Poussez pas...
Alors que je visitais le jardin bio de mon fils hier soir... cette image sur une tige de sauge.
Une coccinelle voulant en "doubler" une autre.
Et la première de dire:
"Faut pas pousser quand même!".
Mais ne dit-on pas que sur la route, il faut être maître de sa vitesse?
Ce qui ne devait sans doute pas être le cas de la plus rouge des deux!
Un point, c'est tout!"
Montée historique du Montaigu
Comme il y a de cela déjà de nombreuses années, notre bourgade s'est réveillée au son des pots d'échappements.
Ce 25 juin, se déroulait une nouvelle édition de la montée historique du Montaigu.
Motos, side-cars... Sortis des chaînes de fabrication avant 1981 si ma mémoire est bonne.
Je suis bien évidemment allé renifler les odeurs d'huile de ricin, et accompagné de mon fidèle appareil numérique, j'ai engrangé quelques images que je vous livre ci-dessous.
Have fun... mais, et cela s'adresse à tous ceux qui empruntent les routes: roulez prudemmment!
Autres clichés réalisés par RenéDoc
Baldifolies 2017
C'était pour moi une première! Pensez que, depuis la création de ces "folies musicales", je n'ai jamais eu l'opportunité d'y assister... pour cause de cousinades annuelles.
Cette année, nous étions en décalage de date, et cela m'a permis de combler une lacune.
Vont donc suivre des impressions très personnelles et forcément subjectives...
Signalons que cette grosse manifestation ne se déroule que les années impaires, because cela risquerait d'user les nombreuses chevilles ouvrières de ce magnifique projet.
Dès le vendredi matin, on voit fleurir des stands au milieu du bourg, dont la circulation est obligatoirement détournée vers notre lotissement en particulier.
Et très tôt le samedi matin, préparation des crêpes et autres saucisses afin de parer au "coup de feu" à venir.
Ajoutez à cela que, chez les météorologues, le préposé au thermostat ayant grandement baissé les réglages, nous avions la chance de bénéficier d'un climat idéal.
Je suis descendu vers 17h30... et déjà la foule était au rendez-vous. Ne cessant de grossir.
Et puis, malgré mon programme en poche, je n'ai pas pu me rendre exactement sur les différentes scènes dans l'ordre que j'avais choisi.
Parce que j'ai croisé une foule de gens connus, avec lesquels il m'a bien fallu évoquer des souvenirs.
D'ancien(ne)s élèves... dont j'avais perdu la trace depuis quelques décennies.
Avec ce leitmotiv chez tous: "Qu'est-ce que c'était bien dans votre école, le mardi après-midi, quand on "s'éclatait" dans les différents ateliers."
Et cet autre témoignage: "Moi, j'étais pas bon en français et en calcul; mais je me débrouillais pas trop mal pour construire les avions... Et puis la fois où on a pris le car pour aller les faire voler à La Baule... Ben le mien, il y est p'têt encore, parce qu'on l'a jamais retrouvé. Mais j'avais gagné un baptême de l'air dans un coucou... Ah, voir la mer d'en haut, et les petites maisons... c'était vraiment chouette!"
Des commentaires comme celui-ci, je pourrais vous en proposer une longue liste.
Mais je préfère vous renvoyer vers les photos que j'ai pu prendre entre deux bavardages.
En n'oubliant pas d'adresser mes profonds remerciements à toutes celles et à tous ceux qui font de ces Baldifolies un carrefour incontournable de la culture musicale.
Prochaine édition? 2019, si tout va bien.
Album photographique: suivre le lien ci-dessous.
La fontaine au bois du Tay est tarie...
La fontaine au bois du Tay est tarie...
Cela faisait déjà un bon moment qu'elle ne "pissait" plus avec la même vigueur.
Le remplissage des récipients demandait de plus en plus de temps; ce qui occasionnait des files d'attente importantes.
Mais là... c'est fini...
Carrément terminé.
Je ne me souviens pas l'avoir vue dans cette situation...
A quand un retour vers une situation convenable?
Le silence
Le hasard est parfois bien curieux,
Pensez que ce matin, au moment de tourner le volet de mon éphéméride, je découvre :
« Le silence est un ami qui ne trahit jamais »
Alors, replantons le décor.
Il est presque trois heures du matin.
La chaleur est accablante .
Je décide de me lever pour boire.
