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Le grand tour par le Vaublin et La Roche
C'est un circuit que j'ai maintes fois effectué à VTT.
Mais en raison des circonstances du moment... j'ai préféré l'entamer à pied.
Pour ce faire, j'ai chaussé de bonnes godasses montantes... et je suis parti dans le chemin dit de "La Chapelle".
Où je suis tombé sur les traces d'un animal qui semble avoir éprouvé d'énormes difficultés pour retrouver l'entrée de son terrier!
Un peu plus loin, c'en est un autre qui a carrément creusé une galerie..
Et j'ai continué d'escalader le raidillon...
La hauteur de neige accumulée dans ce chemin creux était parfois étonnante!
J'y ai pourtant croisé un intrépide vététiste.
Avant même d'être parvenu tout là-haut, j'ai encore pu admirer d'étonnantes créations...
La Haute Brosse...
Et juste avant la Chauvière, ce magnifique petit coeur... N'oubliez pas qu'en ce 14 février, nous fêtons la saint Valentin! Clin d'oeil de la nature?
Arrivé au Vaublin, j'ai traversé la route qui mène à Villaines la Juhel. Puis léger virage à gauche afin d'entamer la descente vers Bais à partir de La Roche.
C'est là que j'ai pu apercevoir très nettement d'autres traces de pneus VTT... Il y a vraiment des enragés!!!
Un peu plus bas... des congères... sales... Qui a parlé d'érosion?
Plus j'approche du creux de ce vallon, plus le chemin est humide, jusqu'à ce qu'il se transforme en véritable ruisseau.
Malgré mes grosses godasses, je n'ai alors d'autre solution que de contourner par le champ, tout comme d'autres l'ont fait avant moi... marcheurs ou vététistes... les traces en attestent!
je débouche enfin presque en face du Carrefour Contact... Longue avenue de Normandie... Virage à droite vers le plan d'eau, où je retrouve mes perles de glace insérées dans les branchages au ras de l'eau...
Rue Henri Quentin... où des cris d'oiseau attirent mon regard: une buse est aux prises avec des corvidés... et un peu plus loin, des vanneaux...
Passage devant l'église... rue de Oy-Mittelberg... et retour au bercail.
Mais, me demanderez-vous peut-être , ça fait combien de kilomètres?
Là, je dois vous avouer que j'étais parti après avoir installé une appli afin de remplacer Endomondo qui fonctionnait si bien, mais qui a totalement disparu des applications. Dommage.
Runtastic ne m'a pas donné satisfaction... Je reviendrai sans doute vers Strava... même si je n'ai pas encore trouvé la combine pour qu'il prenne en compte la marche.
Au bilan donc, presque 7 km, avec de fréquents arrêts pour admirer le spectacle et prendre des clichés...
Dont je vous ai proposé une sélection tout au long de ce billet.
Have fun!
--------------------------Tracé réalisé à l'aide de VisuGpx----------------------------
Congères et perles de glace
Brrrr... il fait froid. Et on a tendance à se couver les pattes à la maison.
Mais il arrive un moment où les jambes demandent un minimum d'activité.
C'est pourquoi aujourd'hui j'ai décidé de sortir à pied... non sans avoir reçu les recommandations de mon épouse toujours un peu craintive:
"Fais attention de ne pas glisser sur une plaque de glace! Tu as déjà donné avec ton VTT, n'est-ce pas?"
J'ai donc quitté mon lotissement pour escalader la côte de la Haute Brosse... et découvrir les sculptures étranges réalisées par ce fichu vent d'Est qui boutait la neige hors des champs.
(carte du parcours en fin d'article)
Arrivé au sommet de la côte, je tourne à gauche direction la Chauvière... Là encore, la poudreuse s'est accumulée à certains endroits... Jusqu'à boucher le passage!
Demi-tour... pour croiser un marcheur qui me demande:
"C'est comment d'où vous venez, parce que de l'autre côté, j'ai pas pu aller plus loin?"
- Ben moi aussi, j'ai dû rebrousser chemin!
- Ah... ben, on verra! Bonne promenade."
Je reviens donc à la Haute Brosse, je fais une cinquantaine de mètres... et là encore: stop! Chemin quasiment bouché!
