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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

humour et modelisme

Assan 2.4GHz intérieur du boîtier MPX4000

23 Janvier 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

 
La bidouille décrite ci-dessous permet de conserver les deux modules à l'intérieur du boîtier... pourtant déjà bien rempli de l'émetteur 4000.
En utilisant un inverseur bipolaire à verrouillage, nul besoin d'ouvrir le boîtier afin d'interchanger les prises... De plus, le verrouillage évite une fausse manoeuvre en vol qui risquerait de se traduire par une catastrophe si on changeait par inadvertance le mode d'émission...



  intérieur du boîtier MPX4000


A noter qu'en réalité,  sur la nappe de fils issue du module Assan, on trouve le plus(rouge) entre le noir et le signal... Mais pour mon schéma, cela ne me rendait pas service.



câblage émetteur
Bons vols

intérieur du boîtier MPX4000
par Bernardino

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Minimag à skis

7 Janvier 2010 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

La neige étant tombée à nouveau, la couche est devenue DSCN1058utilisable.
Vite fait,  j'ai réalisé des skis adaptables sur le Minimag.
Et je suis sorti à pied vers les collinettes situées à 800 mètres de chez moi.

Ah, comme j'aurais voulu prendre des clichés de ce petit modèle en vol... mais tout seul, c'est pas facile.
J'ai quand même tenté le coup, tout en pilotant.
Emetteur dans  la main gauche et Nikon Coolpix  dans la main droite... Visée au jugé et à la sauvette...
A ma grande surprise,  j'ai obtenu une  vue à peu près potable... mais loin, loin...

J'ai enchaîné les atterrissages et les décollages; l'herbage est d'ailleurs zébré de longues glissades...

Parfois, je suis arrivé à l'atterro pas assez cabré et un peu trop lentement: entre  les traces des skis, l'hélice a laissé des stries parallèles  sur la nappe, jusqu'à ce que le modèle finisse par lever la queue et enfourne le nez dans la poudreuse... sans dommage.
DSCN1072
Une randonneuse est passée dans le chemin voisin. Elle s'est arrêtée,  a regardé, a posé quelques  questions...
J'en ai profité pour lui  demander si elle accepterait  de prendre quelques photos avec mon appareil.

Elle a dit que c'était pas facile de viser ce moucheron... elle a fait ce qu'elle a pu... et a immortalisé un décollage.
décollagePuis elle est repartie.
Merci à elle.

J'ai  vidé plusieurs accus... et  j'ai abondamment rayé la nappe neigeuse du pré devenu aérodrome improvisé.... 




Vive la neige!!!!

Autres photos dans l'album consacré au Minimag...
http://bernardino.over-blog.net/album-1543090.html



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ASSAN 2.4GHZ X8D Notice

26 Décembre 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

 

Module Assan X8D

 

Lexique:
Binding: accouplement, appairement...
Tx: émetteur
Rx récepteur


DSCN1037Note à propos des émetteurs Multiplex 3010/3030  et 4000
La fiche sur laquelle s'enquille le module d'origine est brochée comme suit, de haut en bas, émetteur ouvert et antenne dirigée vers le haut:

rien,

 rien,

noir/moins,

rouge/plus,

rien,

signal/orange

 

1.Instructions sur le module X8 2,4GHz

 

2. Installation

     Step 1 Installation dans l'émetteur... blabla.

    
    Step 2-2 blabla...

   
     Step 3 Installer l'antenne sur l'émetteur...
   
     Step 4 Sélectionner le mode de transmission    Allumer l'émetteur, et sélectionner le mode PPM. Note: le signal du module ASSAN X8 2,4GHZ n'utilise que le mode PPM, à l'exclusion du PCM,

 

2.2.Installation du récepteur

        Step 1: sélectionner la position appropriée dans le modèle. 

L'antenne du récepteur ne doit pas être obstruée ou recouverte de métal, carbone, matériaux fibreux ou conducteurs, ou encore faisant écran...

       
        Step 2: fixer le récepteur


        Step 3: connecter

A noter que tous les « - » sont en haut du boîtier récepteur X8R

 

3.Utilisation du Système X8 2,4GHZ


Binding, ou appairement

Le module émission et le récepteur doivent être appairés (couplés?)

Assurez-vous que l'installation a été correctement et complètement exécutée, que l'émetteur est bien en mode PPM. Alors on peut commencer le « binding »

  • Insérez la prise « binding »  dans les plots « signal » du récepteur: elle ponte le plot 1 et le plot 3.

