Reflets et autres ombres...
Lorsque je pars effectuer une marche, il n'est pas rare qu'en cours de route me reviennent des fragments de poésies étudiées à l'école.
C'est ainsi que me trouvant au sommet des Batailles, alors que les feuillages évoquaient l'automne, je me suis mis à réciter intérieurement ce texte de Victor Hugo:
L'aube est moins claire, l'air moins chaud, le ciel moins pur ;
Le soir brumeux ternit les astres de l'azur.
Les longs jours sont passés ; les mois charmants finissent.
Hélas ! voici déjà les arbres qui jaunissent !
Comme le temps s'en va d'un pas précipité !
Il semble que nos yeux, qu'éblouissait l'été,
Ont à peine eu le temps de voir les feuilles vertes.
Pour qui vit comme moi les fenêtres ouvertes,
L'automne est triste avec sa bise et son brouillard,
Et l'été qui s'enfuit est un ami qui part.
Mais permettez-moi de modifier quelque peu le début de la seconde strophe:
Pour qui vit comme moi les mirettes ouvertes ,
L'automne n'est pas si triste auprès de mon regard...
Car même en automne, il suffit de se montrer curieux et d'emmagasiner les images par le truchement de l'appareil photo.
C'est ainsi que je me suis amusé au jeu des reflets et des ombres.
Jeu futile, sans doute.
Mais peu importe.
Jeu qui me permet de combiner les formes, de varier les plans... de rêver.
Surtout quand passe un avion dont la traînée se reflète dans l'eau...
Chacun son plaisir, n'est-ce pas?
Vive la société de consommation!
Figurez-vous que l'autre mardi (le 26 novembre) je m'apprête à partir en voiture.
Mais sortant mon trousseau de clés, je le laisse s'échapper des mains et boum!
Je vois alors gicler un petit morceau de plastique noir qui roule sur le sol.
En observant de plus près, je me rends compte que sur les trois poussoirs, l'un a donc quitté son logement, un second est tout en travers... seul celui qui permet d'ouvrir le coffre semble intact.
Et impossible de faire clic!
Quelque chose doit être coincé là-dedans, ou bien la pile a bougé.
Dans l'impossibilité d'utiliser mon véhicule, je renonce à effectuer le déplacement prévu et je me mets au travail.
Pas facile d'ouvrir cette fichue coque.
Mais j'y parviens... et c'est alors que je découvre les dégâts...
Deux des poussoirs sont endommagés.
Mais si j'appuie sur l'un des bitonniaux de la partie électronique, ma voiture obéit!
Ouf...
Il me reste donc à contacter le concessionnaire de la marque afin de lui demander s'il n'aurait pas une solution à mon problème.
Je reçois un accueil fort cordial, et mon interlocuteur se met en devoir de consulter ses documents, pour m'apprendre enfin que le remplacement de la clé complète me coûtera environ 160 Euros...
"Désolé, mais apparemment on ne fait pas le détail...
- Bon, ben, je vais réfléchir."
Je rafistole alors mes petits boutons, que je fixe avec du Blenderm (adhésif médical souple que j'utilise en modélisme pour confectionner les charnières des gouvernes) et puis j'en m'en vais faire un petit tour sur Internet.
"On trouve tout sur Internet, hein Papy?" clame sans cesse mon petit-fils!
Internet où je trouve rapidement des coques de remplacement, ainsi qu'une pièce en caoutchouc pouvant remplacer mes boutons cassés.
Et pour quel prix me direz-vous?
Je vous le donne en mille.
Port compris, je "risque" une somme astronomique, à savoir 4.90€!!!
Fa-ra-mi-neux!
J'ai donc commandé.
Quelques jours plus tard (vendredi 29), j'ai reçu une petite enveloppe avec ma pièce en caoutchouc...
J'ai vite rouvert ma coque afin d'y insérer mon "gadget".
Et en deux temps trois mouvements de tournevis, je me suis retrouvé avec une clé remise (presque) à neuf.
Pour 4.90€
Moi j'vous dis très franchement:
Merci Internet!
Et vive la société de consommation...
Automne et VTT
Après un passage pluvieux particulièrement long, le soleil est enfin revenu!
