bidouille informatique
Micro planeur Cheetah
Depuis combien de temps ce bidule en mousse EPP dormait-il dans un recoin de mon antre? Absolument aucune idée.
Mais dans la mesure où la canicule ne m'incitait pas à mettre le nez dehors, je l'ai fourré dans mon capharnaüm... et c'est à cette occasion que je suis tombé sur ce petit modèle.
Alors? Hé... plutôt que de sortir, je me suis dit qu'il pourrait m'occuper un certain nombre d'heures!
Il faut dire que je n'ai eu guère de problèmes pour trouver ce qui serait nécessaire afin qu'il devienne opérationnel. Même moteur que pour mes Lidl (voir articles que je leur ai consacrés sur ce blog)
Et j'ai poursuivi en fouinant sur Internet, où j'ai déniché un fichier imprimable destiné à recevoir le dit moteur.
Mais la section quasiment triangulaire du fuselage (un peu à la façon du ME.262) oblige à positionner le petit brushless relativement bas... Esthétiquement, j'aurais préféré qu'il soit plus haut... M'enfin.
Après quoi je me suis tourné vers la voilure. Allais-je la cuisiner à l'incidence intégrale comme sur la plupart de mes Lidl? Mais cette aile plutôt élégante possède un bel allongement... ce qui la rend très (trop?) souple. J'ai donc opté pour la solution un servo de 3.5g en face de chaque aileron. En prenant soin d'insérer un tube de carbone afin de rigidifier tout ce joli monde.
Tout naturellement, j'en suis venu au fuselage: un nez un peu long, et une aile légèrement en flèche... je craignais de devoir plomber le cul afin d'obtenir un centrage à peu près cohérent. D'où ma décision d'installer le servo de profondeur vers l'arrière.
Pour acheminer le câble, j'ai percé par l'arrière avec un tube laiton de diamètre 5... et j'ai eu la chance d'arriver pile poil dans le cockpit. Quelques soudures plus tard, mon servo obéissait correctement. Il restait à couper le stab, insérer un tube carbone... (voir cliché) et je me trouvais fort satisfait avec un stab monobloc obéissant au doigt et à l'oeil.
A ce stade, j'ai essayé de centrer plus concrètement, et j'ai dû me rabattre sur un accu 3S en 350 mA. Mon moteur est sans doute un poil surdimensionné. Mais qui peut le plus... vous connaissez la suite.
Passage sur la balance... légèrement au-dessus des 200 grammes. ça devrait le faire!
Et pour personnaliser un peu ce microbe, j'ai fait chauffer ma Stika Roland qui a soigneusement découpé quelques motifs apposés de-ci de-là.
Fin d'après-midi, je tente une sortie quasiment en apnée afin de réaliser quelques clichés...
Mais cette aile me semble encore trop souple. Allons-y en ajoutant sur l'intrados deux bandes de papier collées à la vynilique diluée...
Et? Mais oui, c'est déjà fini!
Dimanche 22 juin... le temps semble propice. Direction Doucé Airport
Vérification des gouvernes... et puis on lance!
Ben c'est même pas drôle, je n'ai eu aucun trim à retoucher!
Malgré le vent un peu soutenu pour sa taille, l'engin se comporte très correctement.
La boucle passe sans problème, le tonneau est un peu trop lent... et le pour le vol dos il est nécessaire de pousser dur sur le manche de profondeur.
Je m'en doutais un peu... le centrage doit être trop avant. Je vais donc tenter d'y remédier au prochain vol.
Mais comme il est là "brut de fonderie", Cheetah est un joli sujet que je vais lester progressivement à l'arrière jusqu'à la limite du (dé)raisonnable!
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Have fun
Suite des essais:


Héron et winglets
Alors que j'explorais le site Thingiverse, je tombe tout à fait par hasard sur une page où l'on évoque la possibilité de fabriquer des winglets pour le planeur Héron Multiplex.
Vous devez savoir que je suis particulièrement sensible au charme de ces ajouts en bout d'aile.
Que j'ai déjà affublé nombre de mes planeurs avec ces appendices.
Et que si on en trouve sur les vrais avions ou les planeurs, ce ne doit pas être rien que l'effet d'une mode.
