Comment fabriquer un stylet pour smartphone
Les écrans tactiles, c'est bien, mais...
Et quand je suis parti à la neige, avec des gants "normaux" au bout des mains... ben, sur les pistes... ça marche pas!
Ou alors, il faut acheter des gants spéciaux, munis d'un embout capable de faire défiler les
différentes pages de l'écran. (Voir ci-dessous)
Mais, bien qu'étant assez pratiques, ces gants rendent la précision fort aléatoire.
De retour dans mes foyers, j'ai donc cherché autre chose...
Parce que en ce qui me concerne, et bien que ne possédant pas des gros boudins au bout de mes bras, il arrive parfois que j'aie des difficultés à pointer les cases du clavier tactile de mon Samsung.
Et je me disais qu'un stylet serait sans doute le bienvenu.
Je me suis donc rendu un jour dans un magasin spécialisé, et l'on m'a montré des trucs et des bidules, dont je trouvais le prix quelque peur prohibitif.
J'ai donc différé l'achat, etje me suis retourné vers le Net, pour tomber sur des sites où l'on vendait ce genre de gadget à 3 francs six sous...
Mais ça venait de très loin, de ces pays de l'Est où l'on évoque le soleil levant.
Fouinant encore un peu plus, j'ai découvert que des petits malins avaient fabriqué eux-mêmes l'outil.
Ah, voilà que ça devenait excitant pour les neurones du Mac Gyver qui sommeille en moi!
L'un de ces bidouilleurs avait même bricolé un truc semblant fonctionner, mais je trouvais sa solution un peu compliquée. De plus, il utilisait des morceaux d'éponge métallique à récurer... Bonjour l'écran!
La plupart des autres bidouilleurs avaient utilisé du coton tige et une bande de papier alu à usage ménager.
Mais je touvais l'aspect du produit fini quelque peu inesthétique.
Pour pallier cet inconvénient, d'autres enfournaient ce coton tige dans le corps d'un stylo bille genre Bic...
Et soudain, je suis tombé sur une autre site où l'on utilisait un brin d'antenne d'émetteur
pour radio-commande.
Ah, ben ça, j'avais sous la main!
Et partout cependant, on nous expliquait qu'il suffisait de deux éléments :
- un bidule préhensible par la main, capable de conduire l'électricité statique.
- un"palpeur" légèrement humide, pour faire croire à l'écran qu'il s'agit bien d'un doigt humain.
C'est alors que j'ai avisé un morceau de tube laiton au diamètre suffisamment étroit. (sinon, autant utiliser ses doigts... et vous savez ce que je leur reproche)
J'y ai enfilé un mince fragment d'éponge, que j'ai ensuite subrepticement porté à la langue.
La suite?
Je vous laisse découvrir à partir de la vidéo...
Le Printemps de Chérancé
Chérancé et ses 170 habitants? Vous ne connaissez pas ?
Ah, quel dommage !
Pour ma part, j'ai découvert ce charmant village du Sud-Mayenne en 1951 lorsque, suite à la décision de mon père d'exploiter la carrière Saint Julien située sur la commune voisine de Châtelais, mes parents ont quitté Villaines la Juhel.
Nous avons « débarqué » au Moulin Neuf , dans une maison bordant l'Oudon.
Quelques mois plus tard, nous nous sommes installés dans le bourg, presque en face de la forge où régnait Edouard Pocher.
Maison dans laquelle est d'ailleurs née ma jeune soeur
Mireille.
Nous y avons vécu jusqu'en 1961, année où nous sommes partis pour Château-Gontier.
Mais durant ces dix années, j'ai accumulé un tel tas de souvenirs que les circonstances m'ont conduit à en faire un petit livre.
J'ajoute que depuis quelque temps, ma sœur Mireille piaffait d'impatience : elle voulait que nous nous retrouvions dans ce village.
Les ingrédients étant réunis, il n'en fallait pas davantage pour qu'un projet prenne corps.
C'est ainsi que le 23 mars dernier, les 4 enfants Munoz sont descendus à Chérancé pour un pique-nique à la bonne franquette... dans la salle mise gracieusement à la disposition des convives par le maire Jacky Vallée.
Et par ce premier samedi de printemps, nous étions une trentaine de convives pas forcément de notre famille... mais Chérancéens de coeur, à échanger, bavarder, rigoler...
« Te souviens-tu quand ton père nous a tous emmenés à la fête communale de Niafles ? Nous étions installés dans les compartiments de la benne du camion !
J'te dis pas l'effet quand on est arrivés là-bas !»
Ce sont là des échanges de souvenirs pittoresques... mais il y en a eu des plus « sérieux » quand nous nous sommes sagement assis aux pupitres de l'école Joseph Vallée.
