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Baldifolies 2017
C'était pour moi une première! Pensez que, depuis la création de ces "folies musicales", je n'ai jamais eu l'opportunité d'y assister... pour cause de cousinades annuelles.
Cette année, nous étions en décalage de date, et cela m'a permis de combler une lacune.
Vont donc suivre des impressions très personnelles et forcément subjectives...
Signalons que cette grosse manifestation ne se déroule que les années impaires, because cela risquerait d'user les nombreuses chevilles ouvrières de ce magnifique projet.
Dès le vendredi matin, on voit fleurir des stands au milieu du bourg, dont la circulation est obligatoirement détournée vers notre lotissement en particulier.
Et très tôt le samedi matin, préparation des crêpes et autres saucisses afin de parer au "coup de feu" à venir.
Ajoutez à cela que, chez les météorologues, le préposé au thermostat ayant grandement baissé les réglages, nous avions la chance de bénéficier d'un climat idéal.
Je suis descendu vers 17h30... et déjà la foule était au rendez-vous. Ne cessant de grossir.
Et puis, malgré mon programme en poche, je n'ai pas pu me rendre exactement sur les différentes scènes dans l'ordre que j'avais choisi.
Parce que j'ai croisé une foule de gens connus, avec lesquels il m'a bien fallu évoquer des souvenirs.
D'ancien(ne)s élèves... dont j'avais perdu la trace depuis quelques décennies.
Avec ce leitmotiv chez tous: "Qu'est-ce que c'était bien dans votre école, le mardi après-midi, quand on "s'éclatait" dans les différents ateliers."
Et cet autre témoignage: "Moi, j'étais pas bon en français et en calcul; mais je me débrouillais pas trop mal pour construire les avions... Et puis la fois où on a pris le car pour aller les faire voler à La Baule... Ben le mien, il y est p'têt encore, parce qu'on l'a jamais retrouvé. Mais j'avais gagné un baptême de l'air dans un coucou... Ah, voir la mer d'en haut, et les petites maisons... c'était vraiment chouette!"
Des commentaires comme celui-ci, je pourrais vous en proposer une longue liste.
Mais je préfère vous renvoyer vers les photos que j'ai pu prendre entre deux bavardages.
En n'oubliant pas d'adresser mes profonds remerciements à toutes celles et à tous ceux qui font de ces Baldifolies un carrefour incontournable de la culture musicale.
Prochaine édition? 2019, si tout va bien.
Album photographique: suivre le lien ci-dessous.
Boucles de la Mayenne 2017
Epreuve cycliste qui devient une classique...
La deuxième étape en ligne des "Boucles de la Mayenne" passait par Bais en ce samedi 3 juin.
Avec au final un circuit à effectuer plusieurs fois.
Eprouvant... car les coureurs ayant déjà affronté les pentes du mont Rochard avaient à escalader les "raidillons" du Montaigu.
Pentes que je connais fort bien... mais que je traite maintenant avec davantage de respect, et fort modestement grâce à mon VTT électrique.
Lors de l'arrivée des coureurs dans Bais, je m'étais posté devant la mairie.
Puis je me suis déplacé en direction du château de Montesson, que j'ai eu plaisir à prendre comme arrière plan.
Sur le bord de la route, j'ai trouvé de nombreux visages connus... et inconnus...
J'ai croisé des gamins chassant les bidons abandonnés par les coureurs...
J'ai conversé en direct via mon smartphone avec mon frère qui visionnait les images sur sa télé.
Et qui me décrivait ce que voyait l'hélicoptère, moi de lui dire alors où se trouvaient les coureurs.
Et puis les coureurs sont passés une dernière fois devant le château de Montesson, pour en découdre au final tout là-haut sur la butte de Montaigu.
Mon reportage photographique se trouve ici:
Quand Hercules se fait nourrice
J'étais parti avec mon VTT électrique afin d'effectuer un parcours classique.
Route de Mayenne, je vire à droite en direction de l'Hôtellerie.
Je chope la voie verte quelques kilomètres avant la Chapelle au Riboul.
Et puis juste après le club hippique, j'entends un drôle de bruit... que j'ai un peu de mal à identifier au départ.
