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Nostalgie...
Comment expliquer? En ce week-end retenu depuis l'an dernier pour les retrouvailles cousinadistiques...
Les premières avaient eu lieu en 2010... Nous devions fêter les 11èmes, pour le 10ème anniversaire.
Mais cette année, pour les raisons que tout le monde connaît... ben... chacun est resté chez soi.
Sauf que l'envie était trop forte: il fallait que j'aille faire un pélérinage!
Alors j'ai pris la voiture, et je suis parti, seul, car mon épouse ne souhaitait pas m'accompagner!
Je suis arrivé à l'endroit fatidique, barrière fermée.

J'ai enlevé la chaîne.
Et puis je me suis rendu au "cabanon".
L'endroit était totalement désert. Je ne vous décrirai pas ce que j'ai ressenti...

Quant à l'immense barbecue témoin de nos rigolades habituelles, il ne sentait rien... il n'éprouvait rien, absolument rien... désespérément rien!

Je me suis approché de la rive... pour y découvrir de jolies fraises des bois, dont je me suis régalé! Aspect réjouissant de ma virée...
Encore quelques clichés de cet endroit idyllique...
Et après avoir agité ma main comme pour un "au revoir"... et je suis parti.
En me disant qui si je faisais un crochet par Saint Léonard des Bois, il me serait peut-être possible de déguster une bière au St Léo... Mais surprise des surprises! Une foule abondante avait envahi le village. Des voitures partout, et "La cave à bière" était littéralement investie par une nuée de motards. A tel point que je n'ai même pas foulé le sol du village...
Déception!
Ayant donc repris la route vers Bais... je suis tombé sur un immense champ de tournesols. Vite, un coin pour se garer sans danger... Quelques clichés...
Et juste avant de remonter en voiture, j'avise un tout petit tournesol sur le rebord du talus... Je décide de le prélever, pour le replanter chez moi. Je sais, j'ai commis un larcin! Mais là où il se trouvait, il n'avait pas l'air particulièrement épanoui. On verra bien si chez moi, avec un arrosage méticuleux... Je vous donnerai de ses nouvelles.
Un peu plus loin, je commettrai un autre "délit", en chipant un bon paquet de cerises noires... qui me tacheront les mains! Mais quel délice!
Et de retour dans mes foyers... je n'oublie pas de revivre ma sortie à travers la rédaction de ce billet d'humeur... morose...
Bergeronnette qui frappe à la porte
Lundi 8 juin 2020... Je dois me rendre à la clinique Saint Léonard de Trélazé afin d'effectuer des radios de mon épaule gauche. Et muni de mes résultats... grimper au quatrième étage consulter le chirurgien qui a posé ma prothèse il y a un an pratiquement jour pour jour...
Et pendant que j'attends patiemment mon tour... j'entends des cliquetis sur la vitre... Un petit oiseau prend son élan, vient buter contre le carreau, retombe... reprend son souffle et recommence.
Un patient qui est là me dit alors:
"C'est une bergeronnette... mais pourquoi ce manège? A quoi joue-t-elle?"
J'avoue humblement ne pas avoir de réponse à fournir! Plusieurs fois, le petit oiseau viendra ainsi frapper à la porte! Souhaitait-il prendre rendez-vous pour se faire examiner une épaule? J'en doute!
Mais cet épisode m'a rappelé un souvenir.
Alors que chaque mercredi matin je me rendais à l'école pour y dépoter de la paperasse administrative liée à mon rôle de directeur... Alors que je me trouvais seul dans l'établissement totalement silencieux, je fus surpris d'entendre frapper à la porte.
"Entrez!"
Et personne n'entra.
La scène se répéta... se répéta... sans que je comprenne quoi que ce soit!
Jusqu'à ce que je découvre un jour que le responsable était un corvidé qui frappait violemment du bec contre une porte d'entrée. Se mirait-il dedans? Croyait-il qu'il s'agissait d'un rival?
Le "jeu" dura ainsi plusieurs semaines... où l'on retrouvait systématiquement le bas des vitres souillé par le volatile...