Il me faut cependant signaler un autre moment très fort lorsque nous avons été conviés à visiter "notre" maison du bourg, celle où est née Mireille.
Facilement identifiable grâce à son muret, cette petite maison est joliment rénovée par Mark et Eliane, un jeune couple britannique qui, séduit par l'endroit, y a élu domicile.
Grand merci à eux !
Toujours à propos de cette maison, je voudrais noter que, étant arrivée bien avant nous, ma soeur Marie-Jo avait eu le temps d'engager la conversation avec ses occupants britanniques, mais pas en français, pas en anglais non plus!
"Mais alors, me demanderez-vous, en quelle langue ont-ils bien pu bavarder, hein?"
Ben, tout simplement... en espagnol! Car Mark a séjourné 4 ans en Espagne!
Etonnant, n'est-ce pas?
Et puis midi est (trop vite) arrivé !
Chacun a spontanément proposé de mettre son « panier repas » à disposition de tout le monde.
Et je peux vous assurer que nous aurions pu tenir le siège un certain temps !
Quelle ambiance !
Après le repas, le soleil ayant décidé de continuer à faire la fête avec nous, le groupe s'est déplacé à pied afin de visiter le Moulin Neuf, où Jean-Michel Prime nous a servi de guide.
Puis nous nous sommes rendus en voiture à la carrière.
Là, c'est moi qui ai été chargé des commentaires.
Expliquant le fonctionnement de l'exploitation, montrant les restes des bâtiments situés sur la droite en montant la côte.
Plus bas, à gauche, se trouve encore le bac de refroidissement du moteur où nous avions plaisir à faire trempette dans une eau presque chaude !
Et il n'est pas besoin de chercher longtemps pour retrouver le concasseur à sa droite...
Juste en dessous du bac, le gros moteur Poyaud est encore là lui aussi,
gisant sur le côté... Dans son bunker de béton d'où on
a sans doute essayé de le déloger.
Tout en bas, le trieur est vautré parmi les poutres de bois qui constituaient les trémies.
Quant à la zone d'exploitation elle-même... c'est à peine si on la distingue, car la végétation a reconquis son domaine.
Le « pélerinage » s'est poursuivi à la Mare, ferme qu'habitait Joseph Vallée, le maire de « notre époque » et grand-père de Jacky, l'actuel maire.
Merci à lui et à son épouse Fanfan pour la délicieuse bolée de cidre dégustée à leur table alors que le soleil couchant rasait l'horizon.
Mais la journée s'achevait.
Nous sommes alors redescendus à la salle communale, où un petit groupe d'irréductibles a décidé de « finir les restes ». Et il y avait de quoi !
Durant cette « troisième mi-temps », les Hamelin's Brothers nous ont encore gratifiés d'anecdotes parfois croustillantes.
Et puis il se faisait tard ;
Il fallait bien à un moment ou à un autre mettre fin à cette mémorable journée.
A contre-coeur...
Mais j'ai quand même eu le temps d'entendre comme des voix qui disaient que ce serait peut-être pas si mal d'instaurer un « Printemps de Chérancé ».
L'idée va sans doute faire son chemin.
Et je ne serais pas vraiment surpris d'apprendre que du côté de Craon...
Le premier samedi suivant l'arrivée du printemps 2014... quelques nostalgiques... un buffet campagnard du même style que pour l'édition qui vient de s'achever...
Allez donc savoir ?...
Quoi qu'il en soit...
Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont été les acteurs de ces joyeuses retrouvailles !
Droit au but
Les adeptes du football auront sans doute reconnu la célèbre devise adoptée par l'Olympique de
Marseille.
Mais dans mon cas, il ne sera pas question de football... même si le terrain sur lequel se déroulèrent les faits aurait pu s'apparenter à une pelouse dont la destinée est de subir l'assaut des crampons.
Dans un temps relativement reculé, celui où j'exerçais le noble métier de Maît' d'école, j'avais introduit l'aéromodélisme dans l'établissement qui m'avait accueilli.
Chaque mardi après-midi, les élèves de CM1 et CM2 qui en avaient fait le choix en début d'année scolaire se retrouvaient dans une classe que l'on transformait en atelier, et où l'on construisait des planeurs de vol libre.
Lorsqu'ils étaient terminés, la suite logique était de les faire voler.
C'était l'occasion de rencontrer d'autres établissements scolaires ou foyers socio-éducatifs du département affiliés au CLAP (Centre Laïque d'Aviation populaire)
Le but du jeu était alors de treuiller le planeur à la manière d'un cerf-volant en utilisant un fil nylon de 30 mètres.
Quand le fil était largué, un chronométreur attendait que le modèle se pose pour arrêter son chrono et inscrire le temps de vol sur une fiche propre à chaque concurrent.
Passons rapidement sur le reste des modalités de ces concours.
