Les ailes de la Paix
Pour un type comme moi amoureux des choses qui volent, rien d'étonnant à ce titre, non?
Il s'avère que ma causerie du jour fera état d'une immense joie... Mais j'y viendrai tout à l'heure.
Vous savez sans doute que, parmi mes nombreuses occupations aussi futiles les unes que les autres, figure le géocaching. Loisir qui se décline sous différentes formes.
Avec la possibilité de créer un objet voyageur (Travel Bug en anglais, ou TB) que l'on va insérer dans une boîte, et que d'autres géocacheurs vont "embarquer" pour nous faire voyager par procuration.
C'est ainsi que le 12 mars 2016, j'ai placé mon premier Travel Bug dans une boîte près de la fontaine du bois du Tay... en lui souhaitant bonne route!

Et il a pris son envol pour filer vers la Savoie, bifurquer sur Collioure, puis effectuer un grand saut jusqu'aux Pays-Bas.
Où un type fort sympa l'a promené de cache en cache... jusqu'à ce qu'il m'envoie un jour un mail qui disait grosso modo:
"Je pars fin janvier 2018 aux Seychelles. Souhaitez-vous que votre objet voyageur aille y faire un tour?"
Qu'auriez-vous répondu à ma place?
Mais en attendant cette date, je suivais les pérégrinations de mon TB, qui arpentait le Nord des Pays-Bas entre les mains d'un monsieur dont le pseudo est busmiep.
Et ce matin...
J'apprends que mes "Ailes de la Paix" ont effectué un immense bond pour atterrir aux Seychelles... A presque 8000 km de chez moi!
Et là, comme un gamin, j'admire!
J'admire tout à la fois ce que permettent les outils Internet...
J'admire tout à la fois ce que les êtres humains sont en mesure de faire lorsque la volonté d'échange les habite...
J'admire tout à la fois...
Bref.
Je suis aux Seychelles, par procuration.
C'est sans doute très beau, les Seychelles...
Toujours est-il que mon ami "busmiep" a déposé mes "Ailes de la Paix" dans une cache nommée Anse Georgette... Que vous pourrez visiter si vous êtes inscrit sur le site geocaching.com
https://www.geocaching.com/geocache/GC743R3_anse-georgette?guid=d18410d1-c212-4f52-a314-fe6323352b31
Et en attendant?
Je guette le jour où je recevrai encore un mail m'informant qu'un autre géocacheur a prélevé mon TB pour le faire voyager et l'emmener plus loin... toujours plus loin...
Porté par "Les Ailes de la Paix"
Jeux d'ombres
Je regarde dehors...
La bruine... cette mélasse de temps qui empêche toute sortie.
Et qui dure... et qui dure.
Toute la journée, la même "soupe"...
La nuit tombe doucement. Et de mon fauteuil, je commence à entrevoir...
Je sors l'appareil photo... j'aligne, je zoome... je prends un premier un cliché.
Qu'est-ce que ça donne?
Curieuse image...
Allons-y pour une deuxième prise... Avec un peu plus de zoom.
Je montre à mon épouse... qui se demande ce que cela peut bien représenter.
Autre photo...
Bizarre, non?
Vous ne voyez toujours pas?
Allez, encore une...
Toujours pas?
Alors, je vais vous donner la réponse.
Un de mes petits moulinets posés sur le balcon.
Que j'aligne dans le viseur avec la boule de l'éclairage public en arrière-plan.
Et la guêpe, que j'ai prénommée Huguette, qui semble tourner la tête afin de prendre la pose. Cabotine, va!
PS: on m'a demandé d'être un peu plus explicite dans la solution...
Que voici... avec des clichés de jour.
Mais avouez tout de même que c'est nettement moins joli? Non?
Ma cabine téléphonique
J'ai appris tout dernièrement que ces édicules vivent leur dernière année.
C'est la faute définitive aux téléphones portables, qu'on nous dit.
Soit.
Et je veux bien admettre que ces vestiges d'un certain passé ont franchi le seuil de non-rentabilité.
Pourquoi est-ce que ce matin spécialement je vous parle de ces cabines... certes pas aussi colorées que celles dont s'enorgueillissaient nos voisins d'Outre-Manche.
On nous dit cependant que là où... zones blanches... mauvaise couverture réseau... elles obtiendront un sursis.
"Elles sont démontées puis recyclées : « Tout est fait proprement, selon des règles environnementales, explique Christophe Hervé, délégué Bretagne du groupe Orange. Elles sont détruites dans des chaînes de recyclage. Certaines pièces détachées vont être récupérées. » D'autres cabines ont droit à une seconde vie, grâce des conventions signées avec les mairies. En Allemagne, il est même possible d'acheter sa propre cabine d'occasion entre 350 et 450 € suivant le modèle." Source: article Ouest-France publié le 20/01/2018
Il se trouve que ce matin, j'ai croisé une de ces cabines... commençant en effet à se faire rares dans nos contrées rurales.
