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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Pales de Conlie en attente

31 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Eoliennes

Nous savions Michel et moi que des pales d'éoliennes devaient faire  l'objet d'une manipulation très spéciale.

Nous nous sommes donc rendus près de la gare à Conlie (72), où nous avons pu observer trois camions portant chacun une looooonnnnngue pale d'éolienne.

 

 

Près de la gare de Conlie

Près de la gare de Conlie

Le même camion la veille au péage de La Gravelle

Le même camion la veille au péage de La Gravelle

Le but de la manoeuvre?

A l'aide de deux grues, faire passer chaque pale par-dessus la voie ferrée afin qu'un autre camion puisse effectuer le transport jusqu'au site d'installation. (Points bleus sur la carte)

 

Pales de Conlie en attente

Les opérations devraient démarrer dans la nuit de samedi 2  à dimanche 3 novembre 2019, si le vent souffle à moins de 12m/s (43km/h environ).  Ce qui n'est pas garanti du tout au vu des prévisions météorologiques.

 

Pales de Conlie en attente
Pales de Conlie en attente

En attendant, j'ai pu prendre quelques clichés...

Note:

La Ferme Eolienne Plaine Conlinoise est composée de 2 aérogénérateurs d’une puissance unitaire de 4.2MW  

Marque Vestas  Réf: V150-4.2 MW

Diamètre du rotor : 150 mètres (une pale=73.7m)

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C'est quoi la Mayenne?

28 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #Tranches de vie, #Scènes de la vie rurale

C'est quoi la Mayenne?

Ah... difficile question que l'on m'a posée hier.

"C'est quoi la Mayenne?  Personne ne sait où ça se trouve..."

  Alors moi de tenter... "Heu.. Ouais, un département enclavé au milieu des autres... avec une population d'environ 300.000 habitants...  Grosso-modo celle de Nantes. 

- Et ça se situe où?"

Là, je m'en vais reprendre une anecdote que me citait mon copain René qui, lors d'un congrès de toubibs, avait été confronté au même problème. Et qui avait été "sulcuté" par la réponse d'un de ses jeunes confrères: "Ben tu sais, quand on part de Paris pour aller en Bretagne, c'est là qu'on s'arrête pour pisser!"

C'est quoi la Mayenne?

Essayons d'être  un poil plus sérieux.

Rassemblant mes maigres connaissances historiques, je repris (non sans  avoir vérifié sur mon smartphone):

" Les départements ont été créés pendant la Révolution française par les députés de l'Assemblée nationale constituante, en décembre 1789. Leur nombre, leurs limites et leur nom ont été décidés le 26 février 1790."

- Mais quelle est l'identité de ce département?  A part la rivière Mayenne...

- Ben... disons qu'il a été composé d'un quart par un bout de Bretagne, un quart de Normandie, un quart d'Anjou, un quart du Maine... et un grand quart de... quart d'heure mayennais!

Mon interlocuteur  m'a alors regardé de travers, en me disant que ça faisait  plus de quatre quarts!

J'ai alors souri en le renvoyant à Marcel Pagnol, qui n'était bien évidemment pas Mayennais, mais qui avait le sens de la répartie:

César : Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l'expliquer, le picon-citron-curaçao. (Il s'installe derrière le comptoir.) Approche-toi ! (Marius s'avance, et va suivre de près l'opération. César prend un grand verre, une carafe et trois bouteilles. Tout en parlant, il compose le breuvage.) Tu mets d'abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un grand tiers d'eau. Voilà.
Marius : Et ça fait quatre tiers.
César : Exactement. J'espère que cette fois, tu as compris. (Il boit une gorgée du mélange)
Marius : Dans un verre, il n'y a que trois tiers.
César : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
Marius : Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.
César (triomphant) : Alors, explique-moi comment j'en ai mis quatre dans ce verre !
Marius : Ça, c'est de l'Arithmétique.


Marcel Pagnol, Marius, Acte I, scène 2.

Et voilà comment César m'a sauvé la mise.

J'aurais préféré m'en remettre à Alfred Jarry et son roi Ubu... Mayennais pur jus! M'enfin...

Quant à savoir: "C'est quoi la Mayenne?"  A vrai dire, je n'ai toujours pas  de réponse simple à fournir!!!

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Moi, mes souliers...