Mais une fois que le planeur s'était affranchi de son câble, il évoluait à sa guise, même si au moment des
indispensables réglages préliminaires on avait fait en sorte qu'il imite les buses en décrivant de jolies orbes dans le ciel.
Pour la plupart, les enfants se mettaient sous le modèle et le suivaient consciencieusement, scrupuleusement, parcourant ainsi une distance qu'ils auraient pu facilement raccourcir.
Et comment me direz-vous ?
Pour illustrer mon propos, voici donc les consignes que j'avais l'habitude de prodiguer :
« Ne suivez pas votre planeur en effectuant des ronds au-dessous de lui !
Regardez bien la direction dans laquelle il s'en va, et effectuez une ligne droite qui correspondrait aux centres des cercles qui se décalent... »
Plus facile à dire qu'à faire, même si j'accompagnais mes directives d'un schéma !
Surtout quand plus rien ne vous relie au bel oiseau qui a demandé tant d'heures à construire, et que l'on tient absolument à récupérer.
C'est ainsi qu'un mercredi après-midi de printemps, nous devions batifoler dans une prairie du côté de Martigné.
Un gamin treuille son planeur, qui se décroche, et entame la séquence « vol libre ».
Top chrono !
Son propriétaire le suit, accompagné de l'habituel équipier.
Parce qu'en effectuant le travail de récupération à deux, cela me semblait plus pertinent et sécurisant que d'envoyer un gamin esseulé. Et puis le travail d'équipe...
Mes deux compères s'en vont donc en suivant le modèle qui, poussé par le vent, effectue des « ronds » se décalant à chaque tour.
Mais au bout d'un certain temps, je commence à m'inquiéter de ne pas voir revenir cette équipe.
Quand je l'aperçois soudain à l'autre bout de la prairie, brandissant fièrement le planeur qui avait fait un vol très satisfaisant.
Mais lorsque mes deux gaillards se furent suffisamment rapprochés, je pus constater que leurs vêtements arboraient une couleur... comment dire... une couleur très « campagnarde »... style « camouflage ».
C'est alors que je leur posai la question :
« Mais d'où sortez-vous pour être dans cet état ? »
Et leur réponse fusa d'un même élan :
« Ben M'sieur, vous nous avez dit de pas suivre bêtement le planeur et d'aller en ligne droite. On a fait ce que vous nous avez dit...
- Oui, mais alors ?
- Ben un moment le planeur est arrivé vers un tas de fumier, et comme vous nous aviez dit d'aller tout droit, on n'a rien contourné, et on est passé au milieu!»
« Droit au but ! » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!
Même quand il s'agit de franchir un tas de fumier !
Hilarant spectacle (Mais je fis pourtant en sorte de ne pas en rire).
Odorant spectacle... (Là, je ne pus m'empêcher de me pincer les narines!)
Il faut dire que mes deux lascars ressemblaient presque à des petits cochons maculés de boue et de lisier.
Et je ne vous ai pas encore vraiment parlé de l'odeur.
Odeur pestilentielle qu'il fallut subir dans la voiture lors de notre retour vers Bais.
(On avait pourtant ouvert les vitres en grand!)
Odeur dont les parents « bénéficièrent » ensuite quand ils récupérèrent leurs petits monstres.
Quelques jours après cette mémorable aventure... je revois encore les mamans de ces deux gosses, qui ne manquèrent pas de me faire remarquer combien elles avaient eu de difficultés à nettoyer les vêtements de leurs très sages et … obéissants bambins !
Qu'elles laissèrent macérer un bon bout de temps dans la baignoire !
« Droit au but » qu'il avait dit le Maît' d'école !!!
PS : quelques décennies plus tard, je me pose toutefois la question de savoir comment se terminerait une telle histoire de nos jours ? Ne serais-je pas traîné devant les tribunaux pour avoir laissé des enfants... traîner dans le lisier de cochon ?
Autre temps... Autres moeurs...
A une époque où la parole des instit's , ben c'était quelque chose !
Planeur de vol libre "Isba"... 26 ans après!






Vous êtes en panne d'inspiration?
"Ah! mais comment se fait-il?"
C'est à peu près avec ces mêmes termes que l'on m'aborde en ce moment.
Et dans la foulée:
"Vous êtes en panne d'inspiration?
Ben.. ouais...
Depuis un moment, y'a plus rien sur votre blog!
C'est bizarre..."
Mais dites-moi, braves gens, je ne vais tout de même pas créer l'événément pour le simple plaisir de générer un buzz.
Et d'ailleurs, en aurais-je les moyens?
Alors si ça peut vous rassurer...
Ce vendredi soir, j'avise le ciel qui commence à prendre des couleurs étranges.
Vite, je file au Montaigu.
