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On s'éclate comme on peut!
Préambule:
Depuis un certain temps, lorsque je rencontrais des gens, j'avais droit à cette question.
"Mais y'a plus rien sur votre blog? On s'ennuie..."
Et moi de répondre que la situation actuelle ne m'inspirait guère d'autant que la météo n'était pas non plus très "florissante".
Mais aujourd'hui... en raison d'un soleil radieux j'ai eu envie de remonter sur mon VTT à assistance électrique.
Et je suis parti en direction de la corniche du mont Rochard, descente vers Sainte Gemmes le Robert, et hop, la liaison vers Gué de Selle n'attendait que moi.
Pédalant gentiment sur du plat, j'entends soudain comme un éclatement.
Je m'arrête brusquement, en me disant: "Zut, tu viens d'éclater un pneu, sans doute celui qui se promène avec une épine plantée dedans depuis un certain temps..."
Ben non, tout est encore parfaitement gonflé. Le liquide anti-crevaison injecté dans les chambres à air remplit parfaitement son rôle!
Et je m'aperçois soudain que le bidon attaché à mon ceinturon a littéralement expulsé son bouchon! la boisson gazeuse qu'il contenait a fait des bulles... explosives!
J'ai eu beau chercher partout dans la haie, je n'ai rien retrouvé. Le projectile a dû aller bigrement loin!!!
J'ai quand même poursuivi ma route, bien content que les pneus ne soient pas en cause.
En arrivant à Gué de Selle, j'ai pu constater que le soleil avait fait sortir beaucoup de monde...
J'effectue le tour du plan d'eau, avant de retrouver la route goudronnée.
Passage devant l'élégant manoir de la Grande Coudrière...
Puis arrivé à Chellé, je bifurque à droite afin de rejoindre le pied du Montaigu via un chemin fort mal pavé!
Un détour via le hameau de Montaigu pour découvrir de charmantes maisons anciennes, et un gadage... nommé également pile-pommes en patois mayennais.
Je décide ensuite de monter jusqu'à la chapelle, où je vais m'entretenir avec un responsable de gîte qui propose des randonnées à cheval... (Domaine des Pierres Jumelles)
La redescente à travers les petits chemins est fort sympathique. J'avais bien le droit de souffler après mon escalade, non?
Lorsqu'arrivé au chemin de la Beslière, j'en profite pour réaliser une vue panoramique de notre village, écrasé par la chaleur ambiante.
Un petit traditionnel tour du plan d'eau de Bais, pour y croiser un ancien élève revenu sur ses terres natales, n'est-ce pas Nicolas?
Et retour à la maison avec 31.800km au compteur.
Quant à la batterie de mon "cheval à roulettes", elle me crédite encore de 44km avec l'assistance max. J'avais de quoi voir venir.
Toujours est-il que j'ai pris grand plaisir à effectuer cette sortie.
Puis-je même ajouter que, contrairement à mon bidon, je me suis bien... éclaté!😁
Etrange ballet...
Alors que nous prenions notre repas sur le balcon, nous avons été attirés par l'étrange ballet que réalisaient des insectes.
Le premier à nous poser question fut celui qui se promenait avec une sorte de feuille verte entre les pattes.
Bestiole qui s'inséra dans une fente du "terreau" très sec de la jardinière.
Puis une autre...
Je peux vous assurer que je n'ai pas été très long à me saisir du numérique afin de tenter des captures d'images... au jugé! Parce que le vol est assez ondulant et ne permet guère de s'attarder sur une mise au point.
En y regardant de plus près, j'au cru comprendre que ces insectes semblaient apporter des matériaux destinés à construire un nid.
Et dès lors se pose la question de savoir à quelle catégorie appartiennent ces insectes.
Abeilles*?
Mes compétences en entomologie étant plus que rudimentaires, je me suis tourné vers Internet... et j'ai fini par trouver...
Mes bestioles seraient donc des abeilles mégachiles... des abeilles coupeuses de feuilles.
