photos
Autour du Mont Rochard
Le confinement 1km/1h ne permettait pas d'aller visiter les alentours... Et pourtant, mes voisins m'avaient dit:
"Quand tu en auras la possibilité, va donc voir la statue qui se trouve sous l'antenne du Mont Rochard"...
Et pour mieux m'aguicher, ils m'avaient présenté quelques clichés.
Profitant du desserrement des contraintes en cours et du temps au soleil timide, j'ai enfourché mon VTT.
Mais faisait pas vraiment chaud! Surtout dans les descentes.
Après avoir pris la route d'Izé, j'ai tourné à droite dans le chemin de la Bécane, pour grimper à l'Hermangerie puis la Pagerie, et sortir du côté de Longuelaine...
Mais comme je ne passe pas très loin de l'antenne, un petit crochet, pour me retrouver au pied de cette géante avec ses 200 mètres de haut.
Puis je suis parti en direction de la Croix des Landes, là où je devais rencontrer la fameuses statue.
Et je dois dire que je n'ai pas été déçu...
Apparemment sculptée dans un seul tronc, dont on peut voir le pied... Et d'un belle hauteur. Mais je n'ai malheureusement aucun détail concernant cette oeuvre d'art plutôt insolite à l'orée de la forêt.
Quant à l'auteur? J'y verrais bien la patte d'Alain Legros...
Quelques photos encore...
Et je file en direction d'Izé. Bois-Blanc...
Pour zigzaguer dans différents chemins... et me retrouver en haut de la côte de Pré-Houdré.
En quittant la route, tentative de rallier le chemin de randonnée... Echec. Demi-tour...
Et ce n'est qu'au bas de la côte que je pourrai virer à droite.
Pour découvrir un oratoire en bien mauvais état...
Puis La Dannière, la Drouardière... et virage à gauche pour rejoindre le Thuret.
Où là encore je vais avoir une surprise au bord d'un étang avec ce camion Citroën très typé "tôle ondulée"!
Quelques vues lointaines de l'antenne...
Et après avoir rejoint la route de Trans, je bifurque à gauche... pour retrouver un autre calvaire, à l'allure bien penchée...
La descente dans le chemin de la Chapelle est un pur plaisir. D'autant plus que le soleil réapparaît timidement, offrant ses rayons aux feuilles qui jonchent le sol.
De retour à la maison, je constate que j'ai "bêtement" arrêté mon appli Strava au pied de l'antenne...
Et qu'elle ne s'est pas remise en route automatiquement, comme pouvait le faire Endomondo. Mais le compteur installé sur le guidon me crédite d'environ 23 km... qui viendront s'ajouter à mon palmarès de ce novembre un peu particulier.
C'est donc en utilisant VisuGPX que j'ai tenté de retracer mon parcours... avec une certaine incertitude quant aux chemins empruntés du côté de la Fosse/La Forêt.
Mais ce doit être à peu près correct.
Je peux maintenant voir venir la dégradation qu'annonce la météo. J'ai des images afin de commémorer les très bons moments de cette sortie à VTT... VTT qui, je le rappelle, est équipé d'un moteur électrique.
Le bien venu sur ce parcours où j'ai "frisé" les sommets! Parce que c'est loin d'être plat chez nous! (Pour ce jour, altitude mini 186 m à Bais, maxi 358 m au mont Rochard )
Mais n'est-ce pas justement ce "petit" détail qui en fait tout le charme?😉
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Ayant eu confirmation que le sculpteur était effectivement Alain Legros, je lui ai envoyé un message via le formulaire de contact figurant sur son site...
Et je posais un certain nombre de questions, auxquelles il a eu la gentillesse d'apporter les réponses.
A savoir:
Bonjour Mr Munoz
J'ai lu avec plaisir votre mail et parcouru avec autant de plaisir votre blog.
J'ai réalisé cette sculpture dans un tronc de séquoia de 6m de haut et de 2,25m de diamètre à la base.
Ce tronc proposé par le propriétaire du lieu vient de la Mayenne .
