La chasse aux papillons
Hier soir, il a plu. Une pluie d'orage bienfaisante après les fortes chaleurs que nous avons dû affronter.
Et comment la Nature a-t-elle profité elle aussi de l'aubaine?
Pour le savoir, il suffit de chausser mes godasses de marche, et de partir dans le bocage.
D'emblée, je remarque les nombreuses rigoles avec une multitude de méandres bordés de branchettes qui permettent d'imaginer comment l'eau de pluie a pu dévaler la pente des chemins.
En débouchant du couvert au pied de la côte qui mène aux Batailles, j'aperçois l'imposant relais du Rochard qui trône fièrement dans un ciel tout bleu.
Et déjà, je prends conscience de l'omniprésence des papillons.
Bien qu'il soit un peu encombrant, j'ai eu la bonne idée d'emporter mon "gros" appareil numérique Sony... équipé d'un zoom fort intéressant.
Mais avez-vous déjà essayé de capturer des photos de papillons en vol?
Belle école de patience! Je vous l'assure.
Et même quand ils parviennent à se poser!
Le temps de régler le zoom, faire la mise au point... et hop, plus de papillons!
Malgré tout, j'ai réussi quelques prises de vues qui me semblent intéressantes.
L'album complet sous PicasaWeb est consultable à cette adresse (je vous ai concocté un lien court):
Quand j'emprunte les "Pavés du Nord!"
En ces périodes de forte chaleur, mieux vaut pédaler le matin!
C'est pourquoi j'ai enfourché mon VTT et, poussé par une petit brise de Nord-Est, je suis parti vers le château de Montesson.
Ascension de la côte des Bleuets, et juste avant Hambers, virage à droite en direction du Tertre, où je chipe quelques cerises "domestiques" dans un arbre dont les branches s'aventurent un peu trop sur la route!
J'arrive en vue de l'éolienne Hambers N°4, immobile.
Un petit coup pour se désaltérer, et je repars.
Croisement avec la D35 Bais/Mayenne, pour arriver près du Teil, où je rejoins le chemin dit "GR du Pays de la Mayenne profonde"!
Je l'emprunte par un virage à gauche... et je "trotte" à l'ombre un bon moment avant de rejoindre le chemin de Montpion.
A nouveau virage à gauche, passage dans l'ombre de l'éolienne N°1 qui brasse l'air lentement, puis je croise à nouveau la D35.
Passant devant la Broudière, je remarque des pannonceaux indiquant "chien mal nourri et affamé"!
A la Pitière, des britanniques taillent, coupent, élaguent dans leur propriété arborant un panneau "A vendre".
Descente vers "La Musette" et entrée dans le bourg d'Hambers.
Je rejoins rapidement le plan d'eau où je me désaltère grâce à mon bidon isotherme..
Puis je joue avec le rétroviseur du vélo.
Après une courte pause, j'enfourche à nouveau mon fier coursier pour escalader les pentes qui mènent vers le Montaigu.
Mais j'entends une voix qui appelle:
"Monsieur, monsieur, vous avez oublié votre bidon!"
Un jeune garçon arrive en courant et me tend mon récipient.
Je le remercie vivement, et je reprends ma "course".
Je ne tarde pas à retrouver mon "Paris/Roubaix".
Les pavés du Nord? De la rigolade à côté des miens!
Afin de boucher quelques ornières, des agriculteurs ont déposé de jolis cailloux "récoltés" dans leurs champs!
Quelques passages encore bien humides malgré la sécheresse ambiante et, me rapprochant de la Chesnaie, j'arrive en vue de MES cerisiers sauvages.
Un arrêt est indispensable, d'autant plus que les guignes sont maintenant bien mûres!
L'estomac bien lesté et les mains bien rouges, je reprends le guidon pour cheminer tantôt à l'ombre, tantôt en plein soleil.
C'est dans ces endroits exposés à la chaleur que je rencontre des volées de moucherons, sans doute attirés par les crottins que des chevaux ont abandonnés lors de la récente sortie organisée par l'association "Les chevaux du Montaigu".
http://www.chevalvert53.com/les-acteurs/reseau-associatif/les-chevaux-du-montaigu/
Mieux vaut alors rouler en fermant la bouche.