Et me promenant dans la maison aux seules lueurs émises par les LEDs des différents appareils électroniques, j’aperçois soudain une petite lumière bleue au coin supérieur gauche de mon smartphone.
J’appuie sur un des boutons, et l’écran m’affiche :
Alerte canicule.
Ah ! comme si je ne m’en étais pas encore rendu compte.
Et puis un pictogramme annonçant l’arrivée d’un mail. Que j’ouvre.
Là, acceptez que je taise, du moins provisoirement, sa teneur ainsi que le nom de son auteure.
Je lis, je relis.
Mais d’une lecture intérieure, en silence.
Pas un seul mouvement des lèvres, aucune vibration des muscles phonateurs.
Et pourtant, j’entends ces paroles. Avec leur courbe mélodique, les pauses, les reprises…
Comme un morceau de musique.
Je décide alors de m’installer assis sur le pas de la porte.
Les deux coudes plantés sur les genoux… le menton calé entre les deux mains… et je savoure.
Je savoure la (relative) fraîcheur de la nuit.
Je savoure le silence. Un silence quasi parfait. Pas un bruit audible.
Soulevant légèrement le menton, j’observe le ciel, peuplé d’une myriade d’étoiles. Certaines semblent me faire un clin d’oeil.
Pas un souffle.
Il me semble pourtant pressentir l’arrivée d’une faible risée.
Apparaissant du fin fond de la nuit, le bruissement imperceptible des feuilles au bout du bosquet… qui approche lentement, avec retenue.
Et petit à petit, dans ma tête, arrivent les premières notes. Timidement...
"Dans les steppes de l'Asie Centrale"
Puis mon visage se trouve soudain touché par une douce caresse. Qui s’estompe peu à peu.
Comme la musique de Borodine, se terminant par une longue note tenue. Et qui disparaît dans le lointain.
Combien de temps suis-je resté ainsi dans cet océan de silence ?
J’ai fini par me recoucher.
Mais dans ma tête, tournaient encore et encore quelques musiques.
Dont la sonate Arpeggione de Schubert…
Sans doute en rapport avec le mail que je venais de découvrir, rédigé par une violoncelliste.
Les premiers trilles d’oiseaux me sont parvenus vers 5 heures du matin.
Suivis quelques dizaines de minutes plus tard par les criaillements d’un coq à la voix éraillée.
Puis les tourterelles ont entamé leurs roucoulades…
Et le sommeil a fini par me rattraper, en silence.
Insidieusement...
Les épouvantails envahissent Saint Thomas de Courceriers
Vendredi 16 juin... Date un peu particulière pour de nombreux habitants de cette gentille commune située dans le Nord-Est mayennais.
En effet, comme depuis plusieurs années déjà, le village s'anime avec l'arrivée de nouveaux personnages, de vraiment drôles de "mannequins" en vérité.
Habitants, associations, enfants des écoles, pensionnaires du Foyer les Bleuets... toutes et tous s'activent afin de préparer la fête des "épouvantails".
Je me suis donc rendu sur place...
Et j'ai pu découvrir à quel point l'imagination était au pouvoir.
La créativité pouvant s'exprimer cette année autour du thème choisi, à savoir le cirque.
A Saint Thomas de Courceriers... Mais c'est quoi ce cirque?
J'ai donc vu arriver nombre d'épouvantails.
Je me livrerai sans doute un peu plus tard à un reportage photographique plus détaillé.
Je vous propose juste un aperçu de la soirée...
Avec cet épouvantail jongleur réalisé en matériaux métalliques "recyclés"..
Ou encore cet autre artiste jonglant avec de petits coeurs... Don du sang oblige.
Et même monsieur le Maire a été "croqué" par ses administrés...
Tout au long de la soirée, un magicien est passé de groupe en groupe afin d'effectuer des tours...
Et pour clore ce rassemblement de façon fort conviviale, les participants ont pu bénéficier d'un buffet campagnard mis à disposition par les organisateurs et trices... N'est-ce pas... les "Françoise" comme dit lui-même Jacques Daneau.
Je ne voudrais tout de même pas oublier de mentionner quelques détails supplémentaires.
A savoir que j'ai pu comprendre combien cette commune plaît à nos voisins britanniques, qui ont choisi d'y séjourner en nombre, et à temps complet.
