Quand un accu li-po prend feu
Par un beau matin d'octobre ensoleillé, je file vers le Montaigu afin d'y faire voler un de mes petits planeurs Lidl.
C'est très pratique dans la mesure où il suffit d'allumer l'émetteur, puis le récepteur, vérifier que tout est OK, et on jette.
Combien de fois ai-je effectué cette manoeuvre?
Donc comme d'hab, j'allume Tx puis Rx, je gigote les gouvernes, je pousse le manche des gaz, et hop, c'est parti!
Sauf que cette fois, après une petite vingtaine de mètres, le moteur s'arrête et l'émetteur m'annonce: "signal radio perdu!"
Comme un grand, Lidl se pose seul très doucement dans l'herbe. Que s'est-il passé?
Je m'en vais donc à sa rencontre, et je remue les manches, pour ne constater aucune réaction. Inerte, amorphe, paralysé!
Je récupère mon oiseau, mais en retournant vers la voiture, je sens comme une odeur... bizarre!
C'est alors que je vois sortir à l'emplanture de l'aile gauche une jolie(?) fumée bleutée!
Merde, mon modèle prend feu! Ouais, un remake du feu grégeois!!!
Vite, je le pose par terre, et n'ayant aucun ustensile idoine pour ne pas me brûler en voulant sortir l'accu, je shoote carrément dans ce pauvre modèle, ce qui a pour effet bénéfique d'éjecter l'accu, qui continue à se consumer quelques mètres plus loin!
Le processus se poursuit avec quelques pschitts... jusqu'à ce que l'incendie s'arrête seul! Mais ayant tout de même l'impression d'avoir sauvé les meubles, j'ai eu le temps de faire quelques clichés.
Ben, j'ai eu chaud, très chaud (fort mauvaise plaisanterie, j'en conviens!)
A part la section centrale qui a un peu(?) chauffé, je récupère la quasi totalité de tout ce petit monde.
Que s'est-il donc passé? Un court-circuit au niveau de l'accu lui-même? Un élément qui part en quenouille et qui communique sa folie aux deux autres?
Je n'en saurai jamais rien!
Toujours est-il que c'est la seconde fois que je me trouve confronté à un tel problème.
https://bernardino.over-blog.net/article-controleur-grille-en-plein-vol-52510599.html
Et je me réjouis que ce dernier incident se soit déroulé en plein air sans trop de dégâts.
Ce même départ de feu dans l'atelier? Je n'ose imaginer!
Du mont Narbonne à la qué-quête des Kunus
Dans la mesure où mon épouse participe à un atelier ludique le mardi toute la journée, je suis temporairement célibataire. J'ai donc tout loisir d'aménager mon planning comme je l'entends.
Ce 3 octobre, j'ai jeté mon dévolu en direction de Saint Léonard des Bois. Et pourquoi me demanderez-vous?
Tout simplement parce que dans le cadre du géocaching, je lorgnais une "Adventure lab" qui me tentais depuis fort longtemps.
Cela consiste à effectuer un parcours au cours duquel chaque géocacheur est invité à se rendre en 5 points différents, récupérer sur place un renseignement spécifique. Moyennant quoi, grâce à la collecte, on peut accéder à une cache dite "bonus"
J'aurais pu y aller bien avant, mais les températures caniculaires m'en avaient dissuadé!
J'ai donc stationné mon véhicule au coeur du village, et j'ai attaqué l'escalade vers le parc animalier et le mont Narbonne.
Rappelons que cette "adventure" nécessite une bonne condition physique et des chaussures qui tiennent la route!
Une chose est sûre: je peux déjà vous assurer que "l'excursion" du jour restera pour moi l'une des plus difficiles physiquement. Rien que l'ascension vers le Mont Narbonne... J'ai bien failli stopper ma recherche après la toute première étape!
Assis sur un banc, je pouvais contempler le paysage qui s'étalait à mes pieds, tout en pensant à mon fils qui décolle en parapente à partir de ce même site.
Je suis redescendu en prenant mon temps, pour parvenir à l'église, étape 2. Arrivé dans le rayon des 20 mètres obligatoires, mon smartphone a bippé pour me poser la question... et quand j'ai voulu répondre... je me suis aperçu que le réseau avait disparu! Et comme si cela ne suffisait pas, il s'est mis à pleuvoir, petitement d'abord, et ensuite sous forme d'une violente drache.
Retour précipité vers la voiture, où j'attends que la météo se montre plus clémente. Puis je m'en vais à la recherche d'un endroit où je pourrai récupérer du réseau afin de fournir ma réponse, sans quoi ma quête va s'arrêter là. Par bonheur, l'entreprise réussit. Descente vers la chapelle, question sur les croix et là encore, d'un seul coup plus de liaison.
Il m'aura ainsi fallu ruser à chaque fois ou presque pour franchir le seuil de l'étape.
