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Mini caravane
Vue l'autre jour sur le parking du Carrefour contact de Bais.
Tractée par une 4L camionnette blanche et rouge qui ne pouvait passer inaperçue.
Pour laquelle j'apprendrai plus tard qu'elle est équipée d'un surpuissant moteur de... Renault Super 5!...
Mais me voyant tourner autour, le propriétaire m'a fait faire la visite, tout en m'expliquant qu'il avait construit la caravane de ses propres mains, alors qu'il n'y connaissait rien en menuiserie ou tôlerie.
Contreplaqué marine doublé... isolation nickel.
Lit deux places en 140... avec les pieds qui viennent se nicher sous la cuisine.
En effet, toute la partie arrière se soulève et donne accès à une mini-cuisine rudement bien conçue, avec four micro-ondes.
Vous admirerez également l'aspect fleuri du véhicule; qui ne pèse que 350 kg tout équipé.
Ne nécessitant donc pas de carte grise...

Mais dans le domaine du monde réducté, je n'avais encore rien vu!
Parce que hier, via Facebook, je découvre encore plus petit.
Une mini, que dis-je? Une micro-caravane que l'on peut atteler à... un vélo!

Y'a quand même un truc qui me gratte la cervelle:
Parce que je n'ai pas trouvé le poids total roulant de ce micro véhicule, et que j'ai peine à imaginer ce que doit donner la traction avec un vent de face!
Déjà que seul sur un vélo, c'est bigrement gênant...
Et en tant que caravanier de longue date, je sais qu'il vaut mieux tracter avec le vent "dans le cul"... Le conducteur et la consommation en carburant apprécient!
Mais bon, la découverte de ce mini-monde valait bien un billet d'humeur, n'est-ce pas?
Et puis si vous encore vous divertir:
http://weburbanist.com/2012/10/15/bike-campers-12-mini-mobile-homes-for-nomadic-cyclists/
Septième mois-versaire après la chute
Treize janvier.... 13 août 2016.
Cela fait donc sept mois tout juste que mon cheval à roulettes s'est dérobé devant un obstacle.
Sept mois au cours desquels j'ai parfois tenté de remonter en selle... rarement avec succès.
Mais après avoir effectué quelques tentatives un peu plus fructueuses au début du mois d'août, ce matin, j'ai décidé de tenter ma chance.
Je suis donc parti en direction de l'Hôtellerie, puis les Aulaines, la Guinebaudière...
Virage à gauche en direction du Tay.
A la fontaine, longue pause pour se désaltérer, échanger quelques mots avec un couple qui faisait le plein d'eau, me disant qu'il la trouvait meilleure que la plupart des eaux vendues en bouteilles.
Quelques marmots s'approchent de la fontaine, l'un d'eux me demande comment je m'appelle. (A ce propos, pensez à lire les commentaires, où je vous réserve une petite surprise)
Puis je redémarre direction Hambers.
Nouvel arrêt au plan d'eau de ce charmant village.
Nouveaux échanges avec des camping-caristes fort intéressés par mon vélo "électronique".
Conversation à laquelle se mêle un pêcheur au fort accent belge.
Pêcheur qui s'est installé à Hambers "depouis houit ans"... et qui s'en trouve ravi.
Qui possède un vélo très spécial...avec remorque immatriculée...d'une plaque belge.
Remplissage de mon bidon au robinet des sanitaires.
Et je repars.
La cassante côte de la Bolinière est avalée avec une assistance "normale".
Longue descente vers Marche... savoureuse... sans aucun pédalage...
Avec une rituelle pause au château de Montesson... pour quelques selfies.
Redémarrage, détour par la piscine déjà très fréquentée en cette fin de matinée.
Contour du plan d'eau de Bais.
Et juste au moment d'attaquer la grimpette rue de Oy-Mittelberg, je perds la première barre du graphe de la batterie.
Bilan des courses: un parcours de 20 km effectué sans trop de difficultés.
Et j'en suis très heureux!