J'en ai profité pour enfourcher mon fidèle VTT.
Mais après plus d'un mois et demi sans pédaler, j'ai éprouvé quelques difficultés au niveau du souffle!
Et comme j'avais commis l'erreur de ne pas vérifier la pression des pneus, j'ai roulé "sous-gonflé"... ce qui demande un peu plus d'efforts.
Ce matin, le soleil brille à nouveau.
J'ai décidé de remettre ça.
Mais cette fois, j'ai été nettement plus prudent: ma pompe a poussé la pression jusqu'à 3.5kg.
Ben...vous me croirez si vous voulez, mais ça roule nettement mieux comme ça!
Et dès les premiers hectomètres, j'ai senti que ma ventilation s'effectuait un peu plus librement que la veille! Effet bénéfique de la remise en route?
Mais le petit pédaleur que je suis en a profité pour rouler tranquillement et s'emplir les yeux du spectacle flamboyant offert par l'automne.
Avouez que ce serait vraiment dommage de ne pas en profiter, n'est-ce pas?
Sous les pavés (du Nord), la plage !
Sous les pavés, la plage!
Parmi tous les slogans qui fleurirent en mai 68, celui-ci reste l'un des plus fameux...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sous_les_pav%C3%A9s,_la_plage_!
Mais les pavés que je veux évoquer aujourd'hui se trouvent nettement plus au nord de Paris.
Ils ont été rendus célèbres -voire immortalisés- par la course cycliste Paris-Roubaix.
Figurez-vous que ma fille habite à quelques dizaines de mètres d'un tronçon qu'empruntent habituellement les pédaleurs de l'impossible.
J'ai donc moi aussi voulu faire "mon" Paris-Roubaix avec un VTT. Mais pas en totalité, rassurez-vous. Juste quelques tronçons, "pour voir"!
Et je peux vous dire que j'en garde un souvenir "ému".
Car ce type de revêtement vous casse littéralement le corps.
Mon expérience cycliste a donc très vite tourné court!
Cependant, lors de mon dernier séjour dans le Nord, j'ai voulu revoir de plus près le tronçon passant par Tilloy lez Marchiennes, Brillon, Sars et Rosières.
A pied...
Et une nouvelle fois, je me suis dit qu'il fallait être complètement fêlé pour endurer des souffrances inhumaines lorsqu'on doit pédaler sur un tel revêtement.
Songez que ces fameux pavés sont biscornus, disjoints, affublés de traîtresses ornières...
Et que même lorsqu'on les emprunte à pied, ils sont capables de vous jouer de vilains tours!
Parce que certaines bonnes âmes ont voulu reboucher des trous avec du goudron, des gravats, voire même du béton, appliqué sans trop de soin!
Et hier, j'ai été contraint de m'arrêter devant une immmense flaque: impossible de la franchir sans avoir de l'eau jusqu'au-dessus des chevilles!
Mais non, ce n'était pas la plage espérée sous les pavés!
J'ai donc rebroussé chemin, obligé d'emprunter la D35, route "goudronnée" qui va de Brillon à Marchiennes.
Et là? Ben j'ai pas trouvé la plage non plus!
Mais avec tout ce qui traînait sur les bas-côtés, j'aurais pu remplir aisément une grosse benne à ordures.
En effet, si je dresse l'inventaire de cette funeste "chasse au trésor", je vais lister en vrac:
bouteilles en plastique, canettes métalliques à bière ou à soda, papiers, cartons, mégots, paquets de cigarettes, boîtes à bonbons, emballages de repas issus de la restauration rapide...
Tout ça plus ou moins broyé par la machine destinée à entretenir les accotements.
Bref, tout un tas de bidules hétéroclites que les automobilistes peu soucieux de l'environnement balancent par la vitre leur bagnole!
Un bien triste spectacle dont la jolie forêt de Marchiennes toute proche se passerait volontiers!
Comme quoi, il ne faut pas s'attendre à trouver la plage le long de ces routes dont on aperçoit encore sous le goudron les fameux pavés du Nord.
Mais, me direz-vous, au niveau respect de la nature, est-ce si différent dans nos régions?
Je vous laisse le soin d'apporter une réponse.
Le Louvre Lens
L'Administration avec un grand "A"
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