vtt
cyclosportive-babybel
Samedi 27 avril.
C'est la première journée de la cyclosportive Babybel... mais la météo n'est guère clémente.
Je me suis posté du côté de la Pagerie... sous le mont Rochard.
Et j'ai ainsi pu voir quelques courageux qui n'avaient pas craint d'affronter les éléments.
Mais vu l'état des participants... je me dis qu'ils ont dû trouver des chemins très gras.
L'un d'eux m'a pourtant adressé un vigoureux "Salut Bernard!" Qui était-ce?
Sûrement une connaissance... David? Dominique? Erick??? S'il se reconnaît...
Une journée bien remplie
Ce matin, je m'apprêtais à partir vers le modélodrome de Doucé quand...
...je découvre cinq nouvelles caches parues sur Montsûrs.
Rapide changement d'objectif.
J'attaque le chemin par la n°5.
Sur la 4... malgré le spoiler, je ne trouve rien...
J'enchaîne ensuite 3, 2 et 1.
Et je décide de revenir sur ma tentative avortée. Signalée d'un DNF.
Il n'en fallait pas davantage pour que notre sérial poseur me téléphone:
"Ah tu devrais pouvoir la trouver...
- Ben non, il doit me manquer quelques bons cm..."
L'échange se poursuit jusqu'à ce que enfin, me hissant comme je peux sur des bouts de branchages, j'aperçoive la fameuse boîte.
Que je déloge... Ce qui me permettra de signer mon 5ème First To Find de la matinée.
Merci Yannick!
Mais je n'oublie pas que j'étais parti pour faire voler mes p'tits z'avions.
Doucé Airport. Les contrôleurs du ciel me donnent le feu vert.
Décollage et que vois-je tout là-haut?
Si on dit qu'une hirondelle ne fait pas le printemps, on peut sans doute affirmer qu'un paquet d'hirondelles ça fait le balisage d'une ascendance!
Et je n'ai pas été déçu.
Mon élégant Sky Surfer grimpait comme un malade.
J'ai arrêté les frais lorsque la télémétrie a dépassé les 170 mètres/sol. Pas bien gros mon oiseau à cette altitude.
Je l'ai donc fait redescendre avec loopings, tonneaux... passage très bas en vol dos...
Et je l'ai renvoyé dans l'ascenseur, pour une nouvelle grimpette.
Le jeu aurait pu ainsi durer un certain temps... mais il me fallait rentrer à l'heure pour le déjeuner.
Merci aux hirondelles, les premières que je vois cette année.
Egalement merci au coucou qui scandait au loin son monotone slogan. (J'avais quelques sous dans ma poche... Dicton: "Quand on entend chanter le coucou pour la première fois de l'année, si l'on a de l'argent sur soi, on en aura toute l'année"... ")
Début d'après-midi... On m'apporte un PC portable à bout de souffle.
Je vire son disque dur que je remplace par un SDD. Installation de windows 10... Et quand tout est ok, on redémarre la machine, avec apparition de l'écran d'accueil en 10 secondes...
Et comme le temps a l'air de se maintenir, je pars avec mon VTT, direction le Montaigu. Descente vers Hambers. Flânerie dans le parc du centre Les Bleuets... pour apercevoir mon pneu avant qui de dégonfle à vue d'oeil.
C'est le moment de sortir la petite pompe arrimée sur la fourche avant... Et ça repart.
Comme cela a l'air de tenir, j'en profite pour faire un tour du plan d'eau local, dont le niveau baisse de façon importante.
Et retour à la base, pour me rendre compte qu'une nouvelle fois, mon pneu avant...
Je m'arrête alors chez mon voisin Dominique, spécialiste es-VTT, qui accepte de se pencher sur mon cas, et qui découvre...
Deux magnifiques épines, que le liquide "anti-crevaison" intégré dans la chambre a bien du mal à domestiquer.
Démontage. Et deux rustines plus tard, mon VTT retrouve sa roue avant qui semble accepter de conserver son gonflage...
Je retiens toutefois le conseil qui m'a été délivré: "Remets du liquide dans ta chambre à air... ça ne pourra pas lui faire de mal..."