Et puis un jour... plus rien!
Je n'ai jamais eu d'explication à ce phénomène... Pas plus que je n'en ai à fournir concernant ce petit oiseau, que la présence de deux humains juste derrière la vitre ne semblait pas effaroucher...
Ce qui m'a permis de prendre quelques clichés!
PS: parmi les retours que j'ai pu avoir suite à la parution de ce billet, il est une hypothèse qui revient souvent.
Le fait que cet oiseau ne soit pas "effrayé" par l'humain tendrait à valider sa fréquentation des appuis de fenêtres sur lesquels des gens lui donnent à manger... Ventre affamé ferait disparaître toute méfiance???
Déconfinement J2
Ah... ce déconfinement, synonyme de déconfiture pour certains.
Nous l'attendions tous avec plus ou moins d'impatience... et il est arrivé!
Dans le recoin de mon sous-sol, y'en avait un qui l'attendait aussi... Je veux parler de mon VTT équipé d'électrons. Lui qui se languissait depuis plusieurs semaines!!! Et qui me faisait la gueule à chaque fois que je passais près de lui.
Il aura tout de même dû patienter une journée supplémentaire avant que je ne lui fasse prendre l'air.
Vous auriez vu son sourire! Il faisait plaisir à voir.
C'est pas qu'il avait le moral complètement à zéro, mais il a bien fallu que je le regonfle un peu... Quelques coups de pompe, et la pression est remontée.
Et puis je suis parti en direction de La Brosse... Un longue côte assez raide à monter... ce qui me permet de comprendre combien l'assistance se montre efficace. Tiens... les cerises de la Haute-Brosse sont déjà mûres. L'échelle est d'ailleurs de sortie.
Je quitte alors le goudron pour un virage à gauche en direction de la Chauvière... sauf que je me retrouve devant un amas de branchages et une cordelette bleue tendue en travers du chemin... Point signalé 1 sur la carte.
Un peu plus loin, j'entame une descente vers le Vaublin, traversée de la route qui mène à Villaines... Petite grimpette vers La Roche. Et juste au moment de m'engouffrer dans le tunnel verdoyant, ce panneau avec coquille St Jacques qui m'indique être sur un chemin de Compostelle.
Looongue descente dans ce boyau étroit... Typique de notre bocage mayennais.
Et je freine, afin de faire durer le plaisir!
En sortant du côté de chez MBA, je reprends la route qui monte vers les Batailles.
Mais cette fois, je ne suis plus à l'abri du vent qui me cingle le visage. Aigre bise de Nord-Est, que je dois combattre en utilisant le maximum d'électrons.
Je passe le point haut... et j'entame à nouveau une descente fort sympathique... sans oublier de réaliser un petit cliché: fières digitales et gentil coquelicot...
Deux cents mètres de goudron, et hop, je me faufile à nouveau dans un chemin verdoyant... pour redescendre vers Bais... M'arrêter à la croix celtique pour un petit cliché souvenir...
Passer devant le "land art" qui a évolué tout au long du confinement... avec maintenant une inscription sur le tronc d'arbre isolé "C FINI"
Lorsque je parviens à l'entrée de la ruelle de la Chapelle, je tourne à droite vers le centre bourg.
Sur la place ou sur les trottoirs, nombreux sont les gens qui portent un masque tout en discutant à distance respectable avec leurs vis à vis.
Rue Henri Quentin, son lavoir et ses chicanes...
A droite toute... Puis à gauche vers le plan d'eau... Où, suite à l'arrêté préfectoral, des barrières interdisant son accès avaient été posées... Mais cette fois, déconfinement oblige... on a le droit de faire le tour.
Sortie par la station d'épuration, avenue de Normandie... Et retour à la maison.
Mon application endomondo semble avoir "dérapé" entre les km 4 et 5... une longue ligne anormalement droite trahit sa défaillance. Quoi qu'il en soit, le kilométrage semble à peu près cohérent.
