Vélo et vélo-rail
Profitant du beau temps de cette fin août, j'ai attelé mon vélo "au cul de la charte"... direction Saint Loup du Gast où je débarque sur la voie verte qu'empruntait autrefois le train.
Je pars d'abord en direction du Sud... 5 km pour atteindre la gare de Saint Fraimbault, puis demi-tour, pour revenir à Saint Loup.
Ce village est situé sur l'ancienne voie ferrée Laval, Mayenne, Orne... et s'est rendu
célèbre grâce à l'animation "vélos rail" qui utilise justement les rails désaffectés. (trajet de quelques kilomètres)
http://www.mayenne-tourisme.com/Bougez/Loisirs-sensation/Velo-rail
Ce qui me donne l'occasion d'assister à des scènes parfois cocasses.
Quand deux machines se croisent, et que les occupants de la voie « descendante » sont obligés de
faire sortir des rails le « bolide » qu'ils occupent !
Certains passagers prennent la situation avec bonhomie, d'autres râlent, pestent, jurent !
Je pense en particulier aux deux jeunes femmes perchées sur leurs talons aiguilles, se tordant les pieds à chaque pas!
Quant au pédalage avec ce genre d'escarpins...
Et pendant ce temps-là, moi, me tordant de rire, avec mon p'tit vélo pourtant pas doté d'un pédaleur émérite, je file plus vite que tout ce joli monde.
Je croise tout un tas d'usagers de cette voie verte : à pied, à vélo, à cheval.
Pendant quelques kilomètres, je vais suivre un jeune couple dont le mari tracte une petite
remorque à l'intérieur de laquelle jacassent deux fillettes. Intarissables.
Remontant l'ex-voie ferrée, j'arrive au viaduc de la
Rosserie qui enjambe la
Mayenne.
Autres croisements drolatiques !
Puis je dépasse Ambrières les Vallées, et j'arrive enfin à la limite de l'Orne.
Terminus! La voie s'arrête au pied de la borne en granite séparant les deux
départements.
J'en profite pour me désaltérer, puis réaliser un auto portrait, l'appareil photo sur son trépied
caoutchouc, déclenché par retardateur.
Pour le cadrage, hein, on fera avec! Mais c'est quand même pas si mal...
Et je fais demi-tour.
Pour m'arrêter peu après la gare d'Ambrières, et investir un petit prunier qui trône sur le talus.
Je me goinfre allègrement, et une fois rassasié, j'emplis ma sacoche de selle avec le
maximum de fruits qu'elle peut contenir.
Mais cette fois, je vérifie bien que les « zips » sont correctement verrouillés ; car une année précédente, alors que j'arpentais le canal de Bourgogne bordé de pruniers, tout s'était ouvert en cours de route, et j'avais perdu la totalité du chargement de fruits, y compris la bombe « dépannage crevaison » !
Une fois, mais pas deux !
Nouvelles scènes offertes par les usagers du vélo-rail... qui jubilent dans les descentes, mais ahanent dans les grimpettes !
Retour à Saint Loup du Gast, où sur un parking je remarque un imposant rassemblement de camping-caristes.
L'après-midi se termine.
La demoiselle chargée de gérer le vélo-rail commence à pousser ses machines vers l'abri en toile.
Un couple britannique avec sacoches rebondies pédale vers Ambrières...
Je regagne le parking.
J'arrime mon VTT sur le porte-vélo...
Je termine mon bidon de boisson qui contient encore quelques minuscules glaçons...
Et voilà...
J'ai effectué un peu plus de trente kilomètres.
Modeste performance, certes...
Mais mon plaisir n'est pourtant pas moins grand que celui dont un « vrai sportif » pourrait s'enorgueillir!
N'est-ce pas là l'essentiel ?
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Pour visualiser mon parcours:
http://www.visugpx.com/?i=1345791064
N'hésitez pas à modifier la vue, le zoom, passer la souris sur le graphique...
