photos
Complètement givré...
Ce matin, quand je me suis levé, le ciel était complètement givré.
Mais la luminosité ne me laissait pas espérer des clichés de bonne qualité.
Vers midi, un rayon de soleil filtre à travers la grisaille.
Le temps de prendre mon repas, et je file vers le Montaigu.
Paradoxalement, plus je monte, et moins les arbres sont manchonnés.
Sur le parking, la température est de 2°, et les branches se délestent de leur chargement.
Je continue jusqu'à la chapelle... tout en ramassant parfois dans le cou quelques glaçons propres à rafraîchir mes idées!
Les branchages offrent parfois de curieuses compositions, comme celle du houx.
Ou bien le lierre qui part à l'assaut du tronc!
J'aurai donc mitraillé un max, pour ne retenir que 16 clichés qui vous permettront de "déguster" ma coupe glacée.
Pour bien débuter l'année...
Pour bien débuter l'année...
Ne pas se contenter de bonnes résolutions!
Entre "il faudrait que je fasse"... et "je fais", il y a parfois un grand fossé.
Que je n'hésite pas à franchir!😉
Cela m'est relativement facile lorsqu'il est question de modélisme, à condition bien sûr que les conditions météo s'y prêtent.
Et dans l'après-midi, j'enfourche mon VTTe...
Pour un circuit effectué dans le sens anti-horaire. A savoir direction Mayenne, virage à droite l'Hôtellerie... les Aulaines, premier passage à Hambers. Je file vers Jublains, virage à gauche vers le Consent, retour à Hambers... Puis Bais. Presque 25 km...
Ce devrait rassurer mes "followers" qui, à juste titre, me faisaient remarquer que ces derniers temps je ne sortais guère mon deux roues !
Et puis dans la soirée, après un rapide dépannage informatique chez mon ami Yvan, je me dirige vers le Montaigu en compagnie de mon épouse afin de bénéficier du spectacle offert par le soleil couchant... avec la complicité d'un croissant de lune et d'une petite étoile
Pas mal pour un début d'année, non?
Ah... il y manque peut-être un poil de géocaching!😀
Tout en rondeur... Soleil ou lune?
Commençant à observer des couleurs vives dans le ciel, je suis parti vers le Montaigu avec l'espoir d'assister à un spectacle flamboyant.
J'ai attendu... J'ai attendu... Et je n'ai pas obtenu mieux que les deux clichés ci-dessus.
J'ai donc fait demi-tour, quelque peu déçu de ma "chasse" au trésor.
Et juste avant le virage de la Gueffière...
Un oiseau de proie perché sur un poteau. Il m'a juste laissé le temps de le prendre en photo... Puis il a décollé, me faisant comprendre que je l'importunais... J'ai toutefois pu admirer son vol très coulé, terminé par une courte ressource pour se poser dans un chêne
En cours de route, j'aperçois une autre forme ronde: la lune... pleine.
J'effectue donc un autre arrêt, cette fois au bout de chemin de la Beslière...
Je me dis alors qu'en passant par la rue Henri Quentin, il me serait peut-être possible de jouer sur différents plans... et le clocher de Bais.
Et puis le ciel semble rougir à nouveau... Je file alors vers la Haute Brosse, d'où je prends...
Mais je n'aurai pas mieux.
Retour à la maison... et je constate que la lune se montre joueuse.
J'accepte bien volontiers son invitation en lui proposant une girouette chat... ou bien mon biplan perché sur son mât...
En y regardant de plus près, je n'ai peut-être pas obtenu ce que j'aurais voulu, mais j'ai donné un peu de nourriture à mon fidèle appareil photo numérique.
Et cela suffit à mon petit bonheur.
PS: j'espère que ce très court article satisfera les gens qui me glissent malicieusement ne pas être concernés par mes productions modélistiques! Il en faut pour tous les goûts, n'est-ce pas?
Et puis, pour le prix qu'ils paient, hein?😄
PS: une lectrice m'a fait remarquer que ce 15 novembre, on pouvait évoquer la lune Taureau...
Davantage d'infos en suivant ce lien:
Cent ans d'école... 10 ans du groupe scolaire
Je viens d'avoir une très grosse surprise!
Figurez-vous que, au moment où l'on prépare les "Trente ans du groupe scolaire" et que nous recherchons des documents, René Mareau m'a apporté un album personnel que je trouve extra-ordinaire.