Voici donc le compte-rendu de ma journée!
Bien remplie, n'est-ce pas?
Quand je ré-enfourche mon VTTe
Ne sommes-nous pas début 2024? Mais comme la météo ne m'a pas semblé clémente, j'ai attendu des conditions plus propices pour ré-enfourcher mon fier coursier.
A propos de ré-enfourcher... Je m'amuse de voir fleurir ce préfixe re ou ré... Tout autant que Damon Mayaffre cité dans le quotidien Ouest-France.
Je suis donc parti en direction de l'ouest... et avant le Bois du Tay je tourne à gauche vers Hambers. Vent dans le dos , ça va bien!
Le coquet plan d'eau est fortement agité mais, malgré les températures négatives de ces derniers jours, pas gelé...
Un peu plus loin, j'avise une voiture qui s'arrête devant les conteneurs; un homme en sort avec un sac poubelle... et remonte presque aussitôt dans son véhicule sans avoir pu se débarrasser de ses déchets. Ben ça y est, il faut nécessairement utiliser son badge. Ce que ne possédait apparemment pas cet homme.
Et si je filais vers le Montaigu? Tant qu'on se trouve dans un chemin creux, on est à l'abri.
Mais arrivé au sommet, je n'ai d'autre solution que de me planquer du côté de la porte latérale côté Sud pour espérer me protéger de la bise.
Re-descente... virage à gauche direction le Carrefour des Pommiers.
Parfois, les pneus "croustillent" sur un sol gelé et dur.
A d'autres endroits, je me retrouve devant de profondes ornières très molles, m'obligeant à mettre pied à terre.
Et puis... sur ma droite, je constate avec regret l'abattage de très nombreux arbres, ce qui fait perdre à ce joli chemin son appellation "chemin creux"...
Un peu plus loin, arrêt pour se désaltérer, devant une touffe de houx aux boules bien rouges.
Je poursuis ma route jusqu'à un carrefour... dont une pancarte rappelle le proche atelier de Nicolas Mareau et de sa compagne.
https://www.viviane-michel-art.fr/portfolio/objets-dartistes/
Je m'engoufre alors vers la Beslière, au guidon d'un vélo magnifiquement(?) crotté... tout en espérant que la force centrifuge effectue un peu le ménage.
Lorsque je débouche du chemin, je prends le vent pleine bille. Ce qui ne m'empêchera de réaliser quelques clichés, avec le château de Montesson, lové dans un creux de relief.
Ayant atteint le bourg de Bais, je bifurque vers le plan d'eau, pour observer à quel point l'abattage des peupliers et la "tonte" des palmes offrent une perspective à laquelle nous n'étions pas habitués.
Je n'aurai cependant pas l'opportunité de faire le tour, car je suis bloqué par un magma de boue m'obligeant à rebrousser chemin.
Retour à la case départ, avec 18.800km au compteur.
Petit début, certes, mais il est nécessaire de remettre progressivement en route ma vieille mécanique, qui approche des 4 fois 20 ans!
On fera mieux une prochaine fois...
La Transcoëvrons à Mézangers le dimanche 1er octobre 2023
J'étais parti pour faire voler mes modèles réduits sur la route "d'en bas"
Mais le vent de Sud passant par dessus la colline générait de joyeuses turbulences là où je me trouvais.
J'ai donc abrégé ma séance, et je me suis rendu à l'habituel point de ravitaillement tenu par des bénévoles.
J'ai d'ailleurs pu rencontrer quelques têtes connues, anciens élèves ou pas...
Dont un ex participant du Paris Brest Paris, qui trouvait que la boucle de 70 km c'était presque un jeu d'enfant! Ben voyons...
D'autres semblaient trouver que, quand même...
J'ai aussi pu apercevoir de nombreux VTT à assistance électrique. Il n'y avait pas lieu de s'en offusquer puisqu'il ne s'agissait pas d'une compétition.
Le stand de ravitaillement a connu une très belle affluence, puisque situé à la croisée de différents circuits.