Le petit faon du Montaigu
Je vous avais parlé de ma rencontre avec ce petit animal...
Ce matin, alors que je file vers la pente Nord afin de faire voler un motoplaneur... juste dans le pré où paissent habituellement deux chevaux...
Je découvre.... Bambi!
Bien évidememment, je reste planté là, de longues minutes, contemplatif.
http://partage.mescontenus.orange.fr/n/664-2/share/LNK4Bl9F5hHz5Sg048yL6Wv1EqBy/
Vous remarquerez que le petit cervidé ne paraît pas du tout effarouché par la présence de l'Homme.
Voyez d'ailleurs l'ombre de mon bras gauche, en bas à droite du cliché, qui prouve que je suis vraiment très près d'eux!
Bambi semble serein, aux côtés de cette jument bienveillante, que l'on pourrait nommer Pégase, et qui l'a sans doute placé sous son
aile protectrice.
Elle lui mordille parfois la croupe, et le faon se met à gambader joyeusement.
Disons qu'ils marchent souvent côte à côte... heureux d'être ensemble!
Magnifique complicité entre deux animaux que rien ne prédestine à partager une prairie et vivre ainsi en harmonie...
Mais d'où vient ce "Bambi", qui disparaît de temps à autre de la prairie, pour mieux y revenir?
A Bais, on m'a raconté tout un tas d'histoires sur son compte.
Peu importe.
Juste ce mail envoyé par un ami:
MAGNIFIQUE! Très belles images par leur qualité mais aussi par leur rareté.
Pas de racisme chez les animaux; nous devrions en prendre de la graine...
Amitiés.
Dois-je vous dire combien je suis sensible à la seconde partie du message...
Lettre ouverte à l'abbé Pierre
Dis-moi, l'abbé, je vais prendre la liberté de te tutoyer, tout comme tu le faisais, y compris avec les grands de ce Monde.
Parce que j'ai à t'adresser un petit coup de gueule.
Il faut que je t'explique, aussi calmement que possible...
Tu sais fort bien qu'il est des moments douloureux dans la vie d'une famille, moments où une « fracture » nous sépare d'un être cher... et nous contraint à nous séparer aussi d'un bien matériel...
Dans le cas présent, il s'agit d'une maison.
D'où ma recherche afin de trouver une association qui puisse débarrasser totalement le domicile... parce que mon épouse et moi, nous ne nous en sentions pas la force.
Et moi de contacter par téléphone une antenne locale d'Emmaüs.
Normal, n'est-ce pas ?
N'ai-je pas entendu maintes fois des gens vanter le boulot des bénévoles de l'association née de ton combat en faveur des plus démunis.
Et moi d'expliquer à mon interlocuteur:
«Tous les descendants de la famille arrivent à un âge où ils n'ont plus guère besoin des biens matériels que contient cette maison. Chacun récupérera les objets qui lui seront chers ou susceptibles de rappeler quelques souvenirs.
Mais tout le reste est à votre disposition.
A savoir l'electro-ménager, les meubles, la vaisselle, deux TV , une impressionnante collection de disques et autres bibelots, du linge, dont une très importante pile de draps « anciens » absolument neufs....
Une cave fort bien remplie avec des bouteilles de Bourgogne pas vraiment récentes.
Ah ! bien sûr, comme pour chaque maison qui a été habitée pendant toute une vie par un couple, on y a accumulé des trucs et des bidules ayant nettement moins d'intérêt...
Si vous voulez venir voir... 5 petits km.
Il suffit de convenir d'un RDV.»
Et sais-tu ce qu'on m'a répondu ?
« Bon, ben... oui, ben, vous nous mettez tout ça dans des cartons, en faisant bien attention aux verres, et on vient vous récupérer ce qui nous semble intéressant. Parce que pour le reste... ben non... vous savez...