Bais-Mer Noire
Dans un lointain article, je vous avais parlé de nos deux pédaleurs émérites qui avaient pointé les roues de leurs engins vers le Cap Nord en 2010,
http://bernardino.over-blog.net/article-cap-nord-un-projet-un-peu-fou-49599750.html
Et en 2016, changement de direction: ils décident de partir cap à l'Est.
http://bernardino.over-blog.net/2016/07/de-bais-vers-la-mer-noire-a-velo.html
Après avoir rencontré des heurs et des mal-heurs... ils sont rentrés à Bais...
La presse s'en est fait l'écho.
Juste un petit regret: que l'on n'ait pas signalé le lien vers le site où Béatrice a déposé son carnet de voyage.
Illustré de nombreuses photos.
Et que l'on peut lire avec gourmandise.
Alors, si le coeur vous en dit, et pour réparer cet oubli, pointez donc votre curseur ici:
Quand je retrouve mon VTT... avec le bonheur en prime!
Ah, sacré VTT!
Lui dont la roue avant s'est sauvagement dérobée sur une plaque de verglas en ce funeste 13 janvier 2016...
Avec pour conséquences un bras endommagé et une situation virant vers une capsulite rétractile.
J'avais pourtant essayé une première fois en février de remonter sur ma bécane...
Mais le déplaisir était vraiment trop grand.
J'avais remis ça en avril... avec une conclusion tout aussi négative.
Ce fichu bras gauche n'étant pas en mesure de suivre le mouvement.
Et depuis, rien... fichtre rien.
Parfois l'envie de remonter en selle... mais...
Alors?
Ben j'ai raté la période des colzas, avec les champs tout jaunes.
J'ai raté les cerises sauvages, dont je me gavais lorsqu'elles s'offraient à moi.
J'ai raté les digitales aux fières hampes.
J'ai raté l'odeur des foins.
J'ai raté...
Et juillet s'achevait. Tranquillement.
Il s'était écoulé environ 6 mois depuis ma chute.
Mais ce matin... je me suis dit que la situation s'était améliorée, et qu'il était peut-être envisageable d'effectuer un test.
Alors j'ai examiné mon VTT, qui porte encore les griffures de sa "gamelle".
J'ai vérifié la pression des pneus.
J'ai repris mon sac à dos dans lequel j'ai enfourné mes ustensiles habituels...
Et puis je suis parti en direction d'Hambers.
Vent de face! C'était bien ma chance.
Mais j'ai puisé dans l'assistance électrique. Un peu plus que d'habitude.
Arrivé à Hambers, je me suis installé à une table du plan d'eau, j'ai admiré, j'ai réhydraté la machine.
Et j'ai tenté l'ascension du Montaigu.
Au parking, j'ai longuement admiré le paysage.
Sans oublier d 'envoyer un selfie à ma fratrie!
Et puis, soyons fou (*)! Je suis monté jusqu'à la chapelle.
Là encore, un petit clic... pour le plaisir!
Longue halte... avec le regard qui porte loin...
Mais il faut songer à redescendre.
Et là, je tente d'emprunter le petit chemin qui passe au pied de la butte.
Dans ce qui ressemble à un boyau de verdure, les chatons de châtaigniers jonchent parfois le sol tout en dégageant une suave odeur de miel...
Dommage que je ne puisse vous transmettre l'odeur de miel...
Mais le revêtement n'est pas assez régulier... et mon bras n'apprécie que moyennement.
C'est pourquoi, arrivé au carrefour des Pommiers, je décide sagement de reprendre le goudron.
Je perdrai une barre de la charge batterie aux alentours du 15ème kilomètre. Ce qui veut dire que j'ai davantage puisé dans l'aide par rapport à mon habitude.
Mais faut pas casser "la mécanique" pour une reprise trop "sauvage", n'est-ce pas?
Et la descente vers Bais se fera gentiment.
Le parcours du jour... presque 17 km pour une "reprise" (double clic pour afficher l'image en plus grand)
Tout en effectuant mon parcours, je me suis souvent posé cette question apparemment anodine:
"Au fait... C'est quoi, le bonheur?"
