Un dimanche matin ordinaire...
Ayant découvert ma messagerie en ce dimanche matin du 26 mars, je m'apprête à répondre à l'une de mes soeurs qui a mal dormi.
Et j'écris:
"Salut les lève-tôt!
Quand soudain apparaît la voiture du livreur de journaux.
Mais les deux bestioles sont en plein sur son passage.
Il s'arrête, attendant que la chatte s'écarte... mails elle ne bronche pas...
Il attend encore...
Profitant de cette mini-trêve, la souris se met à fuir... (Ne serait-ce pas plutôt un mulot?)
La voie étant maintenant devenue libre, le livreur avance son véhicule jusqu'à la boîte aux lettres, y glisse le journal...
Et au moment de repartir... il finit par sortir de sa voiture, s'empare de son smartphone et...
Puis se tournant vers moi qui suis sur le balcon, numérique à la main, il me lance:
"Quel jeu cruel..."
Et il repart pour terminer sa tournée.
Pendant ce temps, le combat se poursuit...
Je descends récupérer ma gazette.
Parvenu près du muret auprès duquel il tente de trouver refuge, le petit animal tremble de tous ses membres.
Il est là, à mes pieds...
Quant au félin, il se pavane... balance un coup de patte afin de "réveiller" son jouet qui s'épuise...
Le jeu va ainsi durer de (trop) longues minutes, jusqu'à ce que la victime finisse par ne plus bouger... allongée au milieu de la rue...
Cruauté du monde animal...
Qui se fiche des changements d'horaire.
Pour qui la vie... et la mort... font partie du quotidien...
Et pour qui "La raison du plus fort est toujours la meilleure..."
Mais cette maxime ne serait-elle applicable qu'au monde animal?
Géocaching. Quand la presse parle...
Dans un village de la taille du mien, les nouvelles se propagent très vite...
D'autant plus que mon blog agit un peu à la manière d'un journal parallèle.
D'ailleurs, je ne pense pas que les correspondantes de presse me contrediront, elles qui de temps en temps me sollicitent afin que je leur fournisse une info par-ci, une photo par-là...
Juste de quoi agrémenter un de leurs articles.
Toujours est-il que...
Il y a quelque temps déjà, curieuse de savoir en quoi consistait mon nouveau hobby, la dame qui oeuvre pour le quotidien Ouest-France m'avait questionné... ("Un hobby de plus!" avait-elle d'ailleurs ajouté malicieusement!)
Et de fil en aiguille, ayant obtenu suffisamment de matière pour envisager d'écrire un papier, elle me dit un jour:
"La rédaction est intéressée par votre activité. Seriez-vous d'accord pour me fournir quelques clichés?
- OK, pas de problème. Passez me voir un de ces jours, et nous parcourrons ensemble un certain nombre des dossiers enregistrés sur mon ordinateur, puis vous choisirez."
Vous connaissez maintenant la suite...
Mais depuis la parution de l'article, j'ai dû faire face à de mutiples taquineries lors de mes rencontres avec les Baidicéens...
Sympathiques, bien entendu.
Mais je les garde pour moi! Voyons.
Je ne révèle que ce que je veux bien révéler!!!
Ainsi va la vie des petits villages ruraux où il fait bon vivre!
En toute quiétude...
Où certains peuvent encore se permettre l'imprudence de se garer devant la boulangerie et d'acheter leur pain, alors que le moteur de leur voiture est toujours en marche!!!
Sortie géocaching dans les Coëvrons
En ce jeudi où la météo nous accordait une trève, je suis parti à la chasse aux trésors.
Non pas à VTT... pour les raisons que vous connaissez, mais avec une Géomobile à moteur thermique.
Première cache à Montsûrs, chapelle Saint Martin.
Faaaacile... trop facile presque!
Avec découverte d'un TB ( Travel Bug, traduisez par objet voyageur)
C'est ma découverte N° 50!
Je mets le TB dans ma poche, et je file vers la mairie de Montsûrs.
Là, je suis confronté à une énigme, qui débouchera sur un échec cuisant...
Pas de géocache à mon actif.
Un peu plus loin, se trouve La Chapelle Rainsoin.
Grâce aux indices, il m'est facile de dénicher la cache qui s'y trouve.
Filons maintenant vers le pont des Alleux.
Descente par l'escalier qui mène vers l'ancienne voie ferrée, et là encore, les indices vont m'aider à corriger l'erreur de tir consécutive à des coordonnées erronées.
Enregistrement sur le logbook, replacement de la boîte parmi les cailloux...
Dans les parages se trouve le lavoir de Gesnes.
Un petit tour du "propriétaire"...
Je signe le logbook. Et je replace tout ce petit monde à l'abri.
Après être remonté dans ma géocachique voiture, je décide de revenir à la Fenderie, là où, bien qu'ayant déjà mis la main sur 3 caches, une autre se montre particulièrement rétive.
Et en cours de route, j'ai la surprise de rencontrer deux biches, qui galopent lestement dans le champ situé sur ma droite...
Je m'arrête, je saisis l'appareil photo, juste au moment où mes deux sauvageonnes choisissent de traverser la route... Sans cadrage, sans mise au point, il faut faire vite!
Et hop, le duo se met à couvert dans le bois, ne me laissant comme souvenir que le toupet blanc de leur arrière-train!
J'arrive à l'étang de la Fenderie. Je repasse devant des caches déjà découvertes...
Et je me retrouve sur le banc à partir duquel je devrais être en mesure de...
Nippe.. Signalée difficulté 5 étoiles!
.
J'ai beau caresser le lierre des arbres, fouiner sous le banc, aller à droite, devant, derrière, revenir sur mes pas...