Je sors mon MiniMag qui, en raison de sa petite taille, voyage tout monté dans le coffre de la voiture.
Et hop! Un décollage face à l'Ouest.
Durant quelques minutes, je m'amuse à faire évoluer mon modèle sur fond de ciel rougeoyant. A noter qu'il est doté d'une rampe de leds orange fixée sous le fuselage... dont la lueur est visible sur les photos jointes.
Mais déjà, je perçois quelques gouttelettes sur le sommet de mon crâne dégarni.
Atterrissage.
Deux ou trois clichés... (qui lorsque je vais les découvrir sur mon écran de PC ne rendront pas l'exacte réalité... Dommage.)
J'attends alors que le soleil se mélange à la nue afin de produire des tons "spéciaux".
Je n'en aurai malheureusement pas le temps, car une main invisible va appuyer brusquement sur un tube de gouache couleur "gris ardoise foncé" dont la coulée pâteuse se chargera très vite d'avaler les braises de l'astre solaire... avant que je ne sois gratifié d'un joli petit crachin digne du pays breton.
Histoire peut-être de diluer un peu la "peinture"?
Voilà.
Ce sera tout pour aujourd'hui.
Il vous faudra patienter jusqu'à ce que je déniche des nouvelles un peu plus intéressantes!"
Le 22 à Asnières
Pour les plus jeunes, ce titre n'évoquera sans doute rien.
Mais pour les plus anciens, cela réveillera forcément le souvenir qu'ils ont du célèbre sketch qu'interprétait Fernand Reynaud.
Qui était entré dans un bureau des P.T.T. « Poste Télégraphe Téléphone » afin de téléphoner au 22 à Asnières... et qui attendait patiemment qu'on le mette en liaison avec son correspondant, et qui voyait passer devant lui des étrangers n'ayant aucune peine à obtenir San Francisco, Bruxelles, Berlin... même si les données téléphoniques étaient incomplètes.
Et qui avait fini par demander à transiter via New York afin d'obtenir son "22 à Asnières"!
Si donc vous avez besoin de (re)voir ce monument de l'humour français :
http://www.ina.fr/video/I06268515
En ce qui me concerne, je suis entré ce matin dans un bureau de « La Poste ».
Fidèle au Poste (), l'employé m'accueille fort courtoisement, et avisant l'enveloppe me dit :
« Ah, c'est encore un bouquin que vous envoyez... Mais dites-moi, vers l'Espagne !
Oh, mais... c'est un succès international !»
Et posant mon petit paquet « Délices... » sur la balance... il commente :
« Je crois bien que pour l'affranchissement vers l'Espagne... Livres et documents... Promotion de la langue française... »
Ses doigts pianotent sur le clavier.
Et il m'annonce fièrement :
« Ce sera 1,28€ ! »
C'est alors que, fort surpris, je me permets d'ajouter :
« Heu... vous êtes sûr ? Parce que même en tirant sur les tarifs, les autres fois je n'ai pu obtenir pour la France que 3,15€...
- Non, non, je vous assure, l'ordinateur m'affiche 1,28€ ! Il ne se trompe pas, vous savez ! »
(D'habitude, c'est pourtant pas la réponse qu'on fournit quand il y a une erreur, où on n'hésite pas à vous balancer : « C'est l'ordinateur qui s'est trompé ! »)
Et pour bien me faire comprendre qu'il avait parfaitement raison, le voilà qui tourne son écran vers moi, recommençant la procédure depuis le début.
Je peux alors suivre le cheminement du pointeur de la souris... pour enfin découvrir dans une case en bas à droite :
1,28€
Ben oui ! L'ordinateur est parfaitement constant dans ses calculs par rapport à sa base de données!
J'ai souri... et je me suis permis de plaisanter :
« Ben, je crois que la prochaine fois qu'il me faudra envoyer un bouquin en France, je commencerai par le faire transiter via mon ami espagnol, en lui demandant de retourner le tout vers mon destinataire français. Et en supposant que nos deux pays aient conclu des accords, cela ne me coûtera que 2x1,28 soit 2,56€ au lieu de 3,15€ ! »
Nous avons bien entendu savouré le comique de la situation.
Et l'employé m'a adressé un sympathique :
« A la prochaine ! Bon Week-end...»
Ce à quoi j'ai bien évidemment répondu :
« A vous aussi ! »
Et en rentrant chez moi, j'ai tapoté sur mon moteur de recherche : « Le 22 à Asnières... »
Ce qui m'a permis de revoir le sketch !
Et de revivre un peu ma séquence affranchissement du jour !
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PS: quelques correspondants n'ont pas tardé à réagir. C'est ainsi que Guy m'a fourni le lien vers le site "La Poste":
http://www.laposte.fr/courrierinternational/index.php?id=173
Et l'on peut y découvrir: