Quand mon VTT entre en hibernation...
Juste un mot...
Pour répondre aux nombreuses questions qui m'ont été posées...
J'avais cru, le 16 février, soit un peu plus d'un mois après ma chute... j'avais cru.
J'avais naïvement cru que ce n'était presque plus qu'un mauvais souvenir.
Sauf que le bras s'est mis à gigoter moins facilement.
Sauf que des douleurs sont apparues, plus tenaces, même quand je laissais tout le membre au repos.
Et qu'il m'a fallu consulter à nouveau.
Un ergothérapeute (pas celui qui s'occupe des ergots de coq), non, non, un vrai spécialiste des bonshommes cabossés... ben il a diagnostiqué une capsulite rétractile.
Pour en savoir davantage sur cette cochonnerie...
http://www.nantes-mpr.com/epaule/capsulite_retractile.htm
Mais pour l'instant, mon VTT me fait la gueule.
Lui à qui j'impose une hibernation qu'il n'a pas réclamée.
Et moi, pendant ce temps-là, je me morfonds derrière la baie vitrée que le soleil illumine.
Même pas envie d'aller marcher...
Quand mon VTT sort de sa léthargie
Rappelez-vous...
C'était le 13 janvier...
Jour néfaste qui me vit chuter en raison d'une plaque de verglas.
Genou endommagé... et surtout un bras gauche devenu très récalcitrant.
Et ça dure... et ça dure...
L'amélioration est très lente.
Chaque jour qui m'aurait permis de sortir avec mon VTT, je me morfonds "joyeusement".
Et ce mardi 16 février, soit plus d'un mois après ma gamelle mémorable... je n'en peux plus. Je finis par céder à la supplique de mon VTT qui a des fourmis dans les rayons.
Je le mets au soleil... je l'enfourche... deux petits tours sur le parking devant la maison... pour "voir"...et le sort en est jeté: j'irai au moins revisiter "mon" Montaigu.
Le bras tire un peu... mais je cache mes grimaces.
Le plaisir éprouvé est nettement plus grand que la douleur.
Je parviens enfin tout près de la chapelle... et j'embrasse le paysage.
Et puis je décide de filer vers Hambers.
Auparavant, je passe devant un parterre de perce-neige..
Je reprends la descente... au cours de laquelle je freine afin de faire durer le plaisir...
Et puis au creux du vallon, c'est le hameau de la Mare.
Quelques clichés... encore.
Un peu plus loin, je tourne à droite, direction Hambers.
Et je m'amuse avec un panneau... calme... en y apportant ma touche personnelle
Touche... ronde?
Je parviens à Hambers, où je me repose un peu en admirant le plan d'eau.
Mon bras gauche souffre un peu... mais je suis tellement content d'être dans la nature que je décide de filer vers le bois du Tay... où je me désaltère à la fontaine.
La suite? C'est la montée vers la Guinebaudière, puis descente vers les Aulaines, une chapelle... un ruminant... que je salue!
Sur ma droite, les éoliennes projettent au sol de longues ombres filiformes...
Après avoir une nouvelle fois traversé la D35, je retourne à Hambers.
Montée vers le foyer des Bleuets.
Dans un pré sont posés de nombreux oiseaux marins dont la tache blanche tranche nettement sur le vert très cru.
Je laisse sur ma droite le château de Montesson...
Un petit détour vers le plan d'eau de Bais...
Et je rentre au bercail.
Mes jambes n'ont pas souffert... Je ne peux pas en dire autant de mon bras.
Mais mon toubib ne m'a-t-il pas prescrit des séances de kiné pour les jours à venir?
J'ai tout simplement commencé ma rééducation, n'est-ce pas?
Toujours est-il qu'il me semble difficile de traduire tout le bonheur éprouvé au cours de cette sortie où les odeurs, les lumières... tout avait des allures de printemps... de renouveau en quelque sorte.
Synonyme de mon propre renouveau?
Mais là n'est-il pas l'essentiel?
Je géocache, tu géocaches, il géocache...
Lundi 15 mars... le soleil brille. Le vent est orienté à l'Est-Nord-Est...
Je décide donc de sortir mon moto-planeur Electro Junior pour filer au Montaigu.
Mais mon téléphone sonne.
"Allo, Bernard? C'est Françoise. Tu es venu nous rendre visite l'autre jour, et tu nous as initiés au Géocaching où nous avons découvert ensemble quelques caches sur Lassay les Châteaux. Je voudrais bien faire une virée avec mes petits-enfants... Mais j'ai du mal à m'inscrire sur le site où l'on peut voir/gérer les caches du coin..."
