humour et modelisme
Gas Stik-10 Multiplex
Les jours de pluie sont parfois propices!
Jugez plutôt...
En fouinant dans mes recoins d'atelier, je viens de mettre la main sur une relique... Que dis-je? Une de ces pièces que les archéologues qualifient de "extra-ordinaire".
Il s'agit en effet d'une boîte de construction apparue sur le marché du modélisme en??? Mais à coup sûr c'était au siècle dernier!!!
C'est un modèle à construire nommé Gas Stik-10, commercialisé par la célèbre marque Multiplex. Il faut dire que ce type d'avion aux formes épurées a connu des productions dans différentes échelles, sous des noms divers...
Je crois me souvenir que j'ai hérité de ma boîte suite au décès de Papy Julien... Un personnage haut en couleurs, qui avait inscrit malicieusement sur sa carte de visite : aquarelliste! (Il m'avait d'ailleurs offert quelques-uns de ses tableaux)
Le carton? Il est plein de poussière. Mais il recèle des détails que je trouve croustillants.
Acheté 350 Francs chez Le Mans Modélisme, la boutique mancelle à la façade bleue, rue Montoise. Tenue par Michèle et Gérard Kayser...
Sur l'une des faces, on découvre cette annotation peu banale: Made in Mexico!
A l'intérieur qui semble absolument intact, on trouve bien évidemment un plan recto-verso, avec les deux demi-ailes dessinées.
Le fuselage quant à lui est prévu en balsa 30/10 dont la densité me laisse pantois. Si j'entreprends de construire, je crois que je vais largement évider tout ça!
La taille des servo-moteurs est également "intéressante". A noter qu'il n'est prévu qu'un seul de ces accessoires pour actionner les ailerons, par l'intermédiaire de deux manivelles en corde à piano. C'est pas ce qu'il y a de plus léger. Un mini servo attaquant chaque volet en direct devrait s'avérer moins lourd et plus facile à régler. Mais à l'époque, ces bidules coûtaient un bras! On faisait donc a minima.
A propos de la découpe des pièces... rien à voir avec la qualité obtenue au XXIème siècle grâce au laser... Mais à l'époque on savait s'en contenter!
Motorisation indiquée sur le plan? Ben voyons, un moteur thermique, ça tombe sous le sens!
Il n'en reste pas moins vrai que c'était bonnard: ça pétaradait, ça pissait et ça sentait bon l'huile de ricin. Et il fallait nettoyer tout ça avant de remettre le joujou dans le coffre de la voiture.
Et alors? me demanderez-vous? Qu'est-ce que tu vas en faire de ton "fossile"?
J'avoue ne pas avoir encore décidé!
Mais en tout état de cause, s'il doit un jour être en état de vol, ce sera bien évidemment avec une propulsion à base d'électrons.
Et comme le mentionne la boîte: For those who know value
A savoir
Pour ceux qui connaissent la valeur des choses.
Ou encore :
This model contributes to one of life's simple pleasures.
Ce modèle contribue à l'un des plaisirs simples de la vie.
Enjoy!
Post-scriptum: un de mes lecteurs m'adresse le bref message qui suit.
"Archéomodelisme... Ancien et basique....!"
J'adore ce néologisme, auquel je n'avais pas pensé!
Au royaume du calembour
Voilà-t-y pas que mon ami Laurent nous rappelle un lien vers son site, et plus particulièrement l'onglet où il évoque "Trucs et astuces..." Destiné aux aéromodélistes, et pas que...
https://jivaro-models.org/trucs_soluces/page_trucs.htm
A chaque fois que je fourre mon nez dans ces pages très utiles, je me marre en découvrant le nom des contributeurs! (En un seul mot)
Il y a pourtant fort longtemps que j'ai croisé les frères Trados (Alain et Alex...) Ainsi que les jumeaux Térieur (Alain et Alex également)
Alain Provist, était fils unique. Ainsi que Alain Phatique ou Alex Thénué... Toujours très lents ces deux-là!
Mais j'avais envie de rencontrer d'autres gens aux noms bizarres, sous l'oeil courroucé de José Palfer, qui semblait ne pas partager mon point de vue.
Pourtant, j'avais comme amis des individus tels que Albert Hébasque, ou encore le très religieux Oscar Mélitte! Qui m'incitaient à...
Un peu loin, il m'était possible de discuter avec Fredo Micron, qui proposait des variants(!) que l'on disait presque anodins.
En me promenant au bord d'un lac, je pouvais croiser René Nuphar qui poussait une grosse charrette, aidé en cela par son ami Gaston Bereau.