Intitulé "100 ans d'école, 10 ans de groupe scolaire"
Réalisé apparemment en 2005.
Il faut dire que pour cet anniversaire toutes les bonnes volontés avaient apporté leur concours.
La manifestation comprenait une exposition de photos... ainsi que la reconstitution d'une classe à l'ancienne.
Pour ce faire, nous avions fait appel à un collectionneur local, Monsieur Poirier, qui nous avait aimablement prêté une masse d'objets rappelant l'Ecole de la République.
Et le jour prévu, les portes étaient ouvertes à toutes les personnes pour qui les souvenirs d'école représentent une sorte de patrimoine...
Figuraient en bonne place des objets ayant un rapport très étroit avec notre école; à savoir les ordinateurs Thomson TO7 datant du plan informatique pour tous de 1985. Déjà obsolètes lors de leur dotation!
Et puis inévitablement de nombreux planeurs issus de l'atelier modélisme... sorte de "vitrine" pour notre établissement. Faut-il rappeler que cette activité a donné naissance au Club d'Aéromodélisme local, qui va fêter ses 40 ans d'existence en 2025...
Puisque j'en suis à évoquer mes souvenirs personnels, je voudrais rappeler que de l'aveu même de l'architecte monsieur Yves-Marie Belaud, l'élaboration de ce groupe scolaire avait été assez particulière. Lorsqu'il avait l'occasion de passer pas très loin, il se faisait un plaisir d'effectuer un crochet vers Bais, et d'évoquer ses propres souvenirs, du style:
"Jamais je n'ai rencontré une telle synergie à propos d'une de mes constructions. Toutes les parties prenantes oeuvraient dans le même sens: municipalité, enseignants, parents d'élèves..."
Et d'ajouter: "A chaque fois que je vous rends visite, je constate que ce bâtiment ne vieillit pas. On dirait qu'il a été mis en service tout récemment... Ce qui signifie que tout le monde en prend bien soin! Ah, si c'était partout comme ça!"
On ne peut imaginer une commémoration sans ses quelques discours officiels... Monsieur Desmots, maire, madame Pichot, directrice de l'école...
Sans les non moins indispensables moments de détente...
Je ne voudrais cependant pas refermer cette courte évocation sans remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis la réussite de l'entreprise.
Avec une pensée toute particulière pour Jocelyne Mareau, qui a été un puissant moteur dans l'élaboration du projet.
Merci également à René d'avoir eu la gentillesse de partager son album.
Bernard Munoz
Arrivé en même temps que Annie son épouse en 1966 (Maîtresse émérite de CP...)
Directeur de l'école élémentaire en 1978 suite au décès de Pierre Duval.
Et retraité depuis juin 2000
Il n'y a pas d'âge pour commettre un Asnerie
N'est-il pas?
En tout état de cause, je suis parti vers l'ouest, route de Mayenne; virage à droite direction l'Hôtellerie... J'aime bien ce circuit parce que dans la mesure où l'on suit à peu près le cours de l'Aron, il ne comporte pas beaucoup de grimpettes... du moins dans sa première partie.
Mais avant d'atteindre la Chapelle au Riboul, je me dois de faire une halte en forme de galéjade! (la première pour aujourd'hui😊... d'autres vont suivre!)
Voyons, une Asnerie, je ne pouvais pas laisser passer!
Quelques kilomètres plus loin, je rejoins la voie verte, virage à gauche...
... vers la Chapelle au Riboul, et son ancienne gare.
Il fait bon rouler à l'ombre, où je fais de temps à autre une pause afin de me désaltérer.
En vue de Marcillé la Ville, je retrouve la route asphaltée pour atteindre Grazay. Quelques bâtiments qui méritent le coup d'oeil... et je m'arrête à l'entrée de l'église.
Pour déguster mon eau (pas bénite😊) tout en étant assis sur la pierre babillarde.
Reprenant la route, je me dirige vers notre terrain de modélisme, où je ne rencontre personne. Nouvel arrêt à la chapelle de Doucé, magnifiquement restaurée.
Arrivé à Jublains, je me devais d'aller saluer mon copain le soldat romain qui se trouve juste à côté du musée.
Sortant de la ville romaine, j'avise un panneau qui va me suggérer une réflexion pleine d'ironie: certains ont enfin compris que, quelle que soit "la chapelle", les religions ne mènent qu'à une impasse! (😊fin de la digression!)
