eoliennes
Winglets pour planeur Lidl
Pour quelqu'un qui n'est pas très porté sur les choses volantes, le terme de winglet peut paraître un tantinet nébuleux
C'est pourquoi, afin d'éclairer les lanternes, je vous livre ce qu'en dit Wikipédia:
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« Winglet » est le terme anglais généralement utilisé pour désigner une ailette marginale, qui n'est pas forcément verticale. Le terme français donné par l'arrêté du 20 février 1995 relatif à la terminologie des sciences et techniques spatiales est « ailerette ».
Et à quoi ça sert? me demanderez-vous.
Toujours grâce au Net, on peut apprendre:
"L’écoulement de l’air au-dessus et en-dessous de l’aile crée des tourbillons en bout d’aile créant ainsi des frottements supplémentaires. Pour éviter cette problématique, il faudrait une aile d'allongement infini, ce qui est techniquement impossible.
C’est pourquoi, les winglets ont été conçus pour casser cette tendance et réduire au maximum ces tourbillons. Les constructeurs peuvent adopter différents modèles de « winglets » en fonction des avions."
Partant de ces considérations purement techniques, je me suis dit que ces appendices pouvaient avoir des formes qui me paraissaient esthétiques Et que si on envoyait fleurir un peu sur toutes sortes de modèles volants (y compris sur les pales d'éoliennes) c'est que cela ne devait pas forcément relever du gadget
J'ai donc succombé à cette mode, et je me suis fabriqué des winglets que j'ai installés sur mes différents modèles.
Les derniers bénéficiaires ont été tout naturellement mes planeurs Lidl
Je ne saurais vous dire si leur comportement en vol se trouve amélioré, mais moi je trouve ça joli, et ça me suffit amplement.
C'est en consultant le site Thingiverse que j'ai trouvé mon bonheur.
A l'aide d'une application idoine, j'ai trituré certains fichiers dans tous les sens pour les sortir au format gcode directement utilisable avec une imprimante 3D.
Il faut tout de même avouer que mes premiers essais n'ont pas été vraiment concluants: dans la mesure où j'avais voulu que mes winglets soient le plus léger possible, j'avais réglé l'épaisseur de matière beaucoup trop bas. J'en suis revenu à des proportions nettement plus raisonnables... et voici donc ce que j'ai pu obtenir.
Appendices réalisés avec une imprimante Ender 3 pro et du filament classique en Pla.
Comme vous pourrez aisément le constater, la qualité du PLA a son importance... le bleu étant à mon avis fort médiocre.
J'ajoute que ma "production" de winglets a été un dérivatif très intéressant, puisque dehors il ne faisait pas un temps à sortir mes petits modèles.
J'attendrai par conséquent des conditions un peu plus "volables"...
PS: j'ai retrouvé dans mes tiroirs une boîte contenant les winglets que Multiplex proposait pour son planeur Flamingo... et ça ne date pas d'hier!
Les vertus du calcul mental
Jeudi 7 juillet 2022.
Sans doute parce que j'avais réalisé des clichés "intéressants" lorsqu'il avait fallu faire passer les pales des éoliennes Vestas V 150 au-dessus de la voie ferrée à Conlie...
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L'éolienne V150-4.2 est une production de Vestas Wind Systems A/S, un fabricant de Danemark. Ce fabricant est en affaires depuis 1979. La puissance nominale de Vestas V150-4.2 est 4,20 MW. A une ...
https://fr.wind-turbine-models.com/turbines/1841-vestas-v150-4.2
C'est peut-être la raison pour laquelle j'ai reçu une invitation à l'occasion de l'inauguration de ce parc.
Sur le terrain, la conversation s'engage à propos de ces machines aux dimensions peu communes.
Lorsqu'un de mes voisins demande:
"La surface balayée par les pales, ça fait combien? Et par rapport à un terrain de foot?
