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Photo / VTT / Billets d'humeur /  Géocaching / Modélisme / Années 50

La cabane du cantonnier

12 Février 2017 , Rédigé par Bernardino Publié dans #Scènes de la vie rurale, #Tranches de vie, #VTT, #Billet d'humeur

On m'a gentiment fait remarquer à plusieurs reprises que je me montrais moins bavard sur ce blog depuis quelque temps.

Mais c'est qu'on ne peut pas être partout...   le "métier" d'éditeur indépendant est parfois dévoreur de temps.  Même pour un instit' original qui effectue la livraison de ses bouquins chez les particuliers!

Toujours est-il que j'avais mis de côté un sujet que je me propose de vous livrer aujourd'hui.

Je veux évoquer la petite maison du cantonnier.

 

Après les travaux de réfection (virage et cabane)

Après les travaux de réfection (virage et cabane)

Elle est située à la sortie d'un  virage que je connais trop bien, puisque c'est là que je me suis "gamellé" avec mon VTT électrique le 13 janvier 2016, chute aux  conséquences que certains connaissent bien.

Dois-je cependant préciser que  cette toute petite "maison"  est souvent prise pour une chapelle.

Pourtant, le seul lien qu'elle puisse avoir avec la religion se trouve dans une niche... discrète.

Madame de Bonsecours?  (Voir autres clichés un peu plus loin)

Madame de Bonsecours? (Voir autres clichés un peu plus loin)

Mais à part ça, elle n'a rien  de très "catholique".

Je m'empresse d'ajouter que, en raison des travaux de réfection du remblai effectués à l'automne dernier,  cet édifice a été "démonté" pour être reconstruit à l'identique quelques mètres en retrait.

Comme neuf!

http://bernardino.over-blog.net/2016/10/le-virage-et-la-brume.html

La chaussée refaite sur le talus qui commençait à s'éroder. Et la "nouvelle" cabane en retrait.

La chaussée refaite sur le talus qui commençait à s'éroder. Et la "nouvelle" cabane en retrait.

A l'intérieur, on  trouve une petite cheminée, que les ouvriers utilisaient pour réchauffer leurs repas,   et par la même occasion se procurer un peu de chaleur.

Un vieux vélo a été posé contre le mur, avec une grosse chaîne et un cadenas afin qu'on ne puisse pas le dérober.

En haut du mur, quelques vieilles photographies fort intéressantes, mais  que l'on a du mal à  détailler quand il nous manque de précieux centimètres... dommage.

 

 

Lors du 1er anniversaire de ma chute... Vendredi 13... Une bonne bière Bonsecours!
Lors du 1er anniversaire de ma chute... Vendredi 13... Une bonne bière Bonsecours!

Lors du 1er anniversaire de ma chute... Vendredi 13... Une bonne bière Bonsecours!

C'est en fouinant via le  Net que  je suis tombé sur un article paru dans le journal Ouest-France, où l'on nous apprend que ces cabanes de cantonnier deviennent rares...  (Voir ci-dessous)

C'est sans doute la raison pour laquelle on a préservé celle de la Poterie.

A son propos, je trouve dommage que,  extérieurement, rien ne signale le petit édifice à la curiosité des passants.

Saluons donc le travail   effectué par la  Société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne qui cherche à recenser, voire restaurer ces vestiges du passé.

Contact: tél. 02 43 53 64 55, Gervais Barré tél. 02 43 90 63 23.

http://sahm53.fr/

 

Auriez-vous  connaissance d'une telle cabane?

Alors n'hésitez surtout pas pas à la signaler!

  • La cabane du cantonnier, route de Sainte-Gemmes, en direction de Bais.
    La cabane du cantonnier, route de Sainte-Gemmes, en direction de Bais. | 

 

La société d'archéologie et d'histoire de la Mayenne lance un appel pour rechercher et identifier les cabanes de cantonnier dans le département. Celle de Sainte-Gemmes, restaurée par le conseil général, est située au lieu-dit la Poterie, à environ 3 km en direction de Bais.

La maisonnette témoigne d'une époque encore proche où elle servait d'abri aux cantonniers, et dont l'emploi fut institutionnalisé le 16 novembre 1811, par le décret de Napoléon.

Communément appelées cabanes de cantonnier, souvent bâties par l'utilisateur, elles permettaient à celui-ci de se protéger des intempéries et d'y ranger ses outils. Celle de la Poterie, d'une surface de 4 m2, était équipée d'une cheminée pour que l'ouvrier puisse y préparer ses repas et se réchauffer l'hiver.

« Très souvent construites au bord des routes et des chemins, elles ne demandent qu'à revivre comme témoin d'une époque. À notre connaissance, celle de Sainte-Gemmes-le-Robert est la seule connue dans la Mayenne, explique Gervais Barré, membre du conseil d'administration de la société d'archéologie et d'histoire. Nous aimerions retrouver ces petites cahutes pour en faire l'inventaire, comme nous l'avons fait pour les chapelles, dont 850 sur les 1 200 que compte le département sont dans nos bases de données. »

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