Je n'ai plus qu'à redescendre dans le village, et faire un tour du plan d'eau. Qui n'est pas gelé.
Mais qui m'offre de bien jolies perles de glace!
Et puis je remonte le cours de l'Aron qui, face à ses concurrents du plan d'eau, ne veut pas être en reste. Il me propose sa version personnelle. Tout aussi inattendue.
J'embringue ensuite la rue Henri Quentin, dans laquelle je vais croiser un couple.... que je ne reconnaîtrai qu'en étant vraiment très proche. Faut dire que "déguisés" comme ils le sont en raison du froid intense, l'identification s'avère un peu compliquée.
Passage devant le coquet lavoir... l'église, avec tout là-haut son coq qui doit se les geler. (pardon pour cette familiarité de langage!)
Et retour à la case départ avec environ 5 kilomètres au compteur.
C'est l'hiver! Et il offre des spectacles parfois féeriques dont il faut savoir profiter!
Le pilote est éjecté de son avion en plein vol
En raison de violentes turbulences rencontrées en vol, le pilote est éjecté de sa carlingue.
Mais si, mais si, ça peut arriver!
Figurez-vous que le pilote auquel je fais référence est habituellement installé dans une cabine à ciel ouvert.
Avait-il omis de serrer convenablement ses différentes sangles?
Toujours est-il qu'on l'a retrouvé plusieurs jours après son accident. Mais on ne s'est aperçu que tardivement de la catastrophe en raison d'une épaisse couche de neige sous laquelle gisait son corps...
Emile s'en est pourtant miraculeusement sorti!
Incroyable, n'est-ce pas?
Et pourtant!
Ai-je le droit aujourd'hui de vous proposer un joli titre bien accrocheur?.
Un de ces titres que l'on trouve en page d'accueil de certains sites et qui, en aiguisant la curiosité parfois malsaine qui peut régner en nous, n'ont d'autre but que de déclencher un clic... et un autre clic... Il paraît que financièrement le système est très efficace!
Rassurez-vous! Mon pilote est en plastique. Il ne possède d'ailleurs que le buste!
Et il est habituellement installé dans un biplan en bois juché tout en haut d'un mât en guise de girouette.
Il faut dire que ce vétéran a déjà subi quelques "jolies" mésaventures.
Pour exemple: Son avion s'est un jour crashé sur ma pelouse, et sous l'effet du choc, le casque était brisé. Si bien que le pauvre bonhomme avait perdu une partie de son cerveau. Il m'avait alors fallu procéder à une singulière chirurgie plastique(?) afin de reconstituer la silhouette... avec du plastique, bien sûr!
J'avais également réparé l'avion, et j'avais ré-installé tout ce petit monde au sommet du mât.
Puis durant de longs mois, Emile a continué de piloter son biplan, parfois dans des conditions climatiques très peu favorables...
Mais il avait toujours été en mesure de surmonter les difficultés.
Par contre, avec la méchante bise qui nous vient de l'Est depuis plusieurs jours... les turbulences ont été trop fortes, et, comme je l'écrivais en début de ce billet... il s'est fait virer de son siège comme un malpropre... pour "atterrir" -sans utilisation d'un parachute- quelques mètres plus bas, dans la neige. Ce qui a dû amortir le choc.
Il est bien évident que je m'en vais le replacer tout là-haut... quand les conditions météorologiques seront plus clémentes. Evidemment!
Mais je vous vois perplexe(s)... avec un petit sourire en coin... En vous disant: "Ah... ce pauvre Bernardino, c'est lui qui s'est fracassé le crâne. Il a complètement perdu la tête!"
Non, non... je vais bien.
Mais si j'ai décidé aujourd'hui de rédiger ce billet d'humeur un peu fantaisiste, c'est que je tente à ma façon de lutter contre la morosité ambiante.
Covid par-ci, covid par-là. Couvre-feu. Vaccinations... Re-Confinement?
La situation inédite que nous vivons actuellement (et qui dure) méritait bien un délire de ma part, non?
PS: par contre, dans le cas présent, cela n'a rien d'une galéjade:
Quand la neige s'invite à Bais
On nous l'avait annoncée... et elle est arrivée.
