaux matériaux, rester dans le coup au niveau informatique... C'est dire si le peu de neurones fonctionnels qui demeurent à ma disposition sont mis à rude épreuve!
J'en resterai là pour aujourd'hui.
Mais si vous voulez en savoir davantage, je vous invite à parcourir les pages déjà publiées sur ce blog.
Telle celle-ci:
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Comme vous le savez sans doute, il y a quelque temps déjà que j'ai "succombé" aux charmes de l'impression 3D... Ce qui me permet de fabriquer de petites pièces fort utiles pour mon hobby modél...
https://bernardino.over-blog.net/2024/09/un-motoplaneur-en-impression-3d.html
Un motoplaneur en impression 3D
Comme vous le savez sans doute, il y a quelque temps déjà que j'ai "succombé" aux charmes de l'impression 3D... Ce qui me permet de fabriquer de petites pièces fort utiles pour mon hobby modélisme.
Mais... de là à envisager un modèle entièrement issu de ces machines... il y a un pas que certains ont franchi. Sauf que mes compétences en dessin "volumique" sont plus que basiques.
Alors je me contentais d'admirer ce que d'autres aéromodélistes avaient obtenu...
Toujours à la recherche du moindre gramme gagné, les petits copains m'avaient informé que l'on commercialisait du PLA léger, nommé PLA LW (Light Weight).
Mais... encore fallait-il être en mesure de régler mes machines correctement avec un "slicer" idoine.
Jusqu'à ce que je trouve tout dernièrement un site qui met à disposition des fichiers prêts à imprimer. Il n'en fallait pas davantage pour que je fasse l'acquisition du pack chez eclipson. Site: https://www.eclipson-airplanes.com/fr
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Eclipson - 3D printed airplanes
We make planes to be 3D printed. We are professional aircraft designers now working together with new technologies to create 3D printed RC airplanes.
J'ai donc chargé les fichiers d'un petit motoplaneur, et je me suis rendu compte qu'un des dossiers proposait des fichiers directement imprimables, avec les réglages "kivontbien" par rapport à mes imprimantes Ender.
Timidement, j'ai donc envoyé "Wing C" dans l'imprimante... et j'ai démarré le processus. Pour découvrir que le filament était porté à 235° et le plateau à 60°, nettement plus que pour le PLA classique. Quant aux autres paramètres? Là, il va me falloir retrousser les manches!
Et au bout d'un "certain temps" tout au long duquel j'ai pu admirer l'évolution de la pièce en fabrication, j'ai pu décoller du plateau un premier élément du fuselage.
Encouragé par ce premier résultat... j'ai mis ma seconde ENDER en route, ce qui m'a permis de "gagner du temps"! Pensez, deux machines au travail! Mais il faut tout de suite mentionner que si on se lance dans une telle aventure, il faudra se montrer patient, très patient. Compter par exemple 45 minutes pour un "petit" volet d'aile. Il en faut 6... et je ne parle pas des gros tronçons de la voilure, ou du fuselage!
Un demi-stabilisateur, la partie fixe de la dérive (plan vertical) et l'avant du fuselage. PLA LW, of course!
Mon chantier s'est alors étalé sur quatre jours, avec plus ou moins de réussite: certaines pièces se décollant inopinément du plateau. Ben... On recommence...
Lorsque je suis en possesssion de tous les éléments du kit, je réalise l'assemblage final grâce à de la colle cyanoacrylate... un joli puzzle façon lego! Parce que ça s'emboîte parfaitement!
Et au bout du compte? Je me retrouve avec un élégant motoplaneur mesurant 1 mètre d'envergure.
Eclipson nous signale que, avant installation de la mécanique, l'impression en PLA LW conduit à une machine pesant 220 grammes. Grosse surprise: mon dernier-né ne pèse que 206 grammes!
Et maintenant?
J'avoue que la structure me laisse perplexe. J'ai l'impression de manipuler une coquille d'oeuf manquant de calcaire. Et je me dis que le moindre choc doit avoir de fâcheuses conséquences.
Cependant, Eclipson nous dit "gentiment": "C'est pas grave, vous avez de quoi re-fabriquer les pièces endommagées! En autant d'exemplaires que vous le souhaitez!"
Je pense donc que je vais maintenant me tourner vers la motorisation du bébé... qui devrait peser 490g me dit-on. Ce qui, pour une surface portante de 16 dm², génère une charge alaire de 34 g/dm².
Jouable sans doute... Mais nettement plus joufflue que pour mes Lidl en mousse EPP.
Ah, dernière question: agrémenter le bébé avec un poil de peinture... Laquelle? Un essai sur les pièces ratées devrait me fournir un début de réponse.
