Narines au vent…
Hier, comme j’aime à le faire fréquemment, j’ai enfourché mon vélo afin de parcourir quelques kilomètres dans mon bocage. Direction Trans.
La plupart du temps, c’est l’œil qui se régale, et mon nez semble parfois se montrer jaloux.
Mais ce jour-là, mes organes olfactifs en ont eu pour leur argent.
Cela a commencé dans un chemin vers « Les Etangs », du côté de « Cuissebelle ».
Les feuilles sur le sol avaient macéré dans l’eau généreusement fournie par les dernières pluies, et sous l’effet de la chaleur revenue, elles dégageaient une drôle d’odeur…
Un peu plus loin, je tombe sur deux coulemelles, discrètes à l’odorat.
Quelques centaines de mètres encore, et les résineux accaparent l’espace olfactif…
Je débouche à un carrefour. Et une odeur de vase arrive au premier plan… nauséeuse.
Puis de très nombreux kilomètres s’enchaînent sans aucune autre impression nasale marquante.
C’est au pied du Montaigu que je vais retrouver des senteurs.
Celles de crottins abandonnés par les chevaux des randonneurs équestres.
A nouveau des résineux qui, sous la caresse du soleil encore pointé vers l’Est, m’adressent leur message de bienvenue.
Mais au bout d’une centaine de mètres, je suis agressé par une odeur caractéristique : un champignon que j’identifie comme étant le célébrissime « Phallus puant »…
Pédalons un peu plus vite afin de fuir rapidement cet endroit !
Puis, peu après le « Carrefour des pommiers », je me trouve devant un passage qui s’avère souvent difficile ; endroit où, après chaque épisode pluvieux, l’eau s’accumule en grandes flaques. Aujourd'hui, la terre y est molle, mes pneus s’y enfoncent… et favorisent sans doute l’émission de senteurs grasses.
C’est en retrouvant le sol dur que j’aperçois le long de la haie une... « guignette », sorte de
bâton ayant la forme d’un « Y » majuscule. Me revient alors à l’esprit l’image insolite de ce pêcheur près d’une écluse du canal « Nantes à Brest » : il avait tout simplement « béquillé » son vélo à l’aide d’un tel
accessoire !
J'en profite pour l'imiter... plus par jeu que par nécessité!
Le chemin grimpe un peu. Les rayons du soleil se faufilent entre les interstices de la haie, ce qui provoque au sol de grosses taches lumineuses contrastant avec l’ombre du « tunnel ».
Dans le pré voisin, des vaches alanguies… mais je n’avais pas eu besoin de les voir : j’avais deviné leur présence bien avant !
J’arrive à la Haute Beucherie.
Ce sont maintenant quelques chevaux qui me gratifient de leur lourde senteur d’urine.
Un salut des habitants, qui viennent de tondre leur pelouse. Mais je l’aurais deviné les yeux fermés !!! L’herbe fraîche ne dégage-t-elle pas une odeur caractéristique ?
Je m’engouffre alors dans le petit chemin en descente… et le ruisselet manifeste discrètement sa présence à la fois sonore et odorante.
Qui a dit que l’eau était inodore ? Je peux vous assurer que je reconnaîtrais celle-là entre mille !!!
Afin de faire durer le plaisir, je maintiens une légère pression sur les freins.
Et avant même que je ne débouche en pleine lumière à la Beltière, une suave odeur de troncs fraîchement sciés remontait déjà dans le chemin.
Sur ma gauche, je jouis maintenant d’un vaste panorama, allant du Montaigu aux collines d’Hardanges.
Je m’arrête pour profiter à nouveau du spectacle…
A partir de là, ce ne sera plus que de la descente jusqu’à mon domicile…
A gauche, en direction du Bois-Mabon, ce sont des blés sur pied.
Sitôt le carrefour franchi, c’est de la paille qui m’offre ses
effluves, différentes de celles des céréales non coupées…
Nuance me direz-vous ? Que nenni : la différence est notable.
Puis des gigantesques thuyas… odeur de térébinthe…
Quelques clichés.
Et je me laisse glisser jusqu’au lavoir très fleuri de la rue Henri Quentin.
Retour au bercail.
Fin du voyage olfactif ?
Non, pas tout à fait... ma femme mitonne un plat dont elle a le secret!!!
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http://www.archive-host.com/files/1135870/975d26f4e4c058099b0f3ac3508f6d31a4449ecd/odeurs.gpx
Mes compagnons de route
Lorsque je pars pédaler, j'utilise bien évidemment… un vélo !
Fidèle compagnon qui me permet de parcourir quelques dizaines de km à chaque sortie.
Mais qui me cause parfois des petits soucis lorsqu'il est victime de crevaisons. Car l'utilisation de chambres dites "increvables" ne met pas à l'abri face à de grosses épines...