Par téléphone, je tuyaute mon amie, qui finit par "débourrer la situation", et qui me dit.
"Faut que j'y aille parce mes petits-enfants en ont marre d'attendre; ils piaffent d'impatience... On file à Bagnoles de l'Orne, cache du Roc au Chien. Bises"
Un petit rappel concernant Géocaching:
il s'agit de dénicher des "trésors" disséminés dans la nature, généralement dans des endroits qui méritent le détour. Deux outils indispensables: le site sur Internet, et l'application installée sur le smartphone. (Via Play Store pour les Androïdiens)
Il n'y a rien à gagner, sinon la satisfaction d'avoir passé un bon moment tout en résolvant une énigme, plus ou moins tordue.
Mais je n'ai pas perdu de vue le fait que j'avais envie de filer vers le Montaigu.
La bise y est aigre, l'air turbulent et haché... ce qui génère un vol fort chahuté.
C'est pourquoi, après 25 minutes de vol, je renonce. Frigorifié.
Atterrisage magnifiquement roulé sur la route, et arrêt du modèle juste à mes pieds.
Satisfait par ce joli final, je range mon matériel dans le coffre, et je me dis qu'il est beaucoup trop tôt pour rentrer à la maison.
C'est pourquoi je lorgne vers Evron, qui recèle quelques caches. (points verts sur la carte)
En cours de route, le bluetooth de la voiture sonne.
"Allo, Bernard, c'est Françoise. On a eu beau râtisser l'endroit, on n'a pas trouvé la cache du Roc au Chien. On va donc retourner du côté de Lassay, on fera comme si on ne savait pas où se trouvaient les caches, mais on s'arrangera pour que les petits-enfants trouvent! Encore merci!"
J'arrive à Evron.
Et je file vers la Basilique.
Je cherche, je cherche... magnétique disait l'indice. J'ausculte tout ce qui est métallique dans le coin, le GPS m'indique 1m... puis 3m...10m... Je reviens sur mes pas.
Mais rien n'y fait.
J'abandonne, et je jette cette fois mon dévolu vers le lavoir Rue Basse de Saulgé.
Deux jeunes filles papotent dans une voiture...
Je me hasarde tout de même à chercher... "Levez les yeux" dit l'indice...
Je tourne, je vire... mais nippe.
Je profite du fait qu'elle sortent pour fumer une clope et je crois devoir leur expliquer mon manège.
"Ah c'est donc ça! La semaine dernière, au même endroit, on a vu une dame avec son smartphone, qui faisait exactement comme vous... On se demandait bien.."
Et les voilà qui se mettent elles aussi à chercher.
Arrivent deux collégiens sur un scooter... qui s'installent au fond du lavoir... qui nous regardent un peu étonnés.
L'une de mes complices se met alors à leur fournir le pourquoi de nos investigations.
"Ah ben, c'est chouette... On savait pas qu'à Evron... On peut nous aussi?
Et comment qu'on fait pour jouer à ça?"
J'explique, je montre mon téléphone. Et nous sommes alors 5 à chercher...
Le jeunes garçons fouillent, éclairent la moindre fissure avec leur smartphone, montent sur les poutres, passent la main un peu partout... Mais nous faisons chou blanc.
Ce qui ne m'empêche pas de les remercier grandement tous les quatre pour leur aide... et ils m'assurent que je les ai vaccinés. Ils joueront eux aussi à Géocaching.
Je ne peux toutefois me résoudre à rentrer bredouille.
Je file alors vers le four à chaux où, muni de l'indice, je trouve assez facilement la toute petite boîte.
Photos, inscription de mon pseudo sur le logbook, et je remets tout ça en place.
.
Je dresse alors mon bilan de la journée.
J'ai bien fait voler, et j'ai bien eu froid....
J'ai tenté de trouver 3 caches, je n'en ai déniché qu'une... Maigre taux de réussite.
Mais, et cela me semble fort intéressant, si je prends en compte mon amie et son mari, ses petits-enfants, les deux jeunes filles et les deux collégiens, j'ai "initié" un certain nombre de personnes qui viendront grossir les rangs de la tribu des Géocacheurs.
Et ça, c'est plutôt positif, non?
Le droit à l'erreur
Lors de mon dernier anniversaire, je me suis vu offir un éphéméride sur lequel figurent quelques pensées du jour.
A la date du 7 février, je découvre une petite phrase attribuée à un certain Voltaire...
