Ruelle ou résidence?
Quand même les GPS ne semblent pas faire leur boulot!
Que je vous raconte...
Je réside un charmant village nommé BAIS, dans la Mayenne. Qu'il ne faut pas confondre avec son homologue Bais dans l'Ille et Vilaine. Si j'ajoute que chez moi c'est du 53 et l'autre du 35... Vous aurez compris que la source d'erreur n'est pas forcément négligeable. J'ai d'ailleurs quelques anecdotes sous le coude, drôles parfois... Comme celle de ce photographe scolaire qui avait débarqué dans le 35 et qui s'étonnait de ne pas nous trouver. Ou moins rigolotes, si j'évoque des gens voulant assister à une sépulture.... au mauvais Bais!
Parmi d'autres méprises, figure celle de mon adresse.
Car j'habite 9 résidence les Petits Champs... Mais attendez la suite...
Tournesol... bonsaï...
Si vous suivez avec plus ou moins d'assiduité ce blog, vous n'êtes pas sans savoir que au moins deux fleurs me plaisent énormément: les roses trémières et les tournesols.
C'est ainsi que l'an dernier, j'avais récupéré au bord d'une haie un petit tournesol, vite replanté chez moi.
Et ce maigrichon avait eu l'air d'apprécier...
Lorsqu'il fut mûr, j'entrepris de récupérer la plupart de ses graines, avec la ferme intention de les semer...
Ce que je fis cette année.
Mais, et chacun sait que je n'ai pas vraiment les pouces verts, dès qu'une légère pousse pointait son nez hors de terre... elle se faisait ratatiner, ne laissant qu'un moignon mort.
Limaces? Escargots? Abeilles coupeuses de feuilles? Autres prédateurs?
Bref... J'ai semé, re-semé, re-re-semé...
Avec total échec, finissant parfois par me décourager.
Jusqu'à ce que, un jour d'octobre, je puisse voir sortir, puis progresser une jeune plante.
J'ai pu observer sa très très lente progression.
Ce qui me permet aujourd'hui de vous livrer l'état de la situation!
Je me trouve donc en présence d'un tournesol que, en raison de son nanisme, on pourrait qualifier de bonsaï.
La raison? Peut-être un semis tardif? Allez savoir.
Ou bien une modification génétique qui perturbe, voire empêche toute reproduction. Ne me dites pas que cela serait une invention de ma part. Voyez ce qui se passe ne serait-ce qu'au niveau du blé où les agriculteurs ne peuvent utiliser leurs propres graines en tant que semis...
Par conséquent, si de votre côté vous avez des infos, je suis preneur!
Ce tournesolet ira-t-il jusqu'à me fournir des graines? Ca, je n'en sais rien du tout.
Mais je suis déjà très satisfait du résultat obtenu!
Maigrichon, certes, mais!
PS: une lectrice m'a envoyé un lien afin que je puisse fouiner un peu, elle écrit:...
La vigueur hétérosis. Les enfants issus du métissage sont plus grands que leurs parents !!!
Mais mon tournesol est nettement plus petit que "ses parents"... Alors?
A VTT vers le Consent
Jeudi 11 novembre. Pas d'armistice pour celles et ceux qui entendent pédaler.
Et comme le soleil est au rendez-vous, j'enfourche mon fier coursier en direction de? Ben ouais, en direction de? Parce que j'ai aussi parfois envie/besoin de changer un peu.
Alors ce sera Hambers qui constituera ma première étape...
Puis direction Le Consent... avec passage sur le petit pont qui enjambe le ruisseau de Bias, bien connu de mon fils que l'on conduisait là afin de taquiner la truite.
Puis virage à gauche en direction de Mézangers. Longue ligne droite à travers la forêt, et vent de face.
Arrivé au niveau du Gué de Selle, je tourne à gauche, traverse le parking fort bien rempli.
Avec arrêt sur le ponton pour escale technique boisson!
Après être à nouveau au guidon de mon VTT, je longe la digue, passe près du réputé Relais du Gué de Selle.
Dans cette portion de circuit, je vais croiser/doubler une quantité impressionnante de gens qui cherchent à profiter du beau temps.
Et tout à coup, j'entends: "Mais c'est Bernard!"