26 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur, #geocaching

A force de faire du géocaching... mes godasses ont rendu l'âme.

Mais elles n'ont pas perdu le moral, la preuve...😊

Moi, mes souliers...

Moi mes souliers...

Tous les souliers qui bougent dans les cités
Souliers de gueux et souliers de guerre
Un jour cesseront d'user les planchers
Peut être cette semaine

PS: une de mes lectrices m'a écrit: " Ha! oui...quand même! faut demander au père Noël une nouvelle paire!  Lol..."

Ce à quoi j'ai répondu: "Oh, mais il est prévoyant, le gars, il avait prévu!"

 

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Histoire de culs terreux

22 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #geocaching

La pratique du géocaching conduit parfois à des situations "bucoliques".
Afin de préserver un peu le mystère qui entoure certaines caches, je ne vous dirai pas où nous avions décidé de traîner nos bottes, mon ami Félix et moi.


Toujours est-il qu'après avoir essuyé un échec sur une cache que nous aurions dû voir "telle un phare", nous avons poursuivi notre route, à la recherche d'une autre pour laquelle nous étions prévenus. Le poseur  n' avait-il pas écrit dans la description:

"Aurez-vous assez d'eau?
Aurez-vous assez de doigts pour boucher les trous?
Serez-vous assez patients?
Y-aura-t'il encore la cache? (disparue avant même la demande de publication...)
Trouverez-vous le point final, sous la forme :
N 48° 22.ABC    W 000° 04.DEF

 

Histoire de culs terreux
Histoire de culs terreux

Or donc, accompagné de Félix et sa maxi Vittel, je déniche l'objet de notre convoitise. Une "bestiole" située derrière un tronc, tout en haut d'un talus dont l'aspect fort glissant ne nous échappe pas.

Mon collègue escalade non sans mal, et arrivé tout là-haut...

"Bernard, faut que tu montes aussi, y'a au moins 3 trous à boucher!"

La situation mérite que je vous explique: j'ai déjà rencontré ce type de cache composée d'un tube PVC, dans lequel on trouve un "flotteur" contenant le logbook. En général le bidule n'est percé que d'un seul trou. Mais là, il y avait sept tubes verticaux reliés entre eux!

Je tente à mon tour l'escalade... J'arrive au sommet tant bien, que mal... et un doigt sur un trou, Félix sur les deux autres, je verse...  sachant que notre tuyauterie comporte donc sept tubes à remplir!

On voit grimper les boites flottantes... lentement au fur et à mesure que je verse.... et puis ce petit monde s'arrête à un cm du goulot. Merde!

Avec ma main libre et ma pince à épiler, je tente... rien à faire..

 

Félix me dit alors: "Tu bouches tout ce que tu peux; et moi je retourne vite-fait  à la rivière remplir ma bouteille."

Sauf que  dans la descente, mon comparse se met à glisser, glisser... pour dévaler le talus sur les fesses.

J'vous dis pas l'état du jean's.

Et là, ça avait déjà eu le temps de sécher et d'être un peu brossé!

Et là, ça avait déjà eu le temps de sécher et d'être un peu brossé!

Et moi, tout là-haut, pensif... J'vais tout de même pas rester là comme un con... primé.

Tiens, à propos de comprimé! Si je bouchais les trous à l'aide de branchettes  se trouvant à portée de la main?

J'ai donc mis mon plan à exécution...

Quand je vois revenir mon copain... tout fier avec sa bouteille d'eau à la main.

J'vous dis pas la tête qu'il a faite, lorsque je lui ai annoncé, tout fier de moi:

"Félix, j'ai toutes les boîtes... sans une seule goutte d'eau. Et ça a même pas fui! Forcément"

"Mais comment qu't'as fait?

Mon compagnon de géocaching  se demandait bien comment j'avais pu réussir à récupérer les six flotteurs!  Sans flotte!!!


J'ai simplement revissé 5 bouchons sur les 7 tubes devant moi... et en soufflant très fort dans le 6ème, le 7ème a fait gicler sa boîte. A une hauteur insoupçonnée!
Il suffisait alors de répéter l'opération, afin de récupérer les six indications nécessaires aux coordonnées GPS, N 48° 22.ABC    W 000° 04.DEF, puis redescendre vers le houx dans lequel on nous disait pouvoir trouver le logbook signalant notre passage!