Affaire à suivre.
Modèles réduits... cerveaux réduits?
Les habitué(e)s de ce blog le savent: parmi mes diverses occupations figure la pratique du modèle réduit. A savoir que je crée, je construis, puis je fais voler des "petits" avions.
Ce qui m'a valu bien souvent quelques remarques "amusantes", symbolisées par la pensée de cette dame à l'adresse de son mari:
"Ah, si je te voyais faire ça, j'aurais l'impression que tu es retombé en enfance!"
Rien moins...
Mais si je reviens aujourd'hui sur le sujet, c'est parce que j'ai eu tout dernièrement l'opportunité de visiter un FabLab au siège du Crédit Mutuel à Laval.
Je voudrais toutefois rappeler que j'avais été sollicité pour faire partie de l'équipe chargée de sa mise en oeuvre, mais qu'après avoir longtemps hésité, j'avais décliné l'offre au prétexte que c'était un peu loin de mon domicile... et que je n'avais plus 20 ans!
(Mais dans la mesure où je tâtais déjà de l'impression 3D... j'aurais sans doute pu apporter ma petite pierre à l'édifice!)
Alors, c'est quoi un FabLab?
La plaquette fournie aux visiteurs vous en dira bien davantage qu'un long discours de ma part.
Il se trouve qu'au cours de la visite, en complément des explications fort intéressantes fournies par notre hôtesse, j'ai cru bon de préciser certains détails destinés à l'auditoire.
Et à la sortie, quelques personnes sont venues me trouver pour me demander pourquoi je semblais assez "pointu"...
"Mais que faisiez-vous donc comme métier?"
Et moi, malicieusement, sans répondre directement à la question:
"Aucun rapport avec ces nouvelles technologies.
- Ah, bon, mais pourquoi connaissez-vous tout ça?"
Et là, il a bien fallu que je dévoile une partie de mes secrets!
"Cela fait bien longtemps que je pratique l'aéromodélisme. Cette activité de loisir qui consiste à... (voir début de ma causerie)
Que j'ai initié bon nombre d'élèves...
- Ah, vous étiez donc enseignant? Mais comment avez-vous appris?
- Un peu autodidacte, un peu curieux de ce que l'on peut trouver ici ou là, un peu grâce à mes camarades du club de Bais, et pas mal de choses grâce à Internet!"
A partir de là, j'ai pu dérouler mon argumentaire, afin de préciser que l'aéromodélisme était un champ d'investigation presque inépuisable. Et que si l'on voulait se montrer curieux, il y avait largement de quoi faire.
Et en particulier grâce aux nouvelles technologies: imprimantes 3D ou lasers, outils à partir desquels on peut fabriquer des éléments fort utiles pour la pratique de notre activité: découpe de pièces dans le balsa ou le contreplaqué, fabrique de capots moteurs, bustes de pilotes... (liste non exhaustive)
J'ajoute que je possède également une petite machine à découper le vinyle... ce qui me permet de "décorer" mes modèles. (voir ci-dessous) Là encore, il m'a fallu consacrer quelles bonnes heures afin de maîtriser le dessin 2D...
J'ai cru également bon de dire que l'on pouvait trouver des forums interactifs... où des gens compétents n'hésitaient pas à partager leurs savoirs... (Dans le même esprit que Repair Café)
https://www.repaircafe.org/fr/
Et puis, dans la mesure où des gens savent... je suis parfois sollicité pour fabriquer des pièces de rechange telles qu'un bouton de tiroir, une glissière d'interrupteur, ou encore une charnière pour porte de frigo...
Je ne sais pas si le message est passé.
Mais je reste persuadé que certaines personnes ont sensiblement modifié leur "critique" vis à vis de ces gens "qui font mumuse avec des p'tits z'avions..."
Alors? Pensez-vous que l'aéromodélisme et le modèle réduit soient synonymes de "cerveau réduit"!
Je n'en ai pas vraiment l'impression...
A signaler qu'on peut trouver via Internet des sites alimentés par des concepteurs mettant à disposition des fichiers que l'on peut ensuite bricoler à sa sauce. (Liste non exhaustive)
J'adore la (petite) mécanique
Je possède un Scénic qui correspond entièrement à mon cahier des charges. Je fais fi des véhicules derniers cris bourrés d'électronique, avec réservoir ad-blue capricieux et autres fariboles. "Suréquipés", que disent les publicités!
Le mien est un diésel à boîte automatique, suffisamment vaste pour qu'il puisse transporter les modèles réduits dont je dispose.