Spontanément, j'embraie avec cette réponse:
"Ben c'est pas compliqué, sachant qu'une pale mesure 75 mètres, ce qui correspond au rayon. La formule pour calculer la surface d'un disque, c'est Rayon*Rayon*3.14
A savoir, 75*75*3.14
Et pour calculer le carré d'un multiple de 5, il suffit de prendre le chiffre des dizaines, le multiplier par son suivant, puis coller 25 à la fin...
Dans notre cas 7 fois 8= 56 On obtient donc en un premier temps 5.625.
Que j'arrondis à 6.000 et que je multiplie par 3 pour que ce soit plus simple... A la louche, ça fait donc approximativement 18.000m²
Sachant qu'un terrain de foot c'est environ un hectare soit 10.000m², la surface balayée équivaut à presque 2 terrains."
Le type me regarde avec un drôle d'air, se demandant d'où sort ce zombie en face de lui. Qui manipule les nombres avec une telle aisance.
Et il finit par me poser la question fatidique: "Mais... vous faisiez quoi comme boulot?"
"Ben j'étais instit', chargé d'une classe de CM2... Et j'enseignais tout simplement les rudiments du calcul mental."
Il est resté coi...
Ce qui me remet en mémoire une réflexion de mon petit fils qui me dit un jour:
"Dis-donc, Papy, pourquoi tu calcules aussi vite?"
Et moi de répondre: "Bah... tu sais depuis que j'ai quitté l'école, j'ai pourtant tout oublié..."
Et le gamin de me renvoyer malicieusement:
"Han... c'est malin! T'as été maître! Ces trucs-là, ça s'oublie pas."
Il avait sans doute raison!!!
PS: revenu à la maison, j'ai utilisé une calculette, qui m'a fourni...17.662,5 Comme quoi mon approximation était loin d'être ridicule!😀
Quand mon SkySurfer survole la chapelle de Montaigu
La nuit a été froide, très froide...
Et la météo annonce un ciel dégagé au moins pour la matinée. Avec un vent quasi nul!
Qu'à cela ne tienne... Il suffit de bien se couvrir... et dans la mesure où il est encore dans l'ombre, d'aller jouer non pas côté Nord comme je le fais si souvent, mais sur la façade Ouest, pour décoller à partir de la prairie qui se trouve en contrebas dans l'axe de la chapelle.
Sortie du modèle... (Les bovidés ne sont pas encore le museau collé à la clôture, ils n'arriveront qu'à la fin de mes vols! J'ai beau être d'origine espagnole, je ne me sens pas l'âme d'un torero!)
Visite pré-vol... Obligatoire en aviation grandeur... Et pas inutile en modèle réduit. Puis mise en route de la caméra installée sur le dos... Vous aurez remarqué que je lui ai fabriqué un "joli" carénage aérodynamique à l'aide d'une imprimante 3D. Pièce gruyérée de petits trous afin que je puisse appuyer sur les boutons et visionner les voyants lumineux sans avoir à tout démonter.
Et hop, c'est parti!
Toutes les 10 secondes, la télémétrie annonce l'altitude via le haut parleur installé dans l'émetteur. Je ne dépasserai jamais 120 mètres/sol.
Un passage bas pour les besoins d'un petit selfie... avec l'ombre du modèle se projetant au sol.
Mais ça, je ne saurai si c'est réussi qu'après être redescendu à Bais pour visionner les 4 vidéos réalisées ce jour.
Sur certaines images, vous apercevrez pile dans l'axe le capot vert transparent du motoplaneur... et sur d'autres, il se trouve sur la droite, dans la mesure où après l'atterrissage j'ai légèrement fait pivoter la petite Moebius. Caméra toujours aussi étonnante par la qualité des clichés qu'on peut en extraire. (Logiciel VLC Media Player... Video... Ralentir le débit du film avec la touche "moins" du pavé numérique... et Faire une capture d'écran)
J'avais donc environ 15 minutes de film... J'en ai "tiré" 31 captures... allégées en Mo, et j'ai encore fait du tri pour ne conserver que ce qui me semblait intéressant.
Voici donc ma sélection.