Par contre, il est impossible de se boucher les narines... Ce qui aurait permis de se protéger contre les odeurs d'urine de ces mêmes équidés!
Contournement du Montaigu par la droite... Mais aujourd'hui, je ne vais pas effectuer l'ascension! Je préfère m'engouffrer dans le chemin qui me conduira au carrefour des Pommiers.
A peine ai-je effectué une cinquantaine de mètres, mon dérailleur se bloque littéralement: une grosse touffe d'herbe sèche a tout enveloppé, faisant même sauter la chaîne.
J'enfile les gants de travail qui se trouvent dans ma sacoche de selle, et je parviens -non sans peine- à solutionner le problème.
Réparation effectuée, je musarde à l'ombre, tout en fermant la bouche, vous savez maintenant pourquoi.
Croisement avec la route qui descend vers Sainte Gemmes, le fameux carrefour des Pommiers ou de la Godmerrerie... pour effectuer 20 mètres, et retrouver des cerisiers sauvages.
Cueillette sans même descendre du vélo!
Lorsque je repars, je retrouve très rapidement un autre passage très gadouilleux.
Un peu plus loin, on se demande si l'automne ne se pointe pas avec un peu d'avance tant le chemin est encombré de feuilles mortes.
Mais il convient de ne pas regarder trop vers le sol! Ce serait oublier les traîtresses orties ou les mordantes épines qui ne manquent pas d'agresser les avant-bras!
Sur la gauche, le panorama s'élargit, et j'arrive en vue de la Colouzière où deux chevaux paissent calmement.
Descente du petit chemin qui file vers la Beslière.
Le ruisselet babille sur ma droite.
De fortes odeurs de bois me parviennent:
- bois mort, à la senteur âcre,
- bois fraîchement scié, aux parfums plus suaves...
Et odeur d'huile grillée que prodigue un tracteur tirant une lourde remorque!
Un peu plus bas, alors que j'ai dépassé la Beslière, les chatons des châtaigniers embaument l'atmosphère avec des accents de miel.
Jolies perspectives sur la plaine de Bais et le château de Montesson que je retouve cette fois vu d'en-haut.
Virage à droite et descente vers Bais.
Mais la pancarte se sent vraiment très mal!
Un peu plus bas, je m'offre un tour du plan d'eau.
Et après avoir suivi dans le bourg une file d'enfants cyclistes portant casque et gilet fluo, je tourne à gauche rue de Oy-Mittelberg afin de regagner mes pénates.
J'ai un peu plus de 20 km au compteur... dans un temps qui n'a rien d'exceptionnel.
Mais le tout étant de se faire plaisir, n'est-ce pas?
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Le schéma détaillé de mon circuit du jour:
http://www.visugpx.com/?i=1374064055
Ou bien la carte simplifiée:
Pédaler ou filmer? Pédaler ET filmer!
Cela faisait déjà un certain temps que l'idée me trottait derrière la tête:
pouvoir mettre en oeuvre très rapidement un appareil photo et/ou vidéo lors de mes virées à vélo.
Vous me direz que les petites caméras que je fixe sur mes modèles réduits auraient pu faire l'affaire... mais on ne sait pas ce qu'on cadre, et leur mise en route nécessite de s'arrêter, appuyer sur un premier bouton, attndre les 3 clignotements de la LED, rappuyer... bref, pas top!
Un appareil numérique ordinaire est bien plus souple en pareil cas!
Mais il devient nécessaire de ne plus le trimballer dans une sacoche.
D'où la solution "on fixe sur le guidon".
Je me suis donc inspiré d'un système très courant utilisé pour les GPS et autres appareils mobiles...
Et voilà ce que ça donne:
L'appareil est vissé sur une lamelle composée d'aluminium et de PVC elle-même solidaire de la pièce noire équipée de rainures (Contreplaqué peint).
J'ai opté pour un vis en nylon (diamètre 6mm) susceptible de faire fusible en cas de choc... faut penser à une gamelle possible!
