billet d'humeur
La descente VTT du Montaigu, ou les "travailleurs à la chaîne"
Ce dimanche 19 mars 2023, le CA Evronnais organisait une descente VTT sur le Montaigu.
Venus parfois de fort loin, 160 concurrents s'affrontaient en trois manches afin de réaliser le meilleur temps possible. Aux alentours de une minute trente.
Chronométrage électronique.
En raison des récentes pluies, le terrain s'avérait particulièrement gras...
Et on sentait que l'effort à appliquer sur les pédales était important.
Une fois la ligne passée, certains accusaient le coup...
Parfois, c'est la mécanique qui lâchait, et "les travailleurs à la chaîne" se trouvaient en panne, un maillon ayant sauté...
Le préposé au nettoyeur haute-pression était assuré de ne pas être au chômage...
Son appareil était d'ailleurs alimenté par un groupe électrogène fournissant l'énergie nécessaire également à la sono..
Il faut noter qu'une telle organisation demande assurément un nombre important de bénévoles...
Et il est indispensable de faire appel aux sponsors afin de couvrir les nombreux frais engendrés...
Quant au public, il semblait être au rendez-vous... Jamais je n'avais vu autant de véhicules au parking du haut ou sur la route en bas.
Mais lorsqu'on a descendu la côte... ben il faut la remonter! On n'a pas encore installé des télécabines sur le Montaigu, n'est-ce pas? Peut-être qu'un jour...
Toujours est-il que, lorsque tout ce petit monde aura quitté l'endroit redevenu calme, il me sera possible d'utiliser à nouveau ce coin où se situait l'arrivée: c'est de là en effet que je lance mes moto-planeurs quand le vent est orienté Nord-Ouest...
Ce qui était pourtant le cas ce matin!😉
Bonne "descente" à tous!
Quand je "biche", même dans le brouillard!
Pour ce samedi 11 mars, la météo annonçait une accalmie du vent, ce qui permettait peut-être d'envisager une sortie "vol"...
Sauf que... si Eole s'était effectivement assagi, c'est le brouillard qui avait pris le relais.
Mais dans la mesure où j'avais terminé les travaux de rénovation sur mon antique Easy Glider, je n'ai pu résister à l'envie de lui faire prendre l'air.
C'est ainsi que je suis parti en direction du Montaigu, en me demandant si la visibilité serait suffisante.
Mais une surprise m'attendait juste avant le virage de la Caillardière: au loin, une biche(1) en train de brouter au milieu du champ.
Je stoppe, j'attrape le numérique se trouvant sur la lunette arrière... mais le gentil animal m'a vu, et avant que je n'aie eu le temps de faire "clic", il a disparu dans le bosquet voisin...
Dommage.
Un peu déçu, je m'en vais jusqu'à mon modélodrome perso... J'assemble rapidement Easy Glider. Faut dire que c'est très vite fait, dans la mesure où j'ai installé un système qui branche les prises des servos d'ailerons automatiquement lorsque j'enfile chaque demi-aile sur le fuselage. Habituelle vérification pré-vol, mise en route de la caméra Mobius, et je lance.
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Je me demande quand même ce que ma brave petite bête va bien pourvoir enregistrer de potable dans cette crasse humide. Par ailleurs, et fort prudemment, il est bien évident que je n'envoie pas mon modèle très haut, m'amusant plutôt à faire des passages bas autour de moi.
C'est quand je serai revenu devant mon PC que je prendrai conscience du fait que, tout au cours de ce vol portant très court, c'est comme si l'objectif avait été nettoyé(?) avec une tranche de jambon!😄
Et après ce petit jeu pour lequel je ne trouve pas vraiment grâce, je finis pas entamer la procédure d'atterrissage.
Aux pieds, comme d'hab... Pour récupérer EZ, je n'ai plus qu'à parcourir les quelques mètres qu'il a effectués au roulage après être passé devant moi et avoir exécuté un savant demi-tour afin que l'objectif me "regarde" venir.