Voici donc le résultat de mes tribulations matinales, en espérant que ces clichés vous seront agréables.
Pour une poignée de givre
Samedi 02 janvier 2021...
Le soleil pointe à peine le bout de son nez dans un ciel limpide.... et le thermomètre oscille entre -5 et -6°.
Je me couvre chaudement, et je pars avec mon Sony "sous le bras".
Un premier arrêt sur la côte de la Beslière... Pour savourer les couleurs rosées.
Puis je file vers le Montaigu... où j'arrive un peu trop tard, puisque l'astre est déjà passé au-dessus de l'horizon. Tant pis... On fera avec...
Au loin se profile le mont Rochard avec sa grande antenne..
Mais la plaine d'Evron est "ensuquée" dans une sorte de brume tenace.
Je pars vers la chapelle... tout en m'arrêtant de-ci de-là pour jouer avec mon ombre.
Quant au bois de résineux, il propose ses silhouettes verticales... raides comme des mercenaires romains.
Un peu plus haut, certains arbres semblent frigorifiés par ce froid quasi sibérien... sous le regard impavide de la lune...
Et près de la chapelle, en l'absence de vent... il fait presque bon...
Sauf que tout au fond en direction du Nord... une sorte de crasse semble gagner assez rapidement du terrain. Gangrénant les éoliennes d'Hardanges qui ne sont déjà plus sous le soleil... et celles d'Hambers vont subir graduellement le même sort... pour passer du blanc brillant au gris triste.
N'ayant plus rien d'intéressant à mettre dans ma boîte à images, je décide de redescendre vers Bais... non sans avoir salué les chèvres de l'éco-pâturage..
Et si je faisais un tour du plan d'eau? Pour me rendre compte qu'il n'est pas gelé... mais sa surface immobile permet d'obtenir de jolis effets miroirs.
Je regrette toutefois que les nuages aient voilé le soleil... La lumière est nettement moins belle.
Ce qui ne m'empêchera pas de filer vers le château de Montesson, figure incontournable de notre village.
Pour constater que l'eau de ses douves commence à se couvrir d'une pellicule de glace.
Ayant effectué une grosse moisson d'images, je n'ai plus qu'à retourner me mettre au chaud, visionner, trier... et vous proposer ce rapide compte-rendu hivernal.
Assorti de mes meilleurs voeux!
Du haut du Montaigu
Dimanche 20 décembre 2020.
Les nuages jouent à cache cache avec le soleil.
Vent de secteur Ouest-Sud-Ouest... inutilisable avec mes modèles réduits.
Bah... tant pis, j'irai quand même au Montaigu, pour prendre l'air, et si par hasard???
Ben ouais, faut que je vous dise: Entre la Gueffière et le Val Auray niche vraisemblablement une buse que je retrouve parfois postée sur un poteau téléphonique, au sol, ou dans un chêne.
Même si la dashcam de ma voiture m'a permis de filmer la bête avec une faible résolution, jamais je n'ai eu la possibilité de capter une image "propre" de la bestiole.
C'est pourquoi je pars cette fois avec mon Sony HX220... équipé d'un zoom optique de 30x. Et on va bien voir ce qu'on va voir...
Après le virage des Ormeaux, je ralentis afin de passer la Gueffière... et...
Bingo... A travers le pare-brise... J'appuie longuement sur le déclic!
Il y a certes du cadrage raté, forcément, mais...
Pas mécontent de mon coup, je monte jusqu'au parking, où se trouvent de nombreux véhicules. Et je poursuis mon chemin à pied vers la chapelle.
D'où je peux observer les chèvres éco-paturagesques... ainsi que l'antenne du Rochard dont le sommet est dans la crasse.
Près de la table pour pique-nique, je rencontre quelques vététistes crottés de partout, qui se désaltèrent en évoquant les chemins creux boueux à souhait.
Et moi, d'admirer le paysage qui s'offre à mon regard.
Sur la gauche... Sainte Suzanne dans la brume... dommage. Puis Evron... Guère plus visible.