J'ai donc téléchargé les fichiers, et je me suis lancé pour une première impression 3D. Le résultat ne m'a pas satisfait. Bord de fuite très épais...
J'ai alors retravaillé le concept, et j'ai obtenu une solution nettement plus conforme à mes attentes.
Curieux et pressé de savoir ce que cela donnerait en vol, j'ai simplement scotché les winglets en bout d'aile d'un de mes antiques Héron, et je suis parti vers Doucé Airport.
Avant le décollage, j'ai pris quelques clichés... on ne sait jamais!
Je dois vous avouer que l'esthétique me semblait fort plaisante.
Et j'ai lancé... En cette matinée ensoleillée, je pense avoir bénéficié de petites ascendances que mon Héron détectait avec délices. L'enroulement dans la spirale m'a paru un peu plus facile qu'avant.
Une parenthèse concernant la motorisatioon de mon modèle. Il est équipé d'un moteur D 3542 KV1000, une hélice CAM Prop 12x6, et un accu 3S 2200
La montée est très franche, au point que 6 secondes de moulinette me suffisent généralement.
J'ai tâté un peu de voltige... et comme je l'avais déjà remarqué sur d'autres modèles, le tonneau est nettement plus lent avec les winglets.
Pour le reste... Gain en finesse? Taux de chute amélioré? Je ne me prononcerai pas.
Toujours est-il qu'à ce petit jeu, je n'ai bouffé que 1 minute 30 de moteur pour.... une demi-heure de vol!
Et je suis rentré fort satisfait de ma séance!
Ayant donc constaté avec plaisir que l'adjonction des winglets me plaisait bien, je me suis remis au travail afin d'améliorer leur conception... tout en cherchant un moyen de pouvoir les installer/désinstaller facilement. Car ils sont fragiles lors du transport.
Aimants? Velcro? Double face?
Je n'ai pas encore tranché.
A suivre
Je viens de découvrir que je possédais un autre Héron, quasiment neuf!
Je me suis empressé de lui greffer les appendices!
Aile volante Eclipson EBW 140
Lorsque j'ai entrepris de fourrer mon nez dans les modèles réduits construits en 3D à partir d'une imprimante, j'ai vite été séduit par les formes de cette aile pour laquelle on peut acheter les fichiers d'impression à partir de ce site:
Après quoi je me suis fait plaisir en construisant un premier modèle.
Et comme je le trouvais particulèrement joli en vol, je me suis dit qu'il serait peut-être prudent d'en avoir un autre exemplaire sous la main, au cas où...
A mes moments perdus(?) j'ai enfourné les fichiers fournis au format GCODE dans mes imprimantes 3D, jusqu'à ce que je décide d'y apporter une touche personnelle.
Je savais que la version avec moteur arrière propulsif entraînant une hélice fonctionnait correctement.
Et comme je possédais une turbine 45 mm inutilisée... pourquoi ne pas modifier afin de tester cette autre motorisation?
La bête étant finie, mais sans déco... je suis parti ce jeudi matin ensoleillé vers mon aérodrome favori, avec deux autres ailes volantes. "Nurflügel¨"...Le fil rouge du jour!
A ce propos, j'ai pris l'habitude de faire décoller tout ce petit monde grâce à une catapulte. Ce que je trouve très sécurisant dans la mesure où l'on déjà les pouces sur les manches et qu'il suffit d'appuyer sur la pédale pour que le décollage s'effectue proprement.
Pour ce qui est de l'exemplaire n°2... je l'ai posé ce matin sur la rampe de lancement, et après avoir tendu l'élastique, j'ai respiré un grand coup, et hop...
La bestiole est partie tout droit, j'ai alors actionné la turbine, et le vol s'est poursuivi sans autre forme de procès! Pas même un trim à retoucher!
Quatre minutes d'un vol que j'ai trouvé splendide... puis j'ai procédé à l'atterrissage... dans l'herbe... Concernant l'état de charge de la batterie, mieux vaut être prudent !
Cette dernière n'est qu'une 0.95mAh, suffisante pour obtenir l'équilibrage sans ajout de lest.
Quelques détails à signaler: l'aile N°2 pèse pile 480g, comme annoncé sur le site Eclipson... Cette masse me semble cependant difficile à tenir avec un accu 1500.