Mais cela me fait penser à de l'hélico, auquel on aurait ajouté... ajouté... un petit je ne sais quoi.
Quand tout à coup, se pointant "à 10 heures" par rapport à ma direction...
Mais oui! Ex-tra-or-di-naire!
Un Hercules KC 130, avec dans son sillage deux hélicos!
Il m'est alors facile de comprendre que la nourrice traîne deux pods dans lesquels les hélicoptères devront insérer leur perche de ravitaillement en vol!
Tout ce petit monde vole apparemment lentement... Le gros Hercules semble avoir tous ses volets sortis, afin d'adapter sa vitesse à celle de ses nourrissons... Limite décrochage pour lui peut-être...
Je reste encore un bon moment à admirer... puis je repars.
Je quitte la voie verte peu avant Marcillé la Ville, direction Grazay... Que je traverse... pour voir arriver...
Non?
Cette fois, il n'y a plus qu'un hélico dans le sillage du gros porteur...
Je laisse passer ce curieux équipage...
...En me disant que j'ai une sacrée chance de pouvoir admirer un tel exercice de précision.
Virage à droite, et je grimpe la petite côte qui me fera basculer vers la chapelle de Doucé...
Quand, sur ma droite..
Non?
Mais si!
Cette fois c'est Hercules qui passe tout seul, sans ses "bébés téteurs"
Avouez quand même qu'il me fallait être là au bon moment pour jouir de ce spectacle inhabituel.
Une fois remis de mes émotions, je file vers Jublains, où les Romains ne sont pas encore arrivés dans la ville...
Puis direction Hambers, arrêt au plan d'eau pour un pause hydratation...
Séance selfie au milieu des colzas...
Et juste avant le château de Montesson, pile avant que ne s'affichent 30km au compteur, je perds la première barre indiquant la charge de ma batterie! Et il m'en reste 4... J'ai de quoi rentrer "tranquille"!
Donc retour au bercail, où Endomondo m'indique un parcours de 31.500km.
Mais ça, c'est plutôt anecdotique.
Ce qui m'a le plus ébloui aujourd'hui... c'est...
Je vous laisse deviner!
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PS1: si vous voulez en savoir un peu plus sur "mon" spectacle:
https://www.youtube.com/watch?v=MmLizOdqEKg
http://www.dailymotion.com/video/x1nbz6k
http://www.lockheedmartin.com/us/products/c130/c-130j-variants/kc-130j.html
PS2: on peut tout de même regretter que tout ce savoir-faire soit déployé en vue d'opérations guerrières...
PS3: et puisque nous en sommes à évoquer ce gros avion qu'est le Hercules, je vous invite à découvrir ce souvenir personnel, nettement plus pacifique:
Les arbres, si divers...
En ce jour ayant débuté par une gelée fort nuisible au niveau des arbres fruitiers, j'ai enfourché mon VTT en pensant à eux.
Certes, le long du parcours que j'avais décidé d'emprunter, je savais que je ne trouverais pas forcément toutes sortes d'essences... Mais c'était à ma manière une sorte d'hommage que je voulais leur rendre à tous...
Y compris par le premier trouvé sur mon chemin... Sec, sec, sec...
Un peu plus loin, ce drôle de tronc auquel on ne comprend pas grand'chose.
Et puis je pénètre dans Mézangers, à l'endroit précis où j'ai crevé l'autre jour..
Près de l'étang, je m'arrête pour refaire le plein de mon bidon, puis je longe la jetée... Pour admirer de petits arbres isolés sur leur île.
Je m'enfonce ensuite dans une végétation plus dense, pour y trouver, là encore, des troncs curieux... Parallèles, ou traumatisés.
Dans certains cas, il ne reste que des vestiges... troncs carrément sciés à la base suite à la terrible tempête dont a été victime la forêt.
Continuant sur cette longue allée, je découvre encore des bizarreries...
Encore, et encore... des trucs tarabiscotés...
Et puis au coeur d'une cépée, je m'amuse à me "selfier"... bien que dans l'ombre, et les pieds au fond du tronc!
J'arrive enfin sur le parking, où gisent d'innombrables troncs que les bûcherons ont amassé là, afin sans doute de les acheminer plus tard vers les scieries. Voire au broyage...
