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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse

23 Mai 2021 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Modélisme, #geocaching

Solius Mulitplex... modèle en mousse qui fut décrié par les puristes  ne voyant que par  les fuselages en  fibre et les ailes coffrées.

Le mien est sorti des ateliers en juin 2013... cela fera bientôt 8 ans...  Et puis est arrivé le Héron du même distributeur... Modèle plus sophistiqué qui a fini par supplanter mon "vieux" Solius.

Jusqu'à ce que tout dernièrement, je me penche sur son cas et les souvenirs qui lui sont liés. Particulièrement l'annnée 2015 où j'ai séjourné au pied du Puy Mary, avec des vols mémorables au col du Redondet par exemple.

Il a repris du service tel qu'il était à l'origine... mais pourquoi ne pas lui adjoindre des volets, ces fameux "accessoires" qui le différenciaient profondément du Héron?

Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse
Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse

Ce que je viens de tester en vol ce matin... non sans être passé auparavant à la chapelle... qui a été prétexte à la "fabrication" d'une Earth Cache"... Pour laquelle il me fallait des réponses aux questions posées ainsi qu'un cliché attestant ma visite...

Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse
Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse
Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse

Puis je suis descendu dans l'enclos juste au-dessous...  Installation de l'anémomètre... qui n'a jamais indiqué plus que 12km/h.

Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse

Vérification prévol comme d'hab... et je lance en m'aidant du moteur.

Gain d'altitude confortable, et je baisse les volets. Immédiatement le modèle change de comportement: vol plus lent, taux de chute moindre...  sympa comme tout...

 

Volets baissés...

Volets baissés...

Avec cet "artifice" la boucle est encore plus facile...

On rentre les volets, et on les passe en négatif... accélération instantanée... les ailerons se montrent plus mordants... et les tonneaux s'exécutent d'une manière très confortable... de même que la tenue en vol dos.

Volets en négatif... vol "vitesse"

Volets en négatif... vol "vitesse"

Installation du servo actionnant le volet  aile droite.

Installation du servo actionnant le volet aile droite.

Et puis... et c'est sans doute la raison principale pour laquelle je lorgnais ces volets? qu'est-ce ça va donner "crocodiles sortis"? A savoir volets baissés et ailerons relevés.

Là, je dois dire que je suis encore plus satisfait de ma bidouille! Quand Solius avait du mal à ralentir avec les seuls ailerons relevés... Il est incontestable que l'atterrissage est bien plus confortable avec la mixture actuelle.

 

Les "crocos" sont de sortie!
Les "crocos" sont de sortie!

Les "crocos" sont de sortie!

Alors? Si je dois tirer un bilan de cette expérience... Il me faut avouer que l'utilisation des volets est devenue pour moi une pratique naturelle. Il faut bien évidemment apprendre à s'en servir, car ces fichus volets risquent de s'avérer plus néfastes qu'utiles  lors de manipulations inadaptées.

Mais quand on pense les maîtriser... les essayer, c'est les adopter!

Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse

C'est ainsi que je suis retourné à la voiture, fort satisfait de l'intervention sur mon "vieux" planeur... non sans avoir salué au passage les chèvres dont la mission est de maintenir en prairie cette zone qui avait été envahie par la fougère aigre!

Quand mon Solius retrouve une seconde jeunesse
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Engin amphibie

16 Mai 2021 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Bidouilles en tout genre, #Impression 3D, #Modélisme

Quand on est en panne d'inspiration... faut souvent se méfier parce qu'une idée peut en chasser une autre!

Cela faisait déjà un certain temps que j'utilisais de différentes manières les flotteurs livrés avec l'élégant Dream Surfer.

Sous forme de skis sous un avion:

 

Engin amphibie

Sous forme de skis...  sans l'avion.

Engin amphibie
Engin amphibie

Sous forme d'hydroglisseur..

Engin amphibie

Mais j'avais comme objectif de transformer cet engin déjà hybride afin qu'il puisse également évoluer sur terre. Voire qu'il puisse transiter de l'élément liquide à l'élément solide et vice versa...

Cela supposait donc de lui adjoindre des roues... sans pour autant trop dénaturer  le gadget. Alors, où et comment placer ces fameuses roues?

C'est après de multiples triturations que j'ai décidé de les incorporer aussi discrètement que possible à l'intérieur des flotteurs.

Engin amphibie
Engin amphibie

Tout en essayant de conserver un peu de flottabilité en ne noyant pas l'un des caissons. C'est pourquoi je me suis attelé à mon logiciel de dessin 3D Builder... pour obtenir la pièce ci-dessous, dont le volume a été imposé par le diamètre des roues en ma possession:

Engin amphibie

Puis passage via le logiciel Repetier Host, celui qui découpe en tranches horizontales, afin que l'imprimante 3D puisse ensuite superposer les nombreuses couches de matériau PLA.