D'abord timidement, en tout petits flocons légers.
Et au fil des heures, les bataillons ont trouvé du renfort. Si bien qu'au matin...
Un engin était passé pour raboter la neige... mais lorsque je suis sorti, ça glissait nettement moins aux endroits "vierges" de tout traitement.
Et puis dans la matinée, c'est le soleil qui a pointé le bout de son nez...
J'ai alors chaussé mes grosses godasses, et j''ai simplement fait le tour de la maison.
Pour prendre plaisir à voir une ribambelle de gamins s'adonner aux joies de la luge dans l'herbage pentu juste à côté du lotissement.
Et puis en me penchant... j'ai pu m'apitoyer sur le sort de ces quelques jonquilles... transies de froid.
Vous me direz qu'elles ne devaient pas être les seules à "cailler". La chatte des voisins...
Le petit Prince et son renard n'étaient pas mieux lotis...
Mais cela n'empêchait quelques intrépides vététistes de dévaler à toute allure le bosquet voisin... sans pneus spéciaux!
Alors que mon pilote "Emile" prenait plaisir à divaguer dans un ciel immensément bleu...
Et pour finir? Ben... je vais vous proposer une énigme avec la photo qui suit.
Vous ne voyez pas? C'est tout simplement le banc sur lequel je m'assois très souvent. Il est pourtant placé sous le balcon... Mais en raison d'un vent impétueux, il s'est retrouvé lui aussi avec une couverture blanche!
Et voilà!
Paysage enneigé au Montaigu
Rien que pour le plaisir...
Je suis allé au Montaigu... En prenant mes précautions, car la route était parfois bien givrée.
La caméra Mobius sur le dos du petit SkySurfer.
On met la vidéo en route.
Et puis une fois revenu devant mon écran de PC, je visionne... J'extrais quelques images...
Et voici ma "sélection"
Il neige sur Bais!
Que je vous dise: un hiver sans la magie de la neige, ce n'est pas un hiver!
En ce mois de janvier très particulier... la météo nous en prévoyait... et tel un gamin, je l'attendais.
Elle est arrivée, d'abord faiblement en tout petits flocons.
Puis au fur et à mesure, ils ont grossi.
Je me suis collé au carreau de ma baie vitrée, et j'ai admiré...
Puis il a fallu envisager une sortie afin de se procurer du pain...
J'ai enfilé de bonnes chaussures... et bien évidemment, je n'ai surtout pas oublié mon appareil photo!
Pour faire un clic par-ci, puis un clic par-là...
Pour me rendre compte que l'énergie électrique est importante... la preuve!
Un petit détour par la rue Henri Quentin, et son charmant lavoir...
L'Aron... au parcours réaménagé.
Arrivée à la queue du plan d'eau...
Un peu plus loin, à l'emplacement du camping, une maman tire deux enfants installés dans une luge. Cris de joie..
Et tout au bout du plan d'eau, je peux apercevoir le clocher..
Et puis quelques traces... oiseau, homme, chien...
Retour face à la mairie.. Où je croise ce panneau, d'une efficacité redoutable!
Mais juste avant de traverser, je m'amuse à "figer" la devanture de la fleuriste... Ses produits sont forcément au frais!
Je passe à nouveau près de l'église... avec son coq sans doute un peu frigorifié tout là-haut!
Et puis en remontant le lotissement des petits champs, je croise un drôle d'attelage... L'un qui pousse, et l'autre qui essaie de contrôler avec une cordelette. Si ça se mettait à déraper... allez savoir!
Moi, je les reconnais... Mais eux, comme la plupart des gens que j'ai croisés ce matin, m'adressent un interrogateur:
"C'est qui?"
Faut bien avouer que déguisé comme je le suis... barbe cachée et sans lunettes... je peux comprendre. Eux?
Ils ramènent un groupe électrogène afin de réalimenter une maison privée de courant... maison dont les volets roulants sont tous électriques!!! Comme quoi, là encore, l'énergie est primordiale.