- Vous savez quoi ? Que vous faites les difficiles ! »
J'ai été emporté par une colère noire. Une de celles qui ont contribué à donner de toi l'image d'un type aux convictions profondes et humanistes.
J'ai raccroché ! Sèchement... et je me suis abstenu de proférer des jurons ! (Ce qui, avec le recul du temps me surprend énormément!)
Je me suis alors enquis de trouver une autre œuvre, allant dans le même sens que la philosophie initiale des compagnons d'Emmaüs.
Et l'on m'y a accueilli un peu de la même façon, en déclinant toutefois l'offre au prétexte que c'était trop loin pour eux (à peine 30km).
J'avais pas de canne sous la main, mais je crois que si j'en avais possédé une, j'aurais martelé le sol avec une rare violence !
Vraiment écoeuré, j'ai fini par me retourner vers un privé, qui est immédiatement venu « jauger » le potentiel de la maison.
Et qui a sur-le-champ accepté de tout débarrasser sans compensation financière.
Et là, ma colère a redoublé.
Parce que si un professionnel accepte ce marché, c'est qu'il y trouve son compte.
Je trouve parfaitement normal qu'il puisse gagner sa vie au travers de son activité de « débarras »...
Mais j'aurais préféré...
Dis-moi, l'abbé, ne crois-tu pas que la philosophie qui était à la base des « Emmaüs » en a pris un sérieux coup dans la gueule ?
Tiens, ça me remet en mémoire la réflexion de la dame qui m'a livré les cartons que je destinais au « déménagement», et à qui j'ai expliqué ma mésaventure :
« Ah, mon pauvre monsieur, c'est pas la première fois que j'entends votre discours. Vous savez, je vais vous dire. Les Emmaüs ? Ben, ils se sont embourgeoisés ! » sic !
Alors, je te prie de bien vouloir m'excuser d'avoir perturbé la paix céleste à laquelle tu as immensément droit.
Mais il me semblait légitime de ne pas fermer ma gueule !
Bien à toi !
Sur l'ancienne voie ferrée entre Javron et Loupfougères
Ce matin, la météo s'annonce favorable.
Avec une température digne d'un mois d'août et un ciel comparable à celui du Midi.
Une tempête de bleu!
Il n'en faut pas davantage pour m'inciter à sortir.
J'arrime alors mon VTT sur le support derrière la voiture, et direction la gare de Villaines.
J'entame alors la remontée vers le Nord.
Tout au long du chemin, je croise des marcheurs, des coureurs, des pédaleurs...
Au passage d'une chicane, c'est un couple de jeunes cyclistes qui "descend" vers Mayenne.
Leurs vélos sont lourdement chargés avec toile de tente, sacs de couchage, gamelles...
Jusqu'où iront-ils comme ça?
Arrivé au terminus Nord, là où la voie s'arrête en butant sur la RN12... je décide malgré tout de traverser pour aller faire une virée un poil plus au Nord, direction Saint Aignan de Couptrain.
Je tombe soudain sur un champ de tournesols, dont les fleurs sont d'une taille impressionnante.
Vite, je visse l'appareil photo sur son trépied.
Et au bout de mon bras, il prend quelques clichés avec retardateur.
Je m'amuse d'un rien, n'est-ce pas?
Sur le chemin du retour, au croisement de la RN12, alors que je me désaltère, je rencontre un attelage, tiré sans doute par un lourd percheron.
Force tranquille, le cheval rythme ses pas de lents et vigoureux "ploc, ploc, ploc, ploc..." à chaque fois qu'un des sabots touche le sol.
Images et sonorités du passé...
Je choisis cette pause pour mettre en route le lecteur MP3 incorporé à mon Nokia 5800.
Et allez donc savoir pourquoi, ce sera en boucle le 5ème concerto pour piano de Beethoven, dit "l'Empereur"...