C'était près de l'église de Trans, en Mayenne.
Je ne sais combien de visiteurs elle peut recevoir quotidiennement, mais l'état dans lequel elle se trouve semblerait indiquer que cela doit être fort modeste.
Bref... je n'ai pu résister à un auto-portrait (paraît que c'est comme ça qu'on dit chez les défenseurs de la langue française, qui ne veulent pas entendre parler de selfie...)
Parce que ce type de cliché risque rapidement de devenir collector.
PS: il paraît que d'aucuns ont déjà acquis un de ces édicules pour en faire un aquarium...
D'autres les ont transformés en "boîtes à livres" où chacun peut venir déposer, prendre, échanger un bouquin... Mini-bibliothèques... On en trouverait déjà plus de 1 200 dans le pays.
Et pourquoi pas une cabane au fond du jardin?
L'imagination est au pouvoir!

Un Travel Bug au long parcours
Ce vendredi 26 janvier 2018, le soleil brille. C'est pas trop tôt! Parce que, après toutes ces pluies provoquant de nombreux débordements de rivières... il est temps de bénéficier d'une pause.
J'en profite pour faire une sortie géocaching.
Direction Saint Léonard des Bois. Où il me reste encore quelques boîtes à débusquer.
Mon premier objectif est le moulin du Val... Où je repère assez facilement la cache... qui contient, ô surprise, un objet voyageur nommé REN-TOM.
Mise en circulation : Wednesday, 25 June 2014
Origine : Moravskoslezsky kraj, Czech Republic
Avec 16814 km au compteur!

Après avoir complété le logbook, je glisse ce TB dans l'une de mes poches et je continue ma quête.

Pour me diriger vers d'autres lieux...
Le parcours vallonné offre des perspectives fort plaisantes, sur la rivière Sarthe grossie par les dernières pluies.
Une autre cache classique.
Deux earthcaches... pour lesquelles il faudra envoyer les réponses au poseur, afin qu'elles soient validées...

Et puis je redescends vers le bar à bière de Saint Léo afin d'arroser mes réussites.
Lorgnant enfin une autre cache du côté de Saint Pierre des Nids, je fais le crochet pour m'y rendre. Le Terrançon...
Mais là... En cette période de mousson des pluies, la cache se trouve au bout d'un chemin boueux comme pas possible. Chemin dont j'ai d'ailleurs un mal fou à trouver l'entrée. Accès par la rive droite, et non par la gauche comme pourrait le laisser supposer la carte.
Certes, la cascade est jolie, mais mon GPS ne me fait rien de bien.
Et comme, même en suivant les indications laissées par mes prédécesseurs, je n'ai rien trouvé... Déçu le gars...
Bilan de cette partie de la promenade: des godasses plus que crottées... Dommage.
De retour à la maison, je consulte mon podomètre qui indique plus de 22.000 pas pour une distance évaluée à environ 14 kilomètres... Ce qui explique mes guiboles lourdes... en plus d'être crottées!
Samedi matin, j'enregistre les déplacements de mon nouveau compagnon venu des Pays de l'Est... et dans les prochains jours, je vais lui faire parcourir encore quelques kilomètres avant de le déposer dans une autre cache.
Longue route à lui!
Pour le plaisir
J'étais parti au Montaigu afin d'effectuer un petit vol au cours duquel il me serait possible de tester différentes hélices.
Tout autour, la brume rampe... et moi, dans une trouée! Avec mon Dream Surfer 2...
Séance modélisme terminée... Je sors mon appareil Lumix... Modeste avec son zoom de 10x.
Et je laisse aller mon regard...
Regard d'un type qui appuie sur le déclic comme ça, sans aucune arrière-pensée...
Pour un arbre abattu par les dernières tempêtes...
Ou pour un tronc aux formes tourmentées...
Ou bien pour des perles d'eau qui pendent au bout des brindilles...
Images surréalistes que nous offre la nature. Il suffit d'observer...
Alors que les fougères rousses se mettent à "fumer" sous les rayons du soleil...
Et au loin, la plaine d'Evron qui tente d'émerger de la brume...
Petits plaisirs...
Prendre les bonnes mesures
Quand on pratique l'activité modélisme, on peut se contenter de ce qu'on appelle le "plug and fly"... " je branche et je fais voler". Comportement bien différent de ce que j'ai pu connaître à mes débuts, où il fallait construire, installer les différents éléments dans le modèle...