Sauf que, l'autre jour, alors que j'étais arrêté devant une pompe, au moment d'ouvrir la trappe à carburant... bloquée. Niet... La trappe .... nigaud (orthographe non garantie!)
Heureusement que je n'attends pas le dernier moment pour faire le plein.
J'ai pu rentrer... Et de retour à la maison, j'ai forcément questionné Internet afin de savoir. A signaler tout de même que si une telle mésaventure vous arrive, il est possible de "déshabiller" l'intérieur du coffre côté droit afin d'accéder au système pour libérer manuellement la goupille. (Clés Torx obligatoires)
Le lendemain, je me suis rendu chez mon mécanicien, qui m'a expliqué": " Le moteur qui actionne la biellette de verrouillage doit être mort... On vous commande la pièce, et dès qu'elle nous parvient, on vous la change en un petit quart d'heure!"
Réparation effectuée, je n'ai pu m'empêcher d'ouvrir le boîtier, où j'ai découvert..
Un moteur Mabuchi, comme ceux que j'utilisais au tout début de mes tentatives afin de motoriser mes petits modèles avec de l'électrique...
Et j'ai vite compris: via des engrenages, il actionne une vis sans fin qui fait avancer une tige pour verrouiller, ou qui recule pour permettre d'ouvrir la trappe.
J'ai testé le moteur à l'ohmmètre: pas de coupure... Alors j'ai branché du 6 volts; et Mabuchi a tourné dans un sens. En inversant la polarité, la biellette est partie dans l'autre sens!
Je présume que la panne était sans doute due à l'usure du mécanisme...
Quoi qu'il en soit, mon véhicule est reparti... et j'espère qu'il me rendra encore service longtemps!
Post scriptum: je viens de recevoir la facture, à savoir gadget + main d'oeuvre... 130.90€🙄
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Démonstration... Est-ce que ça donnerait des idées à Yannick pour une cache? | By BernardFacebook
Démonstration... Est-ce que ça donnerait des idées à Yannick pour une cache?
https://www.facebook.com/100007395909746/videos/2914841712147690/
Lagapette et la saga des planeurs LIDL
Pour ceux qui ont connu le personnage à travers ses interventions dans MRA, il va de soi qu'ils vont comprendre ce que pense ce petit bonhomme... Il n'a l'air de rien, mais il observe, il note il compare.
C'est ainsi qu'il a suivi ma saga des planeurs commercialisés chez Lidl, mais également chez Action.
Tant que j'en suis resté à des créations dans la norme, avec un modèle conventionnel auquel je ne coupe pas la queue, il n'a trop rien dit.
Mais quand il m'a vu tailler dans la matière, là, il a commencé à se poser des questions.
Et s'est bien amusé lorsque j'ai voulu faire une copie d'un amphibie que l'on trouve sous différents noms: Polaris ou Northstar.
Il me faut dès à présent vous dire que cela ne m'a quand même pas semblé trop compliqué à réaliser.. et à régler.
Aile volante seule, aile à laquelle on rajoute ou moignon de stabilisateur perché sur la dérive, à l'instar de l'aile grandeur Génésis.
Mais quand j'ai entrepris de faire un "canard", là, il a bien rigolé.
Parce qu'il se doutait bien, le bougre, que c'était une autre paire de manches en matière de réglages. Il savait cependant que mon empirisme avait parfois réussi à produire des engins pas tout à fait dans la norme.
Et ce matin je l'ai emmené avec moi... il a escaladé mes différents modèles... et il m'a fait part de ses remarques concernant en particulier Lidl-Duck le canard.
Il a en effet remarqué que, au fil des vols, dans la mesure où le pilotage me faisait penser que le nez était un peu "lourd", j'ai progressivement reculé le centrage.
Au bout de sa baguette, il vous montre d'ailleurs les deux petites masses de plomb disposées de part et d'autre à l'arrière du fuselage.
Juché sur le dos du monstre, il pointe les différents trous d'épingle partant de la grosse croix noire... pour se diriger vers l'autre petit repère noir indiquant le point de centrage si je n'avais pas installé le plan canard. (près de son pied droit)
Au passage, il a été très sceptique lorsqu'il m'a vu ajouter un train d'atterrissage. Très esthétique d'après mon ami Félix... mais.... il n'empêche pas l'hélice de manger tous les petits cailloux de la piste au moment du décollage. (voir l'état de la "batteuse" orange...)
J'en suis donc revenu sagement à un décollage en lancer main.
Et après ça? Ben je dis que tout le monde n'a pas la chance de posséder un précieux collaborateur comme Lagapette.
Et que je continuerai aussi longtemps que possible à en faire un consultant avisé!