Extrait:
Ce qui ne m'empêche pas de m'arrêter encore de temps à autre afin de me désaltérer.... ou photographier!
Je contemple longuement mon environnement... ou bien je "joue" avec le rétroviseur de mon VTT.
Peu après un léger virage, je découvre deux personnes "d'un certain âge", assises dans l'herbe sur le rebord de la voie.... bien au frais.
Leur voiture est stationnée à quelques centaines de mètres près d'un ancien passage à niveau.
Le monsieur lève son bâton de marche et m'adresse un vibrant salut.
Image touchante.
Dans le bois de Villeray, la fraîcheur du lieu est bienfaisante.. et le ruisseau qui longe un moment la voie offre d'aimables images.
Quelques photos près du pont...
Les odeurs qui se dégagent de ces zones à la fois marécageuses et boisées sont très prégnantes.
Un peu plus loin, allongées dans les prés voisins, des vaches alanguies cherchent déjà l'ombre des haies.
Mais on ne peut en aucun cas échapper à l'odeur omniprésente de la paille.
En ce jour de l'été 2012, juste à côté de la voie, une grosse machine "vouzoune" en dégageant une poussière irrespirable. Je pense alors à son conducteur, en plein soleil.
Peut-être benéficie-t-il d'une climatisation?
Pour ma part, je me trouve fort bien à l'ombre des arbres.
Un peu partout dans les champs, de grosses rondelles de paille pressée, sans doute laissées là par les agriculteurs afin que d'éventuels géants viennent jouer la nuit à une variante de la pétanque.
La récolte semble prometteuse, et au bord de la route quelques lourdes remorques attendent que la moissonneuse vienne les remplir.
Nous sommes en effet au beau milieu des moissons.
C'est alors que remontent à la surface mes souvenirs d'enfant.
Lorsque j'habitais Chérancé, et qu'avec mes copains nous allions jouer dans les paillers à l'odeur parfois suffocante en raison de la poussière.
Mais en plein hiver, comme il y faisait bon!
Et combien de fois, après avoir creusé des galeries ou sauté du haut des charpentes, sommes-nous revenus à la maison avec une chevelure hirsute ornée de nombreux fétus?
Souvenirs, souvenirs...
Et puis encore quelques clichés... futiles... pour m'amuser...
Et quelques vues vers les éoliennes de Crennes sur Fraubée. (au bout du chemin sortant du château de Villeray, à droite sur l'horizon, alors que s'en va la petite voiture jaune de La Poste).
Et j'atteins mon point Sud à Loupfougères.
C'est le moment de repartir vers le Nord, afin de retrouver mon véhicule qui m'attend sagement à l'ombre.
Mon parcours du jour comptabilise une trentaine de kilomètres... que vous pourrez visualiser sous différentes formes: Google Earth, Geoportail... grand format, petit format, satellite, carte....
Il vous suffit pour cela de "jouer" avec VisuGPX, en cliquant sur l'un des liens ci-dessous.
http://www.visugpx.com/?i=1344685564&ign&big
http://www.visugpx.com/?i=1344685564&ign
http://www.visugpx.com/?i=1344685564
Juste une petite blague avant de refermer cette page.
Commentant la photo ci-dessous, l'une de mes correspondantes m'envoie cette question en forme de clin d'oeil:
"La fleur barbue à casquette... OGM?
Ou bien Professeur Tournesol?
Et moi de lui répondre:
"Non, non!
Ancien Professeur... des Ecoles!
Tout simplement!"
A la prochaine!
Recycler? Vous avez dit "Recycler"?