Coucou! c'est moi... avec une vue assez particulière, non?
Démontage... rangement dans le coffre, et je repars vers Bais, en me disant que, peut-être...
Bingo, ce n'est plus une, mais plusieurs biches qui se trouvent rassemblées là où se trouvait la première.
Mais cette fois, avec le numérique à portée de main, j'essaie d'être plus discret.
Et je peux ainsi réaliser plusieurs images, avec le zoom optique au maximum. (x22)
De temps à autre, mes hôtes lèvent la tête, regardent dans ma direction... Et je me dis que le spectacle risque de ne pas durer très longtemps.
Lorsque tout à coup, l'une des biches se met à détaler, provoquant la fuite de ses compagnes... ne me laissant comme impression visuelle que le toupet blanc de leur arrière-train.
Voici donc le résultat d'une sortie un peu particulière, qui m'aura permis de dire fièrement... que je "biche", même dans le brouillard!
PS: un lecteur m'a fait remarquer que j'avais confondu avec chevreuil...
Dont acte.
Détruire ou (re)construire?
Tout dernièrement, j'ai reçu un lien facebook qui montrait des modélistes tirant à coups de canons à pommes sur leurs petits avions... et qui semblaient avoir un plaisir fou...
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Je me suis forcément interrogé sur ce type de pratiques...
Suite à quoi, je voudrais apporter un petit commentaire personnel.
Hier matin, j'ai été contacté par un monsieur qui, à la demande de ses petits-enfants, voulait remettre en fonctionnement un projecteur de diapositives. "Papy, montre-nous tes images quand tu es allé au Burkina Faso il y a longtemps!"
Mon interlocuteur ajoutant: "J'ai pensé à vous qui donnez dans le méticuleux... Mais si vous ne pouvez rien faire, ben tant pis, on aura au moins essayé"
Second appel dans l'après-midi, d'une septuagénaire qui me dit:
"Est-ce que vous pourriez me rendre un petit service? Parce que j'ai dû appuyer sur un bouton qu'il ne fallait pas. Mon téléphone portable, il ne veut plus rien savoir. Mais s'il est fichu, ben, j'en achèterai un autre..."🙄
- Dans le premier cas, je n'ai rien pu faire.
- Dans le second, j'ai remis le smartphone en route. Et après m'avoir grandement remercié, la dame d'ajouter: "Je vous dois combien?"
Je lui ai simplement répondu: "Un sourire me suffira."
Et cela m'a amplement suffit.
Dernier mot: je me sens nettement plus proche de la philosophie développée par les Repair Cafés.
Détruire pour le "plaisir"(?) n'est pas dans mes gênes.🤓
PS: afin d'illustrer mon propos.
Je possède un antique Easy Glider, un des premiers sortis chez Muliplex. Il est en mousse EPP. Si ce matériau est hyper résistant, il a par contre l'inconvénient de mal vieillir en ce qui concerne sa surface, vite défraîchie.
Le balancer à la benne? Que nenni!
J'ai donc entrepris de lui faire un "petit" lifting au niveau du fuselage.
Et après quelques bonnes séances de ponçage, voici ce que ça donne...
Les ailes de la Paix repartent en voyage!

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PS: vous aurez remarqué le pin's à l'effigie du club d'aéromodélisme, dont il est souvent question dans mes différents posts!
Allez savoir s'il n'y aurait pas une relation de cause à effet?
Quand des passionnés font revivre des monuments historiques
(Avec un sous-titre: J'adore les allitérations.)
"Rapide portrait de deux doux dingues"!
Ce dimanche 26 février 2023, notre petit club organisait une rencontre amicale dite de vol en salle.
Il s'agit de faire évoluer des aéromodèles radio-commandés dans un volume restreint... Gros avantage: on s'affranchit totalement des conditions de la météo. Mais il faut construire, léger.... léger...