Lidl Duck, ou la recette du canard pas laqué
Curieux titre n'est-il pas?
La première partie est fort aisée à comprendre puisqu'il s'agit -encore et toujours- d'une bidouille autour de ce fameux jouet en mousse quasi incassable que l'on trouve pour environ 8 € chez Lidl.
Après l'avoir trituré en planeur presque conventionnel avec une aile à incidence intégrale, un moteur classique dans le nez, une turbine sur le dos...
Puis lui avoir coupé l'arrière du fuselage pour en faire une sorte de delta... que me restait-il à imaginer?
L'idée me trottait pourtant dans la tête depuis un certain temps: un avion "canard"... d'où le Duck dans son nom de baptême. Ce type d'avion dont l'aile avant est plus petite que la voilure principale.
Alors j'ai creusé le fuselage, coupé la queue, modifié la géométrie de l'aile pour lui donner un peu de flèche arrière... ajouté des volets en Dépron, bricolé le plan canard tiré du kit..
Quelques fantaisies extraites de la machine Stika qui découpe le vinyle..
On lui greffe ensuite un accu 3S 550 mAh, deux servos, un variateur 20A, un moteur brushless pesant 16 grammes.
Et ça donne... 0,260 kg sur la balance! (donc appareil non soumis à l'immatriculation UAS)
Vous allez me dire que ce n'est pas bien lourd... En effet... mais...
J'avoue attendre les premiers essais avec une certaine inquiétude, car à propos de ces modèles non conventionnels, il est important de ne pas se louper sur:
- le point de centrage
- l'incidence du fameux plan canard (à savoir le vé longitudinal)
Et là... j'ai eu beau consulter cette page
http://claudel.dopp.free.fr/Les_planeurs/Technique/Canards/CanardsSansCalculs_v1.pdf
pourtant intitulé "sans calculs", j'ai vite abandonné!
La méthode empirique... parfois... ça passe ou ça casse!
Prochain épisode: quand le vent se sera calmé et que j'aurai trouvé un pré avec de l'herbe encore bien haute: c'est très pratique pour amortir les retours inopinés sur la planète!
Mardi 23 juillet... le vent me semble pourtant assez soutenu... mais ça me démange de savoir.
Alors je file vers Doucé. Après avoir sorti l'oiseau du coffre, j'allume la radio et, modèle au bout du bras droit, je me place nez au vent... pour tâter.
A vrai dire, je ne sens rien... J'attends une accalmie, et je lance sans le moteur. Lidl-Duck se plante le nez dans l'herbe.
Dans la mesure où mon plan canard est fixe, la commande en tangage est seule confiée aux élevons, qu'Il me faudra relever progressivement jusqu'à obtenir une trajectoire légèrement descendante. Mais celle en roulis est vraiment trop forte. Quelques bips bips sur l'émetteur afin de calmer les ardeurs de la bête... Ajout d'un bon paquet d'exponentiel... tant sur la commande de profondeur que sur celle des ailerons.
Et puis... vogue la galère. Mise en route du moteur....clac clac clac clac clac... ! Mon index droit ne s'est pas assez vite dégagé de l'hélice!
Tant pis... je récupère l'oiseau avachi quelques mètres plus loin, et je relance.
Je n'en reviens pas; il prend une pente de montée assez constante. Lorsqu'il est à une altitude suffisante, je coupe le moteur... et ça plane!
Malgré le vent qui chahute un peu.. Je m'offrirai ainsi plusieurs tours de circuit, béat que je suis!
Prise de terrain pour l'atterrissage... on cabre, on cabre, et Lidl-Duck se pose tranquillement sans donner le moindre signe avant coureur d'un décrochage!
Ainsi fort satisfait de ces premiers essais, je suis rentré chez moi tout "beunaise"... très étonné que ma bidouille ne soit pas plus "chiante" que ça.
Est-il nécessaire de rappeler que j'ai tout fait au pif: calage du plan canard un peu cabreur, centrage quelques cm en avant de ce que me conseillait un logiciel pour ailes volantes...
Il est bien évident qu'il va me falloir sans doute peaufiner tout ça, mais tel que mon engin est configuré, ça me laisse confiant pour l'avenir..
A suivre!
Avoir le bras long
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Les cruciverbistes connaissent forcément l'atèle, ce singe aux membres très longs....
Et comme disait mon petit-fils (où avait-il bien pu entendre cette réflexion): "C'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces!🤓 Hein, Papy?"
Autre remarque émanant de ma très chère fille:
"Mais papa, ton cerveau, il lui arrive parfois de se mettre en pause ?"