J'ai reçu tout dernièrement un commentaire sur ce blog, dont je vous livre un extrait:
"Bonjour, j'ai lu avec attention vos mésaventures avec votre pocket pc et j'avoue avoir passé un excellent
moment :-)
Je vous avouerai que moi aussi j'essaie de faire durer mon Mio 168 le plus longtemps possible mais
malheureusement je ne suis pas aussi bricoleur que vous :-(
Concrètement, j'ai mon pocket pc depuis maintenant 7 ans ! Oui 7 ans et jamais il ne m'a fait défaut,
je l'avais même conseillé à mon frère, mon beau-père et mes amis tellement ce produit m'avait enchanté ! Mais celui de mon beau-père n'a pas fait long feu, car sa connectique pour le recharger
était apparemment abîmée ! "Arf! Quelle brute" me dis-je, ça au moins ça ne m'arrivera pas car moi j'y prends soin!
Mais voilà que 7 ans après c'est mon tour, ma recharge a commencé petit à petit à dérailler et
aujourd'hui plus rien, nada ;-(
Comme j'ai vu que vous étiez le digne successeur de McGyver ;-)
SVP? Sauriez-vous à tout hasard comment faire pour réparer mon précieux appareil.
Merci beaucoup d'avance si vous avez la réponse :-D Cdt. José.
Pour plus de détails, voir ici:
http://bernardino.over-blog.net/article-le-pocket-pc-qui-ne-voulait-pas-mourir-65877309.html
J'ai bien évidemment répondu... qu'à distance je ne pouvais pas faire grand'chose...
Mais je n'ai pu m'empêcher de revenir sur ma dernière bidouille à propos d'un chargeur de secours!... (Nettement plus simple à effectuer que sur mon pocket PC.)
D'autant plus que je venais de recevoir dans ma messagerie une pub concernant un appareil de ce type . (Voir ci-dessus.)
J'avais acheté le mien en soldes... et j'avoue qu'il me rendait grand service lorsque, partant à vélo pour l'après-midi, je "pompais" comme un malade dans la batterie de mon téléphone Nokia 5800.
Car il n'est pas rare que je fasse fonctionner en même temps sur ce
Nokia plusieurs applications gourmandes en électrons, et plus particulièrement celles qui utilisent l'antenne GPS; à savoir Endomondo et ViewRanger, quand je n'écoute pas également le lecteur MP3 incorporé..
Et tout ça nécessite du courant électrique.
D'où le message "batterie faible" qui me parvenait parfois avant la fin de mon périple.
Avec mon gadget, j'avais trouvé la parade... jusqu'à ce que la batterie interne tombe en rade.
J'ai ouvert... pour constater que je pouvais la remplacer par un élément 1300mA de mes LiPo utilisés en modélisme: aux mêmes dimensions!
Jusqu'à ce que... à nouveau... la batterie de récup' tombe elle aussi en rade.
Je viens donc de prendre une mesure drastique.
J'ai récupéré un bloc batterie de 3 éléments "déclassés" que j'utilisais sur mes avions "indoor".
En sciant la plaquette de connexion, ce bloc, dont les éléments étaient reliés en série (avec 1.2Ah de capacité), et bien ce bloc est devenu un bloc "en
parallèle" dont la capacité est de 3.6A.
Presque 3 fois plus que la batterie d'origine!
Il m'a bien évidemment fallu trouver un autre boîtier afin d'insérer tout ce petit monde.
Là encore, récupération d'une boîte en plastique ayant contenu un récepteur de modèle réduit. (Marque Futaba, en 72Mhz!).
Aménagement des trous idoines: perceuse, petites limes...
Soudures, Velcro... Quelques vis...
Et le tour est joué!
Ce boîtier peut maintenant rejoindre ma petite sacoche de cadre, et alimenter fidèlement mon téléphone (via le fil blanc sur mon cliché) , sans risquer d'entendre "Batterie faible!...
Avec une capacité presque triplée, c'est génial!
Je voudrais également vous faire remarquer le chargeur 220V.
Lui aussi est un rescapé.
Regardez bien: il est "logotisé" Motorola, n'est-ce pas? Accessoire d'un antique téléphone portable!
Sa prise avait cassé... mais le transfo était encore fonctionnel!