La route joue ensuite aux petites montagnes russes pour arriver au bourg d'Hambers.
C'est là que je vais refaire le plein de mon bidon avant d'attaquer le chemin creux qui peut conduire au Montaigu.
Sauf que, au bout de quelques centaines de mètres, j'arrive devant un passage scabreux. A pied, je suis passé, mais avec le VTT, je n'ai pas osé. J'ai donc effectué un prudent demi-tour.
Retour à Hambers, pour escalader la côte de la Bolinière... Passage devant le château de Montesson.
Retour à Bais, pour contourner la piscine fort fréquentée.
Au plan d'eau, je me pose la question de savoir si les canards savent lire: "Baignade interdite"!
Et je boucle mon circuit avec presque 34 km au compteur
Et ça, c'est pas une ânerie!😊
Quand je remonte "augustement" sur mon VTTe
Cela faisait un bon moment que... Et malgré la chaleur ambiante, j'ai décidé d'enfourcher mon fier coursier.
Escalade de la côte vers le mont Rochard, avec l'assistance max. Bascule vers Sainte Gemmes le Robert... Dans la descente, le vent relatif est fort agréable pour rafraîchir l'atmosphère.
Traversée du bourg en se faufilant à travers les panneaux posés pour signaler les travaux en cours.
Et j'attaque la liaison vers Mézangers... avec de longs passages à l'ombre. Mais, il semble me souvenir que je devrais trouver d'ici peu... Bien sûr! Des petites prunes jaunes, dont j'ai déjà pu bénéficier les années passées...
Je ne dirais pas que je m'en suis goinfré, mais j'en ai fait une bonne cure.
Un peu plus loin, ce sont cette fois des "rouges"... dont j'emplis mes petites sacoches...
Poursuivant mon chemin, j'aperçois quelques mûres, peu nombreuses encore. J'en profite pour effectuer un nouvel arrêt "ravitaillement".
Et je parviens enfin au plan d'eau de Gué de Selle. C'est l'occasion de m'asseoir à la terrasse de la Guinguette pour déguster une boisson fraîche.
Et je repars pour un long passage à l'ombre.
J'avais déjà remarqué que les fortes chaleurs exacerbaient les odeurs: les résineux, la vase, la bouse des vaches, les chevaux, le blé moissonné... Mais lorsque je croiserai des promeneuses autour de l'étang, ce sont leurs différents parfums d'ambre solaire qui titilleront mes narines. Pas désagréable cette fois!
Un autre arrêt en queue d'étang...
Pour reprendre la route goudronnée qui, du fait des fortes chaleurs, manifeste sa présence par une odeur tenace.
Passage près du Centre équestre, lui aussi très odorant... Et arrêt devant l'élégant manoir de la grande Coudrière.
Arrivé au village de Chellé, je m'intéresse à une jolie bignone.
Direction Hambers en légère montée, avec un petit clin d'oeil au Montaigu et à sa chapelle qui brille sous le soleil...
jusqu'à ce qu'un élevage porcin nous gratifie de relents forts peu agréables.
Bascule en direction d'Hambers... descente vers son calme plan d'eau...
C'est là que je vais rencontrer une ancienne parente d'élève qui s'est mise au vélo électrique, et nous allons parcourir ensemble quelques kilomètres, jusqu'à ce que je la quitte au château de Montesson... pour une photo prise sous un angle inhabituel.
De loin j'entends les ébats des baigneurs qui profitent de la piscine, fort fréquentée.
Et, comme c'est très souvent le cas, je souhaite terminer mon périple avec un tour du plan d'eau local, mais... un puissant chêne m'en empêchera, victime qu'il a été des bourrasques de vent subies la veille lors d'un orage
Demi-tour obligatoire, et retour au bercail avec un peu plus de 32km au compteur.
Voilà donc un mois d'août qui commence... "augustement" bien! Non?
Lidl Duck en images
"C'est bien gentil, tout ça, mais on ne l'a pas vu en vol ton canard.
OK...
Après m'être rendu à Doucé, j'ai donc installé mon smartphone sur un trépied.
Et puis avant de lancer la bête, j'ai appuyé sur la touche vidéo.
Vous me direz que j'aurais pu choisir un jour plus ensoleillé et moins venteux.
Parce que monsieur Eole prenait le terrain en travers avec parfois quelques "gentilles" rafales.