Pour ce faire, de très nombreux participants utilisent des avions personnels ou issus du commerce, engins dont la structure est la plupart du temps en EPP, à savoir du PolyPropylène Expansé. Matériau réputé quasi incassable, que l'on retrouve également sur de nombreux modèles volant en extérieur.
Mais d'autres ont pris un chemin radicalement opposé. Je veux évoquer Sylviane et Christian Veyssière, qui nous ont fait l'honneur de "descendre" chez nous.
Cela fait quelques bonnes années que je les connais, et je scrute avec une attention toute particulière leurs magnifiques réalisations.
Ce sont des fanas de l'aviation, amoureux de tout ce qui vole.
Faut-il d'ailleurs préciser que, lorsqu'il en trouve le temps, Christian pratique le paramoteur?
Mais revenons au spectacle qu'ils nous ont offert.
Chacun de leurs modèles est chargé d'Histoire. Ne proposent-ils pas une Antoinette, ancêtre de l'ULM, petit avion conçu et piloté par le fantasque Santos Dumont?
Ou bien encore le Flyer III des frères Wright... Modèle que Wilbur présenta au Mans en 1908...
https://www.lemans-sarthe-wright.fr/pages/comite_comite.php?lang=fr
Chacune de ces petites merveilles vole... Pour ma part, je me sens incapable de réaliser de tels bijoux. Et si on m'en donnait un, je crois que je le mettrais derrière une vitrine en prenant soin de ne surtout pas l'abimer.
Eux? non! Ils construisent une réplique, avec le but de la remettre en vol.
Je pourrai longtemps disserter sur ce couple attachant, tant l'une et l'autre sont riches d'anecdotes en tous genres.
Ils sont repartis hier soir après avoir "usé" les batteries de leurs "coucous"... satisfaits d'avoir fait voler tout leur content.
Avec la perspective d'aller encore et encore rendre visite aux différents clubs qui se les arrachent. Et pour cause!
Mais où trouvent-ils le temps de réaliser tous leurs projets, sachant qu'ils ont entrepris d'éditer un excellent magazine... "une certaine mémoire de l'air"
Sans oublier que monsieur "bricole" également les Cox Volkswagen... avec un Combi en restauration!
Encore un grand merci à vous!!!
Au plaisir d'une prochaine rencontre.
Intelligence artificielle
Sur la forme? Un français très correct, et une orthographe sans failles.
Sur le fond? L'expression même du bon sens!
Alors, faut-il s'extasier sur cette merveille issue de la technologie?
Oui, sans doute... Mais quelles conséquences pour l'avenir?
Quelques pistes sont évoquées ci-dessous.
A chacun de se faire une opinion.
la fin du timbre rouge... épilogue!
A propos de la fin de cette vignette rouge...
J'ai voulu jouer. Et je me suis malicieusement adressé un courrier à moi-même... en m'interrogeant sur son avenir. (Voir article précédent)
Ben... juste 24 heures après avoir glissé l'enveloppe dans la boîte.... j'ai l'énorme surprise de voir revenir mon courrier! J+1 Parfait!!! Contrat rempli! Bravo La Poste!
De plus, vous aurez remarqué que mon enveloppe se trouve insérée dans un sachet de plastique, sur lequel on peut lire avec une certaine satisfaction!
Tout faire pour que votre courrier vous arrive, quoi qu'il arrive!"
Ainsi s'achève, trop tôt à mon goût, la plaisanterie du galopin facétieux et (im)pertinent que je suis demeuré.
J'aimerais quand même savoir quelles réflexions cela a bien pu susciter de la part des employés de La Poste qui ont forcément traité (avec célérité) mon dossier!
----------------------------- Suite --------------------------------
Un de mes correspondants m'avait écrit:
"Vous auriez dû faire l'expérience avec un timbre vert. Votre lettre vous serait parvenue dès le lendemain aussi. Faites l'essai. Pour correspondre avec ma famille dans les Pyrénées je n'utilise que des timbres verts depuis toujours et ils reçoivent mes lettres en J+1 aussi 😁 Le timbre rouge était une arnaque."