La butte de Montaigu vue d'en haut
Lorsqu'on monte une petite caméra Moebius sur le nez d'un modèle..
On démarre la vidéo, et on filme.
De retour à la maison, on visionne, et on extrait quelques images.
Ce qui permet également de réaliser quelques selfies...
Avec "un caméraman" situé parfois un peu loin... sinon un peu haut.
Et ça donne une voiture miniature près de laquelle se trouve un Playmobil!!!
Les cigognes sont de retour
En ce radieux matin du 5 juin 2021... je file vers le Montaigu afin de profiter des conditions météo fort sympathiques.
Premier vol avec le MiniMag...
Puis je sors l'Electro Junior
Lorsque j'aperçois au loin deux buses en train de tourner.
Si tôt dans la journée... ça veut dire que la machine à fabriquer les ascendances s'est réveillée de bonne heure... Mais je n'ai pas embarqué de planeur... Tant pis.
Je poursuis mon vol... quand, sous un petit nuage anodin, que vois-je?
Quatre cigognes en train de décrire des cercles qui se décalent lentement sous l'effet d'un vent anémique
Le temps de poser mon modèle... récupérer un appareil photo numérique dans le vide-poche... Les bestioles ont déjà eu le loisir de s'éloigner quelque peu.
Tentative de mise au point sur + l'infini... Mais mon outil n'est pas des plus performants... et son zoom optique n'est que de 10.
Tant pis, je vise au jugé... on verra ce que ça donne un fois rentré à la maison.
Alors ne m'en veuillez pas si la qualité des images n'est pas exceptionnelle. Mais on fait avec ce qu'on a sous la main, le plus promptement possible.
Ce quatuor de cigognes semblait venir du Nord-Nord-Ouest... avec un trajectoire à tendance Sud.
J'ai suivi leur vol le plus longtemps possible, jusqu'à ce qu'elles disparaissent dans le contrejour du soleil...
Bon voyage, mesdames!
En traversant une nuée de sansonnets
Nous nous rendions à Villaines la Juhel.
Quand peu après Champgenêteux...
Mais la vidéo parle d'elle-même!
Ciel en feu
Couvre-feu ou pas. Le ciel, il s'en moque, lui; et il s'enflamme joyeusement!
Le grand tour par le Vaublin et La Roche
C'est un circuit que j'ai maintes fois effectué à VTT.
Mais en raison des circonstances du moment... j'ai préféré l'entamer à pied.
Pour ce faire, j'ai chaussé de bonnes godasses montantes... et je suis parti dans le chemin dit de "La Chapelle".
Où je suis tombé sur les traces d'un animal qui semble avoir éprouvé d'énormes difficultés pour retrouver l'entrée de son terrier!
Un peu plus loin, c'en est un autre qui a carrément creusé une galerie..
Et j'ai continué d'escalader le raidillon...
La hauteur de neige accumulée dans ce chemin creux était parfois étonnante!
J'y ai pourtant croisé un intrépide vététiste.
Avant même d'être parvenu tout là-haut, j'ai encore pu admirer d'étonnantes créations...
La Haute Brosse...
Et juste avant la Chauvière, ce magnifique petit coeur... N'oubliez pas qu'en ce 14 février, nous fêtons la saint Valentin! Clin d'oeil de la nature?
Arrivé au Vaublin, j'ai traversé la route qui mène à Villaines la Juhel. Puis léger virage à gauche afin d'entamer la descente vers Bais à partir de La Roche.
C'est là que j'ai pu apercevoir très nettement d'autres traces de pneus VTT... Il y a vraiment des enragés!!!
Un peu plus bas... des congères... sales... Qui a parlé d'érosion?
Plus j'approche du creux de ce vallon, plus le chemin est humide, jusqu'à ce qu'il se transforme en véritable ruisseau.
Malgré mes grosses godasses, je n'ai alors d'autre solution que de contourner par le champ, tout comme d'autres l'ont fait avant moi... marcheurs ou vététistes... les traces en attestent!
je débouche enfin presque en face du Carrefour Contact... Longue avenue de Normandie... Virage à droite vers le plan d'eau, où je retrouve mes perles de glace insérées dans les branchages au ras de l'eau...