Neau, l'usine de la Dolomie, le plan d'eau de Gué de Selle... Crasseux...
Je devrais pouvoir apercevoir Laval... Impossible aujourd'hui...
On tourne un peu vers la droite.
La ville romaine de Jublains, au clocher très caractéristique.
On pivote encore un peu vers la droite... pour apercevoir Mayenne... ainsi que les grands silos situés entre Aron et le carrefour de Coulonges.
Encore un peu vers la droite... Cette fois, c'est le village d'Hambers, nettement plus proche...
Et puis ce vent, pas très chaud, humide, qui vous pénètre.
Tant pis, après avoir programmé l'appareil en retardateur, on fera tout de même un petit selfie... masque sur le museau, Covid oblige!!!😊
Avec tout de même une folle envie de redescendre se calfeutrer au chaud... non sans avoir mis auparavant dans la boîte quelques éoliennes proches, ou lointaines (plateau d'Hardanges?)
Et dans une zone où le vent se montre moins impétueux, prendre le temps de capturer au vol un arbre entièrement dénudé...
La descente vers Bais se déroulera sans encombre... avec une halte au lotissement du Montaigu afin d'effectuer une livraison de gadgets à insérer entre le masque et la bouche... Chose promise, chose due... N'est-ce pas Jacqueline et Guy?
Qui reviendront sur les dernières parutions de mon blog, dont celles consacrées à la statue géante du mont Rochard.
Et qui me diront avant que je ne les quitte: "Mais où vas-tu chercher tout ça?".
J'sais pas, moi...😉
Franchir la voie ferrée
Fallait sûrement être très motivé pour que le loir qui "sommeille" en moi reste éveillé jusqu'à des heures indues! Tout ça dans le simple but d'assister à un spectacle son et lumière...
Mais pas n'importe lequel.
J'avais en effet appris qu'une opération très particulière devait se dérouler à Conlie (72) dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 novembre.
Le but de la manoeuvre? Faire jouer à saute-moutons trois pales d'éoliennes... devant franchir la voie ferrée. Leur taille empêchait de passer sous le pont voisin!
Mais la météo annonçait une tempête nommée Amélie... Jouera? Jouera pas?
Très au courant des choses qui se passent chez Energie Team, mon compère Michel m'informe que la manoeuvre est maintenue.
OK, je prépare tout mon petit matériel et à 23 heures, nous filons vers la gare de Conlie, en évitant d'emprunter les routes barrées pour l'occasion.
Le vent se montre clément, et la pluie très discrète.
Mais... les spectateurs sont cantonnés derrière un grillage, assez éloigné des opérations.
C'est alors que mon coéquipier avise une gros engin agricole, et qu'il m'enjoint d'aller m'installer sur la plate-forme près de la cabine.

De là-haut, j'y vois nettement mieux... Mais nous sommes tout de même à plus de 300 mètres, et en biais. Avec un arbuste, une haie et un poteau qui masquent en partie le champ de vision..
L'attente commence... Il paraît qu'on doit laisser passer un train de marchandises...
Qu'on ne verra pas!
Attache des élingues de couleur bleue...
Et on lève....

jusqu'à ce que la pale se vide de son eau!
Lentement... avec une belle coordination entre les deux grutiers...
Le vent ne semble pas forcir... mais quelques gouttelettes m'obligent à nettoyer périodiquement mes objectifs...
Après avoir été délesté de son chargement, le camion replie sa remorque à la manière d'une canne à pêche télescopique...
Puis, guidé par un autre véhicule, il effectue le parcours en passant sous le pont... et vient se positionner sur la route de l'autre côté de la voie...
......
Du haut de mon perchoir, j'observe un léger balancement de cette immense pale: presque 75m de long, 4 mètres de corde (largeur) pour 16 tonnes!
Et là... dans la mesure où la haie s'interpose... ben je ne vois plus grand'chose!
Je décide alors de descendre de mon poste d'observation... pour me positionner sur la route, dans l'axe du chargement... Où les projecteurs éblouissent mon appareil photo.