Certains résineux montrent encore leurs plaies non cicatrisées, et continuent de saigner leur résine...
Récupérant la route goudronnée, je file alors vers le manoir de la Grande Coudrière, où, juste en face l'allée... se dressent des troncs alignés comme à la parade.
Quelques arbres encore,
J'arrive enfin à Hambers, où m'accueille le coquet plan d'eau fréquenté par de nombreux pêcheurs...
Une halte pour refaire le plein du bidon, me désaltérer, et emprunter la route qui me ramènera chez moi.
Parcours de 32km, effectué "gentiment" en puisant dans la batterie lorsque mes jambes gourdes ont du mal à traîner la masse de ce VTT avec ses 21 kilos.
Je n'ai tout de même pas été trop gourmand puisque je n'ai perdu qu'une barre sur 5; c'était au 23ème kilomètre.
Et voilà.
.
Cela faisait longtemps que j'avais envie de prendre des clichés sur le thème des arbres, témoins de mes passages, et que j'avais déjà remarqués pour leurs allures parfois bizarres.
J'ai donc aujourd'hui rempli ma mission... jusqu'à la prochaine sortie, dont je n'ai pas encore arrêté le sujet!
Géochaching dans la forêt de Sillé
Ce vendredi, il faisait un temps que j'avais jugé "impropice" pour faire du VTT ou envoyer en l'air mes petits z'avions. Alors? Ben, allons-y pour du géocaching!
Avec un objectif: cinq caches à débusquer afin de porter mon "score" de 235 à 240.
Cela me semblait possible en me rendant du côté de la grande forêt domaniale de Sillé le Guilaume.
Première cache facilement trouvée "Les étangs secrets #4"
https://www.geocaching.com/seek/cache_details.aspx?wp=GC41KC1
Direction maintenant vers "Les étangs secrets #1".
Alors que j'étais resté bredouille un première fois en prenant à droite, je contourne cette fois le petit plan d'eau par la gauche, et je trouve assez facilement la boîte.
J'entame ensuite l'escalade afin de trouver la cache nommée
Et là, je vais en baver un peu plus. Car la belle est fort bien camouflée au milieu d'un amas de gros cailloux. Après quoi, un peu de repos est le bienvenu.
Et je pars en direction de la "Croix Maigret Sillé 2".
C'est le moment de tester mon gadget présenté tout dernièrement. Avis fort mitigé... S'il est intéressant tant qu'on marche, cet appendice proéminent devient vite gênant dès qu'on se baisse ou qu'on fouille. Heureusement, il se démonte instantanément.
Là, je vais d'abord trouver une ciste... bidule concurrent de géocaching. Mais je ne découvrirai pas ce que je cherche... Y compris à la deuxième tentative sur le chemin du retour, Cache pour laquelle un précédent chercheur a signalé avoir été bredouille le 23/01//17. La dernière mention de "found it" remontant à juillet 2015... Au vu de quoi, il me semble que le poseur de cache serait bien inspiré d'aller voir sur place si cette dernière est encore opérationnelle.
Je m'en vais alors, toujours à pied, vers
Pas de souci. Mais le "carnet de bord étant plein et humide, je procède à la maintenance.
Au retour, je m'amuse à réaliser quelques clichés...
Mon objectif n'étant pas atteint, je décide alors de filer vers un village au Nord de Sillé, où je trouve facilement ma 5ème cache.
Mais comme il en existe d'autres tout à côté, je me dirige vers l'église, où je me casse "proprement" la figure sur les marches très glissantes, sans débusquer la cache qui aurait dû y être. (Signalée non trouvée par 5 personnes avant moi... ce qui motivera un message à son propriétaire pour lui demander de bien vouloir se rendre sur place...)
Et je continue, vers le terrain de sports.
Une bande de gamins s'ébat tout à l'autre bout. Je me dis alors qu'ils ne vont pas s'occuper de moi. Muni des renseignements fournis par Cgéo, je me glisse dans le fourré... où je trouve la cache.
Et au moment où j'en sors, arrivent à vélo deux garçonnets qui, surpris de me voir, me demandent:
"Ben, m'sieur, qu'est-ce que vous faites là?"
