La rédaction
De récents événements m’ont conduit à « redescendre » du côté de Château-Gontier, et d’y retrouver d’anciens profs du Lycée : Liliane et Pierre Neveu, qui enseignaient le français tous les deux, alors que Pierre avait ajouté le latin à sa valise pédagogique…
Nous avons bien entendu évoqué quelques souvenirs communs. Du style:
"Traduisez en latin: Le train de marchandises s’arrête à la gare de Chemazé !
- Mais M’sieur, du temps des Romains, y’avait pas de train…
- Débrouillez-vous, nous disait-il avec malice, trouvez un néologisme, une périphrase… »
C’est dans cet esprit que j’ai « subi » leurs cours !
Et il doit m’en rester quelque chose !
Nous avons échangé nos adresses électroniques, afin de poursuivre notre conversation via Internet.
A quel moment ai-je évoqué « La rédaction » ? Mystère !
Mais j’ai promis à mes « Maîtres » de leur faire part d’un de mes souvenirs du joli temps où j’étais pensionnaire au vénérable « bahut » situé juste à côté de la chapelle du Géneteil, dont le directeur était Monsieur Cruizziat.
En quelle classe étais-je ? Je dirais 6ème... 5ème ... mais peu importe.
Toujours est-il qu’un midi, en sortant du réfectoire, un de mes copains me dit qu’il n’avait pas été très inspiré par le dernier sujet de "rédac' ", qui nous demandait de traiter un rêve…un cauchemar... Je ne sais plus avec précision, mais ponctué du traditionnel:" Racontez… »
Et moi quelque peu inquiet de lui demander : « C’est pour quand ? ».
Mon sang ne fit qu’un tour lorsque tomba le verdict : « Mais, malheureux, c’est pour le cours de français de c’t’aprèm’ ! »
Aïe… aïe… aïe… Voilà qui ne faisait pas mon affaire.
J’avais dû négliger mon cahier de textes; ou bien, préoccupé par l’état de santé rémanent de ma mère, je devais avoir occulté une partie de mes obligations scolaires.
Le cauchemar tout éveillé!!!
Mais, malgré une situation quelque peu tendue, j’envisageai très vite qu’il me restait une planche de salut.
Nous autres les internes, ne disposions-nous pas d’une « petite étude » entre 13h30 et 13h55, juste avant la reprise des cours ?
C’est alors que je me mis furieusement au travail, en rédigeant sans brouillon, directement « au propre ».
(Vous me direz qu’en fonction de la médiocre qualité de ma calligraphie, la différence devait être minime !)
En délayant un peu, il ne me fut pas trop difficile d’atteindre le fatidique nombre de lignes imposé par le minimum syndical !
Je me souviens fort bien avoir décrit un rêve qui se terminait brutalement :
Mon frère Jacky venait de me réveiller en sursaut, en me balançant de violents coups de polochons sur la tête!
Et le moment venu, je rendis ma copie… à la fois fier d’avoir rempli mon "devoir", mais quelque peu honteux d’avoir bâclé le boulot…ce qui apparemment ne me ressemblait guère.
Puis j’attendis le retour des copies corrigées, avec plus ou moins de sérénité.
Mais comme dans tout bon feuilleton, nous devons être en présence de rebondissements.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, s’adressant à l’ensemble de la classe, le prof se mit à… vanter les mérites de ma rédaction !
« Style bref, haché, sans détails superflus, haletant… exactement ce que l’on ressent dans un mauvais rêve. Excellent devoir ! »
"Style haché, sans fioritures!"
Et pour cause: je n'avais pas vraiment eu le temps de fignoler le travail!!
Et ce style devait davantage traduire le stress éprouvé au moment de la rédaction... car je voulais absolument éviter le
zéro que j'aurais naturellement mérité pour devoir non rendu!
Je me vis donc attribuer la meilleure note...
J'étais fort content de mon coup!
Mais par la suite, il me fallut affronter les sarcasmes de mes petits copains, qui criaient à l’injustice.