Histoire de culs terreux

Sauf qu'en redescendant à mon tour, je suis également devenu cul terreux...

Mais je n'avais rien d'un compressé, voire d'un con pressé, mais bien plutôt d'un con primé... au concours Lépine,   un cul terreux connaissant les bienfaits  de l'air comprimé!

Et voilà donc comment nous sommes devenus des culs terreux, pas mécontents de leur coup!

Lafuitedo

Lafuitedo

PS: quand je pense que mon compère Félix a été plombier... spécialiste en tubes PVC et autres fuites d'eau.  Et qu'il possède une 2CV camionnette arborant sur ses flancs: "Lafuitedo, plombier"!

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Si l’orthographe m’était contée : l’accord du Participe passé avec le COD

17 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques d'un instituteur original

Il m’arrive très rarement de consulter la rubrique nécrologique.

Parce que je trouve que ceux qui nous ont quittéS manquent d’un certain « savoir vivre » !wink

Bref… je suis tout dernièrement tombé sur : « Monsieur Untel nous a quitté... »frown

Et là, le vieil instit (original?) que je suis a tiqué. Because chacun doit se remémorer la règle concernant ce fleuron de la grammaire française ainsi libellé :

Si l’orthographe m’était contée : l’accord du Participe passé avec le COD

Mais  c'est bien gentil de réciter une règle tel un perroquet  "savant". Si on n'est pas en mesure de la mettre en oeuvre, cela ne sert strictement à rien!

Alors, que faire ?

Dans l'arsenal de ma boîte à outils pédagogiques figurait le recours aux réflexes conditionnés, avec mise en place d’exercices visant à préparer le terrain.

C’est ainsi que j’essayais de placer les élèves in situ afin de déclencher de leur part une réaction pavlovienne.

J’utilisais  fréquemment les exercices structuraux, où l’on passait d’une structure de phrase à une autre.

Implicitement.

(Il serait toujours temps de décortiquer le pourquoi du comment !)

 

Exemple :

Le loup a mangé les brebis. Il a pris les brebis. (rien ne bouge au niveau du Pp)

 

       Voix passive :

Les brebis ont été mangées par le loup. Elles ont été prises. (Ah, j’ai constaté des changements!)

 

       Voix active, mais avec le COD placé avant.

Les brebis, le loup les a mangées.

Voici les brebis que  le loup a mangées. Il les a prises.

 

 

Et c’est là que l’oreille devient intéressante.

Car en substituant au Participe passé (Pp) sans lettre finale un autre possédant par exemple un « S », on entend si ce dernier a subi un changement !

Tiens, justement, puisqu’on évoque « ce dernier » ! C’est toujours lorsque le Pp est en dernier qu’il va falloir se méfier afin de savoir s’il ne serait pas précédé par du beau monde.

Et ce beau monde, me direz-vous ?

Ben c’est le fameux et très noble Complément d’Objet Direct (COD), s’il y en a un !

 

Vous remarquerez que ma méthode n’exige pas de connaître tous les ingrédients de la grammaire. Il suffit de savoir faire fonctionner les différentes structures de la phrase.

 

C’est ainsi que, grâce aux exercices structuraux, on passe d’une grammaire intuitive (implicite) à un grammaire explicite…

Grammaire explicite, que l’on ne peut pas décortiquer tant que les « apprenants » n’ont pas assimilé la gymnastique fonctionnelle! (Faut pas mettre la charrue avant les boeufs!wink)

 

Revenons donc à la phrase qui a motivé ce billet.

« Monsieur Untel nous a quitté»

Voix passive :

Nous avons été quittés par Monsieur Untel. Il nous a quittés. »

Ben… « quitté » aurait donc dû prendre un « S ». Elémentaire mon cher Watson !

 

Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. Je vais vous quitter (provisoirement! Parce que j'ai un minimum de savoir-vivre  cheeky et que j'aurais pu tout aussi bien traiter du sujet consistant à savoir si un verbe du premier groupe s'écrira er ou  é accent aigu...)

 

Pour conclure  en m’inspirant de ce que l’on peut trouver sur Internet:

« J’espère que ce tuto vous sera utile.

N’hésitez pas à liker .

Cela me fera plaisir… et ( mais personne ne l’écrit jamais), cela flattera mon ego ! »

A bientôt sur ma chaîne !