J'ai travaillé sur place, avec un échafaudage, de juin à septembre de façon discontinue ( temps cumulé environ 2 mois ),
Il me restera une finition à effectuer au printemps prochain.
Merci encore pour vos commentaires et vos photos;
Cordialement
Alain Legros .
Quelques jours plus tard, dans le quotidien Ouest France...
Sortie à VTT Confinement J28
Ce très court article n'a d'autre but que de voir ce que donne mon passage de "Movie Maker" à "Photos".
En effet, lorsque je sors, il m'arrive de prendre des clichés et/ou des vidéos.
Aujourd'hui, je n'ai utilisé que ma petite caméra SJ Cam 4000 fixée sur le guidon de mon VTT.
Bien sûr ça "danse" et les images ne sont pas très stables... Mais ça peut le faire.
Pour le montage, découpage, transitions de la vidéo, j'avais l'habitude d'utiliser Movie Maker fourni par Microsoft... appli que je maîtrisais à peu près...
Mais au moment de charger ce logiciel sur mon PC portable remis en configuration usine, ce bon(?) monsieur Microsoft me dit qu'il n'est plus disponible sous Windows 10... Me conseillant l'application Photos.
Comme lors de toute prise en main, il faut alors tâtonner... Et il est rare qu'on obtienne un résultat satisfaisant dès le premier essai!
Le court montage vidéo que je vous propose donc aujourd'hui n'est sans doute qu'un pâle "brouillon" de ce que l'on doit pouvoir obtenir.
Quoi qu'il en soit, en cette période de confinement "extrême" avec son rayon de 1km pour une heure de sortie, ma virée totalisant 15 bornes était fort agréable et variée: un peu de route, du chemin creux... Des montées (vive l'électrique!) des descentes, en freinant un max pour que ça dure plus longtemps....
Ce qui me donne actuellement 215km parcourus dans ce mois de novembre 2020, année fort complexe s'il en est!!!
Malgré tout, ça faisait bien longtemps que je n'avais été aussi "performant"!
Have fun!
VTT confinement bis J26
Nous en sommes au 26 ème jour de ce confinement bis... et le Président de la république doit s'exprimer devant ses sujets ce soir à la télé.
Que nous annoncera-t-il?
D'après les bruits de couloir, il y a une mesure qui me plairait bien. Et il faut dire que je ne suis pas le seul.
J'entendais ce matin le président national des randonneurs qui disait en substance: "Cette mesure 1km/1heure est totalement inadaptée!" et il développait ses arguments, auxquels je souscrivais en totalité!
On parlerait d'étendre le rayon à 5... voire 10 km... Wait and see.
Pour ma part, à chaque fois que je peux sortir mon VTT à assistance électrique... j'élargis quelque peu ce rayon. Pensez qu'aujourd'hui je n'ai rencontré dans ma balade que 4 personnes, toutes masquées. Et quand on fait ses courses?
Cette fois, j'ai installé sur mon guidon une petite caméra SJCAM 4000 Wifi. Et je l'ai mise en route lors de certains passages.
Pour en extraire ensuite des images illustrant ce bref compte-rendu.
Par endroits, le bruit des pneus dans les feuilles était fort sympathique...
..
Et puis j'ai rencontré des passages assez folkloriques pour un septuagénaire de mon acabit qui approche des 80 balais. Pour exemple, cette descente assez rapide suivie d'une montée relativement "hard". C'est dans ces conditions que j'apprécie l'apport des électrons!
Dans les longues descentes, je me suis plu à les déguster le plus longtemps possible en actionnant les freins... jusqu'à ce que le disque arrière se mette à chanter... tel une scie musicale. Il suffisait de moduler la poignée pour faire varier le son!
Et puis... du côté de Mirebeau... une jolie file de voitures. Il était facile de comprendre qu'elles appartenaient toutes à des chasseurs. Quelle case avaient-ils cochée sur leur attestation? Quid de l'heure? quant au kilomètre! Avec des plaques 72, 61... Bref... laissons aboyer les chiens! Sonnez trompettes de chasse!
Un petit passage goudronné... et on joue avec son ombre...