J'ai également pu échanger avec des marcheuses qui avaient opté pour la bouclez de 15km; ces dernières me faisant part de leur satisfaction grâce aux chemins fort bien entretenus et très plaisants
VTT vraiment tous terrains
La météo annonçait des températures caniculaires pour l'après-midi.
C'est la raison pour laquelle j'ai préféré enfourcher mon cheval mécanique en matinée.
Je suis donc parti en direction de Champgenêteux, puis à droite vers Trans.
Peu après le lieudit "le Carrefour", en bifurquant sur la droite je me retrouve dans un chemin creux très ombragé.
Juste avant le Vaublin, je tombe sur "une mine" de mûres... mûres à souhait. Le simple fait de vouloir en cueillir une fait tomber les autres. J'ai donc tenu précautionneusement la branche avec la main gauche tout en grappillant avec la main droite.
Sauf qu'après, il m'était difficile de lâcher le guidon, tellement ça poissait!
Sortie sur la route que j'avais empruntée au départ, remontée jusqu'au chemin de Jauneau, et à gauche dans le chemin creux qui conduit au hameau de La Roche.
La suite est une longue descente à l'ombre, pour sortir près de la supérette Carrefour Contact.
Tiens, et si j'allais voir où en sont les travaux de réaménagement de l'Aron?
A un moment, je me suis trouvé (presque) bloqué entre la station d'épuration et les établissements Barbier Charpente! Mais quelqu'un avait eu la très bonne idée de jeter une passerelle de fortune au-dessus du cours d'eau.
Ayant ainsi franchi mon "Rubicon", j'ai été contraint de suivre l'ancien lit jusqu'au château de Montesson, sur un terrain bosselé par les engins de chantier, puis, ayant retrouvé la route qui mène à Hambers, j'ai pu reprendre calmement et sans secousses le chemin du retour.
Au final, je suis rentré à la maison un peu avant midi, avec environ 23 km au compteur.
Bois du Tay et Montaigu à VTTe
Il faisait chaud... et paradoxalement,, je me suis dit que sur mon vélo, j'aurai le vent relatif pour me rafraîchir. Surtout en empruntant les chemins creux ombragés ou les sous-bois.
J'ai commencé par la ruelle de La Chapelle, qui grimpe vers les Batailles... Puis à gauche vers la Chauvière... le Vaublin... Direction Champgenêteux pour bifurquer à gauche vers Jauneau.
Longue descente qui conduit à l'Hôtellerie, pour viser le bois du Tay...
De là, je pointe la roue avant en direction d'Hambers, et son charmant plan d'eau.
S'offre à moi l'option "Montaigu" via La Chesnaie. A l'ombre...
Mais les récentes pluies ont laissé de magnifiques flaques qu'il me faudra franchir prudemment au risque de m'envaser.
Malgré ces petits inconvénients, je parviens tranquillement tout en haut du Montaigu, devant la chapelle dédiée à Saint Michel.
Un peu téméraire (était-ce bien raisonnable?) je choisis alors de redescendre par la piste "hot", avec ses virages relevés comme sur les vélodromes...
La pente est parfois si raide que, debout sur les freins, roue arrière bloquée, ça descend quand même. On croirait piloter sur du verglas...
Direction ensuite le Carrefour des Pommiers, et dans cette portion, ce sera nettement plus calme, même si un arbre obstrue partiellement le passage.
Ah, si... le chemin est parfois si étroit et encaissé, qu'il faut penser à mettre les pédales à l'horizontale. Il m'est en effet arrivé de taper le rebord du talus, et je me demande encore comment j'ai fait pour ne pas être désarçonné!
A d'autres moments, je me suis fait griffer par les satanées ronces qui descendent du plafond... Douloureux et fort désabgréable!
Ayant croisé un couple de randonneurs, un peu plus loin je trouve un magnifique champignon... Bolet..
Je débouche enfin à la Beslière, d'où je peux apercevoir le bourg de Bais qui semble assommé par la chaleur ambiante.
Retour à la maison avec 25.330km au compteur. Très satisfait de ma sortie, composée à 75% de chemins non goudronnés.