Et puis en arrivant à la maison, j'entends de nombreux cris... Fatalement, et comme à chaque fois qu'il neige, le pré en pente derrière chez moi a été investi par toute une bande de lugeurs qui s'en donnent à coeur joie.
Combien de temps durera cet épisode? Peu Importe!
J'ai eu ma séquence "blanche"... et tout comme un certain nombre de gens sans doute, j'en suis ravi!
Quand mon SkySurfer survole la chapelle de Montaigu
La nuit a été froide, très froide...
Et la météo annonce un ciel dégagé au moins pour la matinée. Avec un vent quasi nul!
Qu'à cela ne tienne... Il suffit de bien se couvrir... et dans la mesure où il est encore dans l'ombre, d'aller jouer non pas côté Nord comme je le fais si souvent, mais sur la façade Ouest, pour décoller à partir de la prairie qui se trouve en contrebas dans l'axe de la chapelle.
Sortie du modèle... (Les bovidés ne sont pas encore le museau collé à la clôture, ils n'arriveront qu'à la fin de mes vols! J'ai beau être d'origine espagnole, je ne me sens pas l'âme d'un torero!)
Visite pré-vol... Obligatoire en aviation grandeur... Et pas inutile en modèle réduit. Puis mise en route de la caméra installée sur le dos... Vous aurez remarqué que je lui ai fabriqué un "joli" carénage aérodynamique à l'aide d'une imprimante 3D. Pièce gruyérée de petits trous afin que je puisse appuyer sur les boutons et visionner les voyants lumineux sans avoir à tout démonter.
Et hop, c'est parti!
Toutes les 10 secondes, la télémétrie annonce l'altitude via le haut parleur installé dans l'émetteur. Je ne dépasserai jamais 120 mètres/sol.
Un passage bas pour les besoins d'un petit selfie... avec l'ombre du modèle se projetant au sol.
Mais ça, je ne saurai si c'est réussi qu'après être redescendu à Bais pour visionner les 4 vidéos réalisées ce jour.
Sur certaines images, vous apercevrez pile dans l'axe le capot vert transparent du motoplaneur... et sur d'autres, il se trouve sur la droite, dans la mesure où après l'atterrissage j'ai légèrement fait pivoter la petite Moebius. Caméra toujours aussi étonnante par la qualité des clichés qu'on peut en extraire. (Logiciel VLC Media Player... Video... Ralentir le débit du film avec la touche "moins" du pavé numérique... et Faire une capture d'écran)
J'avais donc environ 15 minutes de film... J'en ai "tiré" 31 captures... allégées en Mo, et j'ai encore fait du tri pour ne conserver que ce qui me semblait intéressant.
Voici donc ma sélection.
Voici donc le résultat de mes tribulations matinales, en espérant que ces clichés vous seront agréables.
Les amants du Rochard ont froid...
Tôt ce matin, je reviens de Villaines la Juhel... et le soleil pointe le bout de son nez au ras de l'horizon.
Arrivé à Bais, je récupère vite fait mon appareil photo Sony...et je file vers le Montaigu... où même avant de parvenir au parking, je comprends qu'on vient de me jouer un sale tour.
Venue de nulle part, une brume crasseuse englue le paysage avec obstination.
Quelque peu dépité, je pars vers la chapelle, pour croiser un marcheur qui, apercevant mon numérique se dandinant sur mon bedon, m'apostrophe ainsi:
"Ah, sûr que c'était mieux tout à l'heure, mais c'est encore tout de même beau... non?"
Ouais...
C'est pas ce crottin de cheval encore "brûlant d'actualité" qui va me faire oublier ma déconvenue!
Tant pis, puisque c'est ainsi, je décide d'aller rendre visite à la statue du mont Rochard.
Imperturbables malgré la froideur ambiante, les deux amants sont toujours serrés l'un contre l'autre...
Avec une légère touche de neige sur l'épaule.
Et grâce au zoom, on peut distinguer les mouvement du bois... au niveau de l'omoplate!
Et si j'allais voir l'antenne qui est toute proche?
La légère différence d'altitude fait que la neige est encore un peu plus présente qu'à la Croix des Landes...
Mais ce grand mât a la tête dans les nuages...
Quand on songe qu'il mesure 200 mètres... qu'il est maintenu vertical grâce à de nombreux haubans...