« Ouais, c’est dégueulasse, tu fais un truc n’importe comment, et nous, on s’est fait ch…r à raconter un machin qui tienne la route, et toi… »
Bref, ce fut un beau tollé dès la sortie du cours.
Mais ne vous ai-je pas encore dit que j’aimais la rédaction ?
C’était un exercice qui ne me posait guère de problème.
Cet épisode de « la rédac’» eut-il comme chef d’orchestre madame ou monsieur Neveu ?
Je ne saurais le dire..
Mais plus d’un demi siècle plus tard, je me plais à citer mon cousin Pascal, qui clame très haut à mon intention, sur un ton fataliste:
« Bah, de toutes façons, c’est dans tes gènes, t’y peux rien… c’est comme ça…
Hé… on aimerait quand même bien -nous aussi- avoir hérité de ta mère Marietta ! »
Faut-il préciser que si elle rédigeait joliment, ma mère calligraphiait également de façon fort esthétique… ce que malheureusement elle ne m’a pas transmis. (voir ci-dessus)
Mais avec un « bon » traitement de texte, maintenant, je n’ai plus aucun problème !
QR Code... qu'est-ce que c'est?
A moins que vous ne soyez initié, je vous vois en train de plisser du nez, et vous gratter la tête.... tout en grommelant:"
"QR Code, quès ako?"
Vous connaissez le code barre (plus très barbare!) que l'on trouve maintenant partout, et vous savez que ce code barre contient un certain nombre d'informations qu'un lecteur optique va pouvoir décoder... voir ce qui se passe à la caisse de votre supermarché.
Le code barre ci-contre correspond aux références de mon bouquin "Chroniques des années 50 en Mayenne"
Mais vous n'avez peut-être pas encore remarqué cet autre code qui se présente sous forme d'un carré composé d'autres petits carrés juxtaposés.
Alors, ce QR Code, qu'est-ce que c'est?
.
J'avoue avoir été un certain temps à me demander ce que pouvait donc être ce QR Code, que l'on voit fleurir de plus en plus souvent, et surtout à quoi il pouvait bien servir...
Le QR Code (QR pour Quick Reponse= réponse rapide) est un code barre à 2 dimensions qui permet de stocker des informations numériques en bien plus grand nombre que son homologue à barres.
Il peut s'agir de texte, d'adresses de site web, de cartes de visites, de références quelconques...
Pour le déchiffrer, il faut bien évidemment posséder un appareil capable de communiquer avec ces petits carrés...
Et où cela devient fort intéressant, c'est qu'un téléphone mobile équipé d'un appareil photo sur lequel on a installé un logiciel idoine va "décoder" ce code...
Mais pour quoi faire?
C'est ainsi que je suis parti à la recherche d'autres infos sur le Net, et j'en ai appris un peu plus...
J'ai ensuite cherché à savoir si mon téléphone portable était compatible... Réponse positive.
Allons donc voir plus loin!
C'est alors que je suis allé récupérer sur Internet un logiciel apte à lire ces fameux QR Codes. En ce qui me concerne, j'ai opté pour NeoReader. get.neoreader.com
Et après?
Au hasard de mes lectures, je suis tout simplement tombé sur un magazine, qui arborait au coin d'une publicité un de ces QR Codes. J'ai ouvert Neo Reader... qui a fait la mise au point sur les carrés, puis m'a proposé d'ouvrir une adresse Internet... Plus besoin de taper l'URL!
Je me suis amusé avec d'autres QR Codes trouvés çà et là... Puis j'ai eu envie de créer mes propres carrés magiques.
Un petit tour sur un moteur de recherche, et j'ai accédé à un site qui proposait de faire le travail en ligne.
http://www.code-qr.net/creer-un-code-qr.php
ou encore (liste infinie....)
http://www.123qr.com/#
Je vous livre alors le QR Code que j'ai créé, et qui permet à tout un chacun d'accéder directement à... ce blog que vous êtes en train de lire!
Et puis, me direz-vous, c'est quoi le QR Code vert en début d'article? C'est tout simplement... ma carte de visite! Avec tout ce qui figure habituellement sur un bristol: nom, prénom, adresse, téléphone, site Internet...
Essayez, vous verrez...