Je pile les freins, pour me trouver en présence d'un trio composé d'un couple d'anciens parents d'élèves et une dame âgée. La plus jeune s'adressant vraisemblablement à sa mère: "Tiens, je te présente l'instituteur qui a inoculé le virus du théâtre à Julienne!"
Il est vrai que Julienne avait un goût marqué pour cette activité. Et on m'explique avec une certaine verve qu'elle en a fait son métier, (ce que je savais déjà) que la jeune femme de maintenant vit avec passion son rôle de comédienne et animatrice de différents spectacles.
"Allez, à plus, bien le bonjour à madame Munoz!"
Je les quitte pour retrouver le goudron lorsque je rejoins la route qui vient d'Evron.
Suite à mon virage à gauche, je passe devant le Poney Club du Gué de Selle. J'enchaîne avec le manoir de la Grande Coudrière... pour entamer une interminable ligne droite qui m'amène au hameau de Chellé.
Puis virage à droite vers le Montaigu. La route s'élève petit à petit, et je finis par rattraper un duo de jeunes vététistes... qu'il me serait pourtant facile de doubler... Mais je n'ose pas.
Ils tournent à gauche au-dessus du lieu-dit La Mare. C'est ce que j'avais l'intention de faire.
Et puis la conversation s'engage. Eux me posant avec une certaine curiosité tout un tas de questions sur l'autonomie, l'efficacité de mon engin... Jusqu'à ce que leur propose d'essayer ma "bécane".
Et là, l'un comme l'autre de me dire en résumé à leur retour: "Ben ça envoie, dis-donc!"
Au sortir du chemin, ils s'en vont à gauche, et moi à droite, avec l'intention d'aller jusqu'à la chapelle du Montaigu.
Arrivé au parking, je constate le même taux de fréquentation qu'à Gué de Selle.
J'atteins le sommet de "la butte". Je m'assois, et termine mon bidon.
Lorsque j'entends quelqu'un qui s'adresse à moi:
"Vous ne seriez pas monsieur Munoz par hasard?
- Ben si, pourquoi?"
Et mon interlocuteur de décliner son identité.
Christophe, un ancien élève, né en 76... qui spontanément me présente sa femme, sa fille, son fils (dont la petite(?) copine est Suédoise... mais on s'en serait presque douté à la taille et aux cheveux blonds.😀)
Puis le monsieur fort disert d'expliquer, de commenter, de faire renaître ce qu'il a vécu dans ma classe.
Je ne voudrais pas paraître (im)modeste, mais je garderai la teneur des propos... sauf, et c'est un leitmotiv quand mes "anciens" me retrouvent sauf, disais-je, le chapitre qu'il dédie à la pratique de l'aéromodélisme en classe... Avec des souvenirs très précis... qui ne peuvent que me combler de joie!
Et Christophe d'ajouter: "Mais vous n'avez pas que le modélisme dans vos passions, il y a aussi l'écriture, parce que je sais que vous avez édité trois livres... Et bien d'autres...."
Avant que nous ne nous quittions, je regarde l'heure, et je trouve plus sage de ne pas redescendre à Bais via le chemin creux qui conduit au Carrefour des Pommiers, puis la Basse-Beucherie.
Ce sera par la route... Mais j'effectue un nouvel arrêt au chemin de la Beslière, histoire de tenter un "coucher de soleil"...
Pas convaincant!
Retour au point de départ, sans passer par le plan d'eau (ça, c'est inhabituel!)
Au final, l'application Strava me crédite d'une distance de 31.570km.
Qui viendront s'ajouter aux 35.660km effectués le 9 novembre.... (Voir ci-dessous)
Ci-dessous, circuit du 11 novembre...
Ciel en feu...
Je revenais d'Evron.
Et en gravissant la corniche du mont Rochard...
Sur la gauche... un spectacle étonnamment flamboyant...
Le ciel est en feu... avec des couleurs dignes d'un brasier.
Je m'arrête une première fois à l'aire de la Grande Barre...
Je repars... et un peu plus loin, nouvelle halte... pour en prendre plein les yeux, ce que la photographie ne traduira pas avec suffisamment de qualité.
M'enfin...
Cela restera tout de même un magnifique souvenir!
Zéro, singulier ou pluriel?