Et qu'il repose sur un socle aux dimensions particulèrment réduites!
Mâââgique, non?
Bref, j'étais parti pour réaliser des clichés.
Même si cela ne correspond pas à ce que j'en attendais... J'ai fait des clichés!!!
N'est-ce pas?
Pour une poignée de givre
Samedi 02 janvier 2021...
Le soleil pointe à peine le bout de son nez dans un ciel limpide.... et le thermomètre oscille entre -5 et -6°.
Je me couvre chaudement, et je pars avec mon Sony "sous le bras".
Un premier arrêt sur la côte de la Beslière... Pour savourer les couleurs rosées.
Puis je file vers le Montaigu... où j'arrive un peu trop tard, puisque l'astre est déjà passé au-dessus de l'horizon. Tant pis... On fera avec...
Au loin se profile le mont Rochard avec sa grande antenne..
Mais la plaine d'Evron est "ensuquée" dans une sorte de brume tenace.
Je pars vers la chapelle... tout en m'arrêtant de-ci de-là pour jouer avec mon ombre.
Quant au bois de résineux, il propose ses silhouettes verticales... raides comme des mercenaires romains.
Un peu plus haut, certains arbres semblent frigorifiés par ce froid quasi sibérien... sous le regard impavide de la lune...
Et près de la chapelle, en l'absence de vent... il fait presque bon...
Sauf que tout au fond en direction du Nord... une sorte de crasse semble gagner assez rapidement du terrain. Gangrénant les éoliennes d'Hardanges qui ne sont déjà plus sous le soleil... et celles d'Hambers vont subir graduellement le même sort... pour passer du blanc brillant au gris triste.
N'ayant plus rien d'intéressant à mettre dans ma boîte à images, je décide de redescendre vers Bais... non sans avoir salué les chèvres de l'éco-pâturage..
Et si je faisais un tour du plan d'eau? Pour me rendre compte qu'il n'est pas gelé... mais sa surface immobile permet d'obtenir de jolis effets miroirs.
Je regrette toutefois que les nuages aient voilé le soleil... La lumière est nettement moins belle.
Ce qui ne m'empêchera pas de filer vers le château de Montesson, figure incontournable de notre village.
Pour constater que l'eau de ses douves commence à se couvrir d'une pellicule de glace.
Ayant effectué une grosse moisson d'images, je n'ai plus qu'à retourner me mettre au chaud, visionner, trier... et vous proposer ce rapide compte-rendu hivernal.
Assorti de mes meilleurs voeux!
Pour quelques instants savoureux
Précisons d'entrée que les images illustrant cet article ont été visionnées et extraites après mon retour à la maison.
Mercredi matin.... Magnifique gelée blanche... voire plus (j'ai eu du mal à ouvrir ma boîte aux lettres!)
Le ciel est encore très dégagé, mais la météo annonce une dégradation pour l'après-midi.
Cependant, si je vais trop tôt au Montaigu, mon terrain de vol sera encore dans l'ombre... car le soleil paresseux de décembre est fort bas sur l'horizon et il ne monte guère...
Vers 10h30, j'enfourne dans la voiture mon Skysurfer tout monté.. De cette manière, je serai plus rapidement opérationnel.
Mais au cours du trajet, à peine ai-je dépassé le carrefour de la Gueffière... Une buse, sur le bord de la route...
Vite, elle prend son envol... avec des mouvements majestueux. Je jette un oeil sur l'écran de ma dashcam... Bingo! Elle est en fonctionnement! Dès mon retour à la maison, il va me falloir visionner la séquence... Mais... contre-jour oblige et accessoire de piètre qualité, je n'obtiendrai qu'un résultat très mitigé.
Je vais pourtant en extraire quelques images pour en faire un gif animé... que je vous livre ci-dessous.
Ayant ensuite atteint mon terrain de jeux, je sors le modèle placé à bonne hauteur puisqu'il se trouve sur la plage arrière. J'allume émetteur puis récepteur.... Vérification des gouvernes. Mise en route de la caméra fixée sur le dos de mon motoplaneur... et je lance.
