La pinède du Montaigu n'est plus
Alors? me demanderez-vous, pour quelle raison procède-t-on à cet abattage massif?
Je vous répondrai sobrement que depuis un certain temps j'avais pu observer des arbres couchés... avec des mines qui ne respiraient pas la santé...
Petit retour en arrière: lundi matin, je découvre le chantier... en me disant que ça va ratiboiser dur.
Mardi matin, je retourne, et là, j'ai l'opportunité de discuter avec les bûcherons, qui confirment mes craintes: abattage drastique à cause d'un insecte parasite nommé scolyte. Ce dernier pond des oeufs sous l'écorce, puis les larves rongent le bois, creusent des galeries, et cela finit par tuer les épicéas.
Se pose dès lors la question de savoir quelle solution adopter. Là, je vais fournir l'argument que l'on n'a pas manqué de me donner:
"Déjà que l'épicéa n'a pas grande valeur marchande... mais quand il est bouffé à ce point, il ne vaut plus grand-chose... Pour info, nous avons été contactés afin d'effectuer le même travail du côté de Saulges; sauf que là-bas, tous les arbres étaient contaminés. Les propriétaires avaient trop attendu. Ils ont donc dû payer pour l'abattage, et re-payer pour se débarrasser du bois invendable! Avec les épicéas du Montaigu, certains troncs sont récupérables: palettes, cageots, emballages divers..."
Voilà donc la situation... et si comme me le confiait l'un des ouvriers, "on rencontre des gens qui ne veulent pas comprendre... ben que voulez-vous? Essayez donc de donner à boire à un âne qui n'a pas soif..."
Plein de bon sens le bonhomme!
Et ensuite? D'après mes informations, il est envisagé de redonner au site son aspect d'autrefois... Certaines parcelles sont régulièrement traitées pour combattre la fougère aigle, et avec l'aide des chèvres, elles commencent à retrouver de l'herbe. N'oublions pas que cet espace était utilisé en tant que pâturage.
Petit retour sur les engins de chantier... La machine verte est de marque John Deere... et les bûcherons me l'ont proposée pour 500.000 Euros!
Je suis resté longtemps à détailler son fonctionnement... Avec un bras au bout duquel se trouve planquée une tronçonneuse...
Avec de puissants galets crantés qui manient le tronc comme si c'était une vulgaire allumette afin de l'ébarber complètement.
Sciage, abattage, échenillage, coupe en tronçons d'égale longueur... une minute, et parfois moins!
Un autre engin également articulé se charge de récupérer les billes de bois, et remorque pleine s'en va les déposer près du parking...
Et puis en redescendant vers la voiture, je me suis arrêté près de l'un des gros bidules noirs qui se trouvaient çà et là, en me demandant bien à quoi ils pouvaient servir!
Chacun d'entre eux contient une importante réserve de carburant dont ces machines doivent se montrer particulièrement friandes. Avec fermeture cadenassée... afin de décourager les éventuels voleurs!
Pour compléter mon reportage, et si le coeur vous en dit... vous pourrez toujours aller jeter un oeil sur différents sites:
https://www.deere.fr/assets/publications/index.html?id=b576cc6f#1
https://www.cesse-et-fils.com/
Dernier détail fourni par le patron de l'entreprise: "Y'a des jours où je me demande si c'est bien raisonnable d'investir dans un matériel aussi coûteux! Mais dans la mesure où le travail de bûcheron est particulièrement pénible, on ne trouve plus de gens à embaucher... Et pourtant, autrefois, l'ambiance sur les chantiers était géniale!"
Autres temps, autres moeurs!
Suite à la parution de cet article... ayant déclenché quelques commentaires "houleux" sur Facebook..., j'ai reçu deux messages:
Le premier émanant de la société ayant effectué le travail:
Bonjour Monsieur,
Nous vous remercions pour ce joli article, un texte qui retrace parfaitement la réalité avec de très jolies photos
Au plaisir de vous revoir.
Lune...
Lune...
L'une...
L'autre? Oui, celle qui promène son unique oeil dans le ciel à la manière d'un Cyclope.
Lune... toi qui intrigues. Toi qui inspires... Toi qui fascines... Toi qui joues avec les mers en les gonflant ou les dégonflant au travers du phénomène des marées...
Toi qui joues à cache-cache avec le moindre obstacle... buisson, toit, maison..
Toi que l'on dit responsable de tant d'insomnies lorsque tu es pleine... Parce que non contente de changer ta forme, tu te permets aussi de varier tes couleurs...
Toi qui bien souvent es le premier être que je rencontre lorsque je descends chercher mon journal.
Et qui, suivant l'humeur du jour, me fais sortir l'appareil numérique pour que je me livre à un jeu si stérile qu'il déclencherait le rire des gens bien pensants...
Mais ce matin, ton oeil semblait me regarder de travers.
J'ai tenté de le poser sagement sur différents supports... calmement... délicatement...