Occasion pour moi de rassembler mes souvenirs scolaires afin de parfaire les échanges avec ces Anglais.
Echanges au cours desquels une "british" est venue me trouver pour parler... Géocaching!
Cette activité sera donc la nouveauté 2017: six caches vont êtres disséminées sur le territoire de la commune vers le 25 juin.
Et puis parmi les nombreuses personnes rencontrées hier soir, j'ai pu croiser une concertiste fabricante d'archets, venue d'Australie... conversant avec un luthier spécialiste en clarinettes.
Comme vous pouvez le constater, cette soirée fut riche à tous points de vue.
D'ici quelques jours, tous les épouvantails seront "opérationnels".
Il seront disséminés le long de deux parcours: l'un de 2 km, l'autre de 4 km.
Alors n'hésitez pas!
Je vous encourage vivement à venir "déguster" notre joli bocage, dans lequel quelques rares spécimens ont décidé de faire leur cirque jusqu'au 15 septembre!
Imprimante 3D Anet A8
Il fallait bien que j'y vienne un jour. Et ce n'était pas qu'une..."impression"!
Depuis le temps que mes petits camarades de club me bassinaient avec ce nouvel outil qui permet d'imprimer... des pièces en 3D!
Mais c'est quoi l'impression en 3D? Si vous n'en avez aucune idée, faites un petit tour via Wikipédia avant de poursuivre la lecture de ce papier.
Mais avais-je réellement besoin d'une telle machine, qui fabrique des pièces en plastique?
Serait-ce uniquement par snobisme ou par curiosité?
Il aura donc fallu qu'un jour je reçoive un mail ainsi libellé:
Salut Bernard
Imprimante 3D Anet en promo chez Bangood. Nombre limité.
Avec le lien vers le site de vente
La machine est arrimée à un plateau rigide mesurant 50cm sur 50 cm. Hauteur de l'ensemble avec la bobine de fil: 70 cm
Et moi d'appeler mon correspondant en lui disant que tout ce bazar livré en kit... ça ne m'inspirait guère.
"Ah, ben si c'est ça le problème, je te monte ta machine!"
Il n'en fallait pas davantage pour que je me laisse tenter.
Commandée le 19 mai, la bestiole arrivait au matin du 6 juin.
Bestiole que je m'empressai de "livrer" chez mon copain "monteur".
Lundi 12 juin, un SMS m'avisait que je pouvais prendre livraison du "bébé".
Vite je file chez Manu, qui me fournit les quelques rudiments nécessaires à une prise en main aussi rapide et facile que possible.
Et qui me rappelle à quel point mon imprimante est au top, dans la mesure où elle a bénéficié des différentes améliorations que mes camarades de club ont pu apporter suite à leurs diverses expériences. Merci à eux!
Ajout de deux chaînes pour guider les fils, d'un boitier côté alimentation, tendeurs, touche Reset... Et quelques autres trucs encore.
Bref...Yapuka.
Muni des rudiments destinés à un utilisateur absolument novice, je suis rentré chez moi, avec la hâte de savoir si j'allais m'en tirer.
Pour la première pièce, mon choix s'est porté sur un support de servos. A télécharger sur le Net.
Nickel, pas de soucis.
J'ai voulu ensuite "imprimer" un support pour mes caméras Moebius.
Et c'est là que les ennuis ont commencé.
La base de cette pièce étant relativement étroite, le filament s'est très vite décollé du plateau.
"Allo, Manu, qu'est-ce qui se passe?"
La laque destinée à maintenir la pièce à confectionner ne suffit pas.
Un petit tour sur le Net, et j'apprends qu'en pareil cas les bâtonnets Uhu Stick sont parfaits également pour cet usage...
Nouvel essai, et là, ô miracle, tout se déroule normalement.
J'ai donc imprimé quelques autres pièces... ravi de voir la machine travailler à son rythme.
Et maintenant?
Il va me falloir approfondir (sérieusement!) mes connaissances en matière d'impression 3D.
Car je ne peux me résoudre à récupérer passivement les pièces mises sur le Net par leur créateur.
Un nouveau champ d'investigation s'ouvre à moi: maîtriser les logiciels de dessin en 3D, afin de devenir (si possible) autonome dans la création des pièces dont je pourrai avoir besoin.
J'entrevois déjà ce qu'il me sera donné de fabriquer!
Et voilà!