Et oui! Je retrouve petit à petit mes sensations, je reprends confiance en moi, et je pense pouvoir à nouveau envisager de faire des escapades d'environ 30km.
Mais allons-y patiemment! Rien ne sert de griller les étapes.
Vélorail VTT et géocaching
Dans la mesure où actuellement je recherche des parcours peu pentus, j'ai lorgné la voie verte située du côté d'Ambrières les vallées.
Avec une petite idée derrière la tête, mais vous verrez.
Comme à mon habitude j'installe mon destrier sur la boule de mon Scénic, et je demande à Waze de me conduire vers un parking adéquat... contigu à cette ancienne voie ferrée.
Je suis à moins de 50 mètres de la cache GCABCA1. Vous comprenez maintenant?
Cette fameuse cache pour laquelle il fallait décrypter une énigme à partir de l'image ci-dessous:
Décodage que j'avais pu réussir grâce à l'aide appuyée d'un autre géoacacheur (il se reconnaîtra)
Mais arrivé sur place, j'adresse un SMS à dathelo, auteur de cette cache diabolique, qui me répond:
"Bonjour,
Rien d'insurmontable, il faut juste lever un peu la jambe pour monter dans l'arbre, puis à tendre le bras.
Par contre, il vaut mieux passer par le champ, c'est un peu plus accessible, à moins que les orties aient disparu.
Bon courage et bonne sortie.
Géocordialement"
Sauf que, la boîte, je la vois... mais je ne peux grimper.
Je me dis alors: "Mon vieux Bernard, il y a du passage sur cette voie verte, attends un peu..." Il ne me faudra pas plus de cinq minutes pour qu'arrive à pied un couple accompagné d'une adolescente. J'engage le dialogue:
" Bonjour à vous... Puis-je vous demander un petit service?
- Oh, mais c'est c'est dans nos cordes, ce sera avec plaisir!"
J'explique alors, géocaching, boîte dans l'arbre...
Dois-je vous dire que le monsieur et la dame se sont presque chamaillés pour savoir qui grimperait, mais c'est lui qui s'est fait une joie d'aller cueillir la boîte, de me la confier. Et c'est avec une profonde satisfaction que j'ai pu apposer mon pseudo sur le logbook. Je crois néanmoins qu'ils étaient tous les 3 aussi heureux que moi!
Après quoi, j'ai repris mon VTT afin de me rendre vers la cache "Un copain pour Médor" GC9ZX9K
Pas trop de problème pour dénicher... la niche du toutou!
N'ayant plus d'autres caches à trouver dans le coin, j'avais donc accompli mes objectifs géocaching. C'est pourquoi j'ai poursuivi ma route en direction de Saint Loup du Gast, petite cité célèbre par son vélo-rail.
Là, j'ai pointé le nez vers le Nord. J'ai franchi le viaduc de la Rosserie sur la Mayenne...
Et j'ai pédalé vent de face jusqu'à ce que j'atteigne le terminus de cette voie verte, à la limite entre la Mayenne et l'Orne.
Et là encore, j'ai été accueilli chaleureusement... La propriétaire de cette ex-maison "garde-barrière" m'expliquant avec force détails l'histoire de sa demeure, jusqu'à me dre: "Venez plutôt à l'intérieur, ce sera plus facile pour moi de vous expliquer tous les travaux que nous avons faits!" Merci pour la visite!
Mais moi de zyeuter avec envie le reste de clafoutis aux prunes qui trônait sur la table de la terrasse. Ah, que j'en aurais volontiers dégusté un morceau...
Ayant cependant atteint le but que je m'étais fixé, je suis reparti vers le Sud pour retrouver mon véhicule près de la gare d'Ambrières.
Et pendant que je réinstallais mon VTT sur la voiture, j'ai vu descendre quelques cyclistes dont l'un des membres m'a demandé s'il était possible de rejoindre le camping... Consultation de la carte de mon smartphone. Brève conversation, au cours de laquelle on me dit que le petit groupe a suivi la Vélofrancette au départ d'Angers...
Voilà pour aujourd'hui.
Une fois encore, j'ai trouvé matière à raconter!
Et ça aussi j'adore...