Mais il est parfois utile d'explorer certains champs de connaissance.
C'est ainsi que, ayant acheté un nouveau moteur pour doper un peu les performances du Dream Surfer N°2, je me suis dit que je pourrais utiliser les conditions climatiques fort défavorables afin de tester à l'atelier différentes hélices par exemple.
D'autant plus que je peux trouver sur le Net des bipales, des tripales... aux formes et aux caractéristiques différentes... hélices qu'il m'est possible de customiser grâce à ma petite imprimante Anet 2.
Mais comment connaître les performances d'une hélice?
C'est là que l'expérimentateur en herbe que je suis va devoir abandonner son "feeling" pour faire appel à quelques outils nettement plus fiables que son flair!
Retour vers Internet afin de trouver un système mesurant la poussée... avec la complicité d'une petite balance de ménage.
Après impression des pièces, on fixe le moteur... et on greffe une hélice.
Le tout sera "piloté" par un testeur de servo raccordé à un contrôleur...
Et on lit sur l'écran de la balance...
Et puis on change d'hélice... Pour se rendre compte que la poussée, le nombre de tours atteint, l'ampérage consommé ainsi que le bruit émis sont différents...
Quels outils afin de mesurer tout ça?
Un compte-tour, ça va de soi.
Et puis une pince ampèremétrique...
Et puis aussi, parce que certaines hélices émettent parfois un son très aigu et insupportable, un sonomètre. Of course...
Qu'il est facile de se procurer! Il suffit d'aller fouiner dans Google Play et de charger sur le téléphone portable une appli "kivabien".
Moyennant quoi, je n'ai plus qu'à confectionner différentes hélices, les tester au banc...
Et suite à ces essais, d'en choisir une qui correspondra à "la bonne mesure".
CQFD
Vous avez dit musique "classique"?
Vendredi 19 janvier 2018, j'ai eu l'opportunité d'assister au concert d'Evron intitulé "Concertos pour piano".
(Billets offerts par nos enfants pour Noël: (Merci Flo et Franck!)).
https://mayenneculture.fr/evenements/ensemble-instrumental-de-la-mayenne/
Grand moment de musique "classique" à la porte de chez nous.
Et, cerise sur le gâteau, un après-concert "live" , lorsque j'ai croisé par hasard Mélanie Levy-Thiébaut (la "cheffe") et Manuel Vieillard (piano solo), pour des échanges "impromptus" que j'ai trouvés fort intéressants et sympathiques... Les deux se montrant abordables sans se prendre le chou.
Echanges à bâtons rompus entre des spécialistes et le petit amateur que je suis... à propos de ce concerto-déconcertant qu'est la pièce de Chostakovitch, ou bien la comparaison que nous avons pu faire entre la symphonie 22 de Haydn et la 101 dite "l'horloge"... toutes deux caractérisées par un rythme de métronome.
Grand merci à tous!
Au plaisir d'une prochaine rencontre.🙂
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PS: à propos de la "cheffe"...
Des nouvelles de mon premier Travel Bug
Le géocaching permet aussi de mettre en route ce qu'on appelle des objets voyageurs.
Après avoir quitté la douce Mayenne mon premier Travel Bug (objet voyageur) est donc parti vers les Alpes, puis le Roussillon, pour filer vers les Pays-Bas.
Il poursuit son voyage entre les mains d'un sympathique néerlandais (pseudo: busmiep) qui continue de lui faire visiter le Nord de son pays.
Sa "dernière" étape est toute récente puisqu'elle date du 17 janvier...
Depuis sa mise en circulation le 12 mars 2016, mon Travel bug a parcouru 5057 km entre les mains de différents géocacheurs .
Dont l'un d'entre eux m'avait dit qu'il l'emmènerait aux Seychelles courant janvier...
Alors, je scrute, je scrute!
Bon voyage à lui!
Vous avez dit courtoisie?
Mon intervention sera très courte, mais il me faut absolument que je vous fasse part de la petite expérience du jour.
Je suis venu chez "AldLidl", afin d'acheter une petit outillage qui vient d'être mis en vente, et je prends la file.
Juste devant moi, une dame, la quarantaine à peine, avec un chariot sacrément bien rempli.
Me voyant avec une seule boîte dans les mains, elle me demande:
"C'est tout ce que vous avez?"
Je réponds par l'affirmative.
Et elle enchaîne:
"Passez donc devant, je ne vais pas vous obliger à patienter inutilement!"
Et moi, à la fois surpris et ravi, de la remercier chaudement.
En attendant notre tour, nous avons continué à bavarder, si bien que nous n'avons guère vu le temps passer.