 

 

PS : comme me le dit souvent un de mes cousins… « Chassez le naturel et original instit, il revient au galop ! »

 

 

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Pleine lune, je te hais!

15 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Billet d'humeur

Pleine lune, je te hais!

Y'a des gens qui disent:

"Moi, la lune, ça me fait rien!"

Ouais.

Mais pourquoi alors la lune a-t-elle tant d'importance sur le phénomène des marées? Hein, lune, toi qui mets mon coeur à marée basse?

Toujours est-il que je ne savais pas qu'aux alentours du 14 octobre...  elle est pleine  Et que ça fait plusieurs nuits que je ne dors pas forcément du sommeil du juste.

Et puis, je ne dois pas être le seul à qui cet "astre" blafard joue des tours...

Une preuve?  Que voici, que voilà: " Des chercheurs suisses apportent les premières preuves tangibles des effets du cycle lunaire sur le sommeil. La pleine lune aurait ainsi de réels effets sur notre corps, dont une diminution de 30% du sommeil profond. ... Ils démontrent en effet pour la première fois que la pleine lune perturbe le sommeil des êtres humains." 

Pleine lune, je te hais!Pleine lune, je te hais!
Pleine lune, je te hais!Pleine lune, je te hais!

Alors?  Des chercheurs, et pas n'importe lesquels, des Suisses!

Et comme cette nuit j'en avais marre de compter les moutons, je me suis levé,  j'ai divagué, j'ai "bouiné" pour finir par pondre ça:

Pleine lune, je te hais!

Je sais, je sais! C'est de la poésie de bas étage. Mais au moins pendant que j'ai aligné les mots, je n'ai pas pensé à mes maux d'insomniaque! Mots pour maux... je n'avais guère le choix!

Ben... si mes "stores" se ferment tout seuls dans l'après-midi, je ferai une sieste. Joyeux privilège dont peuvent bénéficier les retraités!

Prochaines insomnies  à prévoir?

Consultez le calendrier:

 

Bonne nuit les petits!

Bonne nuit les petits!

Pleine lune, je te hais!

Post scriptum: mon texte a inspiré un autre poète... qui m'a dressé sa propre création:

Pleine lune, je te hais!
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Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...

13 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme

Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...

La météo annonçait un petit vent de Sud Ouest.
Et si cela pouvait le faire sur la pente de La Roche?
J'enfourne mon  Héron "bleu" dans la voiture et me voilà parti.
Arrivé sur place, je constate que le pré que j'utilise habituellement est abondamment occupé par  de jeunes bovidés, curieux... comme des vaches qui voient passer un train.

Ce qui m'a parfois conduit à sentir derrière moi tout  un troupeau collé au ras des fesses.
Situation pas vraiment confortable.
Je décide alors de descendre dans la pente... où je me retrouve face à un champ de maïs.
Il ne me reste plus qu'une étroite bande d'où je peux lancer. Entre les maïs et le petit bois.  Short...
Décollage assisté par 4 secondes de moteur. Ce sera mon seul recours aux électrons.  Mais j'ai déjà en tête le circuit d'atterrissage. Mieux vaut anticiper, et ne pas faire comme certains modélistes que j'ai rencontrés, et qui lançaient en se disant: "Bof, pour l'atterro, on verra ça plus tard!"

Dans un ciel encombré de gros nuages gris, le vol se poursuit, chahuté, turbulé.  C'est alors que je repense aux échanges avec mon fils, modéliste comme papa quand il était gamin, puis parapentiste devenu adulte. M'expliquant qu'il s'est trouvé parfois sous sa voile balloté comme un fétu de paille... bousculé par des cisaillements au point qu'une oreille se refermait complètement...

Mais moi j'étais au sol... et en observant le comportement de mon planeur, je comprenais mieux encore l'inconfort qui pouvait être celui éprouvé par quelqu'un qui se trouve dans une masse d'air aux allures de tourbillons rencontrés derrière les piles d'un pont! 
 

Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...

La télémétrie m'annonce l'altitude toutes les 10 secondes. C'est ainsi que je sais avoir atteint 120 mètres au maximum..
Et même si je ne suis pas en l'air, je trouve ce vol assez peu "confortable".  C'est pourquoi, au bout de 20 minutes, je décide de faire revenir mon Héron sur la terre ferme. (j'ai pas osé écrire "sur le plancher des vaches!"smiley Cf paragraphe précédent!)  Mais attention à l'atterro pour lequel il ne faudra surtout pas se louper... sinon on aura droit à la punition "maïs".

