Lundi de pente côte du Montaigu
Pente.... côte.... du Montaigu!
Hé oui, si je veux aller aller au Montaigu, il me faut gravir une côte.... même un lundi de Pentecôte!
J'ai donc enfourché mon VTTe, et arrivé tout là-haut, je me suis installé sur un banc afin de profiter du panorama.
En redescendant, j'ai croisé un papa qui tenait par la main un bambin haut comme trois crêpes, et qui avait bien du mal à mettre un pied devant l'autre tandis que son frère aîné poussait péniblement un petit vélo...
Un peu plus bas... quelques digitales.
Sur la gauche, des petites chèvres tentent de remettre la surface en herbe, mais la fougère aigre est difficile à combattre.
Descente jusqu'au Hameau de Montaigu, celui de La Mare. Et à peine ai-je entamé la portion qui mène à la Duchetière qu'il me faut zigzaguer entre de gros cailloux emportés jusque sur la route, sans doute suite à un violent orage!
Jusqu'au bas du vallon, les herbes des bas-côtés sont couchées et pleines de débris végétaux. Quant au plan d'eau, il est couleur marron indéfinissable.
Avant de virer à droite direction Hambers... chacun porte sa croix, n'est-ce pas?
Hambers; son petit étang, calme.
Je prends ensuite la direction de Champgenêteux pour tourner à droite vers Le Tertre. Ce sera le seul chemin non goudronné que j'emprunterai... D'habitude fort sec, il est aujourd'hui boueux à souhait, et j'ai quelques difficultés à rester en équilibre sur mon destrier. Reprise du bitume au niveau du Foyer Les Bleuets.
Avant d'arriver à Bais, je "crochette" vers le château de Montesson.
Tour du plan d'eau local où des plantes aux fleurs jaunes attirent mon regard.
Et retour à la base avec presque 17 km au compteur.
Petit sortie... certes, mais suffisante pour aujourd'hui!
Il faut savoir ménager sa monture!
Turbine et caméra...
Cela faisait déjà un certain temps que j'envisageais d'installer une turbine sur le dos de mon petit Nano Floh (nano puce en allemand)
Et comme j'en possédais une de 27mm, j'ai confectionné un support en impression 3D afin de pouvoir effectuer la greffe.
Ainsi équipée et dotée d'un accu 3s 450mA, la bestiole pèse 220 grammes, ce qui n'est pas prohibitif. Premier lancé... mieux vaut revoir ma copie, le centrage est trop arrière.
Retour à l'atelier, quelques gammes de plomb dans le nez et on retourne vers la piste.
La micro puce est devenue beaucoup plus sage. Mais... si la puissance délivrée permet de grimper gentiment, cela se révèle un poil faiblard à mon goût, surtout si je compare avec ma Ticky 750, elle aussi équipée turbine, sauf qu'il s'agit d'une 50mm de diamètre... bien trop musclée pour cette petite aile volante.
Alors? Je viens de passer commande d'une turbine de 35mm, ce qui devrait s'avérer fort correct! Je vous dirai.
Après le vol de ces deux "monstres" turbiniens, j'ai mis en route mon antique Dream Surfer, qui se promène en permanence avec une caméra Moebius sur le dos.
Gentil modèle que j'ai customisé en lui greffant des volets.
De retour au bercail, j'ai visionné la vidéo... dont j'ai extrait quelques captures.
La photo n'est pas à l'envers, regardez bien la date qui se trouve à sa place. Non, c'est du vol sur le dos!
Casque à pointe ou pas?
09 mai 2024... Jeudi de l'Ascension.
Je profite d'une météo clémente afin de prendre ma dose de pilotage tôt le matin. Ce sera mon gentil Gemini qui fera les frais(?) de l'opération!
Dans l'après-midi, je décide d'effectuer une virée à VTTe... et je pars en direction de Doucé Airport en empruntant la D35 pas encombrée de camions en ce jour férié.
Du haut de la côte située après Ecures, j'aperçois des véhicules stationnés sur notre modélodrome. Et lorsque je mets pied à terre, je découvre quelques vieilles(?) connaissances.
Dont deux "jeunots" auxquels j'ai appris à piloter: Stéphane, actuel président de notre club, et Olivier.
Ce dernier pourrait vous raconter tout son parcours professionnel dont il dit lui-même qu'il a été profondément marqué par l'aéromodélisme.
C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles il tente actuellement d'initier son fils à la pratique du pilotage.
Si bien que nous pouvons ainsi "admirer" trois générations de pilotes réunies sur le terrain.