Et après, me demanderez-vous encore?
Gadget, tout ça!!!
Ben... je me dis que les dé veloppements de ce gadget peuvent peut-être s'avérer intéressants... pour payer directement sans carte bleue (il paraît que c'est déjà "monnaie courante" en Asie!), ou transporter son propre dossier médical, acheminer des colis, suivre une commande, questionner son compte en banque...
Que sais-je encore ?
Mais les publicitaires semblent déjà utiliser le filon, eux qui disposent maintenant au bas de leurs pubs un petit carré incitant les Internautes à visiter leur site web!
Rien que pour l'exemple: ma femme vient de recevoir ce matin un courrier sur lequel figure dans l'angle supérieur droit... un QR Code.
On m'a également signalé qu'on en trouve parfois sur les timbres de La Poste..
Voyez qu'on n'a pas fini d'en voir de ces petits carrés "magiques"!
Bon gré, mal gré...
Vidéo de la chapelle du Montaigu
Cela faisait un certain temps que je n'avais pas filmé à partir d'un modèle réduit.
C'est en allant faire un tour à la chapelle du Montaigu que j'ai eu envie de sortir à nouveau mon motoplaneur Easy Glider et la petite caméra.
En effet, d'importants travaux de déboisement ont été effectués tout dernièrement, et le panorama qui s'offre maintenant aux visiteurs est très dégagé. On aime... ou on n'aime pas!
Mais dans la mesure où les arbres ont en partie disparu, cela m'offrait la possibilité de faire décoller mon modèle juste à côté de la chapelle.
Il faut reconnaître que la vue s'étend maintenant sans obstacles du
Mont Rochard et son antenne (juste sous le stab gauche),
en passant par le bois de Crun, Sainte Gemmes le Robert, Sainte Suzanne, Evron, Neau, Mézangers, l'étang de Gué de Selle, Jublains, Mayenne,
Hambers (ci-dessous), le bois du Tay (derrière la tache jaune de colza tout au fond),
les collines d'Hardanges et de Pail...
Plus de 270°...
Et d'en haut, mon modèle pouvait même filmer Bais! (Dans l'axe du fuselage)
Avril est le mois où les champs de colza illuminent la verdure de leur jaune flamboyant... C'est aussi le mois où l'on peut entendre le coucou... dont le répertoire est malgré tout fort limité!
Malheureusement, si j'ai quand même pu bénéficier du "son et lumière" offert par le coucou et les colzas... le jour choisi n'était pas des plus propices. Jugez plutôt:: vent d'Ouest en rafales, générant de "joyeuses" turbulences qui ont malmené le planeur, temps couvert, luminosité insuffisante, et pour couronner le tout, une "magnifique" averse de grêle alors que je prenais ma vidéo.
Mars et ses giboulées en avril!!!!
J'ai alors entamé rapidement la procédure d'atterrissage... qui se fait obligatoirement dans les ronces et restes de troncs coupés.
Pas vraiment l'idéal...
Bonjour les éraflures un peu partout sur le matériau dont est fait l'Easy Glider... Sans parler des risques de rencontrer un gros bloc de granite!
Je suis alors rentré à la maison, pour me rendre compte que ma caméra était tombée en panne: elle s'était arrêtée bien trop tôt!... (il y a des jours comme ça où la poisse...)
Quoi qu'il en soit, au travers de la courte vidéo... un peu turbulente, (mais je vous ai prévenus que ça secouait sévère en l'air), vous pourrez quand même "voir" les résultats du déboisement.
Faites donc sagement un arrêt sur image...et essayez de vous repérer!
http://www.youtube.com/watch?v=qDcb-tMT2m0
PS: vous me direz que l'arrière de mon modèle est un peu trop "présent" sur les images que je vous propose aujourd'hui... et que même sur son support, la caméra semble gigoter pas mal! C'est vrai, mais lorsque je pose ma petite "keycam" sur le velcro de l'aile, je n'ai pas de "viseur"... et je ne sais pas vraiment quel est le cadrage. Tout au pif! C'est une fois redescendu chez moi que je découvre le résultat sur l'écran de mon PC... Soyez donc indulgents!