Quelques sinuosités dans mon parcours pour me faire revenir vers le centre du village...
Un petit tour du plan d'eau... Faut bien évidemment respecter les traditions... du moins les miennes!
Et puis je rentre à la maison avec 20 km de plus au compteur.
Certains trouveront que c'est bien modeste et qu'il n'y a pas de quoi pavoiser.
Mais à chacun ses petits plaisirs!
PS1: l'application Strava me crédite actuellement de 11 sorties en ce mois de novembre 2020, pour 186 km parcourus. C'est tout de même mieux que de rester "cutté" devant sa télé, du moins en ce qui me concerne!
PS2: si vous avez accès à Facebook... un petite vidéo en prime. https://www.facebook.com/100007395909746/videos/2755504374706066/
SkySurfer et vidéo
Faisait pas bien chaud ce matin... mais après les journées au ciel plombé, ça valait tout de même le coup de sortir prendre l'air... Et faire aussi prendre l'air à un de mes modèles réduits.
Parmi la nombreuse panoplie qui s'offre à mes choix, j'ai décidé d'opter pour le SkySurfer.
Acheté chez Banggood en version "presque prêt à voler". Mis en service au mois de mai 2020. Et dont les qualités de vol me surprennent à chaque fois.
Il n'avait jamais emporté de caméra... (je me demande d'ailleurs pourquoi!) je lui ai donc greffé une caméra Moebius sur le dos. (L'appendice noir derrière la verrière verte)
Direction le Montaigu, visite pré-vol et on lance.
J'ai comme l'impression que mon gentil SkySurfer ne s'est même pas rendu compte des quelques 40 grammes dont je l'avais lesté. Grimpée quasiment à la verticale durant 10 secondes, et on coupe le moteur.
A ce petit jeu, j'ai effectué 4 vols avec atterrissage, changement d'angle de la caméra. J'ai bouffé une minute trente de temps moteur... pour une durée totale de 15 minutes. Et l'accu était loin d'être vide!
De retour à la maison, j'ai visionné les 4 séquences... dont j'ai extrait les clichés qui suivent.
Avec une vue d'Hambers qui se profile dans le prolongement de l'aile gauche.
Sur une autre vue, on peut apercevoir le village de Bais tout au fond...
Et puis... Je ne pouvais pas ne pas "filmer" la Chapelle...
Photos sur lesquelles on aperçoit légèrement sur la droite l'étang de Gué de Selle ainsi que la carrière "Dolomie" de Neau.
Et pendant que j'y étais, difficile de se priver de quelques facéties... en retournant mon oiseau les pattes en l'air...
Et pourquoi ne pas exécuter quelques selfies d'un genre particulier?
Et puis un peu plus près (n'oublions pas que ma caméra est équipée d'un grand angle qui a pour effet de "dézoomer" un max!)
Je ne saurais toutefois achever ce court papier sans vous "offrir" une image réalisée juste avant que la roue ne touche le sol... Avec l'ombre du modèle qui se projette sur la route!
J'ai quand même oublié de vous dire que malgré la polaire et les gants... je n'ai pas jugé utile de rester trop longtemps là-haut... avec un petit thermomètre plafonnant à 6°!
C'est ainsi que je suis revenu à la maison assez rapidement... impatient de voir ce que ma boîte à images avait pu emmagasiner.
Et j'avoue que, après avoir visionné, j'étais assez content de moi!
Nostalgie...
Comment expliquer? En ce week-end retenu depuis l'an dernier pour les retrouvailles cousinadistiques...
Les premières avaient eu lieu en 2010... Nous devions fêter les 11èmes, pour le 10ème anniversaire.
Mais cette année, pour les raisons que tout le monde connaît... ben... chacun est resté chez soi.
Sauf que l'envie était trop forte: il fallait que j'aille faire un pélérinage!
Alors j'ai pris la voiture, et je suis parti, seul, car mon épouse ne souhaitait pas m'accompagner!
Je suis arrivé à l'endroit fatidique, barrière fermée.
J'ai enlevé la chaîne.
Et puis je me suis rendu au "cabanon".