Avec cette réponse, qui vaut ce qu'elle vaut, banale sans doute:
Parce que, si les moments que j'étais en train de vivre avec la renaissance de mon activité vététesque, ce n'était pas forcément du bonheur, il me semblait pourtant que ce devait en être proche...
Très proche!
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En guise de Post-Sciptum: les jours qui ont suivi ont été nettement moins joyeux. Car il m'a fallu "un certain temps" avant de récupérer. On dira donc que la machine humaine n'était pas encore tout à fait au point!
De Bais vers la Mer Noire à vélo
Figurez-vous que ce matin, j'avais dans ma messagerie une bien curieuse nouvelle.
Ben ouais... A Bais vivent des gens sans doute un peu spéciaux.
Des qui rêvent...
Des qui font voler...
Des qui s'extasient devant une petite fleur...
Et aussi des qui pédalent.
Mais rassurez-vous, aujourd'hui ce n'est pas moi qui suis sur la sellette, d'autant plus que mon VTT électro est au chômage pour un certain temps... because méforme physique et médicale que j'espère voir s'estomper rapidement... Mais avec cette injonction de mon toubib, comment voulez-vous que je fasse?: "Monsieur Munoz, je ne veux pas vous voir sur votre, vélo, hein? C'est bien compris?"
Là, il s'agit de deux "dangereux récidivistes", qui ont à leur compteur des km et des km, à pied...et aussi à vélo.
Mais pas des vélos comme ceux de tout le monde.
Ces deux-là se nomment Béatrice et Dominique.
Dominique, qui figura dans la première cohorte d'élèves qui me fut confiée lorsque je débarquai à Bais en 1966.
Comme le temps passe.
Et après avoir "fait" le cap Nord en 2010, ce couple de baroudeurs a changé de direction pour pointer cette fois vers l'Est.
Alors si le coeur vous en dit, faites un détour vers le fabuleux carnet de route qu'entretient avec détails et beaucoup d'humour notre amie Béatrice; cela vous permettra également de leur envoyer un petit signe d'encouragement!
Quand les arbres s'expriment
Jeudi matin.
La nuit a été quelque peu agitée.
Les gourous de la météo ne s'étaient pas trompés.
Une forte dépression a effectivement pris en écharpe toute la partie Ouest de la France.
Et dans mon petit lit douillet, j'ai pu me féliciter d'être bien au chaud... bercé par le rugissement du vent dans les arbres peuplant le parc voisin de ma maison.
C'est donc maintenant le calme après la tempête... quelques nuages encore affolés semblent courir afin de rattraper leurs devanciers...
Et bien qu'encore un peu présent, Eole offre un léger répit au ciel qui paraît soulagé après tous les tourments qu'il a dû subir.
J'en profite pour aller faire un tour du côté de Gué de Selle, là où il me reste à dénicher une cache posée par mon neveu.
Avant d'emprunter le chemin qui en fait tout le tour, je gare la voiture vers la queue de l'étang.
Témoin de la tourmente passée, le sol est jonché de débris tels que branches mortes, feuilles, morceaux d'écorces...
Et on peut voir un peu partout des arbres qui n'ont pas pu résister à la violence du choc.
Ayant découvert la cache et signé le livret de bord, je retourne à la voiture.
C'est alors que je croise le tracteur conduit par un employé chargé de l'entretien, qui me demande si j'ai vu des arbres en travers du chemin. Ma réponse est négative, mais comme nous nous trouvons près d'une zone particulièrement touchée, il se saisit de sa tronçonneuse et finit d'abattre les troncs brisés.
A partir de cet instant, je vais regarder mon environnement d'une toute autre façon, pour m'apercevoir que, les arbres eux aussi, peuvent témoigner de leurs souffrances.
Tels des "gueules cassées", leurs troncs reflètent de nombreux tourments ayant contrarié leur stature...
Il faut dire aussi que certains évoluent dans un environnement pas toujours favorable...
Inégalité des chances dès la naissance?
Tout comme chez les humains?