En visite à la Ferté Alais
L'autre samedi, j'étais à Etampes pour le mariage d'une nièce.
Pour la nuit, j'ai réservé une chambre au gîte "le Clos du Séquoïa" à D'huison-Longueville (je vous le recommande!)
http://closdusequoia.com/index.php
Et dimanche matin, c'était "quartier libre"!
La bonne aubaine! Parce que pas très loin se trouve le repaire de l'Amicale Jean-Baptiste Salis.
J'en ai donc profité pour effectuer les quelques km me séparant du plateau de Cerny... sur lequel soufflait une bise glaciale.
Vous comprendrez que même dans les hangars dont les tôles scandaient le rythme des rafales, il ne faisait vraiment pas chaud. Observez bien ma femme sur l'un des
clichés dans le diaporama que je vous propose en fin d'article.
Et pour vous en convaincre, cette remarque de la dame à l'accueil:
"Vous ferez bien attention en sortant du hangar avant d'entrer dans celui où se trouve le B17; le vent s'est engouffré dans la porte, et j'ai failli
décoller!"
Ou encore cette autre réflexion alors que, musant dans la boutique, j'ai rencontré un pilote, engoncé dans sa veste de vol,
qui m'a déclaré:
"Ben aujourd'hui, c'est pas la peine d'aller se faire secouer, d'autant plus que le vent est plein travers. Soyons prudents!"
Nous avons poursuivi notre conversation en évoquant la Shuttleworth Collection, ou Duxford... voire Hendon.... autres lieux mythiques que j'ai pu visiter par le
passé, lorsque notre club de modélisme effectuait des échanges avec celui de Hertford en Grande Bretagne.
Voici donc un petit reportage, sans prétention, avec des clichés pris en fonction de mes coups de coeur...
N'oubliez pas d'ouvrir en haut à droite l'onglet "Options" et cochez "Afficher les commentaires."
Vous aurez ainsi droit au nom du modèle et à quelques remarques.
La taille des bonshommes donne aussi l'échelle... entre le Pitts (ci-dessous) , et le B17 (plus haut)!
A propos du B17, visionnant le cliché où je lève les yeux énamourés vers Pink Lady, un ami me fit ce commentaire:
"Mais pourquoi que tu regardes sous les jupes des filles?" Référence à Souchon peut-être?
Album chez Flickr, avec liens vers d'autres sites fournissant des détails sur les avions:
http://flic.kr/s/aHsjyYiCLd
http://www.flickr.com//photos/22950196@N08/sets/72157629472646076/show/
Et si vous voulez en savoir un peu plus sur ce lieu incontournable pour tous les passionnés d'aviation:
http://www.lescasquesdecuir.com/index.php
http://memorial.flight.free.fr/
Have fun!
Vendredi 13
Etes-vous paraskevidékatriaphobe?
Qués ako? me demanderez-vous.
Voilà qui justifie effectivement un minimum d'explication(s)!
Alors que ce matin j'écoutais ma station de radio préférée, j'ai entendu une charmante journaliste évoquer cette
paraskevidékatriaphobie. (A prononcer 10 fois de suite, et de plus en plus vite sans dérailler!)
Heureusement qu'elle venait de dire juste avant qu'il s'agissait de la peur qu'éprouvent certains à propos du
vendredi 13.
Hé oui, nous sommes un vendredi 13.
Synonyme de jour de chance pour les uns.... Générateur d'intenses trouilles pour les autres.
Bref, une magnifique invention pour faire un buzz... mais aussi générer des revenus.
Mais à qui profite donc "le crime"?
Ben je vous laisse deviner.
Mais il va sans dire que les nombreuses officines proposant des tickets de toutes sortes se frottent les
mains!
Un reportage donnait la parole à une vendeuse de morpions et autres grattotrucs qui expliquait que ce jour-là,
elle devait impérativement recourir à au moins une personne supplémentaire, dans le but de réduire la file d'attente devant son guichet.
Et qui sera donc le gagnant dans tout ça?
Surtout pas moi, parce que je ne donne jamais le moindre kopeck à la FdJ.