L'endroit était totalement désert. Je ne vous décrirai pas ce que j'ai ressenti...
Quant à l'immense barbecue témoin de nos rigolades habituelles, il ne sentait rien... il n'éprouvait rien, absolument rien... désespérément rien!
Je me suis approché de la rive... pour y découvrir de jolies fraises des bois, dont je me suis régalé! Aspect réjouissant de ma virée...
Encore quelques clichés de cet endroit idyllique...
Et après avoir agité ma main comme pour un "au revoir"... et je suis parti.
En me disant qui si je faisais un crochet par Saint Léonard des Bois, il me serait peut-être possible de déguster une bière au St Léo... Mais surprise des surprises! Une foule abondante avait envahi le village. Des voitures partout, et "La cave à bière" était littéralement investie par une nuée de motards. A tel point que je n'ai même pas foulé le sol du village...
Déception!
Ayant donc repris la route vers Bais... je suis tombé sur un immense champ de tournesols. Vite, un coin pour se garer sans danger... Quelques clichés...
Et juste avant de remonter en voiture, j'avise un tout petit tournesol sur le rebord du talus... Je décide de le prélever, pour le replanter chez moi. Je sais, j'ai commis un larcin! Mais là où il se trouvait, il n'avait pas l'air particulièrement épanoui. On verra bien si chez moi, avec un arrosage méticuleux... Je vous donnerai de ses nouvelles.
Un peu plus loin, je commettrai un autre "délit", en chipant un bon paquet de cerises noires... qui me tacheront les mains! Mais quel délice!
Et de retour dans mes foyers... je n'oublie pas de revivre ma sortie à travers la rédaction de ce billet d'humeur... morose...
Bergeronnette qui frappe à la porte
Lundi 8 juin 2020... Je dois me rendre à la clinique Saint Léonard de Trélazé afin d'effectuer des radios de mon épaule gauche. Et muni de mes résultats... grimper au quatrième étage consulter le chirurgien qui a posé ma prothèse il y a un an pratiquement jour pour jour...
Et pendant que j'attends patiemment mon tour... j'entends des cliquetis sur la vitre... Un petit oiseau prend son élan, vient buter contre le carreau, retombe... reprend son souffle et recommence.
Un patient qui est là me dit alors:
"C'est une bergeronnette... mais pourquoi ce manège? A quoi joue-t-elle?"
J'avoue humblement ne pas avoir de réponse à fournir! Plusieurs fois, le petit oiseau viendra ainsi frapper à la porte! Souhaitait-il prendre rendez-vous pour se faire examiner une épaule? J'en doute!
Mais cet épisode m'a rappelé un souvenir.
Alors que chaque mercredi matin je me rendais à l'école pour y dépoter de la paperasse administrative liée à mon rôle de directeur... Alors que je me trouvais seul dans l'établissement totalement silencieux, je fus surpris d'entendre frapper à la porte.
"Entrez!"
Et personne n'entra.
La scène se répéta... se répéta... sans que je comprenne quoi que ce soit!
Jusqu'à ce que je découvre un jour que le responsable était un corvidé qui frappait violemment du bec contre une porte d'entrée. Se mirait-il dedans? Croyait-il qu'il s'agissait d'un rival?
Le "jeu" dura ainsi plusieurs semaines... où l'on retrouvait systématiquement le bas des vitres souillé par le volatile...
Et puis un jour... plus rien!
Je n'ai jamais eu d'explication à ce phénomène... Pas plus que je n'en ai à fournir concernant ce petit oiseau, que la présence de deux humains juste derrière la vitre ne semblait pas effaroucher...
Ce qui m'a permis de prendre quelques clichés!
PS: parmi les retours que j'ai pu avoir suite à la parution de ce billet, il est une hypothèse qui revient souvent.
Le fait que cet oiseau ne soit pas "effrayé" par l'humain tendrait à valider sa fréquentation des appuis de fenêtres sur lesquels des gens lui donnent à manger... Ventre affamé ferait disparaître toute méfiance???
Déconfinement J2
Ah... ce déconfinement, synonyme de déconfiture pour certains.