Sous l'oeil amusé des deux Constant, Constant Platif, et de Constant Tinople, qui Bosphore... pardon, qui bosse fort!
Très rigoureux, un autre de mes comparses se nommait Francis Thématic, qui avait pourtant des liens agités avec le remuant Francis Smick, capable de faire trembler la terre.
Le plus empoisonnant de tous ces amis était sans conteste Arsène Hic... qui tentait de prendre de la hauteur en compagnie de Pascal Titude.
Mais à force de faire fonctionner mon imagination, j'ai cru que j'allais croiser Laure Ganne.
Chacun sait en effet que la fonction crée l'organe!
Cependant, épuisé par cette débauche calembouresque, j'ai fini par demander l'avis de Roland Dormi, qui m'a refilé deux cachets d'aspirine, et m'a vivement conseillé de faire la sieste.
Je crois bien que c'était la moins mauvaise des solutions!
Et puis je propose une dose de rappel. (C'est à la mode en ce moment):
Joseph Hicace
Doltch Evita (elle se la coule douce en Argentine)
Bernard Tichot (au coeur tendre)
Raymond Tagnard
Adolphe Actif (Je le sens pas celui-là! olfactif...)
Jessica Membert (par contre, celle-là, parfois non seulement elle est coulante mais elle pue!)
Urs Hulline (Suissesse pas très catholique pourtant)
Gabriel Hébore (Rose de Noël soignant la folie: Ellébore)
Sonia Némique (Fatiguée en permanence)
Gontran Cunier (la vengeance est un plat qui...)
Manu Cléher (atomique ce breton-là)
Prosper Pétuité
Athanase Trologue
Athanase Ticot
Vincent Timètres
Vincent Zalcohol
Omar Miton
Omar Cassin
Archibald Haquin (Toujours au lit)
Omar Tiniquais (Tous les chemins mènent au rhum)
Arc en ciel et modélisme
Mardi 11 janvier 2022.
Après les turbulences du week-end ayant causé de nombreux dégâts matériels dans notre région, le ciel s'est enfin apaisé.
J'en profite pour jeter un modèle dans le coffre, et direction le Montaigu.
La route est jonchée de branches mortes... et dans le virage après le Val Auray, je découvre un arbre qui a manifestement été tronçonné sur place, lui aussi victime des bourrasques ayant privé d'électricité un grand nombre de Coëvronnais.
En arrivant sur mon aire de vol, que vois-je? Un magnifique morceau d'arc-en-ciel situé vers les collines d'Hardanges, où manifestement il pleut.
J'en profite pour réaliser un petit cliché, puis je fais décoller mon modèle.
Quelques minutes, et j'effectue encore une prise de vue.
Vous remarquerez au passage que cet élégant Electro Trainer m'a été offert par le père Noël en décembre 2010, et qu'il est loin d'être défraîchi! Presque comme neuf malgré son âge...
Cependant, juste avant de redécoller, j'installe mon petit numérique sur un trépied. Mon intention? Effectuer quelques photos avec mon modèle en vol sur fond d'arc-en-ciel.
Mais, j'vous dis pas: piloter, et appuyer sur le déclic au bon moment... faut pas se mélanger les pinceaux.
Jongler avec le zoom, essayer de cadrer sans perdre de vue le modèle... C'est un poil compliqué.
C'est alors que je vais changer de stratégie, en filmant.
Au retour devant mon PC, il me suffira d'extraire des copies d'écran lorsque mon Electro Trainer apparaîtra sur l'image...
Je vous livre donc le résultats de mes tribulations.
Au final, le chrono de mon émetteur me créditera de 12 minutes d'un vol, au cours duquel j'aurai l'opportunité de choper une petite ascendance qui m'offrira un plané de une minute. Je sais, cela peut sembler court, mais mon modèle n'est pas un planeur pur.
N'empêche!
Je suis rentré impatient de visionner mes essais... dont j'ai extrait les images illustrant cet article
Et je dois avouer que ne suis pas vraiment mécontent du résultat.
Au plaisir!
Festival d'ailes volantes
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Vous pourrez remarquer que leur museau est propre à effrayer l'ennemi!😀
Nom | Envergure en mm | Masse |
Dancing Wing | 580 | 117g |
Swallow | 670 | 400g |
Rainbow2 | 1000 | 424g |
Le pilote est éjecté de son avion en plein vol
En raison de violentes turbulences rencontrées en vol, le pilote est éjecté de sa carlingue.
Mais si, mais si, ça peut arriver!