Mais si le coeur vous en dit, et que vous n'êtes pas paraskevidékatriaphobe, rendez vous le plus vite possible chez votre
marchand de bonheur!
Pour en savoir un peu plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Vendredi_treize
Curieux phénomène au Montaigu
En ce matin du 12 avril, je décide d’aller au Montaigu afin d’y pratiquer alternativement deux activités.
La première consiste à s’installer sur « la route neuve », celle qui est exposée au Nord, d’où l’on aperçoit Hambers, le bois du Tay, le Mont du saule et les collines d’Hardanges…
J’ai pris mon fidèle Easy Glider Pro, que j’assemble bien vite.
Vérification pré-vol, et je jette face au vent.
En effet , partant du pied de la pente il est possible après un petit coup de moteur d’aller coller au talus et de profiter ainsi de la portance dynamique créée par le dénivelé. Il s’agit en quelque sorte d’une variante de VdP (Vol de pente) lorsqu’on ne peut décoller du sommet.
Bien que le vent soit faible, je m’attendais à un rendement un tout petit peu meilleur.
C’est quand même au bout de 25 minutes que je fais atterrir mon « oiseau » sur la route.
Avec un minimum de satisfaction.
Je remballe, et j’attaque la seconde partie de mon programme : faire à pied les 3.2km que représente le tour de la butte, corde à gauche cette fois. Faut bien varier de temps en temps !
Arrivé au parking, je me retrouve « sous le vent », derrière la butte.
C’est alors que j’aperçois tout en bas à gauche, en direction de Sainte Suzanne, un champ fraîchement labouré. Les ¾ de sa surface sont au soleil. Le reste est masqué par un nuage qui en assombrit la surface.
Et sur toute la partie ensoleillée, je vois filer au ras du sol comme des vaguelettes de brume blanche qui courent, à la manière de vagues dont les crêtes lâcheraient des embruns.
Curieusement, ce mouvement s’effectue perpendiculairement à l’axe du vent constaté en altitude !
Et si j’ajoute que le nuage au-dessus semble s’épanouir et bourgeonner dans tous les sens, il mange petit à petit la surface ensoleillée du champ qui se réduit telle une peau de chagrin.
Mais, en levant les yeux, que vois-je ?
Deux buses, qui enroulent majestueusement une ascendance se déplaçant juste au-dessus de la zone aux vaguelettes.
Les oiseaux vont ainsi gagner une altitude très confortable, jusqu’à ce qu’ils mettent cap à l’Ouest et disparaissent à ma vue.
J’ai bien tenté de prendre quelques clichés… Mais mon appareil numérique n’a pas rendu ce que j’en attendais.
Quoi qu’il en soit, bien qu’il m’ait été donné d’observer des conditions climatiques diverses, c’est la première fois que je bénéficie d'un tel spectacle !
Magique !
------------------------------ Une explication qui m'a été fournie ------------------- Merci Jean-François --------------------
Je dirais que c'est une ascendance sur un champ sombre, donc absorbant la chaleur du soleil dans une
atmosphère à la limite de la saturation; ce qui explique la brume au ras du sol (rencontre air chaud et humide issu du contact du sol avec de l'air plus froid en l'air d'où condensation).
et en travers du vent pour cause d'aspiration centripète sur l'ascendance.
Mais c'est dur à dire à partir de la relation de la chose, fût-elle détaillée comme ici!
Chroniques des années 50 en Mayenne
Cela faisait déjà un bon moment que l'idée me trottait dans la tête... pas encore dans celle du gamin que j'étais... tenant le jet d'eau!
Mais sait-on jamais?
Quoi qu'il en soit...
Dans la mesure où j'ai reçu un certain nombre "d'encouragements" à publier mes mémoires, ben... c'est fait!
Si vous souhaitez vous procurer "Chroniques des années 50", un livre 18x12 de 224 pages avec illustrations, (12 Euros+ port) yaka cliquer là!
http://www.thebookedition.com/chroniques-des-annees-50-en-mayenne-de-bernard-munoz-p-78115.html
Bonne lecture
Vous avez dit "Mémoires?"