Je rentre les volets, et je fais plonger Héron... alignement... vent travers.  Tout se présente bien. Sortie de toute la mécanique, à savoir volets totalement baissés et ailerons tout en haut...  Comme sur ces deux clichés.

Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...
Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...

Mais si l'appareil se montre très stable dans cette configuration, cela vaut dire a contrario qu'il  n'est guère manoeuvrant!

C'est juste le moment que choisit le vent coquin pour m'envoyer une rafale, soulevant ainsi mon oiseau d'une dizaine de mètres.

Les paramètres viennent subitement de changer... En un éclair, j'applique la procédure "appontage".

A savoir que je pousse sur le manche de profondeur... Héron baisse le nez... sans vraiment accélérer. Mais je ne peux guère le faire dévier de sa trajectoire. Passage au ras des maïs...  et... et... le bosquet se profile dangereusement devant son nez... On pousse encore un peu plus, et au dernier moment, hop, on cabre un peu afin que, comme cela se passe sur un porte avions, les herbes  agissent telles un puissant frein. De la même manière que les filins tendus en travers du pont.

Atterrissage viril, disons... musclé!

Mais l'oiseau est revenu intact!


C'est alors que, les poumons remplis d'air frais, j'emprunte le petit sentier qui serpente entre les haies du bocage mayennais.

Un petit cliché souvenir...
 

Un héron sans long bec emmanché d'une hélice...

Et grisé par le grand air, la tête un peu dans les nuages... je retourne à la voiture😊
 

Elle est pas belle la vie?

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Créativité et rencontre

12 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #geocaching

Créativité et rencontre

Avec mon compère cogéocacheur Félix (au pseudo marechal1) nous avions décidé il y a quelques jours d'aller chasser sur les terres des Fouilloux.

 Mais il nous restait toutefois une cache posée par Les Lancelots dite "Pas japonais de Quifeu". 

Créativité et rencontre

Nous avons donc traversé l'Ernée... pour dénicher facilement sur l'autre rive une petite boîte marron.

Nous avons poursuivi à pied le long de la rivière... la 5... sous la mousse, la 6 en va et vient et pour laquelle il faut escalader le coteau, la 7 au casse-tête sympa...  et puis la 8... nous y reviendrons!

Les Fouilloux, c'est un couple très actif dans le domaine du géocaching.

Pensez, à l'heure où j'écris ces lignes, ils totalisent 4.106 caches trouvées et sont à l'origine de 83 caches déposées.

Et lorsque j'évoque leurs "réalisations", elles sont du style à faire pâlir le plus costaud des adeptes de notre hobby. Toujours très travaillées, pleines d'astuces, innovantes, étonnantes.

Pour exemple, mais sans dire où elle se trouvent exactement, je citerai la cache boîte à épices...  ou bien le chapelet de noisettes, ou encore la marmite rouge!  Ou bien encore la letterbox près du terrain de foot.

C'est toujours avec une grande curiosité et un réel plaisir que nous  découvrons leurs caches.

Mais dans la mesure où nous avions fait une partie du circuit autour de Saint Germain, (nos jambes n'ont plus 20 ans... c'est pourquoi on fractionne le parcours!) hier,  nous avions l'intention de terminer la boucle.

Sauf que la N° 8 s'est refusée à nous (flèche rouge sur le document)  Elle reste donc verte, car non débusquée. 

Comme il nous restait un peu de temps, nous avons alors jeté notre dévolu sur les caches près de Changé... sauf que suite à un bel embouteillage au milieu de la ville, nous nous sommes retrouvés près de la cache dite "Four à chaux "Le Fourneau"

https://www.geocaching.com/geocache/GC475ZB_four-a-chaux-le-fourneau

Et on cherche, et on cherche... énervés  par le fait  que nos prédécesseurs ont signalé que c'était facile...  dans un bidule électrique, et que même le facteur pourrait à l'occasion filer un coup de main.