Mais rien n'y faisait... Après chaque photo prise, je ne pouvais m'empêcher de penser.
Penser à un être cher qui lutte actuellement contre cette saloperie de virus...
Mais tu n'y es absolument pour rien.
Continue malgré tout de nous intriguer...🙄
Voire de hanter nos esprits...
Re-naissance
C'est loin l'Amérique? - Photo / VTT / Billets d'humeur / Géocaching / Modélisme / Années 50
Ah... il est des jours qui réservent de bien belles surprises! Figurez-vous que ce matin, je trouve en commentaire de mon blog le texte suivant: Buenas tardes, Me cruze por su blog buscando un plano
https://bernardino.over-blog.net/2020/03/c-est-loin-l-amerique.html
Pas facile de se faire entendre...
Je dédie ce texte à Raymond Devos, qui aurait eu le talent d'en tirer un sketch mémorable.
------------------------------------------------------------------------------------
Par ce beau matin de mars, j'avise ma boîte aux lettres avec le système déclenché.
Faut vous dire que mon petits-fils et moi avions mis au point cet avertisseur suite à une remarque du gamin qu'il était : "Dis, papy, pourquoi chez nous c'est pas comme dans les dessins animés où un truc se relève quand le facteur il a mis du courrier?"
Et comme notre gadget fonctionnait pas trop mal, l'un de mes voisins s'en inspira afin d'équiper lui aussi sa boîte.
Or donc ce matin... j'ouvre, et je découvre un paquet... destiné à une anglaise qui réside non loin de chez moi, au 9 RUELLE des Petits Champs. Alors que mon adresse est 9 RESIDENCE des Petits Champs.
Ce n'est pas la première fois... D'habitude, lorsqu'il s'agit d'un simple courrier, je fais le facteur-bis et je glisse le pli à travers la fente.
Sauf que dans le cas présent... si je m'en vais rendre visite à ma britannique... et qu'elle n'est pas là, je suis contraint de revenir avec le paquet sous le bras.
Dans la mesure où sur "l'étiquette-adressage" figure un numéro de portable, j'appelle... Répondeur banal: "Vous êtes en relation avec... et après le bip sonore...".
OK... Changeons de stratégie. C'est du Chronopost, je m'en vais les contacter. 3631
Et à partir de cet instant, j'entre dans une scène digne d'Ubu roi ou les "ronds de cuir"... sauf que à aucun moment je n'aurai un interlocuteur crédible au bout du fil. Qu'il soit robot nommé Léonard, ou qu'il soit humain!
Si c'est pour ceci tapez 1... si c'est pour cela tapez 2...
Repartons via Internet... même scénario ou presque. Y compris lorsque je découvre que l'on peut "chatter" avec le fameux Léonard, qui se focalise sur le mot "colis", et qui sempiternellement me demande le N° idoine.
Alors je fournis le N° de suivi, et on me répond invariablement: "Votre colis a été livré ce jour à 9h47!"
Ouais, mais pas à la bonne adresse. Et manifestement les intellos qui ont conçu ces magnifiques outils de communication n'ont pas prévu l'entrée: "Colis remis, à une mauvaise adresse"!
Et puis c'est pas MON colis! Zut alors!
Bref.... Après avoir ainsi tourné en rond un bon moment... Je m'apprête à baisser les bras. Et basta...
Mais comme dans toute bonne pièce de théâtre, il faut s'attendre à des rebondissements.
Parce que mon portable sonne... et j'entends une voix masculine qui me demande en anglais si j'avais tenté de... (Pour une fois que j'ai un être humain, un vrai, en chair et en os... youpi!)
"Oui, parce que j'ai un colis pour vous.
- I' don't understand
- Do you speak french?
- Nooooo..."
Ah, m' v'là bien. Ce type est tout aussi imperméable que mes robots précédents!
Je rassemble alors mon anglais de cuisine afin de tenter de faire comprendre que...
Mais systématiquement, j'ai: "I' don't understand!" Robotiquement, imperturbablement...
Ben, que voulez-vous que je fasse? Je raccroche, non sans m'être fendu d'une formule de politesse... que mon interlocuteur n'aura peut-être même pas pigée... (C'est d'ailleurs très curieux cette manie qu'ont certains britanniques, de débarquer chez nous mais de se montrer totalement réfractaires à la langue de Molière! Sans doute un vieux réflexe issu du Commonwealth, lorsque les british régnaient en maîtres sur le monde du commerce. Tu parles pas anglais, va te faire voir...)
Et puis soudain, une autre idée... Le site de la commune ne propose-t-il pas un N° de téléphone où l'on peut contacter l'agence postale? Allons-y!
Pour m'entendre dire par une vraie voix cette fois: "Ben vous avez de la chance😁 que ce soient nos services qui aient acheminé le paquet! (sic)."
Et moi de répondre: "Euh... Et si ça avait été un autre transporteur, peut-être que le colis aurait été déposé à la bonne adresse! Non?"