Engin amphibie

On m'annonce  3.60m de filament pour une seule pièce, 198 couches, et quel temps prévu pour effectuer le travail? 43 minutes. ça c'est de la théorie, parce que l'impression a duré nettement plus longtemps.

Après quoi, muni de mes deux puits de roue, je n'ai plus eu qu'à creuser leur emplacement dans chacun des flotteurs. Un poil de colle... Quelques coups d'abrasif...  On installe ensuite une roulette directrice à l'arrière, elle sera solidaire du gouvernail..., et on sort effectuer les premiers essais.

Concluants...

 

Engin amphibie

Sauf que l'arrière du flotteur droit a tendance à râper le sol. Retour à l'atelier  afin d'installer une roulette folle, non pilotée, qui suivra les mouvements de l'ensemble tout en soulageant le bidule.

Et là? Ben ça marche impeccable!  C'est même très maniable... avec une puissance moteur plus que largement suffisante!

Engin amphibie

Demandez donc à Snoopy...  Lui, il dit carrément que ça décoiffe!

Engin amphibie

Alors? Vous dire que je vais utiliser mon amphibie quotidiennement serait quand même un peu exagéré.

Mais je me retrouve avec un engin "tous terrains" ou presque, apte à me permettre de dégourdir les pouces lorsque je me trouve en manque de pilotage!

Ce qui était un peu l'objectif de l'entreprise... non?

Engin amphibie
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Festival d'ailes volantes

12 Mai 2021 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Bidouilles en tout genre, #Humour et modélisme, #Impression 3D, #Modélisme

Festival d'ailes volantes
Dans la mesure où j'en avais un peu marre de me faire bouffer les doigts de la main lors du lancer de ces petites bêtes... Je les ai toutes équipées d'un crochet dans le nez!
 

 

Cela me permettra de les mettre en l'air (moteur coupé) à l'aide de la catapulte. (technique déjà utilisée sur les V1 allemands)

 

Mais dans mon cas, il ne faudra pas oublier de pousser la manette des gaz juste après qu'elles aient quitté la rampe de lancement!
Sinon, le vol se terminera quelques mètres plus loin, le museau dans l'herbe!
 
Et là, il me faudra(it) remettre en route les imprimantes 3D avec lesquelles j'ai pu réaliser ces figures de proue... Démarche inspirée des Drakkars vikings.
Mes 3 ailes alignées sur la rampe de lancement
Mes 3 ailes alignées sur la rampe de lancement

Mes 3 ailes alignées sur la rampe de lancement

Vous pourrez  remarquer que leur museau est propre à effrayer l'ennemi!😀

Festival d'ailes volantes
Nom Envergure en mm Masse
Dancing Wing 580 117g
Swallow 670 400g
Rainbow2 1000 424g

 

Festival d'ailes volantes
Festival d'ailes volantes
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Recoller les aimants d'un moteur brushless

4 Mai 2021 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Bidouilles en tout genre, #Modélisme

Un moteur bruhsless, kézako?

C'est un moteur électrique qui ne possède pas de charbons contrairement aux  ancêtres qui se nommaient Mabuchi 550 ou Speed 400.  Que j'ai utilisés lors de mes débuts dans la propulsion de modèles réduits... couplés avec des accus NiCad lourds...  C'était en somme la préhistoire!

Puis sont arrivés sur le marché ces fameux moteurs sans balais, et un peu plus tard les accus Li-Po. Deux technologies au rendement bien supérieur.    Ce qui a constitué comme une sorte de révolution dans le petit monde du modèle réduit.

Et c'est avec satisfaction que j'ai "upgradé" la plupart de mes modèles à la faveur de ces avancées technologiques.

Mais il faut aujourd'hui que j'évoque l'histoire d'un de ces moteurs. Joliment bleuté... que je greffai un jour avec bonheur sur le nez de mon Mini Mag Multiplex.

Recoller les aimants d'un moteur brushless

Jusqu'à ce qu'il commence à dérailler sérieusement... et que je sois obligé de me livrer à une inspection interne, pour découvrir que quelques  aimants s'étaient décollés!

Je pense les avoir remis en place avec de la colle époxy...

Jusqu'à ce que tout dernièrement, ce Mini Mag qui dormait sur une étagère, je lui propose une sortie.