François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris, ville où il est mort le 30 mai 1778, est un écrivain et philosophe français qui a marqué le XVIIIᵉ siècle...
Loin de moi l'idée de me comparer à cet illustre personnage.
Mais cette "pensée du jour" m'a immédiatement rappelé ce que j'avais déposé sur ce blog, il y a de cela "quelque temps".
http://bernardino.over-blog.net/l-encre-verte-ou-%C3%A9loge-de-l-erreur
"Aime la vérité, mais pardonne à l'erreur."
Emboîter le pas à cette démarche... que j'avais déjà prise à mon compte...
Serais-je alors comme un cerrtain monsieur Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir?
J'aime parfois être le Béotien de service!
Et pardonnez-moi mes erreurs.
Vive le vélo électrique!
En ce premier février à la douce température, j'aimerais vous proposer deux sujets de rigolade.(?)
Mais vous allez sûrement me demander pourquoi... parce que c'est très curieux d'avoir le boyau de la rigolade en l'air (boyau de vélo?) surtout quand on est au repos forcé depuis presque trois semaines... suite à une chute de VTT.
http://bernardino.over-blog.net/2016/01/saloperie-de-verglas.html
Ah... il faut prendre son mal en patience...
Alors qu'on a donc le bras gauche plaqué le long du corps, et que par voie de conséquence on ne peut taper sur le clavier qu'avec la main droite... que le VTT électrique s'ennuie au fond du garage... et que les statistiques sont au point mort...
Puisque l'on parle de statistiques, abordons le premier sujet fort "plaisant" à mon goût.
Vous savez sans doute que j'utilie avec bonheur une application nommée Endomondo, qui me "suit" lors de mes virées, et qui enregistre tout.
Ce "brave" Endomondo qui, comme il a l'habitude de le faire après la fin de chaque mois, m'envoie un petit mot d'encouragement.
Et ce matin, fidèle au rendez-vous, le robot Endomondo m'a fait part de sa satisfaction.
Démarrant son mail avec ces mots:
Bonjour Bernard.
Jolies performances en janvier!
Ah, le charlot! Le nase!
Me félicitant pour un total de... 6.800km!!!
Moi, mort de rire...
Supposez qu'au mois de février je n'aie rien pu parcourir du tout, début mars il me dira avec la même ferveur:
"Bonjour Bernard,
Jolies performances en février !"
Mais puisque j'ai évoqué les km enregistrés par Endomondo lorsque j'utilise mon VTT à assistance électrique, l'actualité me donne l'occasion de "rebondir".
On vient en effet de "pincer" une jeune belge avec un vélo de cyclo-cross équipé lui aussi d'un moteur.
Il est vrai que la rumeur se faisait de plus en plus pressante, qui sous-entendait que certains professionnels du cyclisme auraient (eu) recours à ce dopage technologique.
Je ne citerai aucun nom, il vous suffira de faire quelques recherches sur le Net... pour découvrir ce que j'avais déjà moi-même découvert.
Un micro-moteur inséré dans le cadre, entraînant le pédalier via un pignon conique.
Y'a plus qu'à camoufler la batterie, dans un bidon par exemple... et quand il n'y a plus de "jus", le directeur technique se charge de refiler un bidon bourré d'électrons!
/https%3A%2F%2Fimg.bfmtv.com%2Fi%2F0%2F0%2Fb79%2Fb8731309b69474b9126d4bc16db2f.jpg)
Vélo: une assistance électrique invisible strictement interdite sur le Tour de France
En apparence, c'est un vélo de course tout ce qu'il y a de plus classique. Et pourtant, un moteur électrique est discrètement dissimulé dans le cadre du cycle. BFMTV a essayé cette " arme secr...
Voilà donc un des effets pervers de la compétition.
Il faut gagner... coûte que coûte... avec des moyens plus ou moins licites.
Moi, quand je monte sur mon VTT, je n'ai l'intention de battre personne.
Juste prendre un peu de plaisir, emmagasiner quelques photos... et partager tout ça via mon blog.
Et comme aujourd'hui le temps est gris, mon vélo au repos forcé, il fallait pourtant que je trouve quelque chose à dire, même si je ne suis en mesure que d'exécuter un concerto pour clavier, concerto spécifiquement prévu pour la main droite.
A cette occasion, je rappelle qu'il est préférable d'utiliser ses deux mains pour tenir le guidon.
Ce que j'attendrai patiemment de pouvoir faire... lorsque mon bras gauche sera (re)devenu opérationnel.