Autres tracas...
lorsque, suite à de méchants passages de chaîne entre le petit
plateau et le pied de pédalier... mon coursier nécessite périodiquement un réglage du débattement de la fameuse fourchette. Mon précédent bicycle s'était montré parfaitement
fiable sur le sujet. Je me demande si je ne devrai pas un jour bloquer la vis avec du frein filet.
Mais est-ce donc pour toutes ces raisons que je possède une sacoche de selle dans laquelle on trouve quelques clés, tournevis et bombe «anti-crevaison » ?
Quoi qu’il en soit, mon vélo m’emmène partout avec bonheur… et si certains trouvent
qu’il est souvent la vedette des clichés que je réalise, je vous dois une courte explication.
Car, parmi mes compagnons de route figure bien évidemment l’appareil photo numérique.
Cependant, lorsqu’on part seul… comment s’auto-portraitiser ?
Le trépied flexible ! En voilà une invention qu’elle est belle ! Permettant de
fixer l’appareil sur des supports tels que branches, palissades… ou simplement à même le sol. Ce qui, lorsque j’effectue le cadrage à 4 pattes sous l’œil malicieux de certains
touristes, génère des situations cocasses !
Et le vélo dans tout ça ? C’est lui qui, avec ses deux roues et son cadre… me donne le cadre ! Le cadre du cliché, bien sûr !!! Lorsqu’il apparaît en entier dans le viseur, je peux alors courir me positionner près de lui…
Autre indispensable compagnon : le bidon avec de la boisson. Pour ma part, j’utilise des bouteilles thermos métalliques qui conservent la boisson à bonne température. Achetés en promo 6 Euros pièce dans une grande surface, ces récipients m’offrent à la demande une capacité variant entre 0.35 et 0.5l…
Si je dois effectuer des parcours urbains ou routiers, et surtout des promenades sur des chemins caillouteux, je porte le plus souvent possible un casque qui protègera ma tête en cas de chute. Classique, me direz-vous. Mais vous remarquerez qu’il arbore mon nom ainsi qu’un numéro de téléphone à contacter si besoin est … Tout ça dans la logique « ICE : In Case of Emergency »
http://fr.wikipedia.org/wiki/In_Case_of_Emergency
Autre compagnon de route : le compteur !
Ah, ce fameux compteur, qui indique le nombre de kilomètres, la vitesse
instantanée et plusieurs autres données. Il faut bien évidemment le paramétrer en fonction du diamètre de la roue afin d’obtenir des résultats
cohérents… jusqu’au jour où l’on s’aperçoit que ce dernier déraille complètement !
Figurez-vous que ce compteur sans fil n’a pas apprécié la proximité de mon téléphone portable. Brouillage des ondes entre le capteur sur la fourche et le récepteur sur le guidon. C’est ainsi que j’ai vu s’afficher des vitesses faramineuses !!! Je suis donc tout bonnement revenu au classique compteur filaire, bien plus fiable.
Parce que même si mon téléphone s’est brouillé avec mon compteur, je tiens à le conserver sur moi : toujours utile en cas de « dépannage » nécessaire !
Et puis, vous aurez sans doute remarqué un gadget dont je ne me sépare jamais : le GPS !
Qu’ils soit du style Pocket Pc ou Smartphone, il ne me quitte jamais.
Le premier (HP Travel Companion) utilise
un logiciel nommé MémoryMap. Le second (Nokia Xpress Music 5800) est doté de View Ranger.
Pour les deux, j’ai acquis des cartes au 1/25.000ème qui me fournissent avec une grande précision tous les détails concernant ma position, le dénivelé, le nombre de km parcourus… et plein d’autres détails dont je raffole.
En arrière-plan du smartphone Nokia fonctionne Endomondo, qui enregistre ma trace, et qui gère mes « performances » via Internet.
Je peux ainsi revoir mes trajets en les revisionnant sur Google Maps… savoir combien de km j’ai pu effectuer par jour, par mois, par semaine…
Vous pourrez toujours considérer que tout cela fait figure de gadget, mais ces données informatiques permettent quand même de s’évader les jours de pluie, tout en restant bien au sec devant son écran d’ordinateur!!!
Qu’ai-je bien pu oublier parmi mes compagnons de route ?
Ah, si : le rétroviseur !
Lorsqu’on est un modeste pédaleur dans mon genre, le « danger » vient de l’arrière ! Parce que tout le monde (ou presque) roule plus vite que moi…
Et puis, outre son aspect sécuritaire, le
rétro permet de m’amuser en réalisant des clichés plus ou moins insolites !!!
Autres compagnons lors de mes sorties?
L’esprit d’observation, le culte de la lenteur, le respect de mon environnement : faune, flore, autres usagers…
Mais ça, vous le saviez déjà !
