Support de caméras
Cela faisait un moment que l'idée me trottait dans la cervelle. Mais j'avais beau crayonner, bidouiller, essayer... Rien à faire, je ne parvenais pas à obtenir ce que je souhaitais.
J'étais pourtant allé sur différents sites tel le fameux Thingiverse... et là non plus... rien pour me satisfaire.
Mais vous allez me dire: "Quel était donc ce projet?"
Un truc tout bête.
En un premier temps, lorsqu'il est posé sur mon trépied "made in China", pouvoir basculer mon smartphone de la position horizontale à la position verticale. Et inversement!
Un coup d'imprimante 3D à partir d'une esquisse sommaire... Charnières, tige filetée de 4mm, écrou nylstop.
Ça marche!
Mais non satisfait d'avoir greffé cet appendice sur mon trépied, voilà-t-y pas que je me mets en tête d'y adjoindre un appareil photo numérique.
"Prendre deux clichés en même temps? Faut être complètement malade!"
Ben chacun fait comme il l'entend, non?
Mettant alors à profit mes petites connaissances en dessin 3D ( pas facile d'essayer d'être autodidacte) je recommence à dessiner à l'aide du logiciel Sketchup.
Et au final?
Une sorte de base en forme de "Z", avec en quinconce une bascule pour le smartphone et une autre pour le numérique. Pourquoi ce décalage? J'avais peur qu'en position "paysage", mes appareils ne se touchent. Avec ma solution, aucun problème..
Et on envoie tout ça dans l'imprimante Anet 3D...
Quelques longues minutes plus tard, il me suffit de limer un p'tit coup par-ci, un p'tit coup par-là...
Glisser une tige de 4mm... et afin que ça reste dans la position souhaitée, serrer juste ce qu'il faut pour que ça pivote librement, mais sans forcer!
Grâce à ma bidouille, je vais maintenant disposer d'un outil fort pratique, me permettant sans grandes manoeuvres de positionner mes "preneurs de vues" comme je le souhaite! (Y compris une caméra vidéo ou une petite Moebius...)
Parce que lorsque je pars faire voler en solitaire (ce qui est très souvent le cas), je ne veux pas perdre mon temps rien que sur l'aspect photos.... je préfère me concentrer sur le vol... dont les conséquences pourraient s'avérer plus douloureuses qu'une fausse manip' sur le trépied.
J'en connais qui vont encore dire:
"Mais quand est-ce qu'il laisse ses neurones au repos?"
Faut pas les laisser s'ankyloser! Les "grands sportifs" vous le diront... "Entraînement... Entraînement... Entraînement... Telle est notre devise!"
Sauf que moi, je n'ai jamais été vraiment sportif des muscles...
Peut-être un p'tit peu sportif du cerveau? Allez savoir?
Lutter pour bouffer
Ce matin, je suis allé au Montaigu, comme souvent.
Il n'y faisait pas chaud, d'autant plus que le soleil tardait à dépasser la crête de la colline.
Mais juste avant de lancer mon motoplaneur, j'entends des piaulements... ces cris caractéristiques émis par les buses.
Scrutant alors le champ en contrebas, j'aperçois deux oiseaux dont la couleur et la forme se confondent avec les mottes de terre et les restes de maïs. Apparemment, ils se restaurent d'un petit animal. L'ont-ils chassé? L'ont-ils trouvé mort?
Soudain, je vois arriver un corvidé.... qui se pose à quelques mètres du couple. Puis qui s'approche... lentement... La tonalité des cris change. Des ailes se déploient. Reculade... Avancée... Et puis l'une des buses décolle.... filant se mettre à l'abri sur un chêne situé dans une une haie toute proche.
Corbeaux: 1- buses: 0
La guerre d'intimidation continue entre les deux oiseaux restés sur le champ de bataille... quand une autre ombre noire rapplique.
Les corbeaux sont maintenant supérieurs en nombre...
La buse tente de résister... mais les assaillants se montrent de plus en plus menaçants.