Et on est parfois surpris des formes tortueuses offertes en spectacle...
La suite de ma promenade consistera donc à observer de plus près tous les arbres environnants.
Et là encore, je vais pouvoir découvrir des squelettes aux formes tarabiscotées, ou des troncs comportant d'importantes blessures.
Cela ne doit pourtant pas me faire oublier que le spectacle offert par la Nature a de quoi combler même les plus blasés d'entre nous.
Quand mon VTT entre en hibernation...
Juste un mot...
Pour répondre aux nombreuses questions qui m'ont été posées...
J'avais cru, le 16 février, soit un peu plus d'un mois après ma chute... j'avais cru.
J'avais naïvement cru que ce n'était presque plus qu'un mauvais souvenir.
Sauf que le bras s'est mis à gigoter moins facilement.
Sauf que des douleurs sont apparues, plus tenaces, même quand je laissais tout le membre au repos.
Et qu'il m'a fallu consulter à nouveau.
Un ergothérapeute (pas celui qui s'occupe des ergots de coq), non, non, un vrai spécialiste des bonshommes cabossés... ben il a diagnostiqué une capsulite rétractile.
Pour en savoir davantage sur cette cochonnerie...
http://www.nantes-mpr.com/epaule/capsulite_retractile.htm
Mais pour l'instant, mon VTT me fait la gueule.
Lui à qui j'impose une hibernation qu'il n'a pas réclamée.
Et moi, pendant ce temps-là, je me morfonds derrière la baie vitrée que le soleil illumine.
Même pas envie d'aller marcher...
Quand mon VTT sort de sa léthargie
Rappelez-vous...
C'était le 13 janvier...
Jour néfaste qui me vit chuter en raison d'une plaque de verglas.
Genou endommagé... et surtout un bras gauche devenu très récalcitrant.
Et ça dure... et ça dure...
L'amélioration est très lente.
Chaque jour qui m'aurait permis de sortir avec mon VTT, je me morfonds "joyeusement".
Et ce mardi 16 février, soit plus d'un mois après ma gamelle mémorable... je n'en peux plus. Je finis par céder à la supplique de mon VTT qui a des fourmis dans les rayons.
Je le mets au soleil... je l'enfourche... deux petits tours sur le parking devant la maison... pour "voir"...et le sort en est jeté: j'irai au moins revisiter "mon" Montaigu.
Le bras tire un peu... mais je cache mes grimaces.
Le plaisir éprouvé est nettement plus grand que la douleur.
Je parviens enfin tout près de la chapelle... et j'embrasse le paysage.
Et puis je décide de filer vers Hambers.
Auparavant, je passe devant un parterre de perce-neige..
Je reprends la descente... au cours de laquelle je freine afin de faire durer le plaisir...
Et puis au creux du vallon, c'est le hameau de la Mare.
Quelques clichés... encore.
Un peu plus loin, je tourne à droite, direction Hambers.
Et je m'amuse avec un panneau... calme... en y apportant ma touche personnelle
Touche... ronde?
Je parviens à Hambers, où je me repose un peu en admirant le plan d'eau.
Mon bras gauche souffre un peu... mais je suis tellement content d'être dans la nature que je décide de filer vers le bois du Tay... où je me désaltère à la fontaine.
La suite? C'est la montée vers la Guinebaudière, puis descente vers les Aulaines, une chapelle... un ruminant... que je salue!
Sur ma droite, les éoliennes projettent au sol de longues ombres filiformes...
Après avoir une nouvelle fois traversé la D35, je retourne à Hambers.
Montée vers le foyer des Bleuets.
Dans un pré sont posés de nombreux oiseaux marins dont la tache blanche tranche nettement sur le vert très cru.
Je laisse sur ma droite le château de Montesson...
Un petit détour vers le plan d'eau de Bais...
Et je rentre au bercail.
Mes jambes n'ont pas souffert... Je ne peux pas en dire autant de mon bras.
Mais mon toubib ne m'a-t-il pas prescrit des séances de kiné pour les jours à venir?