Dans mes boîtes à rabiots, j'ai récupéré une prise compatible avec celle de mon boîtier... encore quelques soudures... un morceau de gaine rétractable noire...
Et voilà qui remplace avantageusement le chargeur défaillant!
Vous me direz que mon "gadget" peut d'origine utiliser une prise USB pour être rechargé.
Mais cela ne m'a pas suffi, puisque j'ai aussi prévu de pouvoir recharger mon bloc via une connectique compatible avec celle de mes accus modélisme. (Prise rouge ronde: inutilisée sur le cliché du haut, mais fixée latéralement sur la toute dernière photo)
Voici donc mon "gadget" maintenant muni d'étiquettes afin d'éviter les méprises.
Définitivement customisé, il me semble à nouveau fonctionnel.
Et après ça, étonnez-vous que certains puissent me qualifier de Mac Gyver!
Un pas de plus vers Linux Ubuntu
Mis en oeuvre au tout début 2009 (janvier), mon PC de bureau commençait sérieusement à ramer.
Temps de démarrage de plus en plus long... plantages de plus en plus fréquents...


Et je me plais à le faire savoir!
PS1: demandez donc à mon "élève" Chantal ce qu'elle pense de Ubuntu installé sur sa machine...
PS2: comment se procurer Ubuntu? En dehors du fait qu'on peut le "pêcher " sur Internet, le plus simple est d'acheter une revue chez votre Maison de la Presse la plus proche!
Partant de là, vous aurez deux possibilités:
- soit essayer Ubuntu sans rien installer sur votre machine... vous ne prenez aucun risque. Le seul petit ennui, c'est que le PC va moins vite dans la mesure où il est contraint d'échanger en permanence des données avec le CD.
- soit carrément l'installer à côté de Windows. Au démarrage, vous aurez alors un écran qui vous demandera ce que vous voulez utiliser, Ubuntu ou Windows...
Et vous constaterez alors que votre PC fonctionne nettement plus vite sous Ubuntu!
A vous de voir!
Quand la Mayenne se découvre...

FOX EPP T2M
De ces modèles en mousse que l’on ne craint pas de jeter un peu n’importe où, même sur des sites où l’on n’oserait pas le faire avec un modèle plus gros et/ou plus fragile.
Et comme les pentes utilisables par chez moi sont déjà d’un rendement médiocre, et de moins en moins accessibles pour différentes raisons… la joie de posséder un moteur dans le nez faisait partie du cahier des charges.
Après avoir longuement fouiné sur le Net, je suis tombé sur un petit FOX électrique.
Pensez : 1.80m d’envergure. Ailes et stab démontables. Bonnard pour le transport.
Quant au prix ! 79€ chez Staufenbiel. (Plus port : 9.90€)
Ben on reçoit un carton contenant la boîte entourée de bourre (Bien pour le transport !)
A l’intérieur, on découvre toutes les pièces enveloppées de truc à bulle, séparées les unes des autres par des supports moulés en plastique.
Un sachet de visserie… une notice de montage, claire multilingue, illustrée de nombreux clichés. C’est la même que pour la version « complète » dans laquelle la radio, l’accu et le chargeur sont livrés.
Pas vraiment grand boulot...
Dans la mesure où l'hélice, le moteur, le variateur et les servos sont déjà en place...
Visser le stab sur son support (avec une vis plus longue, car celle fournie est trop courte), connecter les gouvernes, implanter le récepteur ainsi que l’accu…
Brancher tout ça, vérifier le serrage des dominos sur les tiges de commande…Pianoter sur la radio afin de programmer l’ensemble et vérifier le
sens correct des débattements. Quelques autres ajustements encore.
Placer l’accu à l’endroit idoine afin d’obtenir le centrage préconisé…
Et si on est courageux, apposer les planches de décors en adhésif.
En y prenant largement son temps, ça fait moins de deux heures !