PS: ayant publié cette histoire accessible également via ma page facebook, j'ai reçu quelques commentaires... dont je vous fais grâce...
Et j'ai eu envie de répondre ce qui suit:
J'ai toujours pensé que si on aborde les gens poliment et avec le sourire, c'était gagné. Mes rencontres du jour me remettent en mémoire un souvenir personnel. C'était en 2016, au cours d'un voyage organisé Belgique/Pays-Bas. Alors que je me trouve dans la serre aux orchidées du parc floral de Keukenhof... je suis abordé par un jeune couple d'Asiatiques dont la maman tient un bébé dans ses bras. Le monsieur s'avance vers moi, me tend son smartphone... Malgré la barrière de la langue, je comprends aisément qu'il souhaite que je les photographie. Ce que je fais avec grand plaisir.
Après quoi, l'un des membres du groupe auquel j'appartiens me lance sur le ton de la boutade:
"Dis-donc! C'est pas la première fois au cours de ce voyage qu'on te sollicite, toi. Et pourquoi jamais nous?"
Ben j'vous l'demande!!!
Quand je débarque... au plan d'eau de Bais!
Mardi 6 juin...2023 Anniversaire du Débarquement en Normandie. Il paraît que la météo était très différente de celle dont j'ai pu bénéficier aujourd'hui.
J'ai donc enfourché mon VTT électrique pour effectuer une boucle dans le sens anti-horaire. (Conter Clock Wise (ccw) en "français dans le texte"!)
Direction l'Hôtellerie, la Marchandière, pour attraper la voie verte près de la Chapelle au Riboul. On roule la plupart du temps à l'ombre, et malgré la chaleur ambiante, je supporte allègrement mon coupe-vent, bien utile avec cette bise de Nord-Est.
Sortie du boyau vert juste à l'entrée de Marcillé la Ville, pour filer ensuite vers Grazay.
Et au milieu du Bois de La Guesnerie, je prends carrément à droite.
Ce chemin me conduira près du Temple romain de Jublains.
C'est là que je vais deviser avec une Romaine! Enfin, presque... Il s'agissait en fait d'une prof d'histoire, habillée comme les dames de l'époque. Elle supervise le travail d'un certain nombre d'élèves de 6ème qui doivent mener une enquête sur le terrain, avec passages obligés à certains endroits afin de relever les renseignements nécessaires.
Je la quitte pour aller saluer mon copain le soldat en tôle qui se trouve tout près du Musée... Obligé!
Puis je m'en vais du côté d'Hambers, où je m'accorde une petite halte "boisson fraîche" près du plan d'eau. Bien fréquenté par des pêcheurs et quelques camping-caristes, très heureux de stationner loin des foules!
Mon périple se poursuit jusqu'au château de Montesson, où l'on peut admirer les carpes venues en surface afin de "respirer" de l'air frais.
Et puis au moment ou je m'offre mon traditionnel tour du plan d'eau de Bais... j'en profite pour prendre en photo les 3 documents affichés.
Très instructifs, ils concernent les importants travaux à venir...
C'est la raison pour laquelle le plan d'eau a été vidé... la vase a eu le temps de sécher gentiment. Après quoi il sera curé, ses rives seront stabilisées, et l'Aron le contournera désormais par la droite.
J'ai ainsi bouclé ma virée avec 35,670 km au compteur, le tout en 2h 13 min.
Ce n'est certes pas un exploit. Mais comme le dit judicieusement mon toubib:
"Tant que vous pouvez pédaler, ça vaut tous les médocs du monde!"
Et là, je pense qu'il a amplement raison!
Salaud de vent!
Vulgaire, me direz-vous!
Peut-être, mais pour une reprise de mon VTT après une si longue pause, je ne m'attendais pas à me faire "contrer" aussi férocement par la bise (c'est pas forcément le verbe que j'aurais eu envie d'écrire...)
Bref... Dans la mesure où le ciel semblait se montrer clément, j'ai enfourché ma bécane, et je suis parti pour un tour qui m'est familier.
Escalade de la côte du Rochard... Et j'apprécié d'être au portant comme disent les voileux.