Il a bien fallu que j'explique. Avais-je d'autres solutions?
Suite à quoi, l'un de mes jeunes interlocuteurs appelle ses copains, qui ne m'avaient pas remarqué. Toute la bande est maintenant autour de moi, me posant d'innombrables questions, auxquelles je réponds, avec l'aide fort intéressante de l'un des gamins qui connaissait géocaching.
"Ouais, mon frère, il fait ça aussi!"
Ils observent la carte des caches sur mon smartphone. Puis au moment de nous nous quitter, je précise avec force qu'ils se doivent de respecter les règles.
C'est au moment de mettre le cap vers Bais que je me rends compte qu'une autre cache se trouve à quelques dizaines de mètres à droite de la route.
Hop, je m'y rends, et alors que je suis à peine descendu de la voiture, je vois arriver comme un bolide sur son vélo l'un des gamins rencontrés précédemment. Il avait eu le temps de repérer cet endroit!
Nous découvrons donc ensemble cette boîte, qui sera ma 7ème "conquête".
Si je devais dresser un bilan de la journée...
Il est somme toute intéressant. Mais je déplore que des caches soient un poil négligées par leurs propriétaires.
Pour ma part, je me cantonne à 4 boîtes placées, considérant qu'il vaut mieux en posséder peu, mais les entretenir correctement.
Et puis, aurais-je "converti" quelques gamins à ce passionnant jeu de piste?
Ce qui serait une excellente chose à mes yeux!
Bon géocaching à toutes et à tous.
Un gars dans le vent
Il est des jours où j'aime le vent.
Comme ce fut le cas ce matin où, avisant un flux de Nord, j'ai vite embarqué mon motoplaneur Héron pour filer vers le Montaigu.
Mais il est tôt... Le vent joue à saute-mouton par-dessus la butte, sans générer une portance intéressante, le tout "agrémenté" par de fortes turbulences rendant le pilotage peu agréable.
Et petit à petit, la machine thermique se met en route. Me permettant de boucler un vol crédité de 45 minutes.
Et dans l'après-midi? Ben ça fait un certain temps que je n'ai pas utilisé mon vélo "électronique". Ce sera donc l'occasion de lui faire prendre l'air.
Mais ce fichu vent qui ce matin était mon allié, quelques heures plus tard, il allait se révéler contrariant.
Les rares moments où j'ai pu rouler abrité par une haie... ou vent de dos... ont été rares, très rares.
Seules les éoliennes semblaient ravies.
Ce qui ne m'a pas empêché de rendre visite à mon soldat romain, très content de me revoir:
J'en ai également profité pour faire une petite visite "maintenance" aux caches du coin... Dont la "Bonus" de Jublains.
Une petite virée dans Jublains encore...
Et puis je décide de rentrer.
Le graphe de ma batterie perdra une barre au 24ème kilomètre, dans la rude côte qui monte vers la carrière de la Saulaie.
Au loin, se profilent le Montaigu et l'antenne du mont Rochard.
Et puis toujours vent de 3/4 face, je puise dans l'assistance afin de soulager mes vieilles guiboles.
Passage devant le château de Montesson. Une visite à ma cache: RAS.
Et retour à la maison, avec 31 km au compteur et toujours 4 barres sur 5.
Mais qu'est-ce que j'ai pu maudire le vent tout au long de ce parcours. Manque d'entraînement sans doute.
Ce n'était certes pas le moment d'envisager un long périple... n'est-ce pas Gilles? Toi qui me pris en photo derrière les pancartes affichées dans ta cour!!!
Le Guatemala ou l' Afrique du Sud.... vaudra mieux envisager un autre véhicule que mon VTT électronique!!!
Eoliennes de Trans/Courcité vues du ciel
Premier décembre...
Je commence tout juste à prendre vraiment conscience de la chance qui a été la mienne de pouvoir "vivre" ce chantier éolien de l'intérieur.
Et j'ai comme une sorte de nostalgie de voir que c'en est presque fini de mes reportages.
Tel l'assassin qui revient sur les lieux de son crime, en fin de journée, je décide de remonter, juste pour voir.