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On lance quand même... et ça démarre.
Ouais, ça turbule un peu, mais ça tient l'air.
Et puis on pose une première fois.
Retour au stand afin d'augmenter un peu le débattement en roulis.
J'effectuerai encore quelques passages en essayant de garder le modèle dans le cadre...
Et pour finir, comme je pensais avoir obtenu deux vidéos dont j'extrairai des images... je suis rentré à la maison.
Lagapette et la saga des planeurs LIDL
Pour ceux qui ont connu le personnage à travers ses interventions dans MRA, il va de soi qu'ils vont comprendre ce que pense ce petit bonhomme... Il n'a l'air de rien, mais il observe, il note il compare.
C'est ainsi qu'il a suivi ma saga des planeurs commercialisés chez Lidl, mais également chez Action.
Tant que j'en suis resté à des créations dans la norme, avec un modèle conventionnel auquel je ne coupe pas la queue, il n'a trop rien dit.
Mais quand il m'a vu tailler dans la matière, là, il a commencé à se poser des questions.
Et s'est bien amusé lorsque j'ai voulu faire une copie d'un amphibie que l'on trouve sous différents noms: Polaris ou Northstar.
Il me faut dès à présent vous dire que cela ne m'a quand même pas semblé trop compliqué à réaliser.. et à régler.
Aile volante seule, aile à laquelle on rajoute ou moignon de stabilisateur perché sur la dérive, à l'instar de l'aile grandeur Génésis.
Mais quand j'ai entrepris de faire un "canard", là, il a bien rigolé.
Parce qu'il se doutait bien, le bougre, que c'était une autre paire de manches en matière de réglages. Il savait cependant que mon empirisme avait parfois réussi à produire des engins pas tout à fait dans la norme.
Et ce matin je l'ai emmené avec moi... il a escaladé mes différents modèles... et il m'a fait part de ses remarques concernant en particulier Lidl-Duck le canard.
Il a en effet remarqué que, au fil des vols, dans la mesure où le pilotage me faisait penser que le nez était un peu "lourd", j'ai progressivement reculé le centrage.
Au bout de sa baguette, il vous montre d'ailleurs les deux petites masses de plomb disposées de part et d'autre à l'arrière du fuselage.
Juché sur le dos du monstre, il pointe les différents trous d'épingle partant de la grosse croix noire... pour se diriger vers l'autre petit repère noir indiquant le point de centrage si je n'avais pas installé le plan canard. (près de son pied droit)
Au passage, il a été très sceptique lorsqu'il m'a vu ajouter un train d'atterrissage. Très esthétique d'après mon ami Félix... mais.... il n'empêche pas l'hélice de manger tous les petits cailloux de la piste au moment du décollage. (voir l'état de la "batteuse" orange...)
J'en suis donc revenu sagement à un décollage en lancer main.
Et après ça? Ben je dis que tout le monde n'a pas la chance de posséder un précieux collaborateur comme Lagapette.
Et que je continuerai aussi longtemps que possible à en faire un consultant avisé!
Lidl Duck, ou la recette du canard pas laqué
Curieux titre n'est-il pas?
La première partie est fort aisée à comprendre puisqu'il s'agit -encore et toujours- d'une bidouille autour de ce fameux jouet en mousse quasi incassable que l'on trouve pour environ 8 € chez Lidl.
Après l'avoir trituré en planeur presque conventionnel avec une aile à incidence intégrale, un moteur classique dans le nez, une turbine sur le dos...
Puis lui avoir coupé l'arrière du fuselage pour en faire une sorte de delta... que me restait-il à imaginer?
L'idée me trottait pourtant dans la tête depuis un certain temps: un avion "canard"... d'où le Duck dans son nom de baptême. Ce type d'avion dont l'aile avant est plus petite que la voilure principale.
Alors j'ai creusé le fuselage, coupé la queue, modifié la géométrie de l'aile pour lui donner un peu de flèche arrière... ajouté des volets en Dépron, bricolé le plan canard tiré du kit..
Quelques fantaisies extraites de la machine Stika qui découpe le vinyle..
On lui greffe ensuite un accu 3S 550 mAh, deux servos, un variateur 20A, un moteur brushless pesant 16 grammes.
Et ça donne... 0,260 kg sur la balance! (donc appareil non soumis à l'immatriculation UAS)
Vous allez me dire que ce n'est pas bien lourd... En effet... mais...