Cela fait déjà un certain temps que je reçois (oralement ou par écrit) des remarques du style:
"Je suis allé faire un tour sur votre blog...."
Se terminant la plupart du temps par cette invite:
"Vous devriez écrire vos mémoires"
.../...
N'êtes-vous pas de celles ou de ceux qui inciteraient à (re)mettre au boulot le paisible retraité que je suis?
Celui qui frémit lorsqu'il entend prononcer le mot "travail"?
Mais j'avoue qu'à chaque fois qu'on me sollicite, j'en suis tout d'abord ravi (ben, faut pas bouder son plaisir, et c'est un petit bonheur
personnel de constater qu'on apprécie mes textes. On a le droit d'être immodeste!)...
Et immédiatement j'entrevois le parcours du combattant afin d'arriver à ce qu'un éditeur accepte de publier.
Non, là, je ne me sens ni prêt, ni mûr, ni motivé.
Par contre, oserais-je vous avouer que j'ai déjà sous le coude.... un bidule que je nomme pompeusement: "Chronique(s) des années 50..."
C'est qu'en effet, au printemps 2005, j'ai éprouvé de sérieux ennuis avec ma vue... Et j'ai pris peur, craignant de ne pouvoir mettre sur du papier tout ce
qui trottait dans ma tête, particulièrement mes souvenirs de gamin autour des années 50.
Je me suis donc acheté un ordinateur portable, et j'ai rédigé, rédigé, rédigé... Partout où je me trouvais, tel un forcené.
Heureusement, on devait découvrir un peu plus tard que pour mes yeux, il s'agissait d'une banale cataracte.
Mais la plupart de mes textes étaient déjà enfournés dans le PC.
C'est aussi en hommage à ma mère que je me suis lancé dans ce travail d'écriture.
Elle qui s'est arrêtée au Certificat d'Etudes avec mention Bien (voir ci-dessus), qui calligraphiait à merveille, qui rédigeait de façon impeccable... et qui avait
laissé un peu partout des petits bouts de papier que l'on a retrouvés après son décès.
Avec des anecdotes parfois croustillantes! (voir document manuscit ci-dessous)
Avait-elle eu honte de les montrer?
Sans doute, car elle était plutôt d'un tempérament "taiseux".
Il s'avère pourtant que je me pose toujours la question.
Quelles sont les fonctions vitales d'un être humain? De quoi a-t-il nécessairement besoin pour vivre?
On pense immédiatement à l'air pour respirer, la nourriture, un toit pour s'abriter... et même s'il ne fait pas le bonheur, un peu d'argent afin de boucler les fins de mois.
Mais qu'est-ce qui peut bien pousser un individu à raconter, se mettre en scène, dévoiler une partie de son intimité?
Vous me direz qu'un comédien, un politique, un écrivain, un peintre, un sculpteur... tous ces gens éprouvent le besoin de créer, et de "partager"... avec sans doute le même sentiment qu'un gamin de maternelle s'adressant à son institutrice:" Regarde, maîtresse, il est joli mon dessin, hein?"
Attendant un assentiment, un mot gentil, une quelconque forme de tendresse...
Pour ma part, j'ai eu besoin de rédiger, d'écrire, de créer (y compris des modèles réduits) et j'ai osé "diffuser" mes productions... Faut-il s'en
plaindre?
C'est aussi grâce à mon cousin Pascal que j'ai entrepris le blog sur lequel vous êtes actuellement!
Poursuivant ainsi via Internet mon "travail" de rédaction entamé avec la revue MRA (le Modèle Réduit d'Avion)
Faut-il ajouter que mes "rédactions" permettent également de maintenir du lien social?...
Bref...
Quelques années plus tard, Ouest France a sorti un "Hors série", édition spéciale sur les années 50 justement. Certains de mes documents y figurent.
(Avec en couverture la 4CV de mon oncle Gaby)
Et je me souviens avec malice de la journaliste chargée de cet opuscule, qui me disait déjà:
"Rien qu'avec ce que vous avez sous le coude, il y aurait de quoi faire un bouquin complet!"