Figurez-vous que le pilote auquel je fais référence est habituellement installé dans une cabine à ciel ouvert.
Avait-il omis de serrer convenablement ses différentes sangles?
Toujours est-il qu'on l'a retrouvé plusieurs jours après son accident. Mais on ne s'est aperçu que tardivement de la catastrophe en raison d'une épaisse couche de neige sous laquelle gisait son corps...
Emile s'en est pourtant miraculeusement sorti!
Incroyable, n'est-ce pas?
Et pourtant!
Ai-je le droit aujourd'hui de vous proposer un joli titre bien accrocheur?.
Un de ces titres que l'on trouve en page d'accueil de certains sites et qui, en aiguisant la curiosité parfois malsaine qui peut régner en nous, n'ont d'autre but que de déclencher un clic... et un autre clic... Il paraît que financièrement le système est très efficace!
Rassurez-vous! Mon pilote est en plastique. Il ne possède d'ailleurs que le buste!
Et il est habituellement installé dans un biplan en bois juché tout en haut d'un mât en guise de girouette.
Il faut dire que ce vétéran a déjà subi quelques "jolies" mésaventures.
Pour exemple: Son avion s'est un jour crashé sur ma pelouse, et sous l'effet du choc, le casque était brisé. Si bien que le pauvre bonhomme avait perdu une partie de son cerveau. Il m'avait alors fallu procéder à une singulière chirurgie plastique(?) afin de reconstituer la silhouette... avec du plastique, bien sûr!
J'avais également réparé l'avion, et j'avais ré-installé tout ce petit monde au sommet du mât.
Puis durant de longs mois, Emile a continué de piloter son biplan, parfois dans des conditions climatiques très peu favorables...
Mais il avait toujours été en mesure de surmonter les difficultés.
Par contre, avec la méchante bise qui nous vient de l'Est depuis plusieurs jours... les turbulences ont été trop fortes, et, comme je l'écrivais en début de ce billet... il s'est fait virer de son siège comme un malpropre... pour "atterrir" -sans utilisation d'un parachute- quelques mètres plus bas, dans la neige. Ce qui a dû amortir le choc.
Il est bien évident que je m'en vais le replacer tout là-haut... quand les conditions météorologiques seront plus clémentes. Evidemment!
Mais je vous vois perplexe(s)... avec un petit sourire en coin... En vous disant: "Ah... ce pauvre Bernardino, c'est lui qui s'est fracassé le crâne. Il a complètement perdu la tête!"
Non, non... je vais bien.
Mais si j'ai décidé aujourd'hui de rédiger ce billet d'humeur un peu fantaisiste, c'est que je tente à ma façon de lutter contre la morosité ambiante.
Covid par-ci, covid par-là. Couvre-feu. Vaccinations... Re-Confinement?
La situation inédite que nous vivons actuellement (et qui dure) méritait bien un délire de ma part, non?
PS: par contre, dans le cas présent, cela n'a rien d'une galéjade:
Pour quelques instants savoureux
Précisons d'entrée que les images illustrant cet article ont été visionnées et extraites après mon retour à la maison.
Mercredi matin.... Magnifique gelée blanche... voire plus (j'ai eu du mal à ouvrir ma boîte aux lettres!)
Le ciel est encore très dégagé, mais la météo annonce une dégradation pour l'après-midi.
Cependant, si je vais trop tôt au Montaigu, mon terrain de vol sera encore dans l'ombre... car le soleil paresseux de décembre est fort bas sur l'horizon et il ne monte guère...
Vers 10h30, j'enfourne dans la voiture mon Skysurfer tout monté.. De cette manière, je serai plus rapidement opérationnel.
Mais au cours du trajet, à peine ai-je dépassé le carrefour de la Gueffière... Une buse, sur le bord de la route...
Vite, elle prend son envol... avec des mouvements majestueux. Je jette un oeil sur l'écran de ma dashcam... Bingo! Elle est en fonctionnement! Dès mon retour à la maison, il va me falloir visionner la séquence... Mais... contre-jour oblige et accessoire de piètre qualité, je n'obtiendrai qu'un résultat très mitigé.
Je vais pourtant en extraire quelques images pour en faire un gif animé... que je vous livre ci-dessous.
Ayant ensuite atteint mon terrain de jeux, je sors le modèle placé à bonne hauteur puisqu'il se trouve sur la plage arrière. J'allume émetteur puis récepteur.... Vérification des gouvernes. Mise en route de la caméra fixée sur le dos de mon motoplaneur... et je lance.