Il se trouve que le jour où j’ai reçu ce Fox, le vent était axé Sud-Ouest, pile sur « ma » pente de La Roche. Et je n’ai pas même eu à le démonter, puisqu’il rentre entier dans ma bagnole !
Planeur sous le bras, j’ai effectué le petit km qui me conduit au site.
Face au vent, dernière vérification des gouvernes, du moteur… ma petite main a du mal à maintenir tout ça à plat... puis on lance.
Le Fox part bien droit… mais pour quitter rapidement la zone de décollage où ça ne porte pas dur, j’y vais d’un petit coup de moulinette.
Le taux de montée est correct, et le Fox atteint assez rapidement l’endroit où ça porte.
Notez bien que je n’aurai absolument aucune correction à exécuter au niveau des trims !
Le planeur grandeur est un modèle dont la vocation première est la voltige. Mais
chacun sait qu’en réduisant un modèle, on n’aura pas forcément les mêmes caractéristiques que son grand frère.
Cependant, je vais être conforté dans l’idée que les gouvernes de ce petit FOX sont sans doute en phase avec celles de son homologue plus grand.
Elle s’avère d’une neutralité étonnante. Aucun effet induit. Si en vol à plat on braque le volet, le fuselage part en attaque oblique… et c’est tout !
Faut dire que le dièdre des ailes pratiquement à zéro n’y est sans doute pas étranger.
Cette même dérive, je vais avoir du mal à la maîtriser lors des renversements, pour lesquels il va me falloir une quantité impressionnante d’essais avant de trouver la bonne cadence et les dosages idoines afin d’obtenir une figure acceptable.
Pas de lacet inverse du tout. Là encore une neutralité digne d’un modèle de voltige.
Je les aurais souhaités un peu plus mordants quand même.
Ils permettent toutefois de passer le tonneau de façon sympathique… sauf que dans la seconde moitié, ça barrique un poil et c’est un peu plus lent. J’ai eu beau mettre de la dérive pour aider à en sortir… modifier le différentiel qui était à zéro, je n’ai pas constaté vraiment d’amélioration.
Il va me falloir tatonner encore.
Elle répond à mon attente.
Permettant d’amener lentement l’oiseau au décrochage, qui s’effectue sans surprise. Et si on maintient l’ordre, le Fox bascule gentiment sur une aile, et part en longues oscillations, qui s’arrêtent dès qu’on relâche les manches.
On peut alors tâter de la boucle droite. Petite prise de vitesse, et on tire… sans problème pour exécuter un beau rond dans le plan vertical
Mais la première fois que j’ai réalisé cette opération, j’ai frémi. Les ailes prennent en effet un impressionnant
dièdre…
Je suis passé ensuite au vol dos, qui s’effectue aisément avec une très légère pression à piquer. Sympa comme tout ! On peut même continuer à grimper dans l’ascendance avec la tête en bas. Il faut noter que le volet de dérive m’a semblé plus efficace dans cette position !
La boucle inverse ? Elle demande un poil plus de volume que la droite, toujours avec ce dièdre que prennent les ailes au bas de la figure !
Et si on combine les trois gouvernes, il est possible d’obtenir de jolis déclenchés, pas violents, sans même avoir besoin d’une prise de vitesse extraordinaire. Tout revient en ordre dès qu’on relâche les manches.
Il va sans dire que la faible masse du modèle ne permet guère d’envisager des figures en série.
Cependant, j’ai été surpris par la capacité de ce petit FOX à accélérer joyeusement.
Plusieurs fois, je me suis amusé à le faire dégringoler du sommet de l’ascendance, et le faire passer comme un bolide devant moi, dans un sifflement bien agréable.
La restitution étant toutefois modeste, il se ralentit vite dans la ressource qui suit.