Le capot donnant accès à la triperie est équipé de deux petites pattes sur l'arrière, et une languette pivotante sur l'avant.
Quant à la déco... les adhésifs "normaux" ont peine à prendre sur ce fichu matériau qu'est le PLA LW... Plutôt que d'utiliser la colle cyano à tour de bras, j'ai rusé.
Je savais que dans mes fonds de tiroir, je devais posséder du papier adhésif imprimable avec les paramètres photo. Vous pourrez remarquer que son emballage affiche un prix en Francs. Cela ne doit donc pas dater d'hier!
Muni de ce support, je me suis amusé à créer mes propres motifs.
J'ai ensuite passé sur l'aile un voile de vernis brillant acheté tout dernièrement chez Action, pour la modique somme de 2.99€.
Et après séchage, j'ai posé mes adhésifs sur l'aile... avec un voile de vernis par dessus afin que l'encre ne se dissolve pas à l'humidité.
Dernier détail: en lieu et place du patin prévu, j'ai installé une roue. Elle guide le modèle dans le rail de lancement, et cette solution déjà utilisée sur la version 1 me semble plus solide...
Imaginons qu'il me prenne un jour l'envie de revenir à une solution moteur à hélices: il me suffira d'utiliser un petit tournevis afin de procéder au remplacement de l'actuel capot moteur.
Je vous souhaite autant de plaisir que je peux en avoir éprouvé avec les machines dont je viens de vous parler.
Bons vols à tous!
Girouette-anémomètre sur trépied photo
Cela faisait un moment que l'idée me trottait derrière la tête.
Faire en sorte que je ne sois pas obligé de tenir mon anémomètre au bout du bras et de l'orienter convenablement.
Je me suis tout naturellement tourné vers Thingiverse, où j'ai pu découvrir différents exercices de style.
Et après quelques bidouilles... j'ai obtenu...
Pour assurer une rotation aussi correcte que possible, j'ai carrément utilisé un moteur brushless qui ne fonctionnait plus. Les roulements sont impeccables de douceur.
Cependant, un premier essai avec un moteur de diamètre plus faible n'ayant pas été totalement concluant (le jaune) je suis passé à une taille supérieure.
Et cette fois, je dois avouer que je ne suis pas trop mécontent du résultat!
J'ai très rapidement voulu tester... d'autant plus que la météo annonçait un vent Sud-Sud-Est avec 20/30 km/h.
Notre piste étant située en haut d'un repli de terrain qui génère une petite dynamique, je me suis rendu à Doucé.
J'ai sorti un antique Héron Multiplex... et j'ai lancé.
Sa motorisation est relativement musclée, ce qui m'a permis d'effectuer des montées assez courtes d'environ 6 secondes à chaque fois.
Il s'avère que mes prévisions se sont avérées exactes, puisque mon modèle a rencontré des ascendances d'origine thermo-dynamiques.
Et après que le moteur ait été utilisé durant 60 secondes, j'ai décidé d'atterrir... Le chrono annonçait alors 30 minutes de vol.
Moyennant quoi je suis rentré à la maison fort satisfait de mes bidouilles du jour.
Evolution des techniques en aéromodélisme
A part le type qui se trouve au milieu, qu'est-ce qui sépare ces deux modèles?
Le bleu à gauche est né en novembre 2000. Ce qui devrait lui permettre prochainement de fêter un quart de siècle.
Un modèle que j'avais conçu à l'époque en utilisant les matériaux à notre disposition, à savoir balsa et contreplaqué.
Mais en 2000, j'étais déjà convaincu que l'électrique serait quasiment incontournable... Au cours de sa carrtière, je ne sais plus trop bien quels moteurs ont pu le propulser... Quant aux accus, là, ça ne fait aucun doute: à l'origine il s'agissait de batteries Cadmium Nickel, lourdes et peu performantes par rapport aux Li-ion actuels
Il faut bien comprendre que ces accus "modernes" combinés avec un moteur brushless conduisent à obtenir un modèle nettement plus léger et à l'autonomie accrue.
De ce fait, le vol est beaucoup plus plaisant!