Le tout est enquillé à force dans un sytème de glissières + ergots.
C'est très facilement démontable, et cela permet de retirer l'ensemble du guidon pour cadrer "à l'oeil" si besoin est.
Quand j'ai eu terminé ma bidouile, je suis allé au Montaigu.
Via Hambers, La Chesnaie, puis carrefour des Pommiers, et enfin la chapelle St Michel.
De là-haut, j'ai contemplé le paysage.
Puis je me suis lancé dans une aventure un peu folle: utiliser la piste de descente qu'empruntent habituellement des Vététistes chevronnés!
C'est à dire descendre par des voies pas vraiment raisonnables pour "un jeune homme" comme moi!
Mais on a le droit d'être un peu fou, n'est-ce pas?
Même si mes avant-bras portent maintenant de "jolies" griffures dues aux ronces qui jalonnaient une partie du parcours!
Et puis tendez attentivment l'oreille...
Vous "verrez" que les oiseaux m'ont offert une bien belle aubade!
Rien que pour ça...
Si vous souhaitez visualiser le parcours:
Le "descente aux enfers" entre les fougères et les ronces commence au km 9.4
Feu d'artifice
Que je vous raconte...
Nous sommes au matin du 14 juillet.
C'est dimanche.
L'air est encore calme, la fraîcheur bienfaisante. Mais cela ne durera pas.
Je suis tranquillement installé sur mon balcon.
Solitaire.
Les seuls "bruits" qui me parviennent sont ceux d'un petit coq qui s'égosille d'une voix criarde.
Puis le roucoulement de quelques tourterelles.
Sur mon toit, des passereaux pépient gentiment.
Au loin, une machine ahane en bottelant du foin.
Sur ma gauche, le cerisier des voisins, pas encore squatté par les merles.
Mes voisins? Ils sont partis en vacances et nous ont confié les clefs.
"Faites comme chez vous..." avaient-ils dit.
C'est pourquoi je décide d'aller entamer mon petit-déjeuner directement sur l'arbre.
Au vu de la brume qui monte doucement du sol, je me dis que l'appareil photo devrait sans doute m'accompagner.
Lui qui me suit presque partout, il a aussi le droit d'être de la fête!
Je le visse sur son support.
Mais juste au moment où j'arrive sous le crisier et que je m'apprête à déposer le trépied au sol...
Vroum!
Je vois débouler deux écureuils qui, tels une tornade, me passent littéralement entre les jambes!
J'en tremble encore.
Je change alors de stratégie. Les cerises attendront!
Je m'approche prudemment de la haie dans laquelle ils se sont réfugiés, et j'ai la surprise d'en découvrir un, arrêté à mi-tronc. Il me regarde, tourne la tête, et finit tout de même pas disparaître dans le feuillage!
J'ai eu la chance de prendre quelques clichés... zoom x3... un peu juste, mais on fera avec.
Remis de ma surprise, je m'installe alors sous l'arbre, et je cueille des fruits très frais. Que je prends le temps de déguster.
N'avez-vous jamais remarqué que c'est bien meilleur quand on se sert soi-même!!!
Puis, ayant suffisamment joué les merles pilleurs de cerises, je contourne la maison pour me rendre aux framboisiers.
Là encore, c'est directement du producteur au consommateur!
L'estomac un peu lesté après avoir effectué une modeste cueillette, je retourne chez moi afin d'y prendre maintenant un mug de thé.
Mais dans la mesure où je suis accompagné de mon fidèle numérique, je ne peux m'empêcher de compléter mon feu d'artifice par quelques autres clichés.
Près des chèvrefeuilles, l'air encore humide exalte leurs douces senteurs.
Vexées sans doute de ne pas participer à la fête, les roses tentent, elles aussi, de conquérir l'espace olfactif.
Même la pelouse a revêtu ses plus beaux atours...
Avec la complicité de la rosée ayant emperlé les toiles des petites araignées qui la peuplent!
Curieux matin de 14 juillet qui débute vraiment comme une fête!