Dans cette belle nuit noire, il restera donc encore deux manoeuvres identiques à effectuer.
Mais nous en avons assez vu pour aujourd'hui... Il est presque 3 heures du matin... Et la fatigue se fait nettement sentir...
De plus, nous sommes quelque peu frigorifiés! Nous décidons alors très sagement de rentrer dans nos foyers, où une couette bien douillette nous attend!
Mais ce spectacle son et lumière inhabituel méritait qu'on y consacre quelques heures! N'est-ce pas?
Pales de Conlie en attente
Nous savions Michel et moi que des pales d'éoliennes devaient faire l'objet d'une manipulation très spéciale.
Nous nous sommes donc rendus près de la gare à Conlie (72), où nous avons pu observer trois camions portant chacun une looooonnnnngue pale d'éolienne.
Le but de la manoeuvre?
A l'aide de deux grues, faire passer chaque pale par-dessus la voie ferrée afin qu'un autre camion puisse effectuer le transport jusqu'au site d'installation. (Points bleus sur la carte)

Les opérations devraient démarrer dans la nuit de samedi 2 à dimanche 3 novembre 2019, si le vent souffle à moins de 12m/s (43km/h environ). Ce qui n'est pas garanti du tout au vu des prévisions météorologiques.
En attendant, j'ai pu prendre quelques clichés...
Note:
La Ferme Eolienne Plaine Conlinoise est composée de 2 aérogénérateurs d’une puissance unitaire de 4.2MW
Marque Vestas Réf: V150-4.2 MW™
Diamètre du rotor : 150 mètres (une pale=73.7m)
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Our 4 MW platform is designed for a broad range of wind and site conditions, onshore and offshore enabling you to mix turbines across your site or portfolio of sites, delivering industry-leading ...
https://www.vestas.com/en/products/4%20mw%20platform/v150%204_2_mw
Avril... la vie en jaune!
Il faisait grand soleil.
Mais j'hésitais entre prendre un planeur pour filer au Montaigu ou sortir mon VTT qui somnolait au fond du garage.
Finalement... c'est la seconde option qui fut choisie.
Départ vers l'Ouest, virage à droite direction l'Hôtellerie... avec un premier arrêt afin de photographier les colzas à la couleur jaune d'or.
Mais pourquoi donc le résultat de mes selfies est-il flou avec le smartphone?
Je change alors d'outil pour utiliser mon petit Nikon... Quelques autres clichés, et en me retournant, que vois-je?
Une éolienne à 6 pales!
Juste avant de remonter en selle, un cycliste plus tout jeune me lance: "Ah! saloperie de vent, on l'a en pleine goule!"
Effectivement, cette bise de nord-est nous cingle le visage... et c'est là que j'apprécie l'aide apportée par mes électrons...
Je parviens enfin à la voie verte... dans laquelle je m'insère avec bonheur, bien à l'abri des rafales...
Passage devant le centre équestre qui connaît une grosse activité en cette période de vacances scolaires... Puis la gare de la Chapelle au Riboul... désaffectée...
Quand sur ma gauche, un amas de rondins m'incite à arrêter mon périple.
Quelques clichés encore...
Ce devait être un arbre à la taille imposante.
Et on repart... pour admirer le tapis de pétales blancs... et les pissenlits... aux fleurs jaunes jaunes comme celles du colza! Mais ne dégageant pas l'aigrelette odeur de chou caractéristique de certaines plantes crucifères. (Les Brassicacées)
Mais en visionnant mes clichés, je me rends compte à quel point ils semblent pâlots... Mon numérique est réglé comme d'habitude... N'aurait-il pas décidé de me jouer des tours?
Bof... je continue... Avec des fleurs blanches... encore et encore...
Pour quelques autres fantaisies photographiques..
Et après quelques bons kilomètres, je vois se profiler le château de la Cour, datant du XVIème siècle...

Quelques chevaux paissent une herbe bien verte...