A signaler qu'il n'a à ce jour subi qu'un bobo mineur, lorsque je l'ai sorti de la voiture imprécautionneusement, avec pour conséquence un demi stabilsateur qui pendouillait tel une oreille de teckel. Il a été rapidement réparé... et il continue de me donner entière satisfaction.
Toujours à propos du Xsir, il faut noter qu'un article lui a été consacré dans Looping N°68 d'avril 2001... https://lc.cx/8nlwXO
Et que mon seul regret tient dans le fait qu'on avait récemment envisagé d'en sortir une version découpée laser au sein du club... projet n'ayant malheureusement pas abouti.
L'autre modèle est donc né 24 ans plus tard.
https://www.eclipson-airplanes.com/fr/modela
Plus aucune trace de balsa ou de contreplaqué... rien que du PLA LW..
Kézako? Sur un site Internet, on peut lire: "Le PLA-LW, également connu sous le nom de Polylactic Acid - Light Weight, est un matériau thermoplastique innovant qui offre de nombreux avantages dans le domaine de l'impression 3D. Il est dérivé de sources renouvelables telles que l'amidon de maïs ou la canne à sucre, ce qui en fait une option plus respectueuse de l'environnement par rapport à d'autres matériaux plastiques."
Ou encore: "Outre sa légèreté, le PLA-LW présente d'autres caractéristiques intéressantes pour l'impression 3D. Il est facile à imprimer, offrant une grande stabilité dimensionnelle et une bonne adhérence entre les couches. Cela permet d'obtenir des résultats de haute qualité et précis. De plus, le PLA-LW a une faible tendance à se déformer pendant le processus d'impression, ce qui facilite son utilisation sur différentes configurations d'imprimantes 3D."
Vous aurez donc compris qu'il est nécessaire de possèder une imprimante 3D afin d'obtenir toutes les pièces composant la cellule.
Que cela demande un temps d'impression non négligeable.
En revanche, on obtient des modèles aux dessous très chics...
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...qui n'apprécient pourtant pas le moindre choc.
En cas de "bobo", on peut cependant reproduire toutes les pièces endommagées...
A travers ces quelques lignes, je viens donc de vous faire parcourir presque 5 lustres d'aéromodélisme...
Pour ma part, lorsque j'ai mis Xsir 2000 en construction, j'étais loin de penser à ce que l'on pourrait bricoler 25 ans plus tard.
Ainsi va l'évolution technologique...
Que nous réservera-t-elle encore?
Maîtriser le PLA LW
Ce nouveau matériau est entré assez récemment dans l'univers des modélistes qui, comme chacun le sait, sont des enfants ayant "oublié" d'évoluer.
Il n'en reste pas moins vrai que cela offre de nombreuses pistes que certains aiment à explorer. Depuis mes tout débuts en aéromodélisme où il a fallu travailler le balsa, le contreplaqué, le papier japon, l'enduit nitro-cellulosique... avec les outils appropriés...
J'ai vu progressivement débarquer les moulages en fibre de verre et les ailes en polystyrène coffré..
Puis le Dépron.
Puis encore l'EPP quasiment incassable...
Mais revenons-en au PLA LW... qui, grâce aux imprimantes 3D, permet de fabriquer des pièces légères, voire des modèles complets.
Mais, chaque nouveau matériau impose ses propres contraintes, et il convient de les affronter... pour tenter une résolution adéquate.
C'est ainsi que si ce fichu PLA LW adore la colle cyanolacrylate, il ne "digère" pas très bien les adhésifs de type vynile... et qu'il est parfois nécessaire de vaporiser un léger voile de peinture afin de rendre la surface plus lisse.
Et puis... et puis... en visionnant une vidéo décrivant la construction d'un modéle produit par Eclipson... j'ai cru apercevoir...
Je me suis donc inspiré de cet exemple.
Et au lieu de découper des motifs avec ma petite STIKA, j'ai entrepris de les sortir en impression 3D
J'ai opté pour du PLA classique... Et au niveau des paramètres, j'ai fini par donner à mes motifs l'épaisseur de 0.4 mm, soit le format de sortie de la buse d'impression.
Et j'obtiens... en miroir.
Décollage identique à des lettres en vynile avec un adhésif idoine...
Et ensuite, j'applique de la colle Pattex multi sur la surface intérieure des lettres...