Semblant abandonner la "partie", le rapace finit par rompre le combat en décollant.
Les oiseaux noirs le prennent en chasse. Et la buse n'a d'autre solution que de trouver refuge sur le chêne déjà occupé par son alter ego...

Débarrassé de leurs concurrents, les corbeaux retournent alors sur le terrain... où ils commencent à ripailler tranquillement en vainqueurs qu'ils sont.
Corbeaux 2, buses 0
Et malheur aux vaincus!
J'ai vivement regretté de ne pas disposer d'un appareil numérique avec un zoom intéressant...
Mais le combat auquel j'ai pu assister pourrait se résumer de la sorte:
"Lutter pour bouffer".
Pourtant, avant de propulser mon modèle dans les airs, je me suis posé la question de savoir si la situation dont j'avais été le témoin n'était que l'apanage du monde animal...
J'en doute vraiment!
Mise en scène
Voilà-t-y pas qu'un jour, je reçois un appel émanant d'un ami, me disant en substance:
"Est-ce que tu te souviens du soir où l'on t'a demandé si un autre livre était en préparation?"

Ce à quoi j'avais répondu que, pour l'instant... j'étais déjà fort surpris moi-même d'avoir édité trois ouvrages.
Et mon compère de poursuivre:
"On t'avait amené à nous confier que tu avais des écrits en vrac... dont on avait réussi à te soutirer une copie... J'ai montré ça à un copain aux talents certains de comédien... et il m'a certifié après lecture qu'il verrait bien une utilisation de toute ta production..."

Mais comment? Parce que moi, je ne voyais pas bien ce qu'on pouvait tirer de tout ça.
C'était sans compter sur l'obstination de mon ami... qui en avait aussi parlé aux membres de la bibliothèque de son patelin... intéressés -paraît-il- en vue d'une animation locale.
Retour téléphonique: "Serais-tu d'accord pour participer à une rencontre avec du public?
- Euh... pourquoi pas... mais comment vois-tu ça?
- Pour l'instant, je retiens une date à la salle de Sainte-Gemmes le Robert... je vois avec mon comédien, et je te tiens au courant..."
Puis, silence radio... Jusqu'à ce que l'on me convie à rencontrer le comédien.
C'était hier... Nous avons échangé à bâtons rompus... et j'ai vu alors se dessiner une présentation théâtralisée de l'Ecole... du moins celle que j'ai connue... plus ou moins déformée par les yeux d'un "instituteur original" et d'un comédien!
Où les auditeurs-spectateurs seraient amenés à participer sous forme de témoignages...
Dans une salle aux murs desquels figureraient des cartes "Vidal-Lablache", des gravures Rossignol... Avec un tableau noir aux réglures Sieyès arborant la date et la Morale du jour... De vieux bouquins scolaires aux 4 coins de la classe d'un soir...
Au programme, on mettrait bien évidemment une récré, au cours de laquelle les participants auraient la possibilité d'utiliser des plumes, de l'encre violette, des buvards...
Voilà. Ce ne sont que des grands traits... mais j'avoue que ce projet me gratte la cervelle.
Alors, si vous avez des idées... si vous pensez pouvoir être des nôtres ce soir-là... n'hésitez pas à m'en faire part!
Et, si en plus, vous figurez parmi mes ancien(ne)s élèves, avec des souvenirs que vous avez envie de partager...
Cogitez bien!
"Spectacle" prévu pour novembre 2019... à Sainte-Gemmes le Robert.
Qu'on se le dise!
(Roulement de tambour du garde-champêtre!)
Fermez le ban!
Sur la voie verte vers Mayenne
Cela faisait un petit moment que je n'avais pas sorti un modèle réduit. Il fait beau, je décide alors de filer vers le Montaigu... Où la crasse s'accroche malheureusement à la cime des arbres. D'ailleurs, au loin, on distingue une langue nuageuse qui masque en partie les éoliennes d'Hardanges. Inutile d'insister!
Je redescends donc un peu dépité.