Rue Henri Quentin... où des cris d'oiseau attirent mon regard: une buse est aux prises avec des corvidés... et un peu plus loin, des vanneaux...
Passage devant l'église... rue de Oy-Mittelberg... et retour au bercail.
Mais, me demanderez-vous peut-être , ça fait combien de kilomètres?
Là, je dois vous avouer que j'étais parti après avoir installé une appli afin de remplacer Endomondo qui fonctionnait si bien, mais qui a totalement disparu des applications. Dommage.
Runtastic ne m'a pas donné satisfaction... Je reviendrai sans doute vers Strava... même si je n'ai pas encore trouvé la combine pour qu'il prenne en compte la marche.
Au bilan donc, presque 7 km, avec de fréquents arrêts pour admirer le spectacle et prendre des clichés...
Dont je vous ai proposé une sélection tout au long de ce billet.
Have fun!
--------------------------Tracé réalisé à l'aide de VisuGpx----------------------------
Congères et perles de glace
Brrrr... il fait froid. Et on a tendance à se couver les pattes à la maison.
Mais il arrive un moment où les jambes demandent un minimum d'activité.
C'est pourquoi aujourd'hui j'ai décidé de sortir à pied... non sans avoir reçu les recommandations de mon épouse toujours un peu craintive:
"Fais attention de ne pas glisser sur une plaque de glace! Tu as déjà donné avec ton VTT, n'est-ce pas?"
J'ai donc quitté mon lotissement pour escalader la côte de la Haute Brosse... et découvrir les sculptures étranges réalisées par ce fichu vent d'Est qui boutait la neige hors des champs.
(carte du parcours en fin d'article)
Arrivé au sommet de la côte, je tourne à gauche direction la Chauvière... Là encore, la poudreuse s'est accumulée à certains endroits... Jusqu'à boucher le passage!
Demi-tour... pour croiser un marcheur qui me demande:
"C'est comment d'où vous venez, parce que de l'autre côté, j'ai pas pu aller plus loin?"
- Ben moi aussi, j'ai dû rebrousser chemin!
- Ah... ben, on verra! Bonne promenade."
Je reviens donc à la Haute Brosse, je fais une cinquantaine de mètres... et là encore: stop! Chemin quasiment bouché!
Je n'ai plus qu'à redescendre dans le village, et faire un tour du plan d'eau. Qui n'est pas gelé.
Mais qui m'offre de bien jolies perles de glace!
Et puis je remonte le cours de l'Aron qui, face à ses concurrents du plan d'eau, ne veut pas être en reste. Il me propose sa version personnelle. Tout aussi inattendue.
J'embringue ensuite la rue Henri Quentin, dans laquelle je vais croiser un couple.... que je ne reconnaîtrai qu'en étant vraiment très proche. Faut dire que "déguisés" comme ils le sont en raison du froid intense, l'identification s'avère un peu compliquée.
Passage devant le coquet lavoir... l'église, avec tout là-haut son coq qui doit se les geler. (pardon pour cette familiarité de langage!)
Et retour à la case départ avec environ 5 kilomètres au compteur.
C'est l'hiver! Et il offre des spectacles parfois féeriques dont il faut savoir profiter!
Le pilote est éjecté de son avion en plein vol
En raison de violentes turbulences rencontrées en vol, le pilote est éjecté de sa carlingue.
Mais si, mais si, ça peut arriver!
Figurez-vous que le pilote auquel je fais référence est habituellement installé dans une cabine à ciel ouvert.
Avait-il omis de serrer convenablement ses différentes sangles?
Toujours est-il qu'on l'a retrouvé plusieurs jours après son accident. Mais on ne s'est aperçu que tardivement de la catastrophe en raison d'une épaisse couche de neige sous laquelle gisait son corps...
Emile s'en est pourtant miraculeusement sorti!
Incroyable, n'est-ce pas?
Et pourtant!