  • Allumez l'émetteur, La LED du module émission passe au rouge. Actionner complètement le manche correspondant à la voie 2. (Soit gauche-droite, soit haut-bas selon l'attribution des manches sur l'émetteur). La LED rouge du module émetteur clignote alors rapidement et  cela bippe, ce qui signifie que le module attend un signal du récepteur.
    Si le "binding" ne démarre pas, vérifiez  que le neutre n'a pas été décalé de manière importante sur le Tx; vérifiez également que la course n'est pas limitée par "dual rate"  ou autre dispositif.   Pour comparer: on se trouve dans le même cas que lorsqu'on   étalonne une manette de jeu pour simulateur: il faut disposer de toute la course.

  • Allumez la partie réception, la LED du récepteur se met aussi à clignoter,

  • Après quelques secondes, le système va se connecter automatiquement. Les 2 LED vont passer au vert et les bip du Tx cessent.

  • Débranchez le cordon « binding » et rangez-le en lieu sûr... pour un éventuel futur usage.

  • Le « binding » est terminé. Il n'y aura plus besoin d'effectuer cette opération entre les deux membres de ce couple Tx et Rx.

  • Si l'on souhaite utiliser ce récepteur avec un autre module émission, il faut impérativement ré-appairer ce Rx: ayant déjà été « couplé », il doit forcément « divorcer » de son ancien module émission! Il suffit simplement de reprendre la procédure ci-dessus.

Note1:
 la durée du « binding » peut parfois atteindre une douzaine de secondes.
Le module émission peut se révéler polygame! A savoir qu'il peut "épouser" plusieurs récepteurs... après "binding", bien évidemment.

Note2:
Et enfin expliquons la présence du condensateur accompagnant le Rx:
Sur un modèle possédant de nombreux servos, ces derniers peuvent faire  un appel important de courant:  il se peut alors que le récepteur  se trouve sous-alimenté en énergie, et il risque de  "décrocher", d'où une perte de liaison momentanée avec l'émetteur. Pour pallier cet inconvéneient, on peut utiliser  un condensateur 4700µf branché  sur une voie quelconque du Rx  ou sur un cordon en  Y si toutes les prises sont  déjà utilisées. Ce dispositif  permet d'éviter la chute brutale de tension due à un appel de courant provenant de plusieurs servos actionnés simultanément.
Signalons que la plupart des  nouveaux RX 9 voies ont la possibilité de leur de brancher   deux alimentations séparées, éliminant de ce fait le problème de décrochage.  Autre solution: la double alimentation: une batterie pour le Rx et une autre pour les servos... 

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Baron à skis

17 Décembre 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

DSCN0917.JPGIl a neigé  en Mayenne.
Oh, pas des tonnes!

Tout juste ce qu'il faut pour que je puisse envisager de faire décoller mon Baron   sur le tapis neigeux, le modèle ayant troqué ses roues contre des skis.


Le passage de l'option "roues" à l'option "skis " s'éxécute en moins de cinq minutes, dans la mesure où l'axe des roues est également celui utilisé pour  l'articulation des skis.

Ces derniers doivent adopter en l'air  exactement la même incidence, sous peine de vol dissymétrique; et à l'atterrissage, ils se doivent d'être cabrés, sinon la spatule va "enfourner"... avec risque de capotage et passage sur le dos.DSCN0921.JPG

L'astuce?  L'avant du ski est tiré vers le haut grâce à un élastique qui traverse un tube laiton. Voir photo.
Tout ce système constitue un amortisseur très efficace...
Je  me suis rendu à pied dans  un herbage situé 500 mètres derrière  chez moi...
DSCN0920DSCN0918
Branchement de la batterie, vérification des gouvernes et du moteur électrique...

Et après, il suffit de mettre mi-gaz et laisser glisser   longuement  le modèle sur la neige avant de tirer doucement  sur le manche.
Ensuite, les "touch and go" s'enchaînent  avec  plaisir...

Et comme le soleil a pointé son nez,  j'ai passé quelques  dizaines de minutes fort agréables!!!


Dommage qu'il ne neige pas plus souvent dans nos contrées...
DSCN0916
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J’veux l’mêm… !!!

10 Août 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Curieux titre il est vrai ; mais vous comprendrez aisément au fil de ce témoignage.

Plantons le décor.