Nous l'attendions tous avec plus ou moins d'impatience... et il est arrivé!
Dans le recoin de mon sous-sol, y'en avait un qui l'attendait aussi... Je veux parler de mon VTT équipé d'électrons. Lui qui se languissait depuis plusieurs semaines!!! Et qui me faisait la gueule à chaque fois que je passais près de lui.
Il aura tout de même dû patienter une journée supplémentaire avant que je ne lui fasse prendre l'air.
Vous auriez vu son sourire! Il faisait plaisir à voir.
C'est pas qu'il avait le moral complètement à zéro, mais il a bien fallu que je le regonfle un peu... Quelques coups de pompe, et la pression est remontée.
Et puis je suis parti en direction de La Brosse... Un longue côte assez raide à monter... ce qui me permet de comprendre combien l'assistance se montre efficace. Tiens... les cerises de la Haute-Brosse sont déjà mûres. L'échelle est d'ailleurs de sortie.
Je quitte alors le goudron pour un virage à gauche en direction de la Chauvière... sauf que je me retrouve devant un amas de branchages et une cordelette bleue tendue en travers du chemin... Point signalé 1 sur la carte.
Un peu plus loin, j'entame une descente vers le Vaublin, traversée de la route qui mène à Villaines... Petite grimpette vers La Roche. Et juste au moment de m'engouffrer dans le tunnel verdoyant, ce panneau avec coquille St Jacques qui m'indique être sur un chemin de Compostelle.
Looongue descente dans ce boyau étroit... Typique de notre bocage mayennais.
Et je freine, afin de faire durer le plaisir!
En sortant du côté de chez MBA, je reprends la route qui monte vers les Batailles.
Mais cette fois, je ne suis plus à l'abri du vent qui me cingle le visage. Aigre bise de Nord-Est, que je dois combattre en utilisant le maximum d'électrons.
Je passe le point haut... et j'entame à nouveau une descente fort sympathique... sans oublier de réaliser un petit cliché: fières digitales et gentil coquelicot...
Deux cents mètres de goudron, et hop, je me faufile à nouveau dans un chemin verdoyant... pour redescendre vers Bais... M'arrêter à la croix celtique pour un petit cliché souvenir...
Passer devant le "land art" qui a évolué tout au long du confinement... avec maintenant une inscription sur le tronc d'arbre isolé "C FINI"
Lorsque je parviens à l'entrée de la ruelle de la Chapelle, je tourne à droite vers le centre bourg.
Sur la place ou sur les trottoirs, nombreux sont les gens qui portent un masque tout en discutant à distance respectable avec leurs vis à vis.
Rue Henri Quentin, son lavoir et ses chicanes...
A droite toute... Puis à gauche vers le plan d'eau... Où, suite à l'arrêté préfectoral, des barrières interdisant son accès avaient été posées... Mais cette fois, déconfinement oblige... on a le droit de faire le tour.
Sortie par la station d'épuration, avenue de Normandie... Et retour à la maison.
Mon application endomondo semble avoir "dérapé" entre les km 4 et 5... une longue ligne anormalement droite trahit sa défaillance. Quoi qu'il en soit, le kilométrage semble à peu près cohérent.
C'est ainsi que j'ai dû effectuer environ 12 km... pour le plaisir de retrouver MON bocage et ses chemins creux. Ainsi que mon vélo, bien sûr!!!
Et puis je ne souhaitais pas casser ma mécanique corporelle... plus toute jeune. Pour un reprise, je préférais y aller tout en douceur.
On fera peut-être un peu plus long la prochaine fois... Parce que je désire également rendre visite à mon soldat romain... Vous savez bien, celui qui se trouve tout à côté du Musée de Jublains. Lui aussi doit se demander pourquoi je le boude! Je lui expliquerai... mais pas en latin... parce que j'ai oublié les cours de monsieur Neveu... J'utiliserai le français. Il n'aura qu'à faire l'effort de traduire... Si besoin est, je lui prêterai volontiers mon dictionnaire Gaffiot!!!
A la prochaine!