A cet instant précis, je me dis très naïvement(?) que j'ai bien de la chance de vivre dans un tel pays de Cocagne.
Avec le spectacle "son et lumière" offert par un feu d'artifice qui s'exécute en plein jour.
Dès lors, une citation va me trotter dans la tête, toute la journée sans doute:
"Carpe diem"...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carpe_diem
Anis del mono
Que je vous raconte!
Pris d'une soudaine envie de rangement dans ma cave, j'ai commencé à fouiner, à trier... Quand je suis tombé sur deux bouteilles.
La pause café. José-Bernardino Duarté (coiffé d'un béret), Miguel Oltra (beau-père de mon oncle Gaby), puis mon cousin Jean-Louis. Et dans l'angle gauche: mon cousin Pascal
De gauche à droite, Miguel Oltra, son épouse Marie-Louise, ma grand-mère bisaïeule Encarnacion au visage à demi-caché par la bouteille "Anis del Mono"), moi(!), Antonia et mon cousin Michel Duarté.
* cordial: (nom masculin) Petit verre d'alcool.
Les guignes du Montaigu
Ce n'est qu'en ce début juillet que j'ai eu vraiment l'impression d'être entré dans "le temps des vacances".
Celui où l'on peut prendre son petit déjeuner sur la terrase, à la fraîche...
Celui où les oiseaux chantent à tue-tête...
Celui où il est préférable d'aller randonner le matin...
C'est pourquoi dès 8h30, j'ai commencé à préparer mon barda afin d'attaquer le Montaigu à pied.
Direction la côte de La Beslière, pour me rendre compte que mon smartphone s'est arrêté de fonctionner! J'ai dû malencontreusement appuyer sur le bouton d'arrêt.
Je le remets en route... afin qu'il enregistre le parcours.
Ce qui donnera au final:
http://www.visugpx.com/?i=1373282714
ou très détaillé:
http://www.visugpx.com/?i=1373282714&ign&big
Un coup d'oeil vers le panorama, et je bifurque à gauche, où la route s'élève gentiment.
Je pénètre dans le petit chemin sur la gauche duquel sautille un ruisselet.
A la Colouzière, le chien des occupants anglais aboie pour signaler ma présence.
Après un cheminement bien à l'ombre, je parviens en vue du carrefour des Pommiers.
J'y rencontre mes premières guignes, que je peux atteindre grâce à mon pied photo!
Un peu plus loin, je croise le circuit "Etiveau", et les résineux exhalent une forte odeur exarcerbée par la chaleur naissante.
Puis d'autres petits cerisiers sauvages.
A chaque fois, je fais le plein... et mes doigts commencent à poisser sérieusement!
Sur ma gauche se déroule la plaine d'Evron.
Dans mes écouteurs, le concerto pour alto de Dvorak.
http://www.youtube.com/watch?v=mL_kU47IYvY
Je sors du chemin et je bifurque à droite pour parvenir au parking du Montaigu.
Le goudron commence à marquer sa présence olfactive...
Un banc, une halte, un peu d'eau pour se désaltérer. Une photo.
Là encore, je profite du paysage qui s'étend à mes pieds.
Et puis je grimpe vers la chapelle.
Avec des digitales qui me saluent gentiment, peut-être parce que le vent les y oblige!
Quelques minutes de repos à l'ombre, et je plonge dans la descente habituellement utilisée par les VéTéTistes, où j'ai du mal à me frayer un chemin parmi les ronces et les fougères.
Dans mes écouteurs, France Musique diffuse Till l'Espiègle!
http://www.youtube.com/watch?v=izu_2E3LwzM
Tout en souriant au côté "Espiègle" de ma petite aventure, je n'ai qu'à tendre la main pour atteindre les "cerisettes" qui bordent le sentier!
Je débouche enfin sur la route qui fait le tour de la butte, et j'emprunte le boviduc qui me conduira vers la Chesnaie.
Sur ma droite, des vaches, que j'ai senties bien avant de les apercevoir.
Puis de fortes odeurs d'ensilage se mêlent au doux parfum des sureaux et des aubépines...
Quand enfin je parviens à l'endroit que j'attendais avec impatience.