Près du Canal de Nantes à Brest
Si vous avez déjà consulté mon blog, vous ne serez pas surpris d'apprendre que j’adore pédaler le long des voies navigables.
Chacun semble y prendre son temps… et surtout…on y fait parfois des rencontres rares !
En ce début juillet 2011, je disposais d’un grosse dizaine de jours, et je ne souhaitais pas faire trop de km en voiture.
Après consultation de quelques sites Internet, j’ai jeté mon dévolu sur une portion du Canal de Nantes à Brest… direction Malestroit dans le Morbihan.
Cette petite ville offre au regard du promeneur de vieilles maisons à colombages qui valent le détour..
Et pour un modeste pédaleur dans mon genre, de nombreux circuits sont aménagés : j’ai particulièrement apprécié la voie verte « récupérée » d’une ancienne ligne de chemin de fer.
Parcours très roulant, qui permet même à des pratiquants du skate ou du « ski à roulettes » de s’adonner à leur activité
favorite.
J’ajoute que le balisage y est remarquable, et que l’on trouve de place en place des abris, avec tables pour pique-niquer ainsi que de très confortables sanitaires.
Au cours de mon bref séjour, j’ai eu le plaisir d’effectuer de curieuses rencontres…plus ou moins insolites… surtout sur le halage.
Partout, j’ai croisé des vélos, avec ou sans remorques... Des familles entières...
Des promeneurs solitaires … Des cavaliers... et aussi deux ânes qui attendaient sagement leur(s) propriétaires(s)!
Vers Montertelot, j’ai été charmé par une charrette que tirait un cheval nain : il promenait deux fillettes rieuses…
Près de St Congard, aux portes d’une écluse abondamment fleurie comme toutes les autres, je tombe un jour sur deux Anglais ; ils se déplacent à l’aide d’un très joli petit bateau en bois vernis; si petit, qu’il n’y a pas la place pour y dormir... Mais l’écluse est sans éclusier...
«Only the dog !!!!»
Seul le chien les accueille. Ils prennent cependant leur mal en patience. L'un des navigateurs ne tient-il pas un gros bouquin à la main???...
Il a tout son temps… « Wait and see» … me dit-il!
Ah, le flegme britannique.
Un matin où il bruine à Malestroit... un couple abrité sous la toile d’un petit bateau tue le temps en se livrant à une partie de scrabble.
Il me semble alors que chacun utilise « son » bateau en fonction de ses envies et/ou de ses moyens.
Le plus bel exemple m’a été offert lorsque j’ai croisé un convoi de trois embarcations totalement différentes. (cliché
ci-dessous).
En tête du cortège se trouvait une classique péniche de location. Juste derrière, un petit catamaran tout rouge de construction personnelle promenait un couple plus très jeune. Et tentant de doubler les deux premiers sans trop faire de vagues, un puissant bateau de mer muni d'un gros moteur hors-bord. Obligé de ralentir, car les vagues inhabituelles qu'il générait auraient peut-être envhai le petit catamaran!
Trois façons bien différentes de naviguer… Mais parmi ces navigateurs, lesquels éprouvaient le plus de plaisir ????
A chacun sa réponse.
Naviguer, c’est bien joli, mais le soir, à l’étape, que peut-on faire ?
C’est ainsi qu’à la fin d’une journée ensoleillée, près du camping j’entends binious et bombardes : des vacanciers ont accolé leurs deux pénichettes de location... et certains soufflent dans leurs instruments... alors que les autres dansent sur le quai.
Faut bien se dégourdir les jambes quand on a passé plusieurs heures sur un bateau... N'est-ce pas?…
En revanche, la marche ou le vélo, ça creuse ! Il est donc nécessaire de se restaurer convenablement.
C’est ainsi qu’un midi, près de la mairie de Malestroit, je découvre quelques vélos adossés le long d'un mur en L, et des jeunes filles tentant de se mettre à l'abri... un camping gaz à même le trottoir... en train de faire chauffer leur repas! Faut dire que ce jour-là, le vent et la bruine étaient au rendez-vous !
Mais parmi ceux qui marchent ou pédalent, certains choisissent la solution de facilité
La preuve, où un autre midi, des randonneurs sont installés à la table voisine de la nôtre ; ils s’offrent le restaurant : trois pédaleurs (français et anglais), et un marcheur qui ne peut masquer son origine canadienne, « trahi » par son accent. Ils évoquent le canal du Midi, les chemins de Compostelle. Aux pieds du Canadien se trouve un lourd sac à dos, d'où pend sur l'arrière une jolie coquille Saint Jacques, entourée par… deux godasses crocs !
Ah ! marcher, c’est bien, mais c’est sûrement moins difficile de se faire dorer au soleil sur le pont d’un bateau…
J’en veux pour preuve le réjouissant spectacle offert par cette pénichette remplie de « grâces » plus proches des femmes de la Renaissance que des mannequins actuels... et qui « embaumaient » la crème solaire.