PS: le soir même de la parution.... je reçois un appel téléphonique émanant de quelqu'un qui semble fort bien connaître le "climat" très particulier qui règne autour du hameau de la Chauvière.
Et pour illustrer mon propos, j'emprunterai à La Fontaine la fable "Le cochet, le chat et le souriceau..."
Je me suis donc apparemment trouvé en présence d'un chat... que le fabuliste évoque en ces termes:
" ...ce doucet est un Chat,
Qui sous son minois hypocrite,
Contre toute ta parenté
D'un malin vouloir est porté. »
Et de conclure:
Garde-toi, tant que tu vivras,
De juger des gens sur la mine.
Dont acte!
Confinement... Autour de la maison...
Depuis combien de jours? Depuis combien de temps? "Dis quand reviendras-tu?..."
https://www.youtube.com/watch?v=nUE80DTNxK4
Il paraît qu'en ce quarante-huitième jour de confinement la sortie se profile... Oh, à petits pas... Mais...
Et pendant tout ce temps... Tout ce temps dont chacun d'entre nous dispose, parfois en accusant un mal-être profond. Tout ce temps que certains considèrent comme perdu...
Tout le monde me dit que j'ai la chance de pouvoir m'occuper d'un rien, voire de ne rien faire sans jamais donner l'impression de m'ennuyer.
Héritage familial sans doute... car notre grand-père Duarté savait nous intéresser à tout. Observer, sentir, toucher, écouter, admirer, réfléchir...
En ouvrant les volets ce matin, j'ai aperçu un ciel ensoleillé... Et sortant de la maison pour aller quérir mon journal dans la boîte aux lettres... j'ai laissé traîner mon regard... vers cet iris.
Un peu plus loin, dans le talus, des marguerites... comme des oeufs sur le plat... façon étoilée...
Juste à côté, un assemblage de fleurs mauves... pervenches piquetant la verdure.
Dans le parterre du pignon Est... des giroflées aux tons de rouille... côtoyant des tulipes finissantes après avoir éclaté de santé...
J'arrive au coin du mur... et sur le rebord du bac... un escargot... Serait-ce l'un de ceux qui hier tendrement s'enlaçaient sans se lasser... sans se soucier de la distanciation sociale toujours en vigueur? (Tiens, voilà que j'allitère allègrement! Effet pervers du confinement? Allez savoir?)
Et puis levant la tête... quelques moulins... créations parfaitement inutiles... objets improductifs à souhait... mais qui m'offrent un spectacle varié par leurs démarrages aléatoires, leurs arrêts, leurs rotations brutales sous l'effet d'un coup de vent...
Quand soudain le coq qui réside non loin se met à pousser un tonique cocorico auquel cet univers de silence confère une étonnante puissance.
J'approche de la boîte aux lettres, et au sol... une drôle de construction qui n'était pas là hier...
Une colonie de fourmis s'est éveillée à l'intérieur d'un parpaing utilisé pour établir le seuil d'entrée... Confinement? Ralentissement de l'activité "économique"? Les fourmis ne connaissent pas!
Provenant des arbustes voisins, un chant d'oiseau enivrant... presque autant que l'odeur dégagée par les fleurs blanches du seringat, le jasmin des poètes...
Je récupère mon journal, et remontant doucement le plan incliné qui me ramène à la porte d'entrée, je jette un oeil vers la droite... en direction de l'Est... Pour prendre un grand coup de flash dont je me détourne brusquement...
Préférant jeter mon regard vers cette petite rose qui tarde à éclore.
Mais, elle aussi, elle semble prendre son temps. Ce temps qui depuis plusieurs semaines ne me paraît pas être le même.
Ce temps "parenthèse" qui nous incite à percevoir la vie sous un autre angle...
Et s'il fallait déceler alors un aspect positif concernant cette saloperie de virus?
Prenez patience, à l'instar de mes escargots ou de ma rose.
Profitez du temps qui passe... même à propos de ce qui vous semblera n'être que futilités...
Car ces futilités font partie des plaisirs de la vie.
Portez vous bien!