Par la suite, Olivier nous offrira un très joli vol avec son hélicoptère de 25kg équipé d'un réacteur. (Onéreux jouet pas à la portée du premier venu)
Et puis, et puis... Olivier me lance:
"Le Baron, hein, tu connais? Je ne vais pas te re-raconter tout ce qu'on a pu échanger sur le sujet! Ben tu vois, j'ai eu plaisir à en recontruire un de taille normale... 30 ans après... et un autre plus gros... 6kg, moteur électrique... Tu ne partiras pas du terrain sans l'avoir piloté... j'exige... mais si, mais si!"
Et moi qui étais venu les mains dans les poches, mais simplement coiffé d'un casque sans pointe... je réponds: "Heu, ben, Olivier... c'est gentil, mais j'sais plus piloter ces trucs-là! Moi..."
Ce qui déclenche un immense rire dans l'assistance.
Je me suis donc retrouvé avec un émetteur entre les mains... Et un casque de cycliste sur la tête!
J'ai pu effectuer plusieurs passages très bas... et Olivier m'a prévenu: "Maintenant que tu as les manettes... tu te débrouilles pour faire l'atterrissage!"
J'avoue que j'étais un peu stressé, et que je n'ai pas entièrement réussi la manoeuvre, le Baron sortant de la piste après quelques dizaines de mètres. (Mais il ne possède pas de roulette de queue... Belle excuse, n'est-ce pas?)
Après quoi, je suis remonté sur mon VTTe afin de retourner chez moi!
Mais je n'ai pas pu m'empêcher de galéjer une fois encore, avec le montage ci-dessous:
(J'ai 10 ans, je vais à l'école...
J'ai dix ans
Je sais que c'est pas vrai
Mais j'ai dix ans
Laissez-moi rêver
Que j'ai dix ans
Ça fait bientôt quinze(?) ans
Que j'ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m'crois pas hé
Tar' ta gueule à la récré...)
La formation des enseignants
Le courrier des lecteurs du quotidien Ouest France m'a donné envie de vous faire partager ce qui suit:
Si je peux faire référence à ma propre expérience...
J'ai passé le (difficile) concours d'entrée à l'Ecole Normale de Laval en septembre 1964.
Ayant été reçu, j'ai intégré l'Ecole en classe de 4ème année. Le patron de la boîte se nommait Jean Repusseau, un homme haut en couleurs, exigeant s'il en est...
Durant cette année de formation, j'ai reçu un enseignement très dense... Ponctué par trois séjours dans des classes d'application.
Rentrée 1965... une année de stage en situation (nommée suppléance dirigée), ponctuée par le diplôme de CFEN (Certficat Fin Ecole Normale)
Muni de ce bagage, j'ai été envoyé dans un village du Nord-est mayennais... en compagnie de mon épouse... et nous y avons fait toute notre carrière.
Je ne suis donc titulaire ni d'un DEUG, ni d'une maîtrise, ni d'un Master.
Mais j'ai eu très rapidement la certitude qu'on m'avait judicieusement fourni une caisse à outils, avec des trucs sans doute basiques, mais qui permettaient déjà de "bricoler" sans trop de risques.
J'ai fait en sorte de compléter petit à petit ma caisse personnelle avec d'autres outils, aussi performants que possible.
Et si je me fie aux retours que j'ai pu avoir, je peux penser que je n'ai pas été un mauvais artisan.
Alors? Un master? Pourquoi pas!
Mais j'aimerais qu'il s'agisse d'un master en pédagogie!
Avec stages pratiques dans des classes... en alternance avec la théorie.
Géocaching chez les Lupigastois
Ce qui m'a permis de pédaler un peu sur cette ancienne voie ferrée, de dénicher quelques caches... de croiser de nombreux vélotouristes avec lesquels j'ai parfois pu échanger...
A un moment, je me retrouve à hauteur d'un couple équipé de VTCe haut de gamme... intrigué par mon comportement.
Je n'ai eu d'autre solution que d'expliquer.
Ils se sont piqués au jeu... et pour les quelques caches qui me restaient à découvrir en remontant vers Ambrières, je les ai mis au travail.
Ils ont apparemment eu beaucoup de plaisir à dénicher les petits tubes...
Mais, tout comme moi, ils ont été très déçus de n'avoir pu mettre la main sur la #6.151 (elle était d'ailleurs affublée de deux "non trouvée")
Je ne serais donc pas surpris d'apprendre qu'ils ne vont pas tarder à faire partie des nôtres!
A propos de cette véloFrancette, concernant la partie située en Mayenne, il ne m'en reste plus beaucoup à trouver.
Merci à tous les passionnés qui sèment des boîtes... Sans eux, le jeu serait nettement plus monotone!
PS: à noter que j'ai inauguré ce jour une rampe permettant de hisser facilement mon VTT sur le porte vélo. J'avais en effet de plus en plus de difficultés à soulever la bête.
Achat qui me semble très judicieux.