Je séjourne en bord de mer, et le soir, avec mon petit-fils  Maxence,   nous investissons  la plage désertée de ses  baigneurs pour faire évoluer nos modèles.

Nous nous installons à l’écart du camping, lui, avec son fidèle Polyclub, qu’il maîtrise de mieux en mieux.

Moi, avec un MiniMag survitaminé.

Les deux modèles attirent souvent l’attention des promeneurs, qui viennent jusqu’à nous pour questionner.

Mais  le matériau intrigue. « C’est fait en quoi ? Du polystyrène expansé ? »

Et moi de répondre que si cela ressemble furieusement à de la  « caisse  à poisson », c’est quand même plus résistant,  puisqu’il s’agit de polypropylène expansé. Incassable (ou presque), recollable instantanément… bref, offrant de nombreux avantages lorsqu’on fait du camping.

Maxence s’amuse à faire du vol stationnaire face à la brise, et pose le modèle quasiment à l’arrêt.

Avec le MiniMag, changement de registre, puisque la puissance est au rendez-vous. Grimpée à la verticale, tonneaux, vol  dos, loopings… 

« Et ça fait pas de bruit ! » commentent les gens  avec ravissement.

Il  faut alors expliquer que nos moteurs sont électriques, sans charbons, et que nos accus sont hérités de l’avancée technologique impulsée pour les téléphones et autres ordinateurs portables.

« C’est difficile à piloter ? ça peut voler longtemps ? ça porte loin ?...»

Discussions sympathiques avec les spectateurs  dont certains  se renseignent de savoir où l’on peut acquérir ces modèles, comment il convient d’aborder la discipline... A chaque fois, je m'empresse d'ajouter  que l’on peut trouver sur Internet un simulateur gratuit (FMS).
Puis  l’on retourne à la caravane, le cœur léger.

 

L’autre matin, alors que je descends chercher ma baguette de pain à l’accueil tout en rêvassant,  je suis abordé par un type déjà fort bien réveillé.

Qui me dit tout de go (j’attends encore son  bonjour): « C’est vous qui faites évoluer des modèles réduits le soir sur la plage ?

-          Euh, oui… pourquoi ?

-          Ousk’on peut acheter ça ?

-          Ben, dans tout bon magasin de modélisme.

-          OK ! »

Puis évoquant mon MiniMag, le gars me dit :

« J’veux l’mêm… !!! »

C’est alors que je cherche à  lui expliquer qu’il serait préférable de commencer par un Polyclub….

« Non, non, celui-là, il a pas assez de punch ; celui que je veux, c’est le vôtre.  J’veux l’mêm… !!! »

Puis il ajoute : « Au fait, combien ça coûte ? Parce que,  avec ma femme, on pense qu’avec  75 Euros…

-  Euh, non, il faudra y mettre un peu plus…

-  Ah bon ?  Ben tant pis, j’irai chercher sur EBay, j’en trouverai bien un que j'achèterai à pas cher ! »

Le type a tourné les talons. Pas de merci, pas d’au revoir… Il a disparu aussi vite qu’il était arrivé.

Un peu abasourdi, je suis descendu acheter mon pain…

Acheter ? Ah, oui, acheter…

Ce verbe s’est   soudain mis à  trottiner dans ma cervelle. Et au milieu de mes pensées encore brumeuses, revenait cette question : acheter ! Mais pour quoi faire?

Ainsi donc j’achète pour me nourrir... mais j'achète aussi pour me vêtir, me divertir, me guérir.
Je peux aussi acheter du plaisir.
J’achète parfois de quoi épater la galerie. J’achète de quoi frimer... J’achète.

Vive le Pouvoir d’achat !

(C'est sans doute vrai que l'argent donne du Pouvoir!)
....
Curieuse société, qui « fabrique » des acheteurs stéréotypés, tout aussi consommables que les produits qu’ils achètent. Qui caresse dans le sens du poil tous ses « gentils » consommateurs, élevant même au rang d’icônes des rigolos dont le credo est :

« J’achète, donc je suis ! »

Bof...
Qu'ils continuent donc d'acheter, instantanément, selon leurs désirs compulsifs. 

Tels des gamins capricieux…


Mais concernant le comportement de mon interlocuteur, en aucun cas je n'aurai envie de crier:

J’veux l’mêm… !!!

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DROLE DE MANIF...