Confinement J29 Vaugroux
Ainsi passe le temps...
Et nous ne sommes pas près de voir le bout du tunnel.
Sauf que dans mon cas, j'aime bien me glisser dans les "tunnels" que nous offre notre joli bocage mayennais.
C'est ainsi qu'hier après-midi je suis parti en direction de Vaugroux... fermette qui se trouve sur la route menant vers "Les Ruisseaux". (Voir en bas à droite de la carte)
J'ai alors "descendu" mon lotissement, pour virer à gauche et atteindre la place du Rochard, au bas de laquelle se trouve un des nombreux lavoirs autrefois installés le long de la rivière Aron.
J'escalade ensuite le raidillon pour prendre à gauche en direction de la Hamonnière. Et là où s'arrête le goudron, je tourne à droite pour m'engouffrer dans ce chemin étroit et ombragé.
Pentu, exigu, caillouteux et comme le disent les gens d'ici... sourceux!
Il est vrai qu'en temps "normal", ce sentier ressemble davantage à un mini cours d'eau alimenté par une multitude de "sourcettes" qui pointent leur nez entre les pierres. Avec une source mère un peu plus haut...
Lorsqu'atteignant le chemin dit des Ruisseaux, je débouche enfin à l'air libre, pour réaliser un petit selfie... Et tournant le dos à la direction "Vaugroux" je file vers l'Ouest.
Ce qui me permettra de bénéficier de vues sur le bourg de Bais... bien différentes de celles que m'offre le "balcon" de la Chauvière.
Et là, je décide de faire demi-tour, pour reprendre le chemin creux, dans la descente cette fois.
Il y fait presque frais. Sur ma droite, à peine perceptible, le gazouillis de l'eau.
Puis je poursuis mon chemin en direction de ce quartier que les habitants du village ont surnommé "La Russie". Est-ce dû au fait que les maisons sont accolées à la colline, dos au Sud... ouvertures au Nord... L'ubac... il faut bien reconnaître que lors d'hivers rigoureux, la neige et le verglas y ont perduré plus longtemps qu'à l'adret ensoleillé, rive droite de l'Aron.
Il n'empêche que ce coin un peu oublié de Bais offre des perspectives intéressantes..
Un petit bout de chemin le long de l'Aron pour quelques clichés entre des jardins dont certains semblent à l'abandon...
Et retour au pied de la place du Rochard, avec virage à droite en direction de l'ancienne école. Imposant bâtiment érigé par la République au début du siècle dernier... avec sans doute la volonté ostentatoire de marquer son territoire face à l'enseignement catholique très florissant dans nos régions.
Bâtiment que je connais fort bien pour y avoir exercé mon métier jusqu'en 1994... date à laquelle nous avons investi le groupe scolaire neuf. Bâtiment doté de 3 logements de fonction... quittant en 1988 celui que j'occupais pour rejoindre mon pavillon neuf.
Je bifurque ensuite vers la résidence "les Lilas"... où j'aperçois Delphine, une ancienne élève réduite au chômage technique en raison des mesures de confinement... Delphine avec laquelle j'échange quelques propos, et qui met à profit cette trêve pour venir épauler sa maman âgée.
Un peu plus loin, c'est le couple du haut des Lilas qui m'interpelle. "Tu as tes papiers?
- Oui René... je suis discipliné!" Et son épouse Jocelyne de rire... Là encore, et à bonne distance, échange de quelques badineries.
Mon crédit temps n'étant pas épuisé, j'en profite pour emprunter le chemin à droite... et faire demi-tour au bout d'une centaine de mètres, afin de revenir chez moi dans les délais impartis.
Au final, mon logiciel Endomondo me crédite de 3.820km... effectués à la moyenne de 5.64km/h... Heu, là encore, j'ai comme l'impression qu'il s'est mélangé les crayons dans la gestion du chronométrage en gommant certaines pauses...
Mais l'essentiel est que je sois sorti... J'ai pris l'air... et cela me donne aussi la possibilité de vous faire partager ma promenade.
Bon confinement! Et gardons espoir... On finira par bien par voir le bout du tunnel...