Et ce lundi matin, j'ai reçu de ce même lecteur le courrier ci-dessous:
La fin du timbre rouge...
Ils sont complètement timbrés!
Vous n'êtes pas sans savoir que La Poste a décidé unilatéralement de supprimer le courrier à timbre rouge à compter du 1er janvier 2023, système qu'elle a remplacé par une véritable usine à gaz.
Cette mesure inique a bien entendu suscité de nombreuses réactions...
Cela s'est traduit également par des pétitions...
Mais la machine à exclure fonction à plein régime!
Juste un petit souvenir personnel fort sympathique.
Quand j'ai pris la direction de l'école en 1978, j'avais bien évidemment du courrier à envoyer vers l'Inspection Académique.
Après avoir libéré mes élèves en fin de journée, j'avais le temps de me consacrer (un peu) à la paperasse, d'aller mettre l'enveloppe à la Poste... Tout ça en Franchise Postale, donc sans acquitter le moindre timbre.
Et je savais que ce courrier serait remis aux employés de l'IA dès le lendemain matin.
Mais c'était au temps de la Préhistoire. On ne connaissait pas Internet, les réseaux sociaux... et le facteur avait la possibilité de faire une pause chez "ses" clients qui lui proposaient un café. Autre temps, autre moeurs.
Nous n'avons donc pas tous la même notion du progrès...
Le tour de la France par deux enfants
En ce froid matin de décembre, le journal Ouest France consacre une page entière dédiée à deux "grands" enfants un peu particuliers.
Nos deux héros sont septuagénaires! Et ont eu la joyeuse idée de partir sur les routes de France afin d'en effectuer le tour.
Leur projet un peu fou est né suite aux souvenirs scolaires de la dame...
Née dans le nord de la Mayenne, le 3 juin 1944, elle voulait « faire quelque chose d’extraordinaire » pour ses 75 ans. Dans son enfance mayennaise, passée à Soucé, le livre Le tour de France par deux enfants, publié sous le pseudonyme G. Bruno, en 1877, l’a marqué.
« C’était un livre référence. Dès que mon père avait une incertitude, il allait voir dedans. En plus, il est écrit par Augustine Fouillée, une Mayennaise », souligne la jeune septuagénaire. (Extrait du journal)
Magnifique aventure que ce tour de France réalisé par deux "tourtereaux" très jeunes d'esprit.
Ce qui précède m'a inévitablement conduit à fouiller dans mes archives, afin d'y retrouver un bouquin dont j'ignore la provenance, mais qui n'est autre qu'une édition de ce "Tour de la France par deux enfants"
Edition de 1917
Un petit tour... non pas de France mais plutôt vers le Net...
Pour découvrir...
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Le Tour de la France par deux enfants - Wikipédia
Le Tour de la France par deux enfants est un manuel scolaire de lecture d' Augustine Fouillée-Tuillerie, publié sous le pseudonyme de G. Bruno en 1877. Paru aux éditions Belin en 1877, ce manuel...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tour_de_la_France_par_deux_enfants
Et apprendre, ce que j'ignorais totalement, que son auteur(e) était non pas un homme répondant au nom de G Bruno, mais une femme!
Née Augustine Tuillerie.
Etonnante découverte!
La Mayenne possède donc d'indéniables talents connus ou reconnus!
Parmi lesquels figurent Ambroise Paré, Alain Gerbault, Henri Rousseau dit Le Douanier, Alfred Jarry père du roi Ubu, Robert Tatin, Claude Pompidou...
Liste à laquelle on pourrait ajouter Jules renard, né à Châlons du Maine... mais très vite reparti vers Chitry les Mines d'où son père était originaire.
Il paraît que les Mayennais ont la réputation d'être discrets, voire taiseux..
C'est parfois dommage, non?