19 Mai 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

J'étais "monté" dans la capitale pour assister à un colloque intitulé : "Impact médiatique des activités aériennes liées à la pratique des engins volants radio commandés et retombées financières plus parti­culièrement au niveau des hôtels "


Ouf ! Tout un programme, n'est-ce pas ? Débouchant d'une magnifique avenue, je fus soudain abasourdi : une foule considérable avait envahi le bitume. A perte de vue, un long flot humain bariolé, avec banderoles, dra­peaux, oriflammes.

A un agent de police qui se trouvait là, je demandai combien ils pouvaient être, tant cette masse m'impressionnait. 100 000 ! d'après les comptages officiels...

Je me décidai à aller voir de plus près ce cor­tège, et je me retrouvai entouré d'une grosse majorité de "mâles" - tiens, presque pas de femmes, c'est dommage... - Ce qui me frappa tout d'abord, c'était leur tenue : casquettes en général de couleur vive, lunettes de soleil bien calées sur le nez, et petit chiffon dépassant de la poche gauche. Serait-ce des boulistes ? Car un détail m'intriguait toutefois : leur couvre­-chef arborait des badges en métal représen­tant des avions (on appelle ça des pin's paraît-­il). De même, sur les blousons fleurissaient des macarons "Patrouille de France, Tomcat, MM Pilote, US Air Force...

Je ne comprenais toujours pas. Je lus alors quelques slogans :

- Aéro, t'es foutu, tes élèves sont dans la rue ! - Non aux monopoles, non aux vedettes, non au pouvoir d'achat qui baisse.

- Halte aux abus.

- Détaxation du méthanol.

- Pour une revalorisation substantielle de notre loisir.

-Application totale des accords de la Ferté ­Allais et de Cergy - Pontoise.

- Augmentation du nombre de licenciés.

- Négociations immédiates avec nos représen­tants.

Au fait, ils étaient où, les représentants ?

Me déplaçant difficilement vers la tête du cor­tège, je reconnus différents élus des Fédérations Régionales. En fin de cortège, des manifestants fraternisaient.

C'est vers ceux-là que je dirigeai mes pas. "Pourquoi manifestez-vous" ?

- "Nous sommes là pour demander que les apprentis-pilotes de modèles réduits soient AUTONOMES le plus rapidement possible " Enfin je venais de comprendre !

Entre deux slogans repris en choeur, l'un des manifestants me jeta alors:

"Moi, j'en ai marre, j'ai un modèle réduit que j'ai acheté tout construit, je me suis adressé à un club, j'y vais une fois par mois, et depuis six mois que je fais ça, eh ben j'sais pas encore me débrouiller tout seul !"

"Aéro, t'es foutu, tes élèves sont dans la rue !" Beugla-t-il soudain.

"Expliquez-vous, cher monsieur; je remplis souvent le rôle de moniteur dans mon club, et je suis prêt à vous dire que moi aussi je ren­contre des difficultés pour apprendre aux élèves. Je m'efforce effectivement de les rendre autonomes le plus rapidement possible.

Pour y parvenir, un certain nombre de condi­tions me semblent incontournables et restent à remplir.

L'élève-pilote doit être capable de : -s'astreindre à un entraînement régulier dont la durée sera variable selon les individus (plus il est jeune, mieux cela vaut en général) ;

- présenter un modèle aussi sain que possible.
- démarrer et régler seul son moteur ;

- effectuer un décollage sans assistance, même orale.

- ET SURTOUT ATTERRIR SANS CASSE. "

Je lui donnais ainsi ma façon de voir les choses, lui exposant les stages de formation des moniteurs qu'organise le CLAP, ceux pro­posés dans les stations de vacances en direc­tion des élèves, et puis ceux de la FFAM desti­nés aux pilotes de démonstrations ou aux remorqueurs...

Quand il reprit un tonitruant :

"Aéro, t'es foutu, tes élèves sont dans la rue !" II m'avait complètement oublié. Je pensai alors à la chanson d'Edith Piaf : "Emporté par la foule qui m'entraîne, se déchaîne..." Incommunicabilité totale entre deux "parti­sans".

Au fait, j'étais "descendu" dans la capitale pour quoi faire ?

Juste à ce moment, venant à peine de m'extir­per de la manifestation des aéromodélistes, je me retrouvai face à un autre défilé. C'était celui des producteurs de balsa qui récla­maient... je ne sais quoi d'ailleurs, car ils par­laient dans une langue provenant apparem­ment d'Amérique du Sud. Comment avaient-ils fait la traversée ?