Sauf que, mais vous ne le direz à personne, j'ai mis dans le coffre de la voiture mon fidèle motoplaneur Solius.
Avec une petite caméra sur le dos... forcément.
Mon terrain d'aviation sera le chemin qui conduit à la Boudinière.
Petit conseil dès à présent: cliquez sur les images pour les visionner en grande dimension.
A aucun moment, mon modèle en mousse de polypropylène ne s'approchera des machines.
Ma petite caméra Mobius ne possédant pas d'écran de contrôle, c'est lorsque je visionnerai les vidéos que je m'apercevrai du mauvais calage de celle-ci: elle vise trop bas, et le capot de mon modèle prend trop de place sur l'image.
Vous voudrez bien excuser cette grossière erreur digne d'un débutant.
Quoi qu'il en soit, je vous propose des images extraites de mes films...
Au loin, on peut apercevoir Saint Thomas.
Et puis, Courcité, Villaines la Juhel.
Et même les éoliennes de Crennes sur Fraubée...
Sans oublier le château d'eau et les trois Enercon de Trans, en plein contre-jour.
Et comme au bout de très peu de temps, j'ai les pouces qui me démangent, je ne peux m'empêcher de faire un brin de voltige aérienne.
Vous aurez donc une courte séquence au cours d'un tonneau, avec les éoliennes tête en bas!
Voilà donc pour aujourd'hui.
Le démon de la photographie me démangeait encore beaucoup trop pour que j'arrête d'emmagasiner des images...
Visite grue Liebherr LG 1750
Ce mardi 29 octobre, un soleil resplendissant rit joyeusement dans un océan de ciel bleu.
Mais toujours vissé à l'Est, ce fichu vent contrarie les opérations de levage sur le parc Trans/Courcité .
Pensez que le chantier a pris un retard d'environ une quinzaine de jours. La faute à cette bise qui nous glace jusqu'aux os!
Il ne reste pourtant plus que les 3 pales de la E1 à lever...
Ce contretemps va pourtant être bénéfique au chasseur d'images que je suis.
Que je vous explique:
Mon cousin et complice Pascal a posté des clichés sur une branche de facebook nommée "Passionné de levage".
Et l'un des grutiers s'est reconnu!
Echanges de messages, et Pascal indique à Sébastien que Bernardino serait intéressé par la visite de la grande grue Liebherr LG1750.
Voilà-t-y pas que je reçois un SMS disant. "Trop de vent, on ne lève pas, mais si tu veux visiter aujourd'hui..."
Fallait pas me le dire deux fois.
Je contacte donc Sébastien qui, avec son joli accent belge, me donne rendez-vous sur la plate-forme.
Salutations cordiales...
Et je commence par lui confier la clé USB que Pascal a préparée à son intention.
Puis je lui demande s'il est possible de prendre des clichés.
Et mon hôte de répondre tout sourire que cela lui donnera enfin l'occasion de récupérer quelques souvenirs, ce qui est rarissime.
On fait le tour de la machine... dont j'ai oublié le nom de baptême. Car chez Dufour, c'est la tradition de les personnaliser à travers un prénom.
Et le grutier m'invite à monter sur la passerelle.
Même si on a déjà pris quelques mètres de hauteur, le crochet tout là-haut est encore bien loin de moi... Rikiki malgré ses 3.3 tonnes!
Et Sébastien de m'expliquer le fonctionnement de la machine, les vérins, les treuils, les masses d'équilibrage... Tous de taille XXXXXL....
Arrive le moment où Sébastien se met en position de levage...
Puis il m'invite à m'asseoir sur son siège.
Grosse émotion...
Au passage je lui fais remarquer combien tout est nickel, pas un poil de poussière.
Chapeau!
Un peu impressionné face à un tableau de bord bien rempli, j'écoute attentivement les commentaires détaillés.
Autres explications concernant les caméras, une en haut de la flèche, une autre vers l'arrière afin de vérifier le bon enroulement des câbles.
Et puis il faut bien redescendre sur terre.
Nous devisons encore un bon moment.
En passant devant le porte pale jaune, il m'en explique le fonctionnement détaillé ; Les vérins actionnant la pince, la boîte avec ses batteries pour éclairer l'ensemble lors d'une opération de nuit (voir articles précédents)
Toujours avec la même gentillesse, la même patience.