Peu de temps après, c'est la revue "L'oribus" qui m'a contacté pour que je refile des textes. C'est ainsi que sont parus "Les jeux", et "la rue du Bignon"...
peut-être aussi "Les roulements à billes..."
Avec des retours de lecteurs sympathiques!
Mes textes, j'y reviens de temps à autre, lorsque... voir début de mon propos!
Et à propos des années 50, je me dis qu'un jour, je finirai bien par me botter le derrière et faire en sorte que tout ça devienne un vrai livre, broché,
relié..
Il y a des sites sur le Net afin de concrétiser.
Mais pour l'heure, si vous me le demandez, je peux vous adresser un fichier au format Acrobat Reader (moins lourd que le format doc généré par Word).
Et si l'envie vous prend de tirer mes textes sur papier, vous pourrez constater que cela représente déjà un "petit roman"!
Osez m'adresser vos commentaires.
Vous souhaitant bonne lecture de ce que d'aucun(e)s nomment "Mes mémoires"!
bernardino53 chez hotmail.fr (remplacez chez par @, sans aucun espace...)
Quand je vais au Montaigu...
Il est des jours où mon corps éprouve un irrésistible besoin de se bouger…
De sortir, de se dépenser, de se vider, de se fatiguer…
Et aujourd’hui, c’était le cas.
Je me suis donc « vissé » le casque du baladeur sur les oreilles, lecture "aléatoire" au niveau des morceaux... J’ai mis en route mon enregistreur de parcours Endomondo, et je suis parti en direction du Montaigu, à pied.
Parcours visualisable à partir de ce lien:
http://www.visugpx.com/?i=1333987473
Durant la montée, je n’ai rien rencontré d’intéressant. Je n’avais sans doute qu’une hâte : être là-haut le plus tôt possible.
Sinon qu’au km 3, mon frère m’adresse un encouragement via Endomondo. Il me suit à la trace sur l’écran de son ordinateur.
C’est à l’embranchement de la « nouvelle route » un peu au-dessus du carrefour de la Caillardière que je m’enfonce dans le sous-bois du Montaigu . J’emprunte apparemment une piste de descente VTT, aménagée avec des tremplins. Mais moi, je grimpe… rude !
(A partir du lien fourni, faire glisser votre curseur sur
la courbe rouge "altitudes", entre le km 4 et le km 5!)
Dans les oreilles, je me souviens : le groupe Scorpions, leur célèbre slow.
Slow... tout comme mon rythme de grimpée.
http://www.dailymotion.com/video/x2v41m_scorpions-still-loving-you_music
Et puis je débouche enfin sur la plateforme de la chapelle. Un petit tour d’horizon à la table d’orientation ; mais la brume ambiante ne permet pas de voir aussi loin qu’on le voudrait.
Un banc m’accueille, et je me livre à mes premières fantaisies photographiques, l’appareil tenu au bout du bras gauche. Alors que Brassens chante : « Tout est bon chez elle, y’a rien à jeter… »
Descente au travers de la sapinière, et arrivée sur le parking, où je découvre quelques « extra-terrestres » causant dans un micro, avec des antennes et des paraboles autour d’eux. « QSO de Max ?… Ton QRU s’il te plaît… Peux-tu me donner ton QRL ? Reçu 4 sur 5. On manque de gain… Tourne l’antenne, change d’azimut… Roger. (prononcer Rodjeur) Roger de F6HJL»
Bref, un langage difficile à comprendre pour un néophyte comme moi.
Sauf qu’à un moment, l’un des radio-amateurs me dit :
« Passez pas dans l’axe de l’émetteur, parce que votre barbe va finir de griller !
Otant ma casquette, je lui expose ma calvitie, et je lui explique en baissant la tête que j’ai déjà subi des tortures ! »
Ce qui déclenche une onde... de rires.
Je me pose à nouveau sur un banc, et j’admire le panorama qui va de Sainte Suzanne jusqu’aux confins de Laval... voire jusqu'à Jublains, Mayenne.
Puis je poursuis ma descente.