Sans doute sur un radeau comme le Kon-tikki, mais ils n'étaient que trois... eux ! Et je crois bien qu'ils demandaient l'appui des Pouvoirs Publics.

Mais qui pourrait les entendre, et les faire accéder à une certaine autonomie ?


Une main s'abattit sur mon épaule : "Arrête de gigoter comme ça, tu m'empêches de dormir !"


C'était ma charmante épouse qui venait de me sortir d'un rêve dantesque ! ·

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En avant la musique

10 Avril 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

 "Je vous parle d'un temps

Que les moins de vingt ans

Ne peuvent pas connaître.."

 

Pardonne-moi, Charles(*), d'avoir emprunté quelques-unes de tes paroles. C'est pour la bonne cause !

Car je connais au moins un modéliste qui apprécie; parce qu'en plus de connaître le pilotage, il connaît également la musique. Etonnant, non ?  

Mais il est d'abord modéliste.

"Je vous parle d'un temps... "

Tout ça pour évoquer ses débuts de pilote.

On ne sait d'ailleurs plus lequel des deux, du père ou du fils, fut tenté par l'aéromodélisme. Mais on sait que leur projet débuta par la construction d'un Prima. Une fois construit ce petit avion ne demandait qu'à prendre l'air, bien sûr!

Mais on a beau être enthousiaste, on n'en demeure pas moins prudent ! On contacta donc un modéliste chevronné, un ténor du pilotage, avec lequel on prit rendez-vous. Lui, il "connaissait la musique."

 

Le jour dit, à l'heure dite, Michel et son fils se retrouvèrent à l'endroit convenu.

On attendit le pilote "moustachu"... qui se fit attendre. Il avait dû bouffer la partition et avait de ce fait oublié le rendez-vous.

Mais le petit Alain piaffait d'impatience : il voulait voir voler son avion. "Dis, P'pa, on l'essaye quand même ?

- Non c'est pas raisonnable, répondit le père ; on ne sait pas piloter, et on va tout casser du premier coup."

  Le temps passant, le petit Alain se fit plus pressant.

"Dis, P'pa, j'voudrais voir voler l'avion…"

Et le "P'pa" qui ne voulait pas déplaire à son fils, décide de tenter un essai. On ne serait pas venu pour rien !

Un coup de baguette sur l'hélice, et le moteur fut mis en route; il égrena ses notes claires pour la plus grande joie de nos deux compères (Etait-ce en clef de sol ?)

On accéléra, et le petit oiseau de balsa entame son premier vol, que l'on pourrait hélas comparer... au chant du cygne. Ce fut en effet une envolée lyrique, qui se termina par une fausse note en un énorme "couac".

Car le petit avion épris de liberté disparut soudain à la vue de nos compères, pour qui ce premier bout d'essai s'achevait sur un joli désastre. On a beau connaître la musique, on n'en est pas pour autant capable de mener un modèle réduit tel un chef d'orchestre, à la baguette...

Il fallut tenter de récupérer l'oiseau, qui ne se trouvait plus à leur portée. Peine perdue.

 

Le lendemain, Michel revint sur le terrain de ses exploits. Bien décidé à mettre la main sur son modèle.

  Après avoir arpenté quelques hectares, il tomba nez à nez avec son joujou posé... en bordure d'un étang. Lac des cygnes?

 C'est alors que "P'pa" commença par injurier son modèle, pour avoir pris la clef des champs sans autorisation. Mais il se ravisa bien vite. "Il ne faut pas brusquer les modèles réduits... ils risquent de s'en souvenir... "

"P'pa" Michel, lui, se souvient fort bien de cette mésaventure, qu'il me raconta avec forces détails un jour de pique-nique avec les modélistes du Menez Hom début juillet 2001.

Le tout ponctué par de grands éclats de rire.

Et il s'empressait d'ajouter: "C'est une histoire vraie, celle-là ! Au bémol près !"

Mais on n'en doute pas mon cher Michel. Comme toutes tes histoires.

Et pour mettre de l'entrain, Michel avait apporté dans le pré qui nous accueillait ce jour-là une petite batterie (en 12 volts, il ne donne pas encore dans les percussions... quoique... ). Tout ça pour alimenter son clavier, son ampli... Et il y allait d'une chanson à boire par-ci, d'un tango par-là, ou bien d'une valse de Vienne. Eh oui ! On a le droit d'avoir des goûts éclectiques !