C'est ainsi que j'ai dû effectuer environ 12 km... pour le plaisir de retrouver MON bocage et ses chemins creux. Ainsi que mon vélo, bien sûr!!!
Et puis je ne souhaitais pas casser ma mécanique corporelle... plus toute jeune. Pour un reprise, je préférais y aller tout en douceur.
On fera peut-être un peu plus long la prochaine fois... Parce que je désire également rendre visite à mon soldat romain... Vous savez bien, celui qui se trouve tout à côté du Musée de Jublains. Lui aussi doit se demander pourquoi je le boude! Je lui expliquerai... mais pas en latin... parce que j'ai oublié les cours de monsieur Neveu... J'utiliserai le français. Il n'aura qu'à faire l'effort de traduire... Si besoin est, je lui prêterai volontiers mon dictionnaire Gaffiot!!!
A la prochaine!
PS: le soir même de la parution.... je reçois un appel téléphonique émanant de quelqu'un qui semble fort bien connaître le "climat" très particulier qui règne autour du hameau de la Chauvière.
Et pour illustrer mon propos, j'emprunterai à La Fontaine la fable "Le cochet, le chat et le souriceau..."
Je me suis donc apparemment trouvé en présence d'un chat... que le fabuliste évoque en ces termes:
" ...ce doucet est un Chat,
Qui sous son minois hypocrite,
Contre toute ta parenté
D'un malin vouloir est porté. »
Et de conclure:
Garde-toi, tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.
Dont acte!
Confinement... Autour de la maison...
Depuis combien de jours? Depuis combien de temps? "Dis quand reviendras-tu?..."
https://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4
Il paraît qu'en ce quarante-huitième jour de confinement la sortie se profile... Oh, à petits pas... Mais...
Et pendant tout ce temps... Tout ce temps dont chacun d'entre nous dispose, parfois en accusant un mal-être profond. Tout ce temps que certains considèrent comme perdu...
Tout le monde me dit que j'ai la chance de pouvoir m'occuper d'un rien, voire de ne rien faire sans jamais donner l'impression de m'ennuyer.
Héritage familial sans doute... car notre grand-père Duarté savait nous intéresser à tout. Observer, sentir, toucher, écouter, admirer, réfléchir...
En ouvrant les volets ce matin, j'ai aperçu un ciel ensoleillé... Et sortant de la maison pour aller quérir mon journal dans la boîte aux lettres... j'ai laissé traîner mon regard... vers cet iris.
Un peu plus loin, dans le talus, des marguerites... comme des oeufs sur le plat... façon étoilée...
Juste à côté, un assemblage de fleurs mauves... pervenches piquetant la verdure.
Dans le parterre du pignon Est... des giroflées aux tons de rouille... côtoyant des tulipes finissantes après avoir éclaté de santé...
J'arrive au coin du mur... et sur le rebord du bac... un escargot... Serait-ce l'un de ceux qui hier tendrement s'enlaçaient sans se lasser... sans se soucier de la distanciation sociale toujours en vigueur? (Tiens, voilà que j'allitère allègrement! Effet pervers du confinement? Allez savoir?)
Et puis levant la tête... quelques moulins... créations parfaitement inutiles... objets improductifs à souhait... mais qui m'offrent un spectacle varié par leurs démarrages aléatoires, leurs arrêts, leurs rotations brutales sous l'effet d'un coup de vent...
Quand soudain le coq qui réside non loin se met à pousser un tonique cocorico auquel cet univers de silence confère une étonnante puissance.
J'approche de la boîte aux lettres, et au sol... une drôle de construction qui n'était pas là hier...
Une colonie de fourmis s'est éveillée à l'intérieur d'un parpaing utilisé pour établir le seuil d'entrée... Confinement? Ralentissement de l'activité "économique"? Les fourmis ne connaissent pas!
Provenant des arbustes voisins, un chant d'oiseau enivrant... presque autant que l'odeur dégagée par les fleurs blanches du seringat, le jasmin des poètes...
Je récupère mon journal, et remontant doucement le plan incliné qui me ramène à la porte d'entrée, je jette un oeil vers la droite... en direction de l'Est... Pour prendre un grand coup de flash dont je me détourne brusquement...
Préférant jeter mon regard vers cette petite rose qui tarde à éclore.
Mais, elle aussi, elle semble prendre son temps. Ce temps qui depuis plusieurs semaines ne me paraît pas être le même.
Ce temps "parenthèse" qui nous incite à percevoir la vie sous un autre angle...
Et s'il fallait déceler alors un aspect positif concernant cette saloperie de virus?
Prenez patience, à l'instar de mes escargots ou de ma rose.
Profitez du temps qui passe... même à propos de ce qui vous semblera n'être que futilités...
Car ces futilités font partie des plaisirs de la vie.
Portez vous bien!
Confinement J29 Vaugroux
Ainsi passe le temps...
Et nous ne sommes pas près de voir le bout du tunnel.
Sauf que dans mon cas, j'aime bien me glisser dans les "tunnels" que nous offre notre joli bocage mayennais.
C'est ainsi qu'hier après-midi je suis parti en direction de Vaugroux... fermette qui se trouve sur la route menant vers "Les Ruisseaux". (Voir en bas à droite de la carte)
J'ai alors "descendu" mon lotissement, pour virer à gauche et atteindre la place du Rochard, au bas de laquelle se trouve un des nombreux lavoirs autrefois installés le long de la rivière Aron.
J'escalade ensuite le raidillon pour prendre à gauche en direction de la Hamonnière. Et là où s'arrête le goudron, je tourne à droite pour m'engouffrer dans ce chemin étroit et ombragé.
Pentu, exigu, caillouteux et comme le disent les gens d'ici... sourceux!
Il est vrai qu'en temps "normal", ce sentier ressemble davantage à un mini cours d'eau alimenté par une multitude de "sourcettes" qui pointent leur nez entre les pierres. Avec une source mère un peu plus haut...
Lorsqu'atteignant le chemin dit des Ruisseaux, je débouche enfin à l'air libre, pour réaliser un petit selfie... Et tournant le dos à la direction "Vaugroux" je file vers l'Ouest.
Ce qui me permettra de bénéficier de vues sur le bourg de Bais... bien différentes de celles que m'offre le "balcon" de la Chauvière.
Et là, je décide de faire demi-tour, pour reprendre le chemin creux, dans la descente cette fois.
Il y fait presque frais. Sur ma droite, à peine perceptible, le gazouillis de l'eau.
Puis je poursuis mon chemin en direction de ce quartier que les habitants du village ont surnommé "La Russie". Est-ce dû au fait que les maisons sont accolées à la colline, dos au Sud... ouvertures au Nord... L'ubac... il faut bien reconnaître que lors d'hivers rigoureux, la neige et le verglas y ont perduré plus longtemps qu'à l'adret ensoleillé, rive droite de l'Aron.
Il n'empêche que ce coin un peu oublié de Bais offre des perspectives intéressantes..
Un petit bout de chemin le long de l'Aron pour quelques clichés entre des jardins dont certains semblent à l'abandon...
Et retour au pied de la place du Rochard, avec virage à droite en direction de l'ancienne école. Imposant bâtiment érigé par la République au début du siècle dernier... avec sans doute la volonté ostentatoire de marquer son territoire face à l'enseignement catholique très florissant dans nos régions.
Bâtiment que je connais fort bien pour y avoir exercé mon métier jusqu'en 1994... date à laquelle nous avons investi le groupe scolaire neuf. Bâtiment doté de 3 logements de fonction... quittant en 1988 celui que j'occupais pour rejoindre mon pavillon neuf.
Je bifurque ensuite vers la résidence "les Lilas"... où j'aperçois Delphine, une ancienne élève réduite au chômage technique en raison des mesures de confinement... Delphine avec laquelle j'échange quelques propos, et qui met à profit cette trêve pour venir épauler sa maman âgée.
Un peu plus loin, c'est le couple du haut des Lilas qui m'interpelle. "Tu as tes papiers?