Je m’arrête à un endroit où des pierres ont été déposées en demi-cercle. Je me prends à rêver que des lutins se réunissent là toutes les nuits, sous la lune!
Une petite photo... avec retardateur.
Et je repars, avec le relais du Rochard en point de mire.
J'admire le jaune pétant des ajoncs et des genêts, contrastant avec le blanc immaculé des cerisiers sauvages en fleurs.
Un peu plus bas, je m’amuse à faire une photo que je voudrais rigolote, pas trop austère, à côté d’un... stère de bois !!! (derrière mon oreille droite)
Et puis je découvre le cadavre d’un renard... qui ne dégage aucune odeur! A la vue des nombreuses petites billes toutes proches laissées par les colonies de lapins peuplant le Montaigu... je me prends à rêver qu'ils viennent danser en ronde toutes les nuits autour de la dépouille de ce prédateur! (Voyons Bernard, sois sérieux!)!
Alors que ma vue embrasse le bois du Tay sur la gauche, je ramasse maintenant le vent en pleine figure… ce qui fait un bruit infernal au niveau de mes écouteurs, brouillant carrément l’audition. Dans mon casque : c'est pourtant le tonitruant Wagner, et son vaisseau fantôme !
Le but du jeu va dorénavant être de cheminer le plus possible à l’abri des haies ou dans les chemins creux.
Au carrefour de la Gueffière, j’aperçois ma première hirondelle de l’année. Bien esseulée !
Arrivé au virage des Ormeaux, je m’enfonce à droite dans le chemin creux qui repart vers la Basse Beucherie. Le vent me passe alors bien au-dessus. Sympa !
Quelques fleurs sauvages, des pissenlits… Ce qui me remet en mémoire l’expérience faite un jour avec mon petit-fils Maxence, justement avec la tige du pissenlit qu’on « pèle » comme un banane, et qui fait des frisettes si on la plonge dans l’eau.
Un peu plus loin, je vais « courir » après un papillon afin de le prendre en photo.
Ah... Brassens et « La chasse aux papillons… »
J’aurai moins de chance avec une mésange… qui ne se laissera pas photographier.
Avant la Basse Beucherie, une meute de chiens divers qui se mettent à aboyer derrière un grillage.
Un peu plus haut, d’autres chiens en liberté, plus pacifiques, et tout au fond de la cour une main solide qui se lève pour me saluer : c’est Philippe, un ancien élève, maintenant agriculteur.
Je bifurque à gauche vers la Haute Beucherie, où je m’amuse à traîner les pieds dans l’herbe fraîche jonchant la route.
Car le résident britannique est juché sur sa tondeuse, et il m’adresse un signe de main… Dans le jardin en face, son épouse l’imite. « Good evening ! »
Une photo de leurs tulipes...
Et je m’engouffre dans le petit chemin qui mène vers la Beslière. Sur ma droite, le ruisselet … et dans mes écouteurs ? La Moldau de Smétana ! Célèbre poème symphonique dédié à une rivière d'Europe Centrale. Curieuse coïncidence.
http://www.youtube.com/watch?v=ToB6agCr82s
Sortant de l’abri boisé pour arriver sur le goudron, je récupère à nouveau la bise de face, aigre, brouillant mes écouteurs.
Mais je vais me retrouver bien vite à l’abri du talus surplombant la route.
C’est alors qu'entrant au lotissement du Montaigu, je reçois de mon frère un autre message d’encouragement!
Rue Henri Quentin, son lavoir… L’église... Rue de Oy-Mittelberg, où je contemple les touffes de roses trémières naissantes… et je me projette déjà sur ce qu’elles donneront dans quelque temps.
Et puis j’arrive à la maison.
J’ai juste 11km au compteur.
Une grande rasade d’eau coupée de jus de fruit ; un gâteau sec.
Quelques instants de repos…
Et j’éprouve alors un autre irrésistible besoin : raconter, rédiger, écrire !
Voilà qui est fait.
Je me sens physiquement un peu fatigué, mais curieusement « reposé » au niveau de l’esprit !
Mon corps et ma tête semblent satisfaits…
N’est-ce pas là l’essentiel ?