 

Tiens, ça me rappelle un autre souvenir.

 Imaginez quelques modélistes présents sur la pente. Un petit planeur bleu du nom de Panda virevolte, fait des cabrioles, monte, descend, tourne, semble danser comme une valse chaloupée.

Et qui se trouve aux manches ?

 Notre ami Michel, bien sûr ! Qui chante à pleins poumons une valse de Vienne! Le Beau Danube Bleu, je crois. (En hommage à la couleur de son planeur ?)

 

"Pom'pom, pompompom, pom pom, pompom.

Pom, pom, pompompom, pom pom, pom pom..."

 

Et le Panda décrit dans le ciel de bien jolies courbes.

Quand je vous avais dit que notre ami connaissait la musique.

Et comme maintenant il connaît aussi le pilotage, dont il maîtrise parfaitement les partitions, ses planeurs prennent l'air, et lui il s'occupe de la chanson...

 

(*) Aznavour

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Le piquet

23 Février 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

Je  suis sûr que vous n'avez pas eu la chance de voler dans un environnement aussi bucolique que le mien.

 Il y a de cela quelques "bonnes années", la piste de notre club était tracée au beau milieu d'un herbage. Ainsi n'était-il  pas rare de jouer les cow-boys avant ou pendant une séance de vol, car les gentils ruminants qui partageaient le pré que nous louions semblaient irrésistiblement attirés par nos modèles réduits.

Vous me direz que pendant la semaine, afin de protéger une zone à peu près respectable, nous posions une clôture électrique pour délimiter notre territoire. Mais les "sales" bêtes finissaient parfois par abattre les piquets... et laissaient de "grassieux" souvenirs de leur passage. Ces épisodes, nous les rencontroins bien évidemment à l'époque où les bovidés vont paître.


Mais je connais quelques enragés humains qui sont capables de braver les intempéries afin d'ingurgiter leur dose de vol... sinon, c'est l'état de manque assuré.


Je veux vous entretenir d'une de ces fois où... il y a quelques lustres...

C'est l'hiver, il gèle à pierre fendre.

Je rumine dans mon atelier, n'osant braver la froidure.

La sonnette... un homme encagoulé vient me proposer une sortie "vol". Vraiment, je ne suis pas "chaud" ! Il réussit pourtant à me convaincre, et nous voilà partis chacun avec un modèle vers la lieu de nos exploits aéromodélistiques. Rituellement, notre premier boulot est de sortir les piquets de terre, afin de "coucher" la clôture électrique.

Chacun par un bout, nous procédons méthodiquement à l'arrachage des fichus piquets... et pas même une vache pour nous regarder.

Arrivés comme par hasard en même temps à l'angle de la piste, nous nous faisons des politesses, mon compagnon et moi, pour savoir qui aurait l'honneur de s'occuper de l'ultime et dernier piquet. LE piquet "majeur", LE symbolique, celui que nous avons fabriqué en tube de 4 cm de diamètre, inséré dans une cornière, elle-même plantée dans le sol.

Pourquoi tant de précautions ? Nous avions remarqué qu'à l'angle de la piste, les bestioles venaient souvent se frotter, et qu'elles finissaient par mettre par terre notre réseau de fil; et une fois les fils par terre,  à elles la liberté,:et une bouse par-ci, et une bouse par-là. .. notre piste était devenue un "bousodrome". Avec LE piquet nous avions trouvé LA parade !


Michel, le plus costaud des deux, essaie de retirer le piquet "majeur". En vain. J'essaie : pas mieux !

Eh oui ! Le sol gelé a emprisonné LE fameux piquet. Comment dégeler la terre? En la réchauffant bien sûr! L'homme est décidément plein de ressources naturelles ! Lequel des deux souffla à l'autre: "Y'a qu'à uriner* dessus ! A 37°, ça devrait faire fondre la glace !"

*(je ne suis pas sûr que ce verbe ait été celui que.. . mais la bienséance m'oblige à surveiller mon langage...)

Il fallait être fou, ou particulièrement courageux, pour sortir son appendice par un froid pareil. Chacun notre tour, et de façon pudique, nous abreuvons donc notre piquet majeur... deux doses... En vain ! Même quelques ultimes gouttes ne parvinrent pas à débloquer la situation. 


"On a du carburant !" tonna l'un des comparses. Ce n'était plus d'urine que l'on parlait!