Passage devant une ferme qui annonce la couleur... Bienvenue aux cyclistes et aux pèlerins...
Et j'arrive dans le village de Grazay.
Où je peux admirer quelques constructions de caractère... ainsi que la chapelle Saint Denis...
Traversée de la RD 35... très passante...
Puis direction la chapelle de Doucé... et Jublains... où, tradition oblige, je m'en vais rendre visite à mon pote le soldat!
Qui me souhaite bon courage pour la suite, car il sait, lui, à quel point je redoute ce vent très contrariant!
Lorsque j'arrive à Hambers, je m'offre un tour du plan d 'eau... puis ascension de la sévère côte qui mène au centre de handicapés "les Bleuets"... près duquel je m'arrête afin d'emmagasiner encore quelques clichés... que j'espère bien jaunes...
Mais de retour au bercail après avoir parcouru 32 km... je constate en effet que la couleur de mes colzas est comme délavée.
Il me faudra attendre le lendemain afin que je me penche sur le problème... et constater que mon appareil photo semble avoir égaré ses réglages de base.
La solution? Tenter une réinitialisation du système... comme on peut le faire avec de nombreux appareils électroniques en espérant retrouver les réglages "usine"
Ce que je m'empresse de réaliser pour constater, enfin, que tout est revenu comme avant!
La preuve:
Voici donc le compte-rendu de ma virée d'hier... au cours de laquelle je me suis confronté au vent, et aux caprices de mon appareil numérique.
N'empêche que c'était quand même très sympa... et que je suis prêt à repartir sur ce circuit... pourtant effectué de nombreuses fois... mais offrant au piètre pédaleur que je suis toujours de nouvelles anecdotes à rapporter!
Le brouillard a tout pris...
En ce matin frisquet de février... le brouillard semblait avoir englué une bonne partie de mon horizon...
Mais dans la cuvette de Bais, il n'avait pu empêcher le soleil de s'infiltrer par quelques petits trous.
Qu'à cela ne tienne: j'enfourne deux ailes volantes dans la voiture, et je file vers le Montaigu.
Sauf que, dès le chemin de la Beslière, le spectacle qui s'offre à moi me contraint à l'arrêt.
Une langue de brume tente de s'infiltrer entre les éoliennes et le château de Montesson. Mââââgique!
Quelques clichés, une vidéo... et je repars vers ce qui était mon objectif premier.
Sur la petite route que j'utilise habituellement comme "champ d'aviation", j'ai la chance de pouvoir bénéficier d'une trouée. Et je balance mon aile Rainbow II. Avec ses deux gros yeux jaunes qui devraient transpercer le brouillard!
Sauf que, les 4 éoliennes d'Hambers que je devinais tout au fond de l'horizon... ben... petit à petit, elles finissent par s'estomper... pour finalement disparaître de ma vue.
Le volume d'évolution de mon petit oiseau se restreint graduellement... et je loue la capacité de mon modèle à pouvoir évoluer tout près de moi... toujours plus près, et sans prendre d'altitude... ce qui signifierait perte de contrôle visuel... avec les conséquences que je vous laisse imaginer.
Jusqu'au moment où il me paraît déraisonnable de poursuivre ce petit jeu.
Atterrissage obligé.
Pour me "consoler" de ce vol écourté, je me livre à quelques prises de vues...
Puis je monte au parking...
Encore quelques clichés grappillés en cours de route...
Et comme la crasse ne semble pas vouloir céder de terrain, je finis par capituler...
Mon "carnet de vol" ne va guère capitaliser sur ce ce coup-là... mais en contrepartie, j'aurai bénéficié d'un spectacle qui méritait tout de même de mettre son nez dehors!
Sur le plateau de mille caches
Le parcours est une boucle de 7,3 Km entre les imposantes Eoliennes au dessus de Villeveyrac, d'où le nom de la série "Les moulins des Pitchounes". En été, pensez à prendre assez d'eau et à bien protéger les enfants car la végétation est basse avec peu de points d'ombre.