Et il ne reste plus qu'à positionner. A noter que j'ai tenté la colle cynao... mais sa rapidité de prise m'a causé quelques soucis. Difficile de repositionner si on s'est gourré...
Le faible poids et la légère surépaisseur de ces ajouts ne me semblent pas être un handicap majeur!
Et puis je ne saurais terminer ce petit exposé sans mentionner une autre bidouille.
Il m'est arrivé de devoir découper du PLA... Pour ce faire, j'ai "aménagé" un petit fer à souder (30watts) avec une lame de gros cutter.
Les clichés joints montrent quelques essais sur des "chutes"...
J'avoue ne pas être mécontent du résultat obtenu.
Bons vols à tous... avec tous les types de modèles que vous voudrez utiliser afin de prendre un maximum de plaisir.
Impression de modèles réduits en PLA LW... Premier bilan
En ce mercredi matin du 23 octobre, le brouillard avait épargné mon terrain de jeux.
J'en ai donc profité pour enfourner dans la voiture trois modèles entièrement réalisés avec des imprimantes 3D. (C'était le thème du jour!)
La petite expérience que j'ai pu acquérir me permet de dresser un premier bilan très personnel, et forcément subjectif!
En un premier temps, j'avoue être satisfait d'avoir pu maîtriser cette technologie entièrement nouvelle pour moi. Me promener dans le dédale des outils de découpe tels que Cura Slicer ou Qidi slicer n'a pas été une sinécure. Mais, le résultat est là: mes machines ont "bouffé" plus d'une bobine de ce fameux PLA LW qui est "réputé" fournir des productions plus légères que le PLA "normal". Malgré tout, j'ai encore du mal à trouver le bon compromis entre légèreté et solidité...
Un peu trop de matière pour davantage de robustesse, et le devis de poids risque d'en prendre un sérieux coup...
Pas assez, et la dentelle se révèle fragile...
J'en ai eu la preuve tangible dès le premier atterrissage de l'aile canard (le zinzin tout blanc) il a glissé sur l'herbe, puis est arrivé sur la piste, où il s'est fait drastiquement raboter le ventre par les gravillons.
De retour à l'atelier, j'ai cru bon de renforcer... grâce à trois patins en PLA noir normal... On verra à l'usage.
Concernant ce modèle original en raison de ses formes, j'avais initialement tenté de le faire décoller à partir d'un chariot... mais la turbine ne semblait pas en mesure de l'arracher du sol... Retour à la solution catapulte, et là, aucun souci!
Mais la bestiole file comme l'éclair. Il me faudra par ailleurs reculer un poil le centrage.
Revenons toutefois au premier modèle réduit tout PLA LW que j'ai mis en l'air: il s'agit du Model A de chez Eclipson... (le seul auquel j'ai ajouté des roues) C'est lui qui a essuyé les plâtres. Il est maintenant parfaitement opérationnel, plane très correctement, passe la voltige classique... Agréable en vol.
Le deuxième larron, ce fut cette aile GASB1 due à Carletto... (extrémités d'ailes en rouge et noir) Débuts difficiles en raison d'un contrôleur qui jouait à cache-cache lorsqu'on lui demandait d'intervenir. Quand j'ai eu enfin compris d'où venaient mes déboires, tout est rentré dans l'ordre. Vol sympa... et départ également à la catapulte.
Et le troisième à prendre l'air, c'est cet élégant delta canard actuellement tout blanc évoqué précédemment.
Et puis, et puis... j'avais acheté des fichiers afin d'imprimer une aile volante que je trouve particulièrement élégante.
Mais je ne saurais dire pourquoi, je remets sans cesse son vol inaugural à plus tard! Procrastination quand tu nous tiens!
Bref... je dois avouer que je considère être modéliste heureux de pouvoir rester dans la course des technologies nouvelles... sans mettre mon budget dans le rouge.
Chacun ses choix.
Bons vols à tous
Réparer une aile en PLA LW
Je suis en pleine exploration des modèles réduits réalisés entièrement en PLA LW. Et cela ne se fait pas sans me causer quelques petits(?) problèmes.
Cependant, je pense m'en tirer pas trop mal... dans la mesure où j'ai réussi à mettre en vol un modèle de chez Eclipson... qui un jour a perdu son moteur en l'air... pendouillant au bout de ses trois fils jusqu'au sol! J'ai réparé.