Sans succès.
Et si je faisais le tour de l'étang, histoire de me dégourdir les jambes?
Cela me sera impossible, car au niveau du pont, c'est l'inondation...
Je suis contraint de rebrousser chemin..
Repassant alors devant l'endroit de la cache qui me met en échec, pour arriver au niveau d'un pêcheur qui est en train de peser une carpe.
Il annonce:
"10.140 kg... C'est ma seule prise de la journée. D'autres collègues carpistes ont fini par abandonner; mais il s'avère que ma persévérance a porté ses fruits."
Et puis délicatement, il remet le poisson à l'eau... comme tout bon carpiste!
Je retourne à la voiture... tout de même satisfait d'avoir ajouté 4 géocaches à mon score, le portant ainsi à 53... Comme le numéro de ma Mayenne natale!
Je file alors vers Jublains, où je salue au passage mon soldat gallo-romain, et direction le bois du Tay .
Là, je monte vers la chapelle près de laquelle se trouve la cache GC53160TAY
https://www.geocaching.com/geocache/GC6BW93_gc53160tay
J'y dépose l'objet voyageur déniché à Montsûrs... tout en lui souhaitant bonne chance!
Pour voir le chemin qu'il a effectué:
Ma boîte au bois du Tay... et le nouvel objet voyageur. Combien de temps restera-t-il pensionnaire ici?
Et je rentre à la maison, où je vais pouvoir enregistrer mes découvertes, signaler que j'ai prélevé un TB (objet voyageur) pour le placer quelques kilomètres plus loin au bois du Tay...
Occupation somme toute très ordinaire de la part d'un géocacheur néophyte!
Avec ses réussites, et ses balbutiements...
A défaut de pédaler...
Curieuses rencontres
En enfilant ce matin un très ancien tee-shirt, je me suis souvenu.
Tout ça parce que hier, à propos d'une étonnante rencontre au Montaigu avec 4 jeunes filles un peu particulières, notre ami Alain écrivait:
"Il n'y a que toi pour faire " des rencontres " comme cela !!!"
Ces demoiselles fêtaient très joyeusement l'anniversaire d'une d'entre elles... Nous avons beaucoup échangé... Elles ont souhaité qu'on prenne une photo souvenir. Mais je leur ai promis de ne pas en dire davantage...
Pour revenir au début de mon propos... C'était au cours de l'été dernier...
Sur le camping de Murat dans le Cantal. Lors d'un pot de bienvenue aux nouveaux campeurs.
J'arborais le t-shirt auquel je fais référence en début de récit. Je vois une dame s'approcher, et qui me dit, avec une pointe d'accent néerlandais:
"Joli... Vous êtes allés à Mirecourt? Parce que moi j'y suis allé..."
Et pourquoi Mirecourt? (la cité des luthiers)
http://www.luthiers-mirecourt.com/
Et elle continue son discours, en me disant qu'elle était violoncelliste professionnelle... Que, avec son dessin très sobre, mon tee-shirt lui plaisait beaucoup, et que si je voulais bien le lui vendre...
Et puis aussi, puisque le violoncelle était notre fil conducteur, nous avons forcément évoqué la prestation de Rostropovitch lors de la chute du mur de Berlin..
Quand les arbres s'expriment
Jeudi matin.
La nuit a été quelque peu agitée.
Les gourous de la météo ne s'étaient pas trompés.
Une forte dépression a effectivement pris en écharpe toute la partie Ouest de la France.
Et dans mon petit lit douillet, j'ai pu me féliciter d'être bien au chaud... bercé par le rugissement du vent dans les arbres peuplant le parc voisin de ma maison.
C'est donc maintenant le calme après la tempête... quelques nuages encore affolés semblent courir afin de rattraper leurs devanciers...
Et bien qu'encore un peu présent, Eole offre un léger répit au ciel qui paraît soulagé après tous les tourments qu'il a dû subir.
J'en profite pour aller faire un tour du côté de Gué de Selle, là où il me reste à dénicher une cache posée par mon neveu.
Avant d'emprunter le chemin qui en fait tout le tour, je gare la voiture vers la queue de l'étang.
Témoin de la tourmente passée, le sol est jonché de débris tels que branches mortes, feuilles, morceaux d'écorces...
Et on peut voir un peu partout des arbres qui n'ont pas pu résister à la violence du choc.
Ayant découvert la cache et signé le livret de bord, je retourne à la voiture.
C'est alors que je croise le tracteur conduit par un employé chargé de l'entretien, qui me demande si j'ai vu des arbres en travers du chemin. Ma réponse est négative, mais comme nous nous trouvons près d'une zone particulièrement touchée, il se saisit de sa tronçonneuse et finit d'abattre les troncs brisés.
A partir de cet instant, je vais regarder mon environnement d'une toute autre façon, pour m'apercevoir que, les arbres eux aussi, peuvent témoigner de leurs souffrances.
Tels des "gueules cassées", leurs troncs reflètent de nombreux tourments ayant contrarié leur stature...
Il faut dire aussi que certains évoluent dans un environnement pas toujours favorable...
Inégalité des chances dès la naissance?
Tout comme chez les humains?
Et on est parfois surpris des formes tortueuses offertes en spectacle...
La suite de ma promenade consistera donc à observer de plus près tous les arbres environnants.
Et là encore, je vais pouvoir découvrir des squelettes aux formes tarabiscotées, ou des troncs comportant d'importantes blessures.
Cela ne doit pourtant pas me faire oublier que le spectacle offert par la Nature a de quoi combler même les plus blasés d'entre nous.