- Oui René... je suis discipliné!" Et son épouse Jocelyne de rire... Là encore, et à bonne distance, échange de quelques badineries.
Mon crédit temps n'étant pas épuisé, j'en profite pour emprunter le chemin à droite... et faire demi-tour au bout d'une centaine de mètres, afin de revenir chez moi dans les délais impartis.
Au final, mon logiciel Endomondo me crédite de 3.820km... effectués à la moyenne de 5.64km/h... Heu, là encore, j'ai comme l'impression qu'il s'est mélangé les crayons dans la gestion du chronométrage en gommant certaines pauses...
Mais l'essentiel est que je sois sorti... J'ai pris l'air... et cela me donne aussi la possibilité de vous faire partager ma promenade.
Bon confinement! Et gardons espoir... On finira par bien par voir le bout du tunnel...
Le circuit des 4 croix
Confinement? Vous avez dit confinement?
Ben ouais... ce sacré Coronavirus cuvée 2020 nous fait vivre des situations inhabituelles... et il est nécessaire de s'adapter à la réglementation en vigueur.
Il reste malgré tout la possibilité de "bouger" à condition de respecter quelques consignes.
Pour ma part, l'impossibilité d'aller bien loin me prive d'un certain nombre d'activités telles que le pilotage d'aéromodèles ou les sorties en VTT.
Sauf que... le législateur a autorisé:
Déplacements brefs, dans la limite d'une heure quotidienne et dans un rayon maximal d'un kilomètre autour du domicile, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes... soit....
Un rapide détour sur Internet, et me voici en possession d'une carte me signifiant mon rayon d'action.
Document rempli, je quitte la maison à 14 heures pile pour effectuer un petit circuit que j'ai en tête, et auquel j'ai déjà attribué un nom... le circuit des quatre croix.
Cinquante mètres et je tourne à gauche pour me retrouver dans le petit chemin creux qui escalade la colline.
Et là, je tombe sur une décoration artistique! Déjà en passant au même endroit il y a quelques jours, j'avais été surpris de voir des branches nouées... comme si des enfants avaient entamé la construction d'une cabane. Mais cette fois, l'ouvrage était terminé... avec ce petit clin d'oeil:
"Bonjour. ça va? Pas trop long le confinement?"
Oh... je "soupçonne" ma proche voisine Clara et sa fille Marina d'être sur ce coup-là. C'est tout à fait dans leur style!
Je continue la grimpette pour atteindre ma première croix. Une croix, trouvée dans les broussailles a demi-enterrée, et dont mon copain René m'a parlé dernièrement. Une croix celte...
Je file tout droit... et au moment où le chemin se divise en deux... deuxième croix, catholique celle-là.
Je tourne à droite... avec mon troisième objectif en vue... C'est à cet endroit que s'arrêteront mes investigations: le kilomètre étant atteint lorsque je rejoins la route de Trans.
Demi-tour, nouveau passage devant la croix 2... et je tourne à droite, direction la Haute Brosse. Où je bifurque carrément à gauche 90° pour entamer la descente.
Au loin, j'aperçois, le Montaigu, le Bois du Tay... qui attendront un certain temps avant de me revoir...
En arrivant presque au bas de la côte, nouveau virage à gauche... pour retrouver la quatrième et dernière croix de mon périple, celle qui se trouve à l'entrée de la résidence Baudiaca, en limite de ma résidence "Les Petits Champs" Un cliché...
Et comme il me reste un crédit temps, je décide de remonter vers la Turpinère, pour repasser devant la croix celte, redescendre le chemin, de nouveau admirer la composition bucolique... et admettre que le confinement, pour moi, ça ne se passe pas trop mal.
Quelques déclics encore... en cette période où les champs jaunissent sous l'effet des colzas.
Et enfin, un dernier virage à droite toute... pour retrouver ma noble demeure.
J'ai donc bouclé un circuit de 4.25km en 49 minutes. C'est du moins ce qu'indique le logiciel Endomondo que j'avais mis en route au départ de la sortie du jour... Effectué à la vitesse moyenne de 5.21km/h.