Et une grande rasade de méthanol + huile fut versée  au pied du piquet. On y craqua une allumette, avec la satisfaction béate de celui qui se dit : "Rira bien qui rira le dernier!"

Quelques litres de carburant furent ainsi consommés. Toujours en vain !

L'un des deux propose même, dans un ultime effort, de satisfaire à des besoins (sur)naturels. En vain à nouveau.

LE piquet nous narguait, là, au bout de notre piste.

Mais la sagesse nous enjoignit de ne pas tenter un vol. Chacun sait que, s'il n'y a qu'un obstacle, aussi minime soit-il, c'est là qu'on se le paye !


Nous décidâmes sagement de remettre:

    - notre partie de vol à un autre jour

    - et les autres piquets dans leurs trous respectifs, non sans mal d'ailleurs.


C'est ainsi que nous rentrâmes, fort marris, "la queue entre les pattes'... mais avec une grande satisfaction : celle de n'avoir rien cassé ce jour-là !

On se console comme on peut, non ?

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Tel est pris...

8 Janvier 2009 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme

II est des télépilotes qui suscitent un cer­tain engouement par leur pilotage, leurs constructions, leurs facéties... la liste pourrait être bien longue.

Parfois, sur les pentes, ne connaissant même pas le nom des bonshommes, on les définit en faisant appel à la description de leur planeur, à la "qualité" de leur pilo­tage, voire à leur aspect physique. C'était sur le Ménez, en 1983, je crois. Nous vîmes arriver un jour un Roitelet acro, suivi de son propriétaire. Mais le der­nier nommé fit l'unanimité de par sa froi­deur et son apparent refus de communi­quer avec la bande des habituels fêlés fré­quentant le site. Disons plus abruptement qu'il ne nous sembla pas sympathique - très subjectif tout ça ! - Et dans ces cas-là, on ne peut pas dire que le groupe auquel le personnage est confronté soit enclin à la générosité.

 

Ce Roitelet, pourtant, il ne volait pas mal du tout, ma foi. Quant à son propriétaire, il faisait preuve d'une régularité de métro­nome : il arrivait tous les jours à la même heure, vérifiait que sa fréquence était libre, volait, posait, puis repartait sans avoir prononcé le moindre mot. Certains de mes collègues avaient même avancé l'hypothèse que notre homme était forcé­ment étranger puisqu'il ne parlait pas : il ignorait le fançais, évident, non? Les plus affreux affirmaient qu'il était assuré­ment muet !

 

Ah ! Mais j'ai oublié un détail : notre héros possédait un magnifique pupitre en plexi­glas, de forme très aérodynamique, avec quelques autocollants par-ci par-là. Ah ! ce pupitre à l'intérieur duquel était douil­lettement entreposé l'émetteur, le tout suspendu au cou de son heureux proprié­taire par une splendide bretelle ! Qu'est­-ce qu'il a pu nous faire causer ! Et c'est ainsi que nous avions baptisé son posses­seur comme étant "l'Homme au Pupi­tre"... Mais je me demande si ce n'était pas là une marque évidente de notre jalou­sie.

 

Au 15 août  tous les ans, là-haut, c'était  la fête folklorique, avec des milliers de visi­teurs, et on ne peut pas prendre sa dose de drogue védépiste. Alors, au camping, en état de manque, on s'ennuie ; le désoeuvrement aidant, les langues fonc­tionnent admirablement. Je ne sais plus dans la tête de quel infâme germa soudain une idée "géniale". Et si on en fabriquait un, de pupitre ? Mais pas n'importe lequel... Et il faudrait qu'il ait ceci, qu'on lui mette cela... De fil en aiguille, nous mîmes notre projet à exécution. Quelqu'un jeta son dévolu sur une caisse ayant contenu des bouteilles de Perrier. Une magnifique ficelle bien dégoûtante servit de bretelle. Un autre apporta un trè­fle à quatre feuilles que l'on colla sur notre pupitre avec cette mention écrite juste au-­dessus : ANTI-CRASH. On découpa un trou sur le dessus de la caisse pour y déposer un verre avec sa paille. Le tout se trouva affublé d'une manche à air mon­tée sur un tube télescopique (le tissu pro­venait d'un rideau subtilisé dans une cara­vane, pardon Colette !).