Et en sortant de voiture, qu'est-ce que j'aperçois? Vite, un trépied, le smartphone juché dessus, et on s'amuse un petit peu... (photo non truquée, j'insiste!)
Combien de "clones"?
Le repas se termine et, abandonnant l'idée de faire du modélisme, je décide de filer vers la gare de Villaines la Juhel afin d'emprunter la voie verte qui monte jusqu'à Javron. J'installe mon Pégase électrique sur le porte-vélo... et... et... je suis stoppé net dans mon élan, car à Champgenêteux, je me trouve dans un brouillard impénétrable. Il me faut donc là encore changer de stratégie. Mon choix se porte un poil plus au Sud: gare de la Chapelle au Riboul.
D'où je peux filer vers l'Ouest en direction de Mayenne. Et sous un soleil radieux!
Par endroit, le sol est jonché de feuilles multicolores, avec un prédominance du jaune...

Ayant atteint la borne qui se trouve à trois kilomètres de Mayenne, je décide d'effectuer un demi-tour.
Pour m'arrêter près d'un champ aux jolies fleurs bleues. https://fr.wikipedia.org/wiki/Phacélie_à_feuilles_de_tanaisie
Un peu plus loin, je découvre un tronc enjolivé de ronces... aux feuilles rouges.
Pendant que je prends ma photo, un groupe de cyclistes aux maillots bigarrés me double... Et ça papote, et ça discute... à plein la largeur du chemin.
Je n'en ai cure, et je poursuis ma route vers l'Est, pour m'arrêter une nouvelle fois, afin "d'admirer"(???) ce que l'on peut faire avec le cours d'un ruisseau. Rectifié et busé tout droit d'un côté du pont... Avec une sinuosité qui me paraît plus naturelle en aval...
Je voudrais pouvoir m'arrêter partout afin de profiter pleinement des couleurs de l'automne... nettement plus agréables sous le soleil que sous la pluie.
Autre arrêt, pour jouer avec la pancarte qui signale humoristiquement l'approche d'un carrefour...
C'est alors qu'un autre groupe me dépasse. Mais, me remettant vite en selle, je rattrape ces "jeunots" avec assez d'aisance pour provoquer chez certains une petite curiosité. Et j'ai une fois encore droit à "C'est de la triche"! Bof
Ayant atteint la gare d'Hardanges, je décide de faire à nouveau demi-tour.
Le chemin redescend gentiment vers mon point de départ.
Encore quelques clichés, pour le plaisir.
Et je retrouve Scénic sur lequel je hisse mon cheval "ailé".
Bilan de la sortie... Un bon bol d'air, quelques photos, la rencontre avec des marcheurs... et 27km au compteur!
C'est tout de même mieux que de rester "cutté" devant sa télé, non?
A cause de la guerre
A gauche mes grands-parents Duarté... A droite, les Munoz. Rue du Bignon à Villaines la Juhel, en 1943, pour le mariage de mes parents.
En ce 11 novembre 2018.... 100 ans après la fin des hostilités.
Alors qu'on rend hommage à tous ceux qui ont eu à souffrir de cette affreuse guerre.
Moi aussi je me souviens...
Je me souviens de mes grands-parents paternels et maternels.
1914... 1915... 1916... La plupart des hommes étant affectés aux tâches militaires (ouvriers d'armement, soldats...), la France avait besoin de bras.
C'est la raison pour laquelle de nombreux jeunes Espagnols ont franchi les Pyrénées, afin d'effectuer les indispensables travaux agricoles: moissons, cueillette des fruits, vendanges...
Leur tâche accomplie, ils repartaient vers leur pays natal... jusqu'à ce que certains décident de le quitter pour toujours et "débarquer" en France où, non seulement ils pouvaient trouver du travail, mais être reconnus avec davantage de dignité.
Migrants économiques s'il en est! (Et un peu politiques aussi... il me serait possible de développer!)