Comme quoi, même en confinement, il suffit de chercher... et on trouve des moyens de "s'évader"... tout en restant très proche de chez soi!
La Mayenne est en crue
Passant par Mayenne cet après-midi afin d'y pratiquer le géocaching...
J'ai pu me rendre compte que la rivière était "grosse".
Le halage comportait de nombreuses interdictions de circuler.
Spectacle impressionnant. Mais pas étonnant quand on se rappelle le mois pluvieux que nous avons connu.
L'écluse N°1 de la rivière est submergée...
Quand j'observe un insecte fouisseur
J'étais parti au Montaigu dans l'espoir de faire voler un modèle. Mais face aux caprices du vent qui ne cessait de changer de force et d'orientation, j'ai fini par m'installer sur le banc qui donne en perspective la plaine d'Evron.
Quand, laissant traîner mon regard au sol, j'aperçois une bestiole qui s'agite, va et vient, semble chercher... et qui, tout à coup libère l'opercule d'un trou!
Je continue d'observer mon infatigable travailleur, qui s'envole, revient se poser, semble propulser derrière lui de minuscules cailloux...
Vite, je file vers la voiture récupérer mon smartphone que j'installe au bout d'une canne selfie. Cela devrait me permettre de prendre des images au plus près de l'action. En espérant ne pas effrayer mon sujet.
L'insecte pénètre parfois tout entier dans la cavité... et en sort quelques instants plus tard... s'en va chercher ce qui me semble être un cadavre de petite sauterelle... puis un autre, qu'il enfourne précautionneusement dans la grotte!
Et puis je crois comprendre que mon travailleur semble vouloir reboucher le trou, à l'aide de poussière mais également avec de tout petits cailloux... en grattant le sol comme le font parfois les chiens avec leurs pattes de derrière. Ou bien en transportant la charge avec les mandibules...
Petit caillou après petit caillou... Voyage après voyage... la cavité se trouve complètement obturée!
Vous remarquerez que dans ses mouvements, la bestiole a vraiment "nettoyé" les abords du trou. Comparez les images du début et celles de la fin...
Et puis? Sans que je sache pourquoi, mon forçat a disparu, ne laissant à la surface du sol que de maigres indices à peine perceptibles pour un oeil non averti...
Alors, me direz-vous, c'était quoi cette bestiole? Ben... mes connaissances en la matière étant plutôt médiocres, j'ai tenté une recherche sur le Net. Pour trouver un bidule qui semblait assez proche de ce que j'avais pu observer... avec quelques interrogations quant aux stries au bout de l'abdomen.
Mais je ne doute pas que parmi mes lecteurs on trouvera un entomologiste averti qui pourra attester ou non de mon interprétation.
Toujours est-il que j'ai passé de bien jolis moments à contempler ce spectacle offert très gracieusement par Dame Nature!
Libellule cabossée
Comme chaque matin, je contourne la maison afin de récupérer le journal dans la boîte aux lettres.
Mais? Que fait ce tout petit animal posé dans l'allée? Apparemment inerte... la vie semble l'avoir quitté.
Délicatement, je le ramasse pour le poser sur la table de la terrasse...
Et tout comme un gamin qui aime inventer des histoires, je commence à délirer.
Qu'est venu faire chez moi cet odonate en s'éloignant de ce qui est son habitat favori?
C'est alors que je me suis remémoré...
L'histoire du grand paon de nuit que m'avait apporté mon voisin Michel.
http://bernardino.over-blog.net/2018/05/chirurgie-reparatrice.html
Ma pauvre libellule avait-elle appris que je possédais quelque(s) connaissance(s) dans les choses volantes?
Savait-elle aussi que j'avais réussi à remettre en vol un grand paon de nuit avec de la colle cyanolite (Ah, être maître des colles tout en étant ancien maître d'école !)

Toujours est-il que je n'ai rien pu tenter sur ce gracile cadavre... vraiment très cabossé !
Dommage!