Midi arrive: je pars à la recherche d'un restaurant: tous fermés.
Je file alors vers Saint Céneri le Gérei en me disant que je devrais trouver: un seul est disponible, mais à des tarifs que je juge inadaptés à ma situation.
Et si je me rendais à Moulins le Carbonnel? Là, je vais trouver un petit établissement où je ne retiendrai que le dessert, un gentil tiramisu.
Entre temps, l'ami Drager m'adresse un message concernant la cache mystère parue dernièrement à Soulgé sur Ouette:
Bonjour Bernard
Je viens d'avoir un désistement de réunion.. On peut se retrouver en soirée... 17h ou 17h30 après mon boulot.. pour tirer cette histoire de kunus au clair...
Es tu dispo ?
La Quête des Kunus GCAEPK6
Ce à quoi je réponds positivement.
Et je retourne à Saint Léonard pour l'étape 4 et enfin la 5. Toujours problèmes de réseau à résoudre, sauf lorsque je vais me trouver au sommet du Haut Fourché... que j'atteindrai après avoir positionné la voiture un poil dans la montée vers la sortie du village. Une marche de 450 mètres, en terrain pas très pentu... Mes mollets m'en remercient encore.
Ayant alors récolté tous les indices nécessaires, je me suis rendu aux coordonnées finales afin de dénicher la boîte Bonus. Saint-Léonard-des-Bois, un joyau (Ad lab bonus) GC9FBD2
Étais-je trop fatigué?
Toujours est-il que je n'ai pas eu l'opportunité de dénicher ce qui aurait pu consister la cerise sur le gâteau.
Ce sera peut-être pour une prochaine sortie vers Saint Léo... que je connais depuis fort longtemps.
A partir de cet instant, on entame la seconde mi-temps du match.
A Evron, je récupère au passage mon ami Félix, et nous nous retrouvons avec Drager au WP1 à Soulgé... N 48° 03.865 W 000° 33.906
Grâce aux photos récemment fournies par le poseur, nous finissons par mettre la main sur la boîte, qui contient les coordonnées Nord de la finale.
Nous enchaînons ensuite les autres étapes. Et il faut dire que la stratégie adoptée s'est avérée fort judicieuse. Nos smartphones affichaient des pages différentes, auxquelles nous nous référions en fonction des circonstances... parce que ces fichues boîtes étaient sacrément bien planquées, et 3 paires d'yeux plus six mains, c'était pas forcément du luxe.
Nous finissons enfin par dénicher la finale, et d'un commun accord, nous décidons d'arroser ça comme il se doit! Ne sommes-nous pas les premiers à avoir réussi?
Tous les trois devant une bonne bière, nous devisons gentiment. Faut avouer que ni Félix (marechal1) ni moi n'avions eu l'opportunité de rencontrer Drager, que nous ne connaissions qu'au travers de messages géocaching.
Il faudrait maintenant un très long chapitre pour évoquer tous les sujets de discussion abordés. Pour ma part, je tiens quand même à signaler que Drager a été élève de Maurice Fouilleul, l'un de mes collègues à Hambers. Et qu'il m'a avoué être devenu enseignant à cause de (ou grâce à) cet instit passionné de foot.
Drager évoquant d'ailleurs les rencontres inter-écoles du mercredi après-midi... au cours desquelles nous nous sommes peut-être croisés!!!
Toujours est-il que, en raison des nombreux points communs qui nous rapprochaient les uns les autres, la soirée aurait pu se prolonger, mais nous devions rejoindre nos épouses respectives.
Conclure?
Une fois encore, je me dis que le géocaching permet d'effectuer de fort belles rencontres... pour qui veut s'en donner la peine!
La Transcoëvrons à Mézangers le dimanche 1er octobre 2023
J'étais parti pour faire voler mes modèles réduits sur la route "d'en bas"
Mais le vent de Sud passant par dessus la colline générait de joyeuses turbulences là où je me trouvais.
J'ai donc abrégé ma séance, et je me suis rendu à l'habituel point de ravitaillement tenu par des bénévoles.
J'ai d'ailleurs pu rencontrer quelques têtes connues, anciens élèves ou pas...
Dont un ex participant du Paris Brest Paris, qui trouvait que la boucle de 70 km c'était presque un jeu d'enfant! Ben voyons...
D'autres semblaient trouver que, quand même...
J'ai aussi pu apercevoir de nombreux VTT à assistance électrique. Il n'y avait pas lieu de s'en offusquer puisqu'il ne s'agissait pas d'une compétition.
Le stand de ravitaillement a connu une très belle affluence, puisque situé à la croisée de différents circuits.
J'ai également pu échanger avec des marcheuses qui avaient opté pour la bouclez de 15km; ces dernières me faisant part de leur satisfaction grâce aux chemins fort bien entretenus et très plaisants