Bref... quelque minutes s'écoulent, et mon portable sonne à nouveau. C'est ma préposée m'informant qu'on lui a raconté l'histoire, qu'elle va passer à la fin de sa tournée récupérer le bébé... Ajoutant, toute confuse:
"Ah... C'est un de mes jeunes collègues... Il n'a pas dû faire la différence entre RUELLE et RESIDENCE. Excusez-nous!"
Ben voyons!!! Suffit de savoir lire, ou de faire preuve d'un minimum de... de je-ne-sais-quoi d'ailleurs!
Vive les intérimaires qui, à l'inverse des vieux facteur(trices) d'antan, ne connaissent absolument pas le terrain !
Pour conclure: Quelques heures se sont écoulées depuis l'incident... et je n'ai eu aucun retour concernant ce colis.
Je suppose que cette fois, il est arrivé à bon port!😄
En traversant une nuée de sansonnets
Nous nous rendions à Villaines la Juhel.
Quand peu après Champgenêteux...
Mais la vidéo parle d'elle-même!
Le circuit des 3 plans d'eau
Le ciel est laiteux, mais la température clémente incite à enfourcher son VTT, d'autant plus que la météo annonce une dégradation pour le lendemain.
Préparation habituelle... et puis on s'en va escalader la côte du mont Rochard... C'est dur pour une mise en jambes, mais je n'ai aucun scrupule à solliciter le moteur électrique, surtout avec ce vent de face un peu gênant. Et puis on bascule vers Sainte Gemmes le Robert... où je m'arrête afin de me désaltérer.
C'est là que je suis apostrophé par l'un des 6 membres d'un groupe de retraités... à propos justement de ma boisson.
"Ah, ben j'vous d'mande pas c'qu'y a dedans... mais ça doit ben doper!
- Hé non, je ne vous dirai pas! Top secret.
- Mais dites-donc, vous avez un moteur sur vot ' vélo!
- Quand les jambes se font vieilles, il faut se donner les moyens de pouvoir encore se faire plaisir. Non?
- Ah, ouais, mais vous êt's pas si vieux qu'ça!
- Heu... Je vais vous poser la question qui tue. Vous me donnez quel âge?
- Oh, ben j'dirais... pas 70 non, 65... kèkchose comme ça!"
C'est là que j'annonce fièrement: "Vous êtes trop gentil... parce que j'en ai 76 au compteur!
- Ah, ben dame bon diou, là, ça change tout! Ben je n'ai 10 de moins qu'vous! Vantiers ben, si dans 10 ans j'suis 'core comme vous, j'veux ben signer tout d'suite!"
Puis on s'est souhaité bonne route mutuellement, et tout comme eux, j'ai emprunté la liaison qui mène vers Gué de Selle
En arrivant juste à l'entrée de Mézangers, mes narines frétillent grâces aux effluves de ce très joli mimosa.
Quelques sinuosités encore, pour parvenir au plan d'eau du Gué de Selle, qui semble comme à marée basse suite au vidage dont il a fait dernièrement l'objet.
Ah, j'allais oublier la cabane dans les arbres que propose l'Hôtel/Restaurant du Relais de Gué de Selle, qui ne doit guère recevoir grand monde par les temps qui courent!
En suivant les berges de ce plan d'eau au plus près, je vais rencontrer de très nombreux grands-parents accompagnés de leurs petits enfants... vacances scolaires obligent.
Puis je reprends la route qui file vers le centre équestre, le manoir de la Grande Coudrière.
Pour parvenir au hameau de Chellé, dont les ruines me semblent toujours aussi mystérieuses...
Hambers, deuxième plan d'eau rencontré lors de ma virée du jour... Et une halte afin de se désaltérer.
Après quelques minutes de pause, j'enfourche à nouveau ma bécane, pour escalader la très courte mais rude côte de la Bolinière...avec sollicitation de l'assistance... Longue descente vers Marche, faux plat vers le château de Montesson, où je me fais un plaisir d'effectuer une halte.
Lorsque je suis arrivé à cet endroit, il ne me reste plus qu'à faire le tour du troisième plan d'eau, celui de Bais... avant le retour à la maison.
L'application Strava me crédite d'un distance estimée à 31.400km.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas dépassé 3 dizaines!
Si vous souhaitez "survoler" ma sortie du jour... il vous suffira tout simplement de cliquer sur le lien ci-dessous. Et quand vous l'aurez visionnée, vous n'aurez pas les jambes lourdes!
https://www.relive.cc/view/vRO7n8BJxyv
Mais comme disait mon interlocuteur de Sainte- Gemmes: "Vaut cor' mieux avoir un moteur électrique que d'rester chez soi à rien foutre!"😁
Relive Le circuit des 3 plans d'eau
View your adventures, add your photos and share the best ones with your friends and family. Get the Relive app for Android and iPhone! View your adventures, add your photos and share the best ones ...