Descente vers Sainte Gemmes le Robert où je franchis le radar automatique à 44 km/h.
Sortie du village, pause boisson, et je me "musse" sur la voie verte en direction de Mézangers.
Peu avant le village, je vais croiser un important groupes d'élèves à vélo. Un peu plus loin, deux voitures d'assistance arrêtées sur le bord de la route arborent des affichettes.. Il me sera donc possible de comprendre que les enfants viennent de l'école Jean Monnet, qu'ils sont partis du Bois du Tay et qu'ils regagnent Evron
Toujours est-il que cette partie du circuit est fort plaisante... mais en arrivant au plan d'eau de Gué de Selle, je commence à déchanter. Plus je resserre ma boucle vers la droite, plus le vent me prend pleine face... Regardez le clapot, et vous comprendrez que Eole était bien présent.
Dès lors, mon objectif principal sera d'emprunter des chemins dont les haies pourront constituer une pare-vent... Tout comme ici...
Passage devant le Poney Club, puis le manoir de la Grande Coudrière, Chellé... Avec un vent de plus en plus contrariant.
C'est alors que je tourne à droite, direction le Montaigu. Je sais, ça grimpe, mais il me sera possible de pédaler à l'abri...
Lorsque je débouche au sommet de la colline... je me réfugie près de la porte latérale de la chapelle, où je peux me désaltérer paisiblement.
Et admirant le paysage qui s'offre à moi, je me dis que ne me trouvant pas sur la commune de Champgenêteux mais sur celle d'Hambers, j'ai devant moi un champ genêteux!
La fin du circuit comprend de nombreuses descentes, qui me font accepter moins difficilement l'hostilité venant du Nord-Est.
Un traditionnel tour du plan d'eau de Bais, arrêt à la boulangerie pour achat de pains au raisin (faut se restaurer après l'effort, non?)
Et je rentre au bercail avec tout de même une bonne réserve d'électrons dans la batterie et 32.740 km au compteur, pour 2 heures 03 minutes de "pédalage". (Dixit Strava!)
A ce propos, accès vers Strava en suivant ce lien:
En conclusion, même si j'ai pris plaisir à faire mon tour, je pense qu'avant de partir pour une prochaine virée, je me montrerai nettement plus méfiant.
J'accepte certaines "bises", mais pas toutes!
La descente VTT du Montaigu, ou les "travailleurs à la chaîne"
Ce dimanche 19 mars 2023, le CA Evronnais organisait une descente VTT sur le Montaigu.
Venus parfois de fort loin, 160 concurrents s'affrontaient en trois manches afin de réaliser le meilleur temps possible. Aux alentours de une minute trente.
Chronométrage électronique.
En raison des récentes pluies, le terrain s'avérait particulièrement gras...
Et on sentait que l'effort à appliquer sur les pédales était important.
Une fois la ligne passée, certains accusaient le coup...
Parfois, c'est la mécanique qui lâchait, et "les travailleurs à la chaîne" se trouvaient en panne, un maillon ayant sauté...
Le préposé au nettoyeur haute-pression était assuré de ne pas être au chômage...
Son appareil était d'ailleurs alimenté par un groupe électrogène fournissant l'énergie nécessaire également à la sono..
Il faut noter qu'une telle organisation demande assurément un nombre important de bénévoles...
Et il est indispensable de faire appel aux sponsors afin de couvrir les nombreux frais engendrés...
Quant au public, il semblait être au rendez-vous... Jamais je n'avais vu autant de véhicules au parking du haut ou sur la route en bas.
Mais lorsqu'on a descendu la côte... ben il faut la remonter! On n'a pas encore installé des télécabines sur le Montaigu, n'est-ce pas? Peut-être qu'un jour...
Toujours est-il que, lorsque tout ce petit monde aura quitté l'endroit redevenu calme, il me sera possible d'utiliser à nouveau ce coin où se situait l'arrivée: c'est de là en effet que je lance mes moto-planeurs quand le vent est orienté Nord-Ouest...
Ce qui était pourtant le cas ce matin!😉
Bonne "descente" à tous!