Un court vol... Atterrissage... je souffle dans mes gants afin de réchauffer mes doigts quelque peu engourdis... (2 petits degrés affichés par la voiture...) Et je relance... Re- atterro... Re-lance et troisième atterrissage.
Courtes séquences dont je vais pouvoir extraire des images lorsque je serai bien au chaud face à l'écran de mon ordinateur.
Et qu'est-ce je vais maintenant vous proposer?
Une vue avec le soleil en pleine poire, la chapelle sur la droite, et l'antenne du Rochard qui se profile sur la gauche...
Ou bien encore le village d'Hambers...
Un peu plus loin vers l'Est, c'est le bourg de Bais tapi dans son vallon...
Quelques fantaisies avec le modèle les pattes en l'air et la tête en bas... au cours d'une boucle ou d'un tonneau...
Ou bien encore des selfies réalisées avec l'appareil en vol passant à hauteur de mes yeux..
Ou bien encore ce que la caméra enregistre à l'atterrissage... aux pieds, ou presque!
Mais tout ça, c'est ce que j'ai pu voir après mon retour.
Parce lorsque j'ai eu fini mes vols, j'ai éprouvé le besoin d'aller plus haut... Parking... je sors de la voiture, quand arrive un véhicule blanc, avec deux femmes à bord, la conductrice en place droite... Tiens.. des Britishs.
Quand, jetant un coup d'oeil sur la plaque d'immatriculation, j'avise les trois lettres qui suivent les chiffres... et je lis "BEE". (Vous verrez un peu plus loin pourquoi j'ai tilté sur ce détail)
Je grimpe jusqu'à la chapelle. Où je réalise un panoramique à 360° que j'envoie vers Facebook "en direct"... https://www.facebook.com/100007395909746/videos/2761465134109990/
Et j'ai à peine fini mon 360... qui je vois? Mes deux anglaises proches de la table de pique-nique.
Afin de sortir du parc à chèvres, je pousse le portillon , et tout en m'approchant de la chapelle... je m'aperçois que mes deux "touristes" se prennent alternativement en photo.
J'en profite alors pour déballer mon anglais "affûté" afin de leur proposer mes services. Ce qu'elles acceptent avec joie en me confiant leur smartphone.
Et puis la conversation s'engage...
Au cours de laquelle je leur demande qui des deux est l'abeille (Ben ouais, c'est ce que signifie "Bee" en anglais! Rappelez-vous, la plaque d'immatriculation!😄)
La plus grande des deux pointe alors sa compagne du doigt et clame très fort en anglais: "C'est elle!" Le ton des échanges est donné.
J'apprends ensuite que l'une d'elle possède une maison à Champgenêteux... Qu'elle me montre en photo.
Et moi d'acquiescer avec cette réplique: "Nice house!" (jolie maison).
Et je reçois en réponse: "No, it's a cottage!" Glups... Faut que je revoie mon vocabulaire!
A ce propos, je leur demande si elles parlent français. "Oh, no, trrrès trrrrès peu..."
Et c'est alors qu'elles me félicitent pour mon anglais.
Moi, très surpris, et conscient que mon anglais oral est loin d'être au top... elles insistent en me disant qu'elles aimeraient manier le français comme je le fais pour leur langue.
Je finis par leur dire que, quand même, il existe une expression française que l'on peut traduire par:
"Je parle anglais comme une vache espagnole!" "Honni soit qui mal y pense, n'est-ce pas?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Honi_soit_qui_mal_y_pense
Elles éclatent alors d'un rire tonique...
Au cours de nos échanges suivants, elles m'apprennent qu'elles vivent en France entre 3 et 6 mois par an... Que la situation actuelle les préoccupe énormément.... Brexit... et COVID... Qu'elles ont leurs billets d'avion pour se rendre au Royaume Uni à l'occasion des fêtes de Noël... mais qu'elles ne savent pas à quelle sauce elles vont être "cuites".
Suite à quoi, nous nous sommes séparés avec un grand "See you later"...
Ponctué d'un non moins conventionnel: "With great pleasure!"
Et ainsi va l'Entente cordiale!... que je me "pique" d'entretenir! (référence à BEE, l'abeille😀)
Le clin d'oeil du matin
Il y a peu, je vous ai narré dans le menu détail la mésaventure qui m'est arrivée alors que je séjournais près de l'étang de Thau.
Où, faisant évoluer un modèle réduit, j'ai vu ce dernier échapper totalement à mon contrôle pour finir à la flotte...