Phase indispensable et incontournable ! Après avoir testé les capacités de l’engin à voler lentement, je n’avais gère de souci dans le domaine. J’avais pourtant programmé les ailerons à se relever en guise d’aérofrein. Mais cela ne me paraît pas vraiment utile, car en se rapprochant du sol, le Fox a besoin qu’on le relance en piquant un peu, il aurait même tendance à se positionner en stationnaire face au vent. Aurais-je opté pour un centrage trop arrière ?
Ce Fox n’est pas maquette, ne serait-ce qu’au niveau des ailes qui devraient posséder un saumon nettement plus étroit. Mais il a quand même une très bonne bouille qui, sur un modèle en mousse, est agrémentée par la verrière transparente.
On m’avait dit le plus grand mal concernant ce système de commande adapté du RDS. ( Rotary Drive System)
http://www.youtube.com/watch?v=X5JoxLxJ3tM&feature=related
Si on n’y apporte pas le plus grand soin, cela génère du jeu rendant le pilotage délicat. Pour l’instant, cela me semble très correct. Je vais guetter le comportement de ces commandes quasi invisibles et peu sensibles à la végétation puisqu‘il n’y a aucun guignol à dépasser. Et si par hasard, elles finissaient par manifester un jeu trop important, il me sera facile de revenir à un système plus traditionnel. Juste un mauvais point pour le volet de dérive que j’aurais aimé voir collé de façon à obturer ce vilain jour néfaste au rendement !
Ø Je crois que mon premier objectif sera de rigidifier la voilure.
Insérer un tube carbone diamètre 6mmm dans celui existant… Je devrais trouver ça au rayon cerf-volant chez Décathlon.
Et si je trouve du plat de carbone comme on peut en mettre dans les ailes de modèles
indoor, je ne vais pas me priver de le faire afin de rigidifier l'ensemble.
Ø Lester davantage le modèle, avec une gueuse de plomb afin d’augmenter la charge alaire, donc améliorer la restitution, rendre plus violents les déclenchés…
Mais plutôt avec un accu plus lourd… si je parviens à le loger tout en respectant le centrage. Cela devrait me permettre de gagner en autonomie moteur. Notons qu’hier où j’ai fait voler une heure, j’ai utilisé le moteur 55 secondes, et j’ai dû recharger 513 mAh sur un accu de 1050.
Ø La jolie verrière : elle est arrimée par un ergot à l’arrière et deux pattes en plastique latéralement sur l’avant (comme sur l’Easy Glider Pro)… A tort ou à raison, je n’ai qu’un confiance limitée dans le système, d’autant plus que cette verrière ne ferme pas très bien : elle présente une lèvre par rapport au profilage du nez, et j’ai peur que sur une prise de vitesse, tout ça ne s’éjecte ! Plutôt que de scotcher le nez avant chaque vol, je pense que je vais insérer un petit élastique là-dessous…
Ce petit modèle me plaît bien. Il vient compléter un domaine de vol que je trouvais insuffisant sur l’Electro Junior ou l’Easy Glider pro.
Et si j’ajoute que, malgré ses petits défauts, je trouve son rapport qualité prix fort intéressant, vous ne serez pas surpris d’apprendre que je luis mettrais volontiers un joli 18 sur 20 !
Envergure : 1800m
Longueur : 880mm
Surface alaire : 23 dm²
Masse annoncée : 685 grammes
Masse obtenue (sans la déco) : 686g avec un accu 3S/1050
Charge alaire : environ 30g/dm²
Hélice 10x6 repliable
Moteur brushless
Distributeur : T2M www.t2m.fr
Album photos ici :
https://picasaweb.google.com/104003666207931930280/FoxEPPElectrique?authuser=0&feat=directlink
Fox EPP électrique
2 août 2012
> de Bernard MUNOZ |
> https://picasaweb.google.com/lh/sredir?uname=104003666207931930280&target=ALBUM&id=5772005779370251633&authkey=Gv1sRgCNrQlbfDkojkMg&feat=email