Et aujourd'hui, j'ai entrepris d'inauguer une aile volante dont j'ai récupéré les fichiers sur le Net :
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GASB One - RC Flying wing fully printed (ONLY 9 PIECES GLUELESS) by Carletto73
Hello everyone!Enjoy my GASB One! The most printed plane in the world !!! If you like my model support me Your help is really appreciated and allows me to develop new models that can be downloaded ...
Mais comme je n'étais pas certain que la bestiole puisse prendre son envol avec un simple lancer main, j'ai voulu la propulser avec un petit sandow.
Allez savoir pourquoi; elle a ratissé le sol jusqu'à ce qu'elle finisse par croiser le chemin du piquet qui retenait l'élastique... Allo maman bobo!
J'ai préféré arrêter les fais et je suis renté fort marri.
Réparer ce genre de bidule, ben ça ne fait pas (encore) partie de mon savoir-faire. Alors, j'ai un peu réfléchi, et je suis retourné voir 3d Builder, grâce auquel j'ai prélevé un élement de l'aile droite.
Puis j'en ai découpé un fragment. Pour ensuite le faire imprimer par une Ender 3Pro.
A toutes petites touches, j'ai fini par obtenir une "rustine"... qu'il m'a fallu greffer.
Pas facile! D'autant plus que je me suis aperçu d'un phénomène gênant: l'accélérateur en bombe destiné à activer la colle cyano ramollit le PLA LW.
Malgré cet inconvénient... j'ai obtenu...
Et quand cela m'a semblé acceptable, j'ai appliqué un mastic de finition soluble à l'eau (Pattex Filler)
Ponçage avec un grain pas trop gros..
Un voile de peinture.
Et c'est reparti pour un tour!
Les prochaines tentatives se feront un peu plus tard, en demandant à un de mes collègues de lancer la bestiole... pendant que j'aurai les doigts directement sur les manches pour parer une éventuelle ruade!
On n'arrête pas le progrès!
Imaginer qu'un jour on m'ait dit: "Tu verras... Tu seras en mesure de faire voler des modèles réduits construits avec des matériaux dont tu ne soupçonnes même pas l'existence, puisqu'ils ne sont pas encore inventés!"
J'aurais certainement souri!
Et pourtant... L'autre jour mon voisin Michel est entré dans mon atelier, se plantant devant l'une de mes dernières productions.
Et lui de dire: "Il est loin le temps de tes débuts, où il fallait couper le balsa au cutter, le contreplaqué avec une scie à chantourner. Colle blanche ou colle cellulosique à l'odeur de bonbon... Entoilage papier japon et enduit nitro..."
J'ai donc suivi l'évolution des techniques, ainsi que celle des matériaux.
Et aujourd'hui, pour la première fois en ce qui me concerne, je viens de mettre en vol un modèle réduit entièrement réalisé avec des imprimantes 3D.
Pas peu fier le gars, d'autant plus que je suis le premier au club!
Mes compétences en dessin "volumique" étant très limitées, je me suis contenté d'acheter les fichiers prêts à... moyennant toutefois quelques modifications au niveau des paramètres.
Et après de loooonnngues heures à scuter le petit filament mesurant 0.4mm de diamètre qui sort de l'extrudeur... j'ai eu l'immense plaisir de mettre en vol un modèle ne comportant ni balsa, ni contreplaqué, ni polystyrène, ni...ni...
Une petite révolution dans le microcosme modélistique.
Quant à la proplusion, pas d'essence, pas de méthanol... Non, non, un moteur électrique brushless (sans balais au charbon) et une batterie Li-po.
Ce qui me plaît également dans tout ça, c'est qu'il faut se remettre en question, apprendre à maîtriser les nouveaux matériaux, rester dans le coup au niveau informatique... C'est dire si le peu de neurones fonctionnels qui demeurent à ma disposition sont mis à rude épreuve!
J'en resterai là pour aujourd'hui.
Mais si vous voulez en savoir davantage, je vous invite à parcourir les pages déjà publiées sur ce blog.