J'avoue attendre les premiers essais avec une certaine inquiétude, car à propos de ces modèles non conventionnels, il est important de ne pas se louper sur:
- le point de centrage
- l'incidence du fameux plan canard (à savoir le vé longitudinal)
Et là... j'ai eu beau consulter cette page
http://claudel.dopp.free.fr/Les_planeurs/Technique/Canards/CanardsSansCalculs_v1.pdf
pourtant intitulé "sans calculs", j'ai vite abandonné!
La méthode empirique... parfois... ça passe ou ça casse!
Prochain épisode: quand le vent se sera calmé et que j'aurai trouvé un pré avec de l'herbe encore bien haute: c'est très pratique pour amortir les retours inopinés sur la planète!
Mardi 23 juillet... le vent me semble pourtant assez soutenu... mais ça me démange de savoir.
Alors je file vers Doucé. Après avoir sorti l'oiseau du coffre, j'allume la radio et, modèle au bout du bras droit, je me place nez au vent... pour tâter.
A vrai dire, je ne sens rien... J'attends une accalmie, et je lance sans le moteur. Lidl-Duck se plante le nez dans l'herbe.
Dans la mesure où mon plan canard est fixe, la commande en tangage est seule confiée aux élevons, qu'Il me faudra relever progressivement jusqu'à obtenir une trajectoire légèrement descendante. Mais celle en roulis est vraiment trop forte. Quelques bips bips sur l'émetteur afin de calmer les ardeurs de la bête... Ajout d'un bon paquet d'exponentiel... tant sur la commande de profondeur que sur celle des ailerons.
Et puis... vogue la galère. Mise en route du moteur....clac clac clac clac clac... ! Mon index droit ne s'est pas assez vite dégagé de l'hélice!
Tant pis... je récupère l'oiseau avachi quelques mètres plus loin, et je relance.
Je n'en reviens pas; il prend une pente de montée assez constante. Lorsqu'il est à une altitude suffisante, je coupe le moteur... et ça plane!
Malgré le vent qui chahute un peu.. Je m'offrirai ainsi plusieurs tours de circuit, béat que je suis!
Prise de terrain pour l'atterrissage... on cabre, on cabre, et Lidl-Duck se pose tranquillement sans donner le moindre signe avant coureur d'un décrochage!
Ainsi fort satisfait de ces premiers essais, je suis rentré chez moi tout "beunaise"... très étonné que ma bidouille ne soit pas plus "chiante" que ça.
Est-il nécessaire de rappeler que j'ai tout fait au pif: calage du plan canard un peu cabreur, centrage quelques cm en avant de ce que me conseillait un logiciel pour ailes volantes...
Il est bien évident qu'il va me falloir sans doute peaufiner tout ça, mais tel que mon engin est configuré, ça me laisse confiant pour l'avenir..
A suivre!
Abeille mégachile
Alors que j'étais accoudé au balcon en train de savourer une soirée paisible, je vois arriver un insecte porteur d'un morceau de feuille. Ce dernier s'immisce par un trou dans une jardinière à l'abandon... et disparaît.
J'attends un peu, et ne voyant rien ressortir, je tente de soulever délicatement la touffe d'herbes, pour découvrir...
Ma bestiole en train d'oeuvrer.
Juste le temps de prendre quelques clichés, et je referme..
Ma curiosité naturelle m'incite à me tourner vers Internet afin de me documenter sur le sujet. Pour apprendre que je me trouve face à une sorte d'abeille coupeuse de feuilles, connue sous le nom de mégachile...
Après avoir lu un certain nombre d'articles concernant cette abeille, je retiendrai particulièrement ce qu'en dit Wikipédia dont j'extrais ce passage: "Elles sont qualifiées d'abeilles « coupeuses de feuilles » parce que de nombreuses espèces de mégachiles découpent des fragments réguliers, ovales ou arrondis de certaines feuilles ou fleurs pour construire le nid dans lequel elles déposeront leurs œufs."
Un détail: "Les nids sont généralement composés d'une seule et longue série de cellules, construites de façon séquentielle, du fond de la galerie vers l'extérieur."
En y regardant de plus près, on peut effectivement voir une sorte de boyau marron...
Je vais laisser ce joli monde tranquille pendant un certain temps. Mais je ne vous cache pas que j'irai périodiquement observer l'évolution du phénomène.