Ai-je le droit aujourd'hui de vous proposer un joli titre bien accrocheur?.
Un de ces titres que l'on trouve en page d'accueil de certains sites et qui, en aiguisant la curiosité parfois malsaine qui peut régner en nous, n'ont d'autre but que de déclencher un clic... et un autre clic... Il paraît que financièrement le système est très efficace!
Rassurez-vous! Mon pilote est en plastique. Il ne possède d'ailleurs que le buste!
Et il est habituellement installé dans un biplan en bois juché tout en haut d'un mât en guise de girouette.
Il faut dire que ce vétéran a déjà subi quelques "jolies" mésaventures.
Pour exemple: Son avion s'est un jour crashé sur ma pelouse, et sous l'effet du choc, le casque était brisé. Si bien que le pauvre bonhomme avait perdu une partie de son cerveau. Il m'avait alors fallu procéder à une singulière chirurgie plastique(?) afin de reconstituer la silhouette... avec du plastique, bien sûr!
J'avais également réparé l'avion, et j'avais ré-installé tout ce petit monde au sommet du mât.
Puis durant de longs mois, Emile a continué de piloter son biplan, parfois dans des conditions climatiques très peu favorables...
Mais il avait toujours été en mesure de surmonter les difficultés.
Par contre, avec la méchante bise qui nous vient de l'Est depuis plusieurs jours... les turbulences ont été trop fortes, et, comme je l'écrivais en début de ce billet... il s'est fait virer de son siège comme un malpropre... pour "atterrir" -sans utilisation d'un parachute- quelques mètres plus bas, dans la neige. Ce qui a dû amortir le choc.
Il est bien évident que je m'en vais le replacer tout là-haut... quand les conditions météorologiques seront plus clémentes. Evidemment!
Mais je vous vois perplexe(s)... avec un petit sourire en coin... En vous disant: "Ah... ce pauvre Bernardino, c'est lui qui s'est fracassé le crâne. Il a complètement perdu la tête!"
Non, non... je vais bien.
Mais si j'ai décidé aujourd'hui de rédiger ce billet d'humeur un peu fantaisiste, c'est que je tente à ma façon de lutter contre la morosité ambiante.
Covid par-ci, covid par-là. Couvre-feu. Vaccinations... Re-Confinement?
La situation inédite que nous vivons actuellement (et qui dure) méritait bien un délire de ma part, non?
PS: par contre, dans le cas présent, cela n'a rien d'une galéjade:
Quand la neige s'invite à Bais
On nous l'avait annoncée... et elle est arrivée.
D'abord timidement, en tout petits flocons légers.
Et au fil des heures, les bataillons ont trouvé du renfort. Si bien qu'au matin...
Un engin était passé pour raboter la neige... mais lorsque je suis sorti, ça glissait nettement moins aux endroits "vierges" de tout traitement.
Et puis dans la matinée, c'est le soleil qui a pointé le bout de son nez...
J'ai alors chaussé mes grosses godasses, et j''ai simplement fait le tour de la maison.
Pour prendre plaisir à voir une ribambelle de gamins s'adonner aux joies de la luge dans l'herbage pentu juste à côté du lotissement.
Et puis en me penchant... j'ai pu m'apitoyer sur le sort de ces quelques jonquilles... transies de froid.
Vous me direz qu'elles ne devaient pas être les seules à "cailler". La chatte des voisins...
Le petit Prince et son renard n'étaient pas mieux lotis...
Mais cela n'empêchait quelques intrépides vététistes de dévaler à toute allure le bosquet voisin... sans pneus spéciaux!
Alors que mon pilote "Emile" prenait plaisir à divaguer dans un ciel immensément bleu...
Et pour finir? Ben... je vais vous proposer une énigme avec la photo qui suit.
Vous ne voyez pas? C'est tout simplement le banc sur lequel je m'assois très souvent. Il est pourtant placé sous le balcon... Mais en raison d'un vent impétueux, il s'est retrouvé lui aussi avec une couverture blanche!
Et voilà!