Je lui dis alors ma profonde satisfaction de rencontrer des gens passionnés par leur travail... qu'ils ont appris pour la plupart "sur le tas".
Nous aurions pu encore discuter longtemps, mais il devait préparer le lourd véhicule qui partira demain après levage des pales.
"Parce que, me dit-il, au vu de la météo... on attaque à houit heures... (si, si, il a dit houit, comme en Belgique!)
- Parce que c'est toi qui décides?
- Hé, oui, le grutier est celui qui donne ou pas le feu vert!
- Grosse responsabilité. Mais je serai là demain matin!"
Nous nous serrons chaleureusement la main.
Et moi, ben... j'en suis encore tout retourné de cette visite.
J'en connais d'ailleurs qui auraient bien voulu être à ma place, n'est-ce pas?
Pour info, les caractéristiques de la machine:
Quand le vent ne veut pas coopérer
Si vous avez suivi mes derniers commentaires, vous avez pu comprendre que notre région est actuellement balayée par un fort vent à dominante Sud.
Parmi les personnes que cette fichue perturbation dérange profondément, il y a tous ces ouvriers qui, sur le chantier éolien de Trans/Courcité/Saint-Thomas, sont bloqués au sol.
Je suis monté ce matin, pour leur transmettre les clichés réalisés par mon cousin Pascal ainsi que les miens.
Et Benoît me disait toute sa peine de ne pouvoir ainsi rien faire, ou pas grand-chose.
Le grutier est tout aussi désolé...
Seul et contre tous les éléments déchaînés, le poilu de Trans semble pourtant essayer de faire ce qu'il peut...
Et pendant ce temps, au loin les 3 éoliennes Enercon précédemment installées sur Trans tournent, se gavant de cette énergie soumise aux caprices d'Eole.
Quand pourrons-nous enfin bénéficier d'une fenêtre météo favorable?
Mardi?
Au domaine des géants
Ce jeudi 17 novembre, les responsables du chantier éolien avaient convié les élus des communes de Trans, Courcité et Saint Thomas de Courceriers.
Et moi... sorte de correspondant de presse indépendant coiffé de plusieurs casquettes (Sylvianne et Viviane comprendront), j'avais la chance de faire partie des quelques privilégiés présents sur le terrain.
Nous avons été accueillis par Benoît Rougier pour la société Vestas (fabricant des éoliennes), ainsi que par Frédéric Lobet et Olivier Quirion pour la société Volkswind (développeur et exploitant du parc).
Et moi dans tout ça?
De ne pas avoir assez d'yeux pour emmagasiner les images, préférant les confier à mon fidèle numérique.
Ebloui par des écrous énormes, surtout pour l'amateur de modèles... réduits que je suis!
Et puis d'autres images encore... telles que l'intérieur d'une pale, entièrement creuse.
Composite en fibre de verre et résine polyester.
Et des écrous et des boulons encore sur l'énorme hub destiné à recevoir les pales...
Et puis des chiffres à donner le tournis quant aux masses soulevées...
Pensez que la nacelle sans sans sa boîte de vitesses, c'est déjà 70 tonnes!
Mais, tout en se félicitant de l'accueil qu'ils avaient reçu dans le Nord-Mayenne, nos hôtes nous ont fait part de leur désappointement devant les mauvaises conditions météo rencontrées tout dernièrement.
En effet, le hissage des différents éléments ne pouvant se faire qu'avec vent faible, le chantier est au point mort pour quelque temps encore. Mais Benoît Rougier nous disait qu'une fenêtre de 2 à 3 jours suffirait pour achever le montage.
D'autres techniciens prendront alors possession des machines afin de procéder aux indispensables réglages.
Rappelons que l'électricité fournie par ces éoliennes sera directement injectée dans le circuit local via un poste de transfert vers Villaines la Juhel.
Et que dire pour tenter de conclure?
Simplement... le lilliputien que je suis a passé une matinée extraordinaire au pays des géants, avec des gens chaleureux répondant à toutes les questions (ou presque, mais ces technologies de pointe sont tellement complexes!)
Bon vent à tous!