Parce que à quelques dizaines de mètres après la Chesnaie, je sais que je vais longer une haie où abondent les cerisiers sauvages.
C'est une véritable cure qui s'offre à moi!
Lorsque je reprends la marche, je longe un pré dans lequel fane un tracteur qui soulève un léger nuage de poussière
Le foin est "à la galette".
Il dégage une agréable odeur qui me rappelle nos jeux de gamins dans les paillers.
Et par instants autour de moi, une véritable nuée d'insectes en tous genres, jusqu'à ce que je croise...
Le chemin complètement défoncé me rappelle qu'au moins une fois j'ai dû faire demi-tour avec mon VTT, tant il ressemblait davantage à un bourbier qu'à un sentier praticable.
Carrefour de la Louvetière. Virage à droite vers le hameau de Marche.
J'ai retrouvé le vent: pleine face.
Un héron au vol lourd décolle du champ voisin.
Les maïs me semblent ridiculement peu développés. La faute à une météo précédemment fort défavorable!
Puis j'arrive au château de Montesson.
Entrée dans le bourg de Bais.
Avec l'entêtante odeur des troënes qui se mêle à celle du goudron frais que viennent d'appliquer des ouvriers de la voirie.
Lavoir de la rue Henri Quentin, et le gazouillis de la rivière Aron.
L'église sous le porche duquel je peux admirer un nid d'hirondelles qui effectuent un incessant ballet.
Rue de Oy Mittelberg et ses trémières. MES trémières?
Et retour au bercail.
En comptabilisant ce que m'a bouffé le GPS au début du parcours, je totalise une douzaine de km.
Mais déjà la chaleur se montre (trop) présente.
Je sais très bien où je vais passer l'après-midi: terré dans mon sous-sol, où je rédige(rai) ce compte-rendu.
En pensant aux jolies petites cerises, les guignes du Montaigu!
------------------------------ Schéma du parcours-------------------------------
Les buses et les couleuvres
Je me rendais gentiment au Montaigu pour faire voler un planeur quand, juste avant de basculer dans la descente du Val-Auray, j'aperçois un rapace sur le bord gauche de la route.
Il a les pattes dans l'herbe de la berme, et semble ne pas vouloir quitter les lieux. J'arrête alors ma voiture un peu plus bas sur la droite, et au moment où je plonge la main dans le vide-poche pour en extraire mon appareil photo, je vois l'oiseau qui commence à battre des ailes...
Mais le décollage semble être particulièrement difficile... et soudain...
Mais oui!
Dans les serres de l'oiseau, un reptile, qui pendouille en gigotant.
Surchargé par sa proie, et afin d'acquérir un peu de vitesse, l'oiseau a effectué sa manoeuvre dans la descente de la route.
Mais si vous avez déjà observé un décollage de buse même "à vide", vous comprendrez que l'emport d'une charge complique encore la chose.
C'est pourquoi ses congénères préfèrent se poster sur un piquet d'où l'envol sera facilité. Voir les abords des autoroutes en particulier, où les buses semblent monter la garde!
Mais le vol n'aura duré qu'une cinquantaine de mètres avant que mon rapace ne choisisse de se poser sur les basses branches d'un arbre, lui-même niché au sein d'une haie touffue.
J'ai alors le temps de saisir mon numérique... mais le zoom "un peu court" et le camouflage de la verdure ne me permettent pas d'effectuer un cliché potable...
Je repars alors vers mon site de vol... où le planeur va taquiner les nombreuses ascendances présentes.
Trois quarts d'heure plus tard, je poursuis ma route et je remonte vers le parking du Montaigu, côté Sud.
Et là?
Surprise!
Est-ce le même oiseau et la même couleuvre?
Toujours est-il que je vois passer en vol un assemblage identique à celui observé près du Val-Auray.
Là encore, je n'aurai pas le temps de me saisir du numérique!
D'autres ont eu davantage de chance que moi:
http://www.oiseaux.creationsnature.com/71.html
Mais deux fois le même spectacle en si peu de temps, avouez que c'est assez exceptionnel...