Mais aux détours de notre conversation, elle m'a glissé quelques propos qui m'ont réjoui... sur le respect des autres, le civisme, la politesse...
Je lui ai alors fait part de ma récente satisfaction lorsque, dimanche dernier, voyant une dame qui s'apprêtait à sortir de la boulangerie les bras lourdement chargés, j'ai quitté ma place dans la file pour lui ouvrir la porte (Vous aurez sans doute compris que aucune des personnes devant moi n'a esquissé le moindre geste... non, non, les gens n'ont pas bronché...)
Et moi, en retour, j'ai eu droit à un joli sourire accompagné d'un grand "Merci monsieur, c'est très aimable à vous..."
Voilà deux "banales"...(?) tranches de vie.
Qui paraîtront peut-être ringardes aux yeux de certains...
Mais moi je les trouve plutôt rafraîchissantes!
Histoire d'un crash avec Dream Surfer
Ce vendredi 12, je me suis retrouvé tout penaud, avec un modèle au nez totalement biscornu.
Cela me semblait tellement spectaculaire que j’ai « étalé » quelques photos en direction de mes proches,
Et parce qu’il connaît un peu le milieu des choses de l’air, (son épouse travaille pour une société aéronautique d’Alençon), mon cousin Michel m’a adressé cette remarque :
« On t’envoie le BEA » Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité de l'aviation civile
https://www.bea.aero/
Je lui ai répondu que cela me semblait inutile.
Parce que j’ai moi-même mené ma propre enquête, qui n’a pas duré trop longtemps...
J'exclus la faute de pilotage, parce que je pense être en mesure de distinguer une mauvaise manoeuvre que j'aurais d'ailleurs l'humilité d'avouer…
Reste à chercher ailleurs. A savoir que... quand on veut obtenir davantage de puissance, on peut installer un moteur plus gros, qui entraînera donc une hélice de plus grand diamètre. Mais sur le modèle envisagé, impossible ou presque, sinon, on va saucissonner le fuselage !
Il est donc nécessaire de jouer sur d’autres paramètres afin de tirer davantage de puissance d'un moteur électrique... On applique alors la célèbre formule P=UI
Si, pour des raisons de standardisation des accus, on veut conserver le même voltage (U), la seule ressource réside dans l'augmentation de l'ampérage (I). Et en conservant un moteur de taille similaire, on va lui demander de délivrer un kV plus important (kV= nb de tours par Volt). J'avais un 1700, j’ai donc opté pour un 2200 kV... Qui va faire tourner l’hélice plus vite.
La notice du contrôleur indique que ce dernier peut absorber un « surAmpérage » momentané. Soit... Et c'est ce qui s'est passé jusqu'à hier...
Sauf que cette fois, au cours du vol habituellement calme, je suis parti dans une sarabande acrobatique pendant laquelle j'ai sollicité davantage le moteur, donc le contrôleur, qui, n'ayant pas eu le temps de refroidir comme à son habitude, a attrapé une suée, et a joué momentanément les abonnés absents... pour se remettre gentiment à fonctionner juste après avoir eu le temps de refroidir. (chacun manifeste sa mauvaise humeur comme il l'entend!)
J'avais déjà connu un peu ça avec un autre modèle qui, si on sollicitait un peu trop sa motorisation, voyait le contrôleur "couper" le moteur, mais laissait encore du jus pour alimenter la réception. Je pouvais ramener mon modèle au sol sans encombre.
Une autre fois, c'est le contrôleur lui-même qui, après avoir laissé échapper une jolie traînée bleuâtre du plus bel effet, a pris feu dans le fuselage, avec les conséquences que l'on imagine.
Dans le cas présent, le contrôleur, sans doute nettement trop sollicité, a coupé carrément le courant... et boum!
La solution? Installer un contrôleur capable d'encaisser plus de 30 Ampères.... ou, si on garde l'actuel, ne pas trop lui tirer sur la « gueule ».
Il me semble toutefois nettement plus raisonnable de passer à un contrôleur plus costaud.
Mon analyse vous semble-t-elle cohérente, parce que, pour l'instant, je ne vois pas d'autre explication à mon crash.😏
En guise de conclusion, et pour répondre à mon cousin Michel:
Une fois encore, (comme souvent d’ailleurs) l’origine du crash est humaine.
Pas directement comme lors d’une mauvaise appréciation des distances, de l’altitude, ou de la vitesse ce qui conduit à un décrochage…
Mais en amont, par un mauvais choix qu’a effectué le bipède que je suis.
Et que dit le BEA quant à la proportion des crashs dû au maillon faible qu’est l’être humain ?
Retour brutal vers la planète, chez moi sans conséquences autres que matérielles… c’est déjà ça !