Un vol, deux vols... trois vols.  Et au quatrième décollage, je me montre un peu radin quant à la mise des gaz... le bidule accroche la roue gauche dans une herbe haute, et le voilà parti pour effectuer un magnifique soleil faisant taper brutalement sur le sol aile gauche, nez, aile droite... pour s'arrêter... un petit peu déplumé... mais surtout avec un moteur qui refuse de redémarrer.

Là, c'est forcement retour à l'atelier pour inspection. Et quand j'ouvre, ben... la plupart des aimants on repris leur liberté. Décollés... ils bloquent en effet la rotation de la cage externe!

Poubelle or not poubelle?  Si vous êtes habitués de ce blog, vous savez que je ne peux me résoudre à jeter sur un coup de tête.  Je laisse passer la nuit... et j'élabore une stratégie que je vais rapidement mettre en oeuvre.

Décoller TOUS les aimants, vérifier qu'ils ne sont pas cassés, les décaper proprement afin d'enlever toute trace de colle...

Mais après? Comment les remettre dans la cloche, avec l'espacement nécessaire? C'est là que j'avise une planche de contreplaqué épaisseur 1mm, pour y découper des sortes d'éclisses, qui me permettront de replacer les aimants de façon provisoire...

 

 

 

Recoller les aimants d'un moteur brushless

Arrivé au 14ème aimant, je me rends compte qu'il me reste 2 ou 3mm à combler pour boucler la boucle. je vais donc "zigouiner" un chouïa mes éclisses afin de répartir l'écartement de façon équitable.

Recoller les aimants d'un moteur brushless

Et puis...  je verse de la colle cyanolite fluide dans cette cloche... Un coup d'activateur en bombe pour  accélérer la prise... et je laisse passer quelques minutes.

A l'aide d'une petite pince, j'entame l'ébavurage de mes éclisses...

Recoller les aimants d'un moteur brushless
Recoller les aimants d'un moteur brushless

Passage d'une mini-meule afin éliminer tout ce qui dépasse..

Recoller les aimants d'un moteur brushless

Finition à l'abrasif 400... et après avoir soufflé la limaille qui fait de la résistance, on tente de remettre tout ça en place.

Il me faudra plusieurs manipulations pour que la cloche tourne à la main sans trop "cruncher"...

Et maintenant, si je tentais un démarrage "conventionnel"?

Donc un testeur de servo qui commande un contrôleur électronique 40 Ampères... Un accu LiPo  3S 2600 mAh fatigué, certes... Mais pour ce que j'ai à en faire aujourd'hui... ça me suffira...

 

Recoller les aimants d'un moteur brushless

Et on branche. Chouette...  Le moteur émet ses bips caractéristiques. C'est plutôt bon signe.

Puis,  timidement, sceptiquement,  je tourne le potentiomètre du testeur.

Le moteur émet quelques hoquets... et il finit par démarrer!

Recoller les aimants d'un moteur brushless

Ah, bien évidemment, sa rotation s'accompagne d'un bruit de ferraille assez désagréable! Mais il tourne. Je vais donc récupérer du dentifrice qui sera utilisé comme pâte à polir... et remise en route... au ralenti.  Le bruit semble diminuer progressivement... mais reste très présent.  Faut-il y voir l'usure des roulements?  Ce qui est fort possible.  Car ce moteur a beaucoup tourné... et il me rappelle mes séjours à la neige au cours desquels il évoluait avec des skis dans le parc de l'Escandille à Autrans.  Ou bien les vacances à Mèze... à la sortie du camping, au bord de l'étang de Thau.

Souvenirs... souvenirs...

 

Recoller les aimants d'un moteur brushless
Recoller les aimants d'un moteur brushless

Mais revenons à nos moutons  avec le passage à l'étape suivante: on greffe une hélice... qui va forcément charger le moteur. Parce que s'il tourne "à vide", acceptera-t-il de le faire lorsqu'il sera muni de son outil de travail?

 

Recoller les aimants d'un moteur brushless
Recoller les aimants d'un moteur brushless

Les images parlent d'elles-mêmes!

Mon moteur  semble avoir retrouvé une seconde jeunesse.

Il va de soi que la prochaine étape consistera à placer ce moteur dans le nez d'un modèle pour  tester  son comportement. Aura-t-il perdu de son efficacité? C'est fort probable puisque les aimants ont subi une légère perte de volume suite à mes travaux de polissage à l'abrasif...  La colle maintiendra-t-elle longuement les aimants?

Mais en tout état de cause, je peux vous certifier qu'avant de m'attaquer à ce chantier, je ne donnais pas cher de mes chances!

Donc affaire à suivre...

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