Quand la technologie frappe une nouvelle fois à ma porte, vous le savez fort bien....je ne peux résister!
Ne serait-ce qu'une..."impression"?
Choucas des villes, Lapins des champs
Suite à mon billet de la veille, où je vous narrais les aventures de mes corvidés, j'ai reçu quelques commentaires, dont celui-ci:
"Ces corvidés ce sont des choucas reconnaissables à leur relative petite taille et à leur tête grise. Je les subis depuis plusieurs années dans les grands arbres et je fais tout pour les chasser plus loin. Aurais-je réussi ???? Signé: R.M."
Ce à quoi j'ai répondu: "Merci du renseignement. Quoi qu'il en soit, je leur ai balancé une pancarte sur laquelle j'ai écrit:"Veuillez avoir l'obligeance de retourner chez R.M...!"
Reste à savoir si ces volatiles savent lire...
Je verrai bien comment ils se comporteront suite à mon message."
Et puis ce matin, petit-déjeunant à nouveau sur mon balcon, j'ai eu tout loisir d'admirer les alentours.
Les choucas braillaient encore; certains revenaient vers le bosquet sur ma droite avec une cerise dans le bec.
Et puis, dans le pré en pente situé sur ma gauche... alors que je lorgnais ces "gueulards" semblant picorer dans l'herbe...
Des lapins sauvages!
Cohabitation parfois pacifique. Mais si Jules Renard définissait l'âne comme un lapin devenu grand, mes ânes devenus petits semblaient fuir la proximité des corvidés.
Bien que pas du tout intéressés par la même nourriture, les choucas semblaient vouloir varier leur alimentation fruitière en y adjoignant des vers ou des insectes... voire de petits rongeurs?
N'avez-vous déjà pas oublié que je vous avais signalé des retours de lecteurs?
Parmi lesquels je vous propose celui qui va suivre:
Et vous?
C'est sur ce beau sujet de réflexion que je vous quitte pour aujourd'hui!
La chasse aux coquelicots
Un bon petit diable à la fleur de l'âge,
La jambe légère et l'œil polisson,
Et la bouche pleine de joyeux ramages,
Allait à la chasse aux... coquelicots!
Cela faisait déjà un certain temps que, en descendant du Montaigu, j'apercevais sur le versant d'en face un champ aux couleurs vives.
Et que je me promettais d'aller y voir de plus près, avant que ces fichus coquelicots ne perdent leurs pétales.
Et tout en essayant de soigner le premier plan, de ne pas trop amocher l'arrière-plan, de cadrer au moins mal... je chantonnais la chanson de Georges Brassens, dont j'ai emprunté les paroles en introduction de mon billet.
Ce sera tout au niveau commentaires.
Ouvrez les yeux, et savourez...
Qui sont ces corvidés qui braillent au-dessus de nos têtes?
Qui sont ces corvidés qui braillent au-d'ssus d'nos têtes?
C'est exactement la question que je me suis posée ce matin sous forme d'un alexandrin un peu boiteux.
J'avais décidé de prendre mon petit déjeuner sur le balcon, à la fraîche.
Mais c'était sans compter sur le ballet aérien noir et bruyant auquel je devais assister.
Il faut dire que juste à côté de chez moi se trouve un gros cerisier, que les bestioles avaient sans doute décidé d'investir spécialement aujourd'hui.
Pour ce faire, les volatiles semblaient utiliser le bosquet tout proche comme base avancée.
Aujourd'hui, il grouille de bestioles noires qui braillent comme des malades.
Venant s'y poser à l'aller, ou au retour avec parfois une cerise dans le bec.
Et puis, vers dix heures, après avoir bien titillé mes oreilles, tout ce petit monde a subitement changé d'aire de jeux!.
Pour aller où?
Va savoir.
Et revenir quelques instants plus tard en une meute encore plus importante!
Mais alors que j'avais passé une partie de mon temps à lever le nez... je venais tout à coup de découvrir un autre prédateur, nettement plus terre à terre.
En la personne d'une "gentille chatte", qui avait décidé de "jouer" avec un innocent lézard.
Pauvre lézard... Qui n'avait sans doute aucune chance de sortir vivant de ce duel inégal.
Ah...
Selon que vous serez puissant ou misérable.
Voire peut-être:
La raison du plus fort est toujours la meilleure.
Ainsi est donc faite la vie...