Texte que j'avais intitulé "Amerrissage forcé". A retrouver en suivant ce lien.
http://bernardino.over-blog.net/2018/09/amerrissage-force.html
Et ce matin, dans mon quotidien préféré, que vois-je?
Un avion de ligne a fini son atterrissage dans l'eau.
Comme quoi, hein, y'a pas qu'à moi que ça arrive?
Ce qui m'a inspiré cette petite plaisanterie à deux balles!
Fort heureusement, tout le monde s'en sort bien.
Il paraît toutefois que le pilote était chargé d'une mission: vérifier la flottabilité de son appareil.
Là, je pense que chez Boeing, va y avoir des choses à revoir!
Petits plaisirs matinaux
Depuis quelques jours, la France est soumise à des températures caniculaires.
C'est pourquoi l'actuel meilleur moment de la journée est pour moi le matin qui nous offre sa fraîcheur (toute relative!)
Petit déjeuner sur le balcon... à l'ombre.
Après quoi je m'en vais "cueillir" mon journal. C'est là que je découvre en contre-jour les trémières encore épargnées par mes voisins bovidés.
Un peu plus loin... tiens, une nouvelle argiope a fait son apparition dans le massif!
Lecture du quotidien Ouest-France... Puis je décide d'aller essayer un motoplaneur que j'ai re-sorti la veille de mes étagères.
Un Sirius tout plastique acheté chez Topmodel et mis en vol pour la première fois en octobre 1999. C'était hier... Bon, disons avant-hier.
J'ai viré le récepteur Multiplex qui fonctionnait en 41 MHz pour le remplacer par un Frsky plus contemporain et sa fréquence imbrouillable en 2.4GHz.
Quelques soudures pour harmoniser les prises... Tapotages sur l'émetteur afin de lui fournir les réglages "kivontbien"...
Et il est un peu plus de 9 heures à la pendule quand je me dirige vers la Pagerie.
Dernières vérification avant de lancer... et hop, c'est parti.
Juste un chouïa de trim aux ailerons, et je retrouve avec grand plaisir ce compagnon que j'avais délaissé fort injustement.
Si mon Sirius a pris un peu la poussière, il n'a apparemment pas pris une ride au niveau du vol.
Toujours aussi performant le bougre.
J'en arrive à penser que mes modèles vieillissent mieux que leur propriétaire.
Qu'importe! Ce qui compte, c'est le plaisir qu'on peut encore éprouver.
Petit ou grand.
Mais encore bien présent!
Have fun... et pensez à vous hydrater!
A en perdre la tête
Si vous avez suivi ce blog depuis quelque temps, vous savez que j'avais "hérité" d'un certain nombre de modèles après le décès de mon ami JiPé.
Parmi ceux-ci, se trouvait un joli petit biplan nommé Gémini.
Voilà-t-y pas qu'un jour, alors que mon modèle décrit un certain nombre de cabrioles dans le ciel, je vois un bidule se détacher et foncer vers le sol...
Mais dans le cas présent, il est nettement préférable de suivre des yeux son avion plutôt que la pièce qui tombe.
Après l'atterrissage, je m'aperçois que la fugueuse n'est autre que la cabine et... sa pilote!
Je décide d'arpenter la zone où je suppose pouvoir retrouver mon bien... Sans résultat.
Et je quitte la Mayenne quelques jours plus tard pour excursionner en Corse.
Le lendemain de mon retour, je file au Montaigu... et je reprends mes recherches... le long de la berme, dans le champ de maïs... Toujours bredouille!
Quelques jours encore... pour me rendre à nouveau au Montaigu, mais cette fois afin d'y effectuer un dépannage informatique.
Sauf qu'en passant à l'endroit que j'utilise d'habitude, je trouve toute une équipe affairée à installer des stands et autres barnums en vue de la manifestation intitulée "Montée historique du Montaigu à motos".
Je m'arrête afin de saluer tout ce petit monde... D'où émane, sans grande surprise, la proposition de me faire jouer les reporters-photographes.
En échange, je demande à ces bénévoles de jeter un oeil par terre, si par hasard, il leur arrivait de trouver ma pilote.
Quand tout à coup, l'un d'eux me fait remarquer un truc bleu au sol... Je me baisse et?
Ben si! L'élément que je recherchais se trouve bien là... éparpillé en mille morceaux, suite au passage de la broyeuse entretenant la berme!
Mais comme sur mon Gémini j'ai déjà ré-installé un autre pilote + une verrière ... il me semble que je vais laisser reposer la pauvre Barbie... elle qui, un jour où elle s'envoyait en l'air, a si brutalement perdu la tête!