Un court vol... Atterrissage... je souffle dans mes gants afin de réchauffer mes doigts quelque peu engourdis... (2 petits degrés affichés par la voiture...) Et je relance... Re- atterro... Re-lance et troisième atterrissage.
Courtes séquences dont je vais pouvoir extraire des images lorsque je serai bien au chaud face à l'écran de mon ordinateur.
Et qu'est-ce je vais maintenant vous proposer?
Une vue avec le soleil en pleine poire, la chapelle sur la droite, et l'antenne du Rochard qui se profile sur la gauche...
Ou bien encore le village d'Hambers...
Un peu plus loin vers l'Est, c'est le bourg de Bais tapi dans son vallon...
Quelques fantaisies avec le modèle les pattes en l'air et la tête en bas... au cours d'une boucle ou d'un tonneau...
Ou bien encore des selfies réalisées avec l'appareil en vol passant à hauteur de mes yeux..
Ou bien encore ce que la caméra enregistre à l'atterrissage... aux pieds, ou presque!
Mais tout ça, c'est ce que j'ai pu voir après mon retour.
Parce lorsque j'ai eu fini mes vols, j'ai éprouvé le besoin d'aller plus haut... Parking... je sors de la voiture, quand arrive un véhicule blanc, avec deux femmes à bord, la conductrice en place droite... Tiens.. des Britishs.
Quand, jetant un coup d'oeil sur la plaque d'immatriculation, j'avise les trois lettres qui suivent les chiffres... et je lis "BEE". (Vous verrez un peu plus loin pourquoi j'ai tilté sur ce détail)
Je grimpe jusqu'à la chapelle. Où je réalise un panoramique à 360° que j'envoie vers Facebook "en direct"... https://www.facebook.com/100007395909746/videos/2761465134109990/
Et j'ai à peine fini mon 360... qui je vois? Mes deux anglaises proches de la table de pique-nique.
Afin de sortir du parc à chèvres, je pousse le portillon , et tout en m'approchant de la chapelle... je m'aperçois que mes deux "touristes" se prennent alternativement en photo.
J'en profite alors pour déballer mon anglais "affûté" afin de leur proposer mes services. Ce qu'elles acceptent avec joie en me confiant leur smartphone.
Et puis la conversation s'engage...
Au cours de laquelle je leur demande qui des deux est l'abeille (Ben ouais, c'est ce que signifie "Bee" en anglais! Rappelez-vous, la plaque d'immatriculation!😄)
La plus grande des deux pointe alors sa compagne du doigt et clame très fort en anglais: "C'est elle!" Le ton des échanges est donné.
J'apprends ensuite que l'une d'elle possède une maison à Champgenêteux... Qu'elle me montre en photo.
Et moi d'acquiescer avec cette réplique: "Nice house!" (jolie maison).
Et je reçois en réponse: "No, it's a cottage!" Glups... Faut que je revoie mon vocabulaire!
A ce propos, je leur demande si elles parlent français. "Oh, no, trrrès trrrrès peu..."
Et c'est alors qu'elles me félicitent pour mon anglais.
Moi, très surpris, et conscient que mon anglais oral est loin d'être au top... elles insistent en me disant qu'elles aimeraient manier le français comme je le fais pour leur langue.
Je finis par leur dire que, quand même, il existe une expression française que l'on peut traduire par:
"Je parle anglais comme une vache espagnole!" "Honni soit qui mal y pense, n'est-ce pas?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Honi_soit_qui_mal_y_pense
Elles éclatent alors d'un rire tonique...
Au cours de nos échanges suivants, elles m'apprennent qu'elles vivent en France entre 3 et 6 mois par an... Que la situation actuelle les préoccupe énormément.... Brexit... et COVID... Qu'elles ont leurs billets d'avion pour se rendre au Royaume Uni à l'occasion des fêtes de Noël... mais qu'elles ne savent pas à quelle sauce elles vont être "cuites".
Suite à quoi, nous nous sommes séparés avec un grand "See you later"...
Ponctué d'un non moins conventionnel: "With great pleasure!"
Et ainsi va l'Entente cordiale!... que je me "pique" d'entretenir! (référence à BEE, l'abeille😀)