Combien de fois n'ai-je entendu mon grand-père Duarté m'expliquer les raisons de son "exil". L'arrivée de sa jeune femme, de ses frères... La formation de la "tribu" espagnole en terre française. L'éreintant travail dans la carrière de Fontaine Riant(!) à Sées dans l'Orne.
L'arrivée à Averton... puis à Villaines la Juhel...
Et le petit-fils d'immigrés que je suis se doit de leur rendre hommage.
Eux qui m'ont transmis des valeurs humanistes que j'essaie de porter aussi haut que possible.
Et que j'espère avoir pu transmettre à mes propres enfants, à mon petit-fils...
Et peut-être aussi à mes jeunes élèves de CM...
Indispensable devoir de mémoire.
Clips pour caddie
Que je vous raconte.
Ma femme se "promène" dans une grande surface.
Soudain mon smartphone sonne. "On m'a piqué mon chariot de courses, je n'en ai plus... Viens à mon secours!"
Me saisissant d'un caddie sous le petit préau, je le conduis vers le rayon dans lequel m'attend mon épouse.
La suite? C'est que j'ai retrouvé notre chariot, qu'un dame avait confondu avec le sien.
D'où l'idée: comment faire afin d'éviter ce genre de méprise? Et de cogitations en cogitations, j'en suis arrivé à concevoir un gadget.
Que j'ai tripatouillé dans tous les sens!
A l'origine: un bidule à clipser sur la barre du caddie, avec une plaquette afin d'y glisser la liste de courses. Avec ça, quand on se met à pousser la charrette, on doit voir si c'est le sien ou pas, non?
Mais auparavant, il m'a fallu aller mesurer le diamètre de la barre. Ce qui m'a valu quelques interrogations de la part des clients de notre supérette. Imaginez un type qui se promène avec un pied à coulisses... chargé de prendre des mesures? Tout ça n'a-t-il pas l'air louche?
Toujours est-il que j'ai réalisé un premier prototype.
Puis je me suis dit qu'on pouvait lui adjoindre un porte- jeton... voire de personnaliser l'objet.
Et puis, je me suis dit plus tard que cette plaquette pouvait s'avérer encombrante si on souhaitait avoir mon gadget à portée de main.
J'ai donc remis en route le logiciel Sketchup... afin d'obtenir un produit plus "ramassé", mais toujours avec le porte-jeton.
A l'aide de mon imprimante Anet 8, j'ai réalisé ainsi quelques exemplaires, qui semblaient intéresser... intriguer...
Et puis, toujours pensant, je me suis dit que mon gadget disposait d'un volume inutilisé...
D'où l'idée de confectionner une petite boîte à l'intérieur de laquelle on pourrait entreposer ses médicaments pour la journée...
Toujours est-il que lorsque mon épouse se promène dans les rayons de la supérette locale... j'observe les personnes présentes, qui "zyeutent" mon gadget avec curiosité, et il me faut parfois répondre à quelques petites questions.
Voici donc l'histoire de mon "invention"... qui n'est peut-être pas encore achevée.
Parce qu'il se pourrait que je lui greffe une oeillet afin qu'on puisse le suspendre à un porte-clés...
Parce qu'il serait possible de lui adjoindre un porte-crayon, un porte calepin...
Parce que certains me disent que je devrais déposer un brevet, voire envisager une commercialisation de ce truc banal que je n'avais encore jamais vu nulle part.
Ouais... si certain(e)s se sentent des âmes d'entrepreneurs...
PS: à savoir Petit Sondage.... Lequel de ces gadgets vous semble le plus correspondre à votre attente? ... la première version avec sa plaquette, ou la seconde avec sa boîte?😊
Post scriptum: l'avis d'une utilisatrice, pas objectif pour deux sous:
Wanted
Photo d'un dangereux terroriste prise ce matin sur le site du Montaigu. Commune d'Hambers en Mayenne.
Si vous le croisez, veuillez immédiatement alerter les forces de l'ordre.
En effet, suite à la prochaine entrée en vigueur d'une série de lois visant à protéger nos concitoyens, cet individu doit être mis hors d'état de nuire dans les plus brefs délais.