Telle celle-ci:
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Comme vous le savez sans doute, il y a quelque temps déjà que j'ai "succombé" aux charmes de l'impression 3D... Ce qui me permet de fabriquer de petites pièces fort utiles pour mon hobby modél...
https://bernardino.over-blog.net/2024/09/un-motoplaneur-en-impression-3d.html
Un motoplaneur en impression 3D
Comme vous le savez sans doute, il y a quelque temps déjà que j'ai "succombé" aux charmes de l'impression 3D... Ce qui me permet de fabriquer de petites pièces fort utiles pour mon hobby modélisme.
Mais... de là à envisager un modèle entièrement issu de ces machines... il y a un pas que certains ont franchi. Sauf que mes compétences en dessin "volumique" sont plus que basiques.
Alors je me contentais d'admirer ce que d'autres aéromodélistes avaient obtenu...
Toujours à la recherche du moindre gramme gagné, les petits copains m'avaient informé que l'on commercialisait du PLA léger, nommé PLA LW (Light Weight).
Mais... encore fallait-il être en mesure de régler mes machines correctement avec un "slicer" idoine.
Jusqu'à ce que je trouve tout dernièrement un site qui met à disposition des fichiers prêts à imprimer. Il n'en fallait pas davantage pour que je fasse l'acquisition du pack chez eclipson. Site: https://www.eclipson-airplanes.com/fr
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Eclipson - 3D printed airplanes
We make planes to be 3D printed. We are professional aircraft designers now working together with new technologies to create 3D printed RC airplanes.
J'ai donc chargé les fichiers d'un petit motoplaneur, et je me suis rendu compte qu'un des dossiers proposait des fichiers directement imprimables, avec les réglages "kivontbien" par rapport à mes imprimantes Ender.
Timidement, j'ai donc envoyé "Wing C" dans l'imprimante... et j'ai démarré le processus. Pour découvrir que le filament était porté à 235° et le plateau à 60°, nettement plus que pour le PLA classique. Quant aux autres paramètres? Là, il va me falloir retrousser les manches!
Et au bout d'un "certain temps" tout au long duquel j'ai pu admirer l'évolution de la pièce en fabrication, j'ai pu décoller du plateau un premier élément du fuselage.
Encouragé par ce premier résultat... j'ai mis ma seconde ENDER en route, ce qui m'a permis de "gagner du temps"! Pensez, deux machines au travail! Mais il faut tout de suite mentionner que si on se lance dans une telle aventure, il faudra se montrer patient, très patient. Compter par exemple 45 minutes pour un "petit" volet d'aile. Il en faut 6... et je ne parle pas des gros tronçons de la voilure, ou du fuselage!
Un demi-stabilisateur, la partie fixe de la dérive (plan vertical) et l'avant du fuselage. PLA LW, of course!
Mon chantier s'est alors étalé sur quatre jours, avec plus ou moins de réussite: certaines pièces se décollant inopinément du plateau. Ben... On recommence...
Lorsque je suis en possesssion de tous les éléments du kit, je réalise l'assemblage final grâce à de la colle cyanoacrylate... un joli puzzle façon lego! Parce que ça s'emboîte parfaitement!
Et au bout du compte? Je me retrouve avec un élégant motoplaneur mesurant 1 mètre d'envergure.
Eclipson nous signale que, avant installation de la mécanique, l'impression en PLA LW conduit à une machine pesant 220 grammes. Grosse surprise: mon dernier-né ne pèse que 206 grammes!
Et maintenant?
J'avoue que la structure me laisse perplexe. J'ai l'impression de manipuler une coquille d'oeuf manquant de calcaire. Et je me dis que le moindre choc doit avoir de fâcheuses conséquences.
Cependant, Eclipson nous dit "gentiment": "C'est pas grave, vous avez de quoi re-fabriquer les pièces endommagées! En autant d'exemplaires que vous le souhaitez!"
Je pense donc que je vais maintenant me tourner vers la motorisation du bébé... qui devrait peser 490g me dit-on. Ce qui, pour une surface portante de 16 dm², génère une charge alaire de 34 g/dm².
Jouable sans doute... Mais nettement plus joufflue que pour mes Lidl en mousse EPP.
Ah, dernière question: agrémenter le bébé avec un poil de peinture... Laquelle? Un essai sur les pièces ratées devrait me fournir un début de réponse.
Affaire à suivre.