Enfin, ce pupitre, il avait fière allure ! C'est alors qu'un idiot de service suggéra ce qui suit : "Demain, nous montons à la pente, l'un d'entre nous se colle le bidule au cou et se place pour piloter juste à côté de l'Autre !".

Approuvé à l'unanimité !

 

Le lendemain donc, notre cohorte arrive au Ménez, fébrile. Chouette, notre "vic­time" est déjà là. Les appareils photos sont vérifiés une dernière fois, car il conviendra d'immortaliser cet instant, fleuron de l'humour gaulois. Notre pupi­tre va bientôt faire son apparition... Quand le Roitelet se présente à l'atterris­sage, glisse sur le sol, et s'arrête, impec­cablement posé.

Notre homme va nonchalamment récupé­rer son oiseau... et remonte dans sa voi­ture !!!

Ce fut la dernière fois qu'il vint faire du vol de pente au Ménez, car jamais nous ne le revîmes.

Bien involontairement, sans doute, il ne nous permit pas de mener notre blague à son terme.

 

Y aurait-il eu un traître, parmi nous, qui l'aurait mis au courant de nos manigan­ces ?

 

Tel fut pris qui croyait prendre.

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L’ivresse des cimes

20 Décembre 2008 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Humour et modélisme


L’ivresse des cimes

 

Toute la semaine, le temps a été exécrable. Brouillard, bruine, froid…

Quand au milieu de cette grisaille,  la météo annonce une fenêtre favorable : éclairicies, vent de Nord-Ouest.

Je contacte mon compère Noël, et nous convenons d’une sortie en vol de pente.


Nous voici donc tous les deux dans l’herbage en pente. Le ciel est parsemé de petits cumulus, et malgré la température à peine supérieure à zéro, la sensation de froid est tempérée par les rayons du soleil.

 

Nous savourons tous les deux la griserie  de pouvoir respirer au grand air et de faire « mumuse » avec nos planeurs.

 

Le nez pointé vers l’azur, nous échangeons des propos anodins…

Dialogue, extraits :

« On est bien, hein, là, tous les deux ?

          -  Ouais !

          -  C’est mieux que de rester enfermé à la maison !

          -  Ouais !

          -  Et au moins, on ne fait pas de  conneries!

          -  Ouais… »

 

Le « au moins, on ne fait pas de conneries» c’est Noël qui vient de le dire… 

Et moi, naïvement, d’ajouter : « Du moins pour le moment ! »

J’ai à peine prononcé cette phrase que j’entends un bruit auquel je ne m’attends pas, comme un froufrou dans les branchages.

Je demande alors:

"C'est quoi ce bruit?"

Et Noël de répondre:

"J'sais pas..."

J'en profite pour  scruter rapidement le ciel… et je  trouve... un seul modèle  en vol.

Je questionne alors :

« Dis-moi, Noël, mais où est ton planeur ? »

Et lui, posément, avec une superbe assurance, de pointer son index vers le seul planeur qui reste dans le ciel, et d’affirmer : 

« Là ! Voyons !!! »

« Euh…Ben non, Noël ; celui-là, c’est le mien !!! »

Et afin d’en être vraiment sûr,  j’imprime illico-presto  un mouvement de roulis à ma machine.

Mon compagnon comprend immédiatement sa bévue : il « pilote » mon planeur !

Mais au fait, où est le sien ?

Je lui signale  alors que, juste avant d’entendre le froufrou,  j’ai aperçu du coin de l’œil un bidule blanc qui semblait se trouver au-dessus de la haie située sur notre droite.

Noël se met rapidement en devoir de marcher dans cette direction, cherche quelque temps… et finit par retrouver son planeur, le nez un peu rétréci à la manière d’un museau de bouledogue.

Fort soulagé, mon acolyte  revient alors  avec son modèle à la main,  contemplant  la  terre qui orne l’avant du fuselage.

Mais comment expliquer cette perte de contrôle visuel ? Mon modèle est  plus grand et possède un empennage en "T", alors que le sien est équipé d'un empennage classique...

Il tente vainement  d’apporter une explication,  aussi scientifique que possible… ponctuée par cette question qui revient comme un leitmotiv :  « Mais où avais-je donc la tête ? ».

Je ne saurais répondre...

J’oserais toutefois émettre une hypothèse, qu’il nous faudra bien évidemment  vérifier :

Malgré le faible dénivelé de nos pentes mayennaises, serions-nous donc victimes d’un mal appelé ivresse des cimes !!!

 


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