J'ai tout simplement commencé ma rééducation, n'est-ce pas?
Toujours est-il qu'il me semble difficile de traduire tout le bonheur éprouvé au cours de cette sortie où les odeurs, les lumières... tout avait des allures de printemps... de renouveau en quelque sorte.
Synonyme de mon propre renouveau?
Mais là n'est-il pas l'essentiel?
Vive le vélo électrique!
En ce premier février à la douce température, j'aimerais vous proposer deux sujets de rigolade.(?)
Mais vous allez sûrement me demander pourquoi... parce que c'est très curieux d'avoir le boyau de la rigolade en l'air (boyau de vélo?) surtout quand on est au repos forcé depuis presque trois semaines... suite à une chute de VTT.
http://bernardino.over-blog.net/2016/01/saloperie-de-verglas.html
Ah... il faut prendre son mal en patience...
Alors qu'on a donc le bras gauche plaqué le long du corps, et que par voie de conséquence on ne peut taper sur le clavier qu'avec la main droite... que le VTT électrique s'ennuie au fond du garage... et que les statistiques sont au point mort...
Puisque l'on parle de statistiques, abordons le premier sujet fort "plaisant" à mon goût.
Vous savez sans doute que j'utilie avec bonheur une application nommée Endomondo, qui me "suit" lors de mes virées, et qui enregistre tout.
Ce "brave" Endomondo qui, comme il a l'habitude de le faire après la fin de chaque mois, m'envoie un petit mot d'encouragement.
Et ce matin, fidèle au rendez-vous, le robot Endomondo m'a fait part de sa satisfaction.
Démarrant son mail avec ces mots:
Bonjour Bernard.
Jolies performances en janvier!
Ah, le charlot! Le nase!
Me félicitant pour un total de... 6.800km!!!
Moi, mort de rire...
Supposez qu'au mois de février je n'aie rien pu parcourir du tout, début mars il me dira avec la même ferveur:
"Bonjour Bernard,
Jolies performances en février !"
Mais puisque j'ai évoqué les km enregistrés par Endomondo lorsque j'utilise mon VTT à assistance électrique, l'actualité me donne l'occasion de "rebondir".
On vient en effet de "pincer" une jeune belge avec un vélo de cyclo-cross équipé lui aussi d'un moteur.
Il est vrai que la rumeur se faisait de plus en plus pressante, qui sous-entendait que certains professionnels du cyclisme auraient (eu) recours à ce dopage technologique.
Je ne citerai aucun nom, il vous suffira de faire quelques recherches sur le Net... pour découvrir ce que j'avais déjà moi-même découvert.
Un micro-moteur inséré dans le cadre, entraînant le pédalier via un pignon conique.
Y'a plus qu'à camoufler la batterie, dans un bidon par exemple... et quand il n'y a plus de "jus", le directeur technique se charge de refiler un bidon bourré d'électrons!
/https%3A%2F%2Fimg.bfmtv.com%2Fi%2F0%2F0%2Fb79%2Fb8731309b69474b9126d4bc16db2f.jpg)
Vélo: une assistance électrique invisible strictement interdite sur le Tour de France
En apparence, c'est un vélo de course tout ce qu'il y a de plus classique. Et pourtant, un moteur électrique est discrètement dissimulé dans le cadre du cycle. BFMTV a essayé cette " arme secr...
Voilà donc un des effets pervers de la compétition.
Il faut gagner... coûte que coûte... avec des moyens plus ou moins licites.
Moi, quand je monte sur mon VTT, je n'ai l'intention de battre personne.
Juste prendre un peu de plaisir, emmagasiner quelques photos... et partager tout ça via mon blog.
Et comme aujourd'hui le temps est gris, mon vélo au repos forcé, il fallait pourtant que je trouve quelque chose à dire, même si je ne suis en mesure que d'exécuter un concerto pour clavier, concerto spécifiquement prévu pour la main droite.
A cette occasion, je rappelle qu'il est préférable d'utiliser ses deux mains pour tenir le guidon.