Alors que nous fouinons tous les deux furtivement aux alentours de la boîte aux lettres située près du portail, endroit qui nous semble être le seul  où peut se cacher la boîte, arrive une dame en voiture qui nous demande:
"Vous cherchez quelque chose?
- Heu... Oui... on fait du géocaching!
- Ben, je suis désolée pour vous, mais la boîte a dû être poussée au fond du tuyau rouge... elle n'est plus là... Ce serait bien qu'elle soit de nouveau opérationnelle."
Nous avons donc remercié note interlocutrice, qui nous a tout de même proposé de venir voir de l'autre côté du mur... où nous n'avons rien vu.sad
Et comme le portail était ouvert, elle nous a gentiment invités à faire la visite de ce four à chaux qu'on ne distingue pas vraiment bien à partir du chemin.


Elle nous a dit que son fils connaissait le poseur; nous lui avons alors suggéré de faire suivre l'info afin qu'une maintenance soit effectuée au plus vite. Et que nous en ferions de même via le site geocaching.com

Créativité et rencontre

Vous pourrez donc constater que nous avons terminé notre journée par un échec en terme de géocaching. En revanche ce fut une rencontre fort sympathique du point de vue humain! Aspect non négligeable et qui mérite d'être signalé.smiley

Cela nous changeait beaucoup  de notre "drôle" d'expérience à Saint Georges sur Erve...angry

A découvrir en suivant le lien ci-dessous:

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Moi, un tueur?

9 Octobre 2019 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Chroniques d'un instituteur original

Moi, un tueur?

Si vous suivez ce blog avec plus ou moins d'assiduité, vous devez savoir que j'ai commis quelques écrits, dont l'un s'intitule: "Chroniques d'un instituTeur original."  Publié et disponible chez Thebookedition ou par mon intermédiaire.

Que mes écrits ont amené mon ami Gérard à proposer une animation dans l'espace lecture de la commune voisine Sainte Gemmes le Robert.

Prévue le vendredi 15 novembre 2019, cette "manif" devrait sans doute elle aussi s'avérer assez originale. Car ce ne sera pas une simple causerie comme peuvent le faire les différents auteurs.

Jugez plutôt: Gérard a fait appel à l'un de ses complices aux talents de comédien afin que la soirée soit différente.

Partant de ce constat, il a bien fallu que l'on se cale pour savoir qui faisait quoi... d'où de nombreuses rencontres, mises au point, travail du dialogue...

Et parallèlement, faire savoir au public...

Ce volet est sous la responsabilité de la Communauté de Communes des Coëvrons.

Des flyers devraient circuler dans les commerces d'ici peu.

Sauf que...  sauf que...

Alors que je rencontrais ce matin mes deux compères, Gérard me montre la maquette du "prospectus", en me disant: "Regarde bien, c'est pour le moins involontaire, mais très original!"

Et moi de découvrir:

 

 

Moi, un tueur?

Damned!  Moi, un insti-tueur?

C'est vrai que l'infographiste n'aurait pas eu la même déconvenue en écrivant : "professeur des écoles"!

Mais qu'ai-je donc pu "tuer" au cours de ma carrière?

A part quelques mouches se promenant sur les vitres de ma classe... ce qui me donna un jour l'occasion d'écrire une fable à la manière de l'affable Jean de la Fontaine... et que mes galopins reprirent à leur compte afin de l'interpréter sur différents tons.

Non, j'vois pas.

Bof, pas de panique, le prospectus sera rectifié d'ici peu avant de partir dans toutes les directions.

Mais si par hasard cette animation vous intéresse, retenez d'ores et déjà la date:

Vendredi 15 novembre à 20 heures précises

Entrée gratuite

Dans la limite des places disponibles...

Moi, un tueur?

PS à l'intention de mes ancien(ne)s élèves: si  d'aucun(e)s possèdent encore certains de mes écrits, j'aurais grand plaisir à les retrouver. C'est ainsi que, pour ne citer qu'un seul document,  je n'ai plus aucune trace d'une lettre que j'avais rédigée entièrement au passé simple... qui avait eu l'heur de leur plaire... "Lorsque vous arrivâtes dans ma classe, vous fûtes un peu perturbés, mais vous vous adaptâtes. c'est ainsi que vous  m'épatâtes... et donc forcément vous me plûtes." Lettre qui avait suscité leur envie de classer les différentes façons de conjuguer les verbes à ce temps pas si simple... et le "besoin" de prendre la plume à leur tour pour en faire autant...

Ils me sidérèrent une fois encore!

 

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