Mais le canal réserve encore bien d’autres surprises.
Il suffit de savoir observer, s’arrêter, prendre son temps…
Pour découvrir qu’un des nombreux pêcheurs fréquentant les rives de l'Oust avait mis son vélo sur béquille… utilisant une longue guignette en bois dont la fourche maintenait la barre de cadre. Et pourtant, notre taquineur de poisson semblait équipé d’un matériel de pêche super sophistiqué !
Plus rare est le spectacle offert par le camping de Roc Saint André, où l’on peut louer, pour y passer la nuit, une magnifique caravane de collection. La plus ancienne datant de 1932…
Mais il m’arrive aussi d’être moi-même l’objet du spectacle… C’est ce qu’a dû penser cet Anglais, qui, à Josselin, était mort de rire en me voyant à 4 pattes sur le trottoir afin de cadrer mon appareil photo en retardateur ! Il n’a bien évidemment pas raté l’occasion de me photographier... pour me proposer ensuite de me tirer le portrait en compagnie de mon épouse…
Sous l’imposante silhouette du château des Rohan, la restauration d’une péniche entreprise par deux Ecossais m’a
fortement impressionné. Transformée en hôtel « croisière de luxe », elle était
accostée à Josselin… et faisait l’objet de nombreux commentaires.
Et que dire enfin de ce spectacle insolite d’une nonne à vélo, tenant son chapelet dans la main droite… Et cette autre, marchant d’un pas alerte, chapelet dans le dos…
Cherchaient-elles le chemin du Paradis ?
Toujours est-il qu’en 8 jours, j’ai parcouru environ 300 de km de halage, voies
vertes ou chemins de campagne, que j’ai apprécié les écluses fleuries…
Mais, n’ayant effectué que la portion entre Redon et les portes de Rohan… il me reste encore une imposante partie du canal à « visiter »…
Ce sera pour une prochaine fois !!!
Avec toujours autant de plaisir… du moins, je l’espère !!!!
Le poète ferrailleur
J'avais fait atterrir ma caravane à Malestroit. (56)
Objectif(s)?
Pédaler le long du canal de Nantes à Brest...
... Et plus, si affinités.
Un matin, je m'arrête plus longuement à la Maison du Tourisme, et parmi l'abondante documentation, je découvre un curieux prospectus, proposant d'aller rendre visite au poète-ferrailleur.
C'est à Lizio.... quelques 15km en voiture...
Sitôt dit, sitôt fait!!!
Avant même d'arriver, on aperçoit une tour, sorte de phare placé là peut-être afin de guider les "navigateurs" errants.
Et puis on "débarque"...
Dans un univers....
Heu...
Comment définir cet univers?
Tiens, c'est bête, mais mon vocabulaire se trouve curieusement piégé.
Quels adjectifs pourrais-je utiliser pour parler de ce monde fantastique?
Aucun.
Je préfère vous inviter à effectuer vous-même la visite.
Si vous passez dans le coin, n'hésitez pas.
Et si vous pensez être trop loin de ce "Jardin extraordinaire", Internet vous permettra quand même de rêver.
(pensez à cliquer sur les liens proposant des vidéos!!!)
Merci Monsieur Coudray!!!
Deux bonbons... pas un de plus!
En ce premier dimanche matin de juillet, je me trouve à faire la queue dans une boulangerie du Nord-Mayenne.
Devant moi, un père et son fils… âgé d’environ cinq ans.
Le monsieur s’apprête à payer son pain quand, se tournant vers le gamin, il lui demande :
« Est-ce que tu veux deux bonbons ? (le nom précis m’ayant échappé, j’utiliserai donc ce terme générique) »
Et le gosse de répondre :
« Oui, p’pa, j’veux bien, mais... j’pourrais pas en avoir trois ?
- Non, je t’en ai proposé deux ; ce sera deux, et ce n’est pas négociable. »
Le p’tiot n’a pas bronché.
Pendant ce temps, la boulangère a sorti un bocal dont elle a dévissé le gros bouchon de plastique rouge.
Une petite main pénètre dans la réserve de sucreries.
Elle en sort deux bonbons, pas un de plus.
Le môme relève alors la tête et, tout en regardant droitement la commerçante dans les yeux, il lui fait :
« Merci madame !»
Paiement effectué, père et fils se dirigent alors vers la porte, et dans un même élan :
« Au revoir, messieurs-dames… »
Je me suis « fendu » d’un banal : « Bon dimanche à vous ! »
Mais j’avoue que cette petite scène de la vie rurale m’a bien plu !
Je ne sais pas vraiment pourquoi… (clin
d'oeil...!!! Parce que vous n'êtes pas obligés de me croire!!!!)
Mais, peut-être saurez-vous me le dire ?