Ce que j'attendrai patiemment de pouvoir faire... lorsque mon bras gauche sera (re)devenu opérationnel.
Saloperie de verglas...
En ce début d'année 2016, cela faisait déjà un certain temps que mon VTT s'impatientait dans le garage. Pensez donc! Il n'avait pas encore roulé. La météo, le vent... Bref, rien que de "bons" prétextes pour ne pas l'avoir sorti.
Ce mercredi 13 janvier (non, non, c'était pas un vendredi 13... et pourtant...) la nuit a certes été un peu frisquette...
Mais cela n'empêche pas le soleil de pointer le bout de son nez.
Je décide donc de m'offrir une petite sortie.
Je m'habille chaudement: polaire, deux paires de gants, bonnet sous le casque...
Allumage des feux clignotants (casque + selle)
Et c'est parti.
J'escalade gentiment la côte de la Ligerie, je dépasse le chemin vers la Basse-Beucherie, et j'entame la descente vers Sainte-Gemmes le Robert...
Quand soudain, dans le virage à droite peu avant la petite chapelle...
Ma roue avant se dérobe...
Voyant que je ne pourrai pas redresser la situation, je lâche le guidon et je mets les mains en avant afin de protéger ce qui pourra l'être au niveau du bonhomme.
Et, effectuant une magnifique glissade, je traverse presque la route!!!
Heureusement, pas de circulation à cet instant précis.
Je me relève... mais aïe aïe aïe...
Tentant de reprendre mes esprits, je comprends alors que je me suis offert une jolie plaque de verglas, occasionnant une chute sans doute spectaculaire, mais dont les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves...
Il faut pourtant que je dégage le plus rapidement possible cet endroit à hauts risques.
Poussant tant bien que mal ma bécane, je parviens dans l'embranchement du chemin qui mène à la Poterie.
Et là, il convient d'établir un diagnostic.
Au niveau du VTT: la chaîne a sauté, et se trouve coincée dans le passage du petit plateau..
Le rétroviseur a pris une claque...
Mais le bonhomme, me direz-vous?
Ben... il est pas vaillant!
Les gants droits ont raboté le goudron... mais la main n'a rien.
J'ai des douleurs dans tout le côté gauche... Le poignet, l'épaule...
C'est surtout le genou gauche qui a morflé! Et pas qu'un peu.
Il m'est impossible de continuer dans cet état...
Il me faut rentrer... mais comment?
Je n'ai pas envie d'affoler Annie avec mes ennuis.
Je décide donc de pousser mon VTT... pour rentrer à pied... sauf que ce fichu genou...
Et puis sur le bord de cette route au trafic important...
Je tourne alors à gauche en direction de la Basse Beucherie. Clopin... clopan.
Mais pour escalader la petite côte devant moi, il faut absolument que je remette la chaîne sur ses dents. Sinon le moteur ne fonctionnera pas!
Pas facile.
J'y parviens enfin, je ne peux cependant pas pédaler.
Je suis donc contraint d'uiliser le bouton "avance automatique 6km/h".
Quand enfin arrivé au sommet de la côte, je me laisse glisser jusqu'à la Colouzière.
Sauf que mes ennuis ne sont pas terminés!
Car je suis obligé de mettre pied à terre jusqu'à la Beslière tant le chemin est gras, m'empêchant de rester en selle.
Ayant rejoint enfin le goudron, je me laisse glisser jusqu'à Bais... où je décide de frapper à une porte.
Là je suis accueilli chaleureusement, on me soigne... et la maîtresse de maison me dit:
"Ecoute, tu es incapable de rentrer chez toi dans cet état, je te ramène en voiture et Jojo s'occupera de ton VTT..."
Ce qui fut fait...
Merci à mes deux bons samaritains!
Juste une dernière remarque que me fit Dédée, mon infirmère d'un jour:
"Mais t'avais pas vu que tout était gelé?
- Ben non, chez nous aux Petits Champs, les pare-brises étaient cleans!"
N'empêche